Débat 9 : PLC - RPL - FCF : Quelles leçons retenir de l'affaire Pegaso ?
- Riccardo Finacci Núñez
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Débat 9 : PLC - RPL - FCF : Quelles leçons retenir de l'affaire Pegaso ?
La parole est au représentant du PLC
Si après 24 heures rien n'a été posé, le RPL pourra prendre le tour.
Règles des débats : viewtopic.php?f=59&p=25408#p25408
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- Vincent De Salvo
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Re: Débat 9 : PLC - RPL - FCF : Quelles leçons retenir de l'affaire Pegaso ?
PLC (1/5)
Bonsoir à tous.
En tant que Gouverneur de Transalpie, j'ai été en première ligne dans la gestion de l'affaire Pegaso. Du début à la fin.
Comme souvent lors de tels drames, il y a beaucoup de leçons à retenir.
La première grande leçon que je retiens du sinistre dossier Pegaso est pour le patronat.
Un manager, un patron ou un directeur n'a pas tous les droits sur son subordonné. Il y a une grande différence entre vouloir de la compétitivité chez un employé et l'harceler. On peut être exigeant mais il y a des règles à respecter.
Comme chacun doit faire son examen de conscience, il y a aussi une grande leçon pour les syndicats. Ces derniers ont le devoir de défendre les ouvriers.
Malheureusement, lors des longues négociations qui se sont déroulées entre les syndicats, la Vice-Chancelière et moi-même, je me suis heurté à des idéologues qui n'hésitaient pas à manipuler les ouvriers pour arriver à leurs fins.
La situation qu'ils ont provoquée a été incroyablement délétère pour les ouvriers de cette usine Pegaso. Les syndicats ont donc fait l'inverse de ce que l'on attend d'eux.
Chacun doit avoir conscience que nul ne peut se substituer à la justice. Se faire justice soit même est la violation d'un principe fondamental.
Enfin, je voudrais dire que c'est avec pragmatisme et force que j'ai remis de l'ordre dans ce qui était devenu une zone de non droit. Je rends d'ailleurs hommage aux dirigeants du PAS qui m'ont soutenu avec courage.
J'ai montré que l'on pouvait combiner autorité et efficacité pour gouverner.
Bonsoir à tous.
En tant que Gouverneur de Transalpie, j'ai été en première ligne dans la gestion de l'affaire Pegaso. Du début à la fin.
Comme souvent lors de tels drames, il y a beaucoup de leçons à retenir.
La première grande leçon que je retiens du sinistre dossier Pegaso est pour le patronat.
Un manager, un patron ou un directeur n'a pas tous les droits sur son subordonné. Il y a une grande différence entre vouloir de la compétitivité chez un employé et l'harceler. On peut être exigeant mais il y a des règles à respecter.
Comme chacun doit faire son examen de conscience, il y a aussi une grande leçon pour les syndicats. Ces derniers ont le devoir de défendre les ouvriers.
Malheureusement, lors des longues négociations qui se sont déroulées entre les syndicats, la Vice-Chancelière et moi-même, je me suis heurté à des idéologues qui n'hésitaient pas à manipuler les ouvriers pour arriver à leurs fins.
La situation qu'ils ont provoquée a été incroyablement délétère pour les ouvriers de cette usine Pegaso. Les syndicats ont donc fait l'inverse de ce que l'on attend d'eux.
Chacun doit avoir conscience que nul ne peut se substituer à la justice. Se faire justice soit même est la violation d'un principe fondamental.
Enfin, je voudrais dire que c'est avec pragmatisme et force que j'ai remis de l'ordre dans ce qui était devenu une zone de non droit. Je rends d'ailleurs hommage aux dirigeants du PAS qui m'ont soutenu avec courage.
J'ai montré que l'on pouvait combiner autorité et efficacité pour gouverner.
VINCENT DE SALVO
Président du Parti Libéral-Conservateur
Gouverneur de Transalpie
Député fédéral
Maire d'Aspen
- Nathan Brimont
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Re: Débat 9 : PLC - RPL - FCF : Quelles leçons retenir de l'affaire Pegaso ?
RPL (1/5) :
Bonsoir.
Personnellement, ce que je retiendrais de l'affaire Pegaso, c'est les efforts nombreux qui ont été faits par M. De Salvo pour tenter de désarmorcer la grogne.
Cet épisode a malheureusement montré les dangers du syndicalisme politisé, qui ne visait pas le confort des salariés, mais plutôt l'idéologie politique. Je partage donc complètement l'avis émis sur ce point.
Maintenant, il faut bien dire que cet épisode est isolé et qu'il n'est en rien systématique. La durée légale du temps de travail dans la province de Transalpie est définie par la loi. La direction de l'entreprise Pegaso s'est mise dans l'illégalité, il faut laisser la justice suivre son cours.
Ce qui m'a personnellement beaucoup dérangé, c'est la récupération politique qui a été faite par l'extrême gauche et l'extrême droite. Je crois que ce drame ne méritait pas que l'on fustige d'un côté les "salauds de patrons" de l'autre les "salariés enragés".
Le RPL a instauré les syndicats de service dans la province, afin de faire en sorte que les organisations syndicales ne soient plus les organes de propagande de mouvements sur le déclin. Le travail sera long pour faire changer les mentalités, c'est certain.
Et pour autant cela ne doit pas nous faire oublier que si les entreprises disposaient d'un peu plus de marge de manoeuvre, de moins de contraintes légales et administratives, elles seraient plus enclines à embaucher et de faire à diminuer la charge de travail et mentale sur les salariés déjà en poste.
C'est la raison pour laquelle nous proposons de revoir de fond en comble le cadre du travail et des entreprises, notamment sur le plan fiscal.
Bonsoir.
Personnellement, ce que je retiendrais de l'affaire Pegaso, c'est les efforts nombreux qui ont été faits par M. De Salvo pour tenter de désarmorcer la grogne.
Cet épisode a malheureusement montré les dangers du syndicalisme politisé, qui ne visait pas le confort des salariés, mais plutôt l'idéologie politique. Je partage donc complètement l'avis émis sur ce point.
Maintenant, il faut bien dire que cet épisode est isolé et qu'il n'est en rien systématique. La durée légale du temps de travail dans la province de Transalpie est définie par la loi. La direction de l'entreprise Pegaso s'est mise dans l'illégalité, il faut laisser la justice suivre son cours.
Ce qui m'a personnellement beaucoup dérangé, c'est la récupération politique qui a été faite par l'extrême gauche et l'extrême droite. Je crois que ce drame ne méritait pas que l'on fustige d'un côté les "salauds de patrons" de l'autre les "salariés enragés".
Le RPL a instauré les syndicats de service dans la province, afin de faire en sorte que les organisations syndicales ne soient plus les organes de propagande de mouvements sur le déclin. Le travail sera long pour faire changer les mentalités, c'est certain.
Et pour autant cela ne doit pas nous faire oublier que si les entreprises disposaient d'un peu plus de marge de manoeuvre, de moins de contraintes légales et administratives, elles seraient plus enclines à embaucher et de faire à diminuer la charge de travail et mentale sur les salariés déjà en poste.
C'est la raison pour laquelle nous proposons de revoir de fond en comble le cadre du travail et des entreprises, notamment sur le plan fiscal.
- Vincent De Salvo
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Re: Débat 9 : PLC - RPL - FCF : Quelles leçons retenir de l'affaire Pegaso ?
PLC (2/5)
Monsieur Brimont, je partage à 100% votre opinion lorsque vous dites que l'affaire Pegaso est un cas isolé.
Ce que nous savons de l'enquête nous indique qu'un manager obligeait son subordonné à effectuer un nombre incalculable d'heures supplémentaires non rémunérées. En quoi la juridiction transalpienne est elle responsable de cela ? C'est le manager qui est fautif et il faut simplement laisser la justice faire son travail.
Je n'ai pas laissé l'opportunisme ambiant prendre le dessus sur moi et me faire légiférer sans réfléchir.
La réforme du travail que j'ai portée interdit désormais d'obliger qui que ce soit à faire des heures supplémentaires et ces dernières sont mieux rémunérées. Je conforte les droits des salariés en améliorant leur pouvoir d'achat.
Comme je l'avais annoncé j'ai porté le temps de travail hebdomadaire à 39 heures mais je n'ai pas baissé le salaire minimum horaire. Toujours dans un soucis de pouvoir d'achat et donc de confort pour mes administrés.
Le dramatique suicide de cet ouvrier à Pegaso a ouvert un grand débat sur l'épuisement professionnel et c'est une bonne chose.
Il est dommage que nous ayons été submergés par le torrent d'incompétence et de clientélisme qu'est Jean Bournay.
Cependant, bien que ce pauvre ouvrier était victime d'épuisement professionnel, il est surtout fort probable qu'il était victime d'harcèlement. Il ne faut pas mélanger ces deux choses. L'épuisement professionnel n'est évidemment pas toujours causé par du harcèlement.
J'ai vraiment voulu traiter ce dossier avec le plus de pragmatisme et le moins de démagogie possible car la souffrance est trop grande.
Monsieur Brimont, je partage à 100% votre opinion lorsque vous dites que l'affaire Pegaso est un cas isolé.
Ce que nous savons de l'enquête nous indique qu'un manager obligeait son subordonné à effectuer un nombre incalculable d'heures supplémentaires non rémunérées. En quoi la juridiction transalpienne est elle responsable de cela ? C'est le manager qui est fautif et il faut simplement laisser la justice faire son travail.
Je n'ai pas laissé l'opportunisme ambiant prendre le dessus sur moi et me faire légiférer sans réfléchir.
La réforme du travail que j'ai portée interdit désormais d'obliger qui que ce soit à faire des heures supplémentaires et ces dernières sont mieux rémunérées. Je conforte les droits des salariés en améliorant leur pouvoir d'achat.
Comme je l'avais annoncé j'ai porté le temps de travail hebdomadaire à 39 heures mais je n'ai pas baissé le salaire minimum horaire. Toujours dans un soucis de pouvoir d'achat et donc de confort pour mes administrés.
Le dramatique suicide de cet ouvrier à Pegaso a ouvert un grand débat sur l'épuisement professionnel et c'est une bonne chose.
Il est dommage que nous ayons été submergés par le torrent d'incompétence et de clientélisme qu'est Jean Bournay.
Cependant, bien que ce pauvre ouvrier était victime d'épuisement professionnel, il est surtout fort probable qu'il était victime d'harcèlement. Il ne faut pas mélanger ces deux choses. L'épuisement professionnel n'est évidemment pas toujours causé par du harcèlement.
J'ai vraiment voulu traiter ce dossier avec le plus de pragmatisme et le moins de démagogie possible car la souffrance est trop grande.
VINCENT DE SALVO
Président du Parti Libéral-Conservateur
Gouverneur de Transalpie
Député fédéral
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- Nathan Brimont
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Re: Débat 9 : PLC - RPL - FCF : Quelles leçons retenir de l'affaire Pegaso ?
RPL (2/5) :
Sur la question du harcèlement, nous abordons quelque chose qui est encore plus complexe que l'épuisement professionnel. Ce sont des choses difficiles à prouver pour les victimes. Sans doute y'aurait-il matière à travailler sur cela, notamment par le biais des professionnels de santé mais aussi de personnes formées dans les entreprises ? Je me dis que si les gens sont sensibilisés au harcèlement moral, ils auront ainsi plus de facilité à le signaler et à éviter des drames.
Ce qui est certain, c'est que l'état doit garder une certaine distance sur tout cela, et s'en tenir à la loi. Nous n'allons pas mettre un flic derrière chaque patron. Rappelons que pour 1 cas où cela s'est mal passé, il y en a des milliers où tout va à merveille.
Si l'état contribue à quelque chose, cela doit être d'abord à l'application de la loi.
Je ne partage pas votre opinion sur le concept de temps de travail hebdomadaire. Je pense que c'est un système transitoire qui doit amener à une réflexion plus profonde : imposons simplement une durée maximale à ne pas dépasser. Et laissons l'entrepreneur et le salarié négocier le nombre d'heures effectuées.
Ce qui était en cause à Pegaso, c'était un véritable esclavagisme, du travail dissimulé. On peut librement se demander si la situation n'aurait pas pu être évitée, si d'un commun accord, le salarié et l'entreprise avaient mis en place une durée de travail plus importante sans avoir à dépenser des sommes astronomiques en rémunération. De façon temporaire, le temps de réaliser la charge de travail en augmentation ?
Le système frôceux manque de flexibilité. Les gens devraient pouvoir être libres d'organiser leur temps de travail.
Sur la question du harcèlement, nous abordons quelque chose qui est encore plus complexe que l'épuisement professionnel. Ce sont des choses difficiles à prouver pour les victimes. Sans doute y'aurait-il matière à travailler sur cela, notamment par le biais des professionnels de santé mais aussi de personnes formées dans les entreprises ? Je me dis que si les gens sont sensibilisés au harcèlement moral, ils auront ainsi plus de facilité à le signaler et à éviter des drames.
Ce qui est certain, c'est que l'état doit garder une certaine distance sur tout cela, et s'en tenir à la loi. Nous n'allons pas mettre un flic derrière chaque patron. Rappelons que pour 1 cas où cela s'est mal passé, il y en a des milliers où tout va à merveille.
Si l'état contribue à quelque chose, cela doit être d'abord à l'application de la loi.
Je ne partage pas votre opinion sur le concept de temps de travail hebdomadaire. Je pense que c'est un système transitoire qui doit amener à une réflexion plus profonde : imposons simplement une durée maximale à ne pas dépasser. Et laissons l'entrepreneur et le salarié négocier le nombre d'heures effectuées.
Ce qui était en cause à Pegaso, c'était un véritable esclavagisme, du travail dissimulé. On peut librement se demander si la situation n'aurait pas pu être évitée, si d'un commun accord, le salarié et l'entreprise avaient mis en place une durée de travail plus importante sans avoir à dépenser des sommes astronomiques en rémunération. De façon temporaire, le temps de réaliser la charge de travail en augmentation ?
Le système frôceux manque de flexibilité. Les gens devraient pouvoir être libres d'organiser leur temps de travail.
- Marjorie Lollichon
- Député fédéral
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Re: Débat 9 : PLC - RPL - FCF : Quelles leçons retenir de l'affaire Pegaso ?
FCF : 1/5
Donc si j’ai bien compris les dires de De Salvo, ce dernier a augmenté le temps de travail en Transalpie, mais nous devrions lui dire merci car il n’a pas baissé le salaire horaire… Waouh quelle générosité, je suis scotchée ! Vous m’expliquerez l’utilité d’augmenter le pouvoir d’achat des travailleurs transalpiens s’ils passent leur vie au travail.
De Salvo se sert du drame de Pegaso pour se faire mousser, mais il oublie de dire que si les conditions de travail étaient meilleures dans sa province, Hugo serait sûrement encore en vie. La réalité, c’est que le PLC n’a rien à foutre des circonstances dans lesquelles les travailleurs accomplissent leurs missions. Du moment que l’économie tourne et que les patrons remplissent leurs bourses, tout va bien.
Jean Bournay n’a pas fait preuve de clientélisme mais d’humanité. Le FCF assume son parti pris pour l’humain au détriment d’un croissantisme sauvage qui détruit à petit feu ceux qui s’évertuent à la tâche. Le drame de Pegaso a mis la lumière sur une réalité préoccupante, celle de la course à la productivité qui overclocke les ouvriers en leur imposant de réaliser bien plus que ce que leur corps peut assumer.
Contrairement à Brimont qui estime que l’État et les provinces n’ont aucun rôle à jouer dans l’amélioration des conditions de travail, le FCF durcira les contrôles réalisés sur le terrain et renforcera les sanctions liées au harcèlement professionnel. Nous voulons que l’État puisse nationaliser les entreprises qui maltraitent leurs salariés.
Le règne des patrons voyous et du management productiviste, nous allons y mettre fin.
Donc si j’ai bien compris les dires de De Salvo, ce dernier a augmenté le temps de travail en Transalpie, mais nous devrions lui dire merci car il n’a pas baissé le salaire horaire… Waouh quelle générosité, je suis scotchée ! Vous m’expliquerez l’utilité d’augmenter le pouvoir d’achat des travailleurs transalpiens s’ils passent leur vie au travail.
De Salvo se sert du drame de Pegaso pour se faire mousser, mais il oublie de dire que si les conditions de travail étaient meilleures dans sa province, Hugo serait sûrement encore en vie. La réalité, c’est que le PLC n’a rien à foutre des circonstances dans lesquelles les travailleurs accomplissent leurs missions. Du moment que l’économie tourne et que les patrons remplissent leurs bourses, tout va bien.
Jean Bournay n’a pas fait preuve de clientélisme mais d’humanité. Le FCF assume son parti pris pour l’humain au détriment d’un croissantisme sauvage qui détruit à petit feu ceux qui s’évertuent à la tâche. Le drame de Pegaso a mis la lumière sur une réalité préoccupante, celle de la course à la productivité qui overclocke les ouvriers en leur imposant de réaliser bien plus que ce que leur corps peut assumer.
Contrairement à Brimont qui estime que l’État et les provinces n’ont aucun rôle à jouer dans l’amélioration des conditions de travail, le FCF durcira les contrôles réalisés sur le terrain et renforcera les sanctions liées au harcèlement professionnel. Nous voulons que l’État puisse nationaliser les entreprises qui maltraitent leurs salariés.
Le règne des patrons voyous et du management productiviste, nous allons y mettre fin.
- Vincent De Salvo
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Re: Débat 9 : PLC - RPL - FCF : Quelles leçons retenir de l'affaire Pegaso ?
PLC (3/5)
Je suis complètement de l'avis de monsieur Brimont sur le fait que Pegaso est un cas isolé et qu'autour de cela il y a des milliers de cas où cela se passe à merveille. Cependant les conséquences de ce cas isolé ont été trop graves malheureusement.
Quelle entrée en matière madame Lollichon ! Nous n'avions jamais eu l'occasion de nous rencontrer mais je vois déjà que dans le rôle du boute-en-train de la soirée vous remplacez monsieur Bournay à merveille.
Vous savez, interpeller monsieur Brimont et moi par nos patronymes sans dire monsieur avant ne fait pas de vous quelqu'un de "fun". Cela fait juste de vous une femme impolie et irrespectueuse.
Une semaine dure 168 heures madame Lollichon, à titre personnel je ne considère pas que 39 heures par semaines c'est passer sa vie au travail. Il reste donc 129 heures pour profiter de cette augmentation du pouvoir d'achat.
J'ai suivi ce dossier de près et comme nous l'avons dit précédemment avec monsieur Brimont, la législation transalpienne n'est pas la cause de ce drame. C'est d'ailleurs parce qu'elle n'a pas été respectée que ce drame est arrivé.
Franchement madame Lollichon, vous auriez pu étudier un peu le dossier avant d'intervenir dans ce débat comptant pour les élections générales, par respect pour les téléspectateurs. Car vos lieux commun n'apportent pas grand chose à ce débat et surtout on les connait par cœur.
Je suis évidemment hostile à l'idée de nationaliser une entreprise qui ne respecterait pas ses salariés. Commencez par les respecter vous même en les défendant sincèrement et correctement.
Je suis complètement de l'avis de monsieur Brimont sur le fait que Pegaso est un cas isolé et qu'autour de cela il y a des milliers de cas où cela se passe à merveille. Cependant les conséquences de ce cas isolé ont été trop graves malheureusement.
Quelle entrée en matière madame Lollichon ! Nous n'avions jamais eu l'occasion de nous rencontrer mais je vois déjà que dans le rôle du boute-en-train de la soirée vous remplacez monsieur Bournay à merveille.
Vous savez, interpeller monsieur Brimont et moi par nos patronymes sans dire monsieur avant ne fait pas de vous quelqu'un de "fun". Cela fait juste de vous une femme impolie et irrespectueuse.
Une semaine dure 168 heures madame Lollichon, à titre personnel je ne considère pas que 39 heures par semaines c'est passer sa vie au travail. Il reste donc 129 heures pour profiter de cette augmentation du pouvoir d'achat.
J'ai suivi ce dossier de près et comme nous l'avons dit précédemment avec monsieur Brimont, la législation transalpienne n'est pas la cause de ce drame. C'est d'ailleurs parce qu'elle n'a pas été respectée que ce drame est arrivé.
Franchement madame Lollichon, vous auriez pu étudier un peu le dossier avant d'intervenir dans ce débat comptant pour les élections générales, par respect pour les téléspectateurs. Car vos lieux commun n'apportent pas grand chose à ce débat et surtout on les connait par cœur.
Je suis évidemment hostile à l'idée de nationaliser une entreprise qui ne respecterait pas ses salariés. Commencez par les respecter vous même en les défendant sincèrement et correctement.
VINCENT DE SALVO
Président du Parti Libéral-Conservateur
Gouverneur de Transalpie
Député fédéral
Maire d'Aspen
- Nathan Brimont
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Re: Débat 9 : PLC - RPL - FCF : Quelles leçons retenir de l'affaire Pegaso ?
RPL (3/5) :
Madame Lollichon, pourriez-vous nous dire où vous étiez lorsque des syndicalistes ont séquestré le patron de l'usine Pégaso, l'ont déshabillé pour l'humilier ? Certainement pas en train de défendre l'humain comme vous voulez le faire croire. Parce que non seulement votre dirigeant a participé aux actes de violence verbale sur place malgré ses fonctions mais il a considéré normal qu'un homme soit dévêtu et traité comme un animal. Tous humains sauf les patrons ? Quand on prétend défendre la dignité humaine, Madame, on la défend pour tout le monde. Sinon on ne vaut pas plus cher que la bande à Deyzieu et ses rats haineux.
Du reste, vous êtes libre de vos opinions et je respecte cela, contrairement à vous. Permettez-moi simplement de vous dire que quand en Transalpie un drame aussi grave se déroule, il n'est ni normal, ni constructif de voir un parti soutenir des gens qui cherchent à faire justice eux-mêmes. Ils sont autant dans l'illégalité que ceux qui ont fait travailler la victime bien plus que la durée légale autorisée.
Les vrais gains sur les conditions de travail ont été acquis grâce aux entrepreneurs et aux syndicats. Ce n'est pas par hasard que nous avons donné les moyens à ces derniers de prospérer en Transalpie lors du Gouvernement Valmont. Nous voulons que les entreprises progressent de l'intérieur, grâce à l'action de personnes qui savent de quoi elles parlents. Et non pas que ces changements soient pilotés par des gens extérieurs qui veulent se faire passer pour Dieu, omniprésent, omnipotent et impuissant.
Madame Lollichon, pourriez-vous nous dire où vous étiez lorsque des syndicalistes ont séquestré le patron de l'usine Pégaso, l'ont déshabillé pour l'humilier ? Certainement pas en train de défendre l'humain comme vous voulez le faire croire. Parce que non seulement votre dirigeant a participé aux actes de violence verbale sur place malgré ses fonctions mais il a considéré normal qu'un homme soit dévêtu et traité comme un animal. Tous humains sauf les patrons ? Quand on prétend défendre la dignité humaine, Madame, on la défend pour tout le monde. Sinon on ne vaut pas plus cher que la bande à Deyzieu et ses rats haineux.
Du reste, vous êtes libre de vos opinions et je respecte cela, contrairement à vous. Permettez-moi simplement de vous dire que quand en Transalpie un drame aussi grave se déroule, il n'est ni normal, ni constructif de voir un parti soutenir des gens qui cherchent à faire justice eux-mêmes. Ils sont autant dans l'illégalité que ceux qui ont fait travailler la victime bien plus que la durée légale autorisée.
Les vrais gains sur les conditions de travail ont été acquis grâce aux entrepreneurs et aux syndicats. Ce n'est pas par hasard que nous avons donné les moyens à ces derniers de prospérer en Transalpie lors du Gouvernement Valmont. Nous voulons que les entreprises progressent de l'intérieur, grâce à l'action de personnes qui savent de quoi elles parlents. Et non pas que ces changements soient pilotés par des gens extérieurs qui veulent se faire passer pour Dieu, omniprésent, omnipotent et impuissant.
- Marjorie Lollichon
- Député fédéral
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Re: Débat 9 : PLC - RPL - FCF : Quelles leçons retenir de l'affaire Pegaso ?
FCF : 2/5
Le respect ça se mérite, De Salvo. Me concernant, il est hors de question que je témoigne du respect à un individu qui cherche à se faire passer pour un saint dans une affaire aussi grave alors qu'il n'a pas été à la hauteur de la situation.
L'argumentaire de la droite résumé simplement : vu qu'il y a eu des débordements, on ne doit pas tirer de leçons de ce drame. Belle tentative d'échappatoire mais ça ne marche pas.
Brimont, pour votre gouverne, Jean Bournay n'a aucunement participé aux violences auxquelles vous faites allusion. Porter ce type d'accusation est grave, veillez à ne pas franchir la ligne rouge. Ce qui vous dérange en fait, c'est que le FCF ne soit pas tombé dans des monologues hystériques comme les vôtres. La colère donne parfois lieu à des débordements, là où vous préférez condamner les débordements en ne traitant pas la colère à sa source, nous choisissons de traiter la colère en premier lieu.
Le drame de Pegaso a mis la lumière sur un mal récurrent, qui frappe une grande part des ouvriers de notre pays, celle de la course au rendement qui éclipse totalement le facteur humain. Le suicide d'Hugo n'est pas un cas isolé, n'allez pas nous faire croire qu'il n'y a qu'un seul manager en Frôce qui harcèle ainsi son équipe.
Je vous rappelle qu'un homme est mort. Alors oui, quand j'entends De Salvo nous dire qu'en réponse à cette affaire, il a augmenté le temps de travail, ça me fait chier. Nous, nous proposons de vraies solutions : partage du temps de travail, fin des méthodes productivistes, introduction de la voix des travailleurs dans les comités de direction.
Le respect ça se mérite, De Salvo. Me concernant, il est hors de question que je témoigne du respect à un individu qui cherche à se faire passer pour un saint dans une affaire aussi grave alors qu'il n'a pas été à la hauteur de la situation.
L'argumentaire de la droite résumé simplement : vu qu'il y a eu des débordements, on ne doit pas tirer de leçons de ce drame. Belle tentative d'échappatoire mais ça ne marche pas.
Brimont, pour votre gouverne, Jean Bournay n'a aucunement participé aux violences auxquelles vous faites allusion. Porter ce type d'accusation est grave, veillez à ne pas franchir la ligne rouge. Ce qui vous dérange en fait, c'est que le FCF ne soit pas tombé dans des monologues hystériques comme les vôtres. La colère donne parfois lieu à des débordements, là où vous préférez condamner les débordements en ne traitant pas la colère à sa source, nous choisissons de traiter la colère en premier lieu.
Le drame de Pegaso a mis la lumière sur un mal récurrent, qui frappe une grande part des ouvriers de notre pays, celle de la course au rendement qui éclipse totalement le facteur humain. Le suicide d'Hugo n'est pas un cas isolé, n'allez pas nous faire croire qu'il n'y a qu'un seul manager en Frôce qui harcèle ainsi son équipe.
Je vous rappelle qu'un homme est mort. Alors oui, quand j'entends De Salvo nous dire qu'en réponse à cette affaire, il a augmenté le temps de travail, ça me fait chier. Nous, nous proposons de vraies solutions : partage du temps de travail, fin des méthodes productivistes, introduction de la voix des travailleurs dans les comités de direction.
- Vincent De Salvo
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Re: Débat 9 : PLC - RPL - FCF : Quelles leçons retenir de l'affaire Pegaso ?
PLC (4/5)
Nous sommes simplement dans un débat démocratique madame Lollichon. Je considère que nous ne sommes pas des sauvages donc, selon moi, nous pouvons débattre, s'affronter durement et ne pas être d'accords mais rester courtois et respectueux.
C'est également une façon de respecter chaque téléspectateur quelque soit sa sensibilité politique. Enfin, chacun sa façon de procéder.
Par contre, je trouve scandaleux que madame Lollichon s'invente une pseudo proximité avec le pauvre Hugo Simoni, en le citant à plusieurs reprises simplement par son prénom. Il est évident que la candidate FCF aux élections provinciales catalanes n'a connu Hugo Simoni ni d'Adam ni d'Eve. Elle s'invente, ce soir devant les caméras, une sorte de fraternité de lutte avec les ouvriers. Seulement, cette lutte à Pegaso elle l'a suivie de loin, très loin.
Nous ne somme plus dans l'irrespect ou l'impolitesse mais dans l'hypocrisie et la démagogie. Quel culot d'acier. Il fallait oser quand même.
S'il suffisait d'appeler les gens par leur prénom pour les soutenir ça se saurait.
Quand à Jean Bournay, je vais vous dire ce qu'il a fait dans ce dossier Pegaso.
Du plus profond de son confortable bureau de ministre fédéral, il haranguait ces pauvres ouvriers en souffrance à casser, à insulter, à séquestrer. Un bel exemple.
Ce n'est pas la législation transalpienne qui a été en cause dans ce drame et par conséquent ce n'est pas la durée légale de travail hebdomadaire. Si à chaque problème on baisse la durée du temps de travail sans réfléchir on finira par se retrouver en négatif ma pauvre madame Lollichon. Et là on fera quoi ?
Nous sommes simplement dans un débat démocratique madame Lollichon. Je considère que nous ne sommes pas des sauvages donc, selon moi, nous pouvons débattre, s'affronter durement et ne pas être d'accords mais rester courtois et respectueux.
C'est également une façon de respecter chaque téléspectateur quelque soit sa sensibilité politique. Enfin, chacun sa façon de procéder.
Par contre, je trouve scandaleux que madame Lollichon s'invente une pseudo proximité avec le pauvre Hugo Simoni, en le citant à plusieurs reprises simplement par son prénom. Il est évident que la candidate FCF aux élections provinciales catalanes n'a connu Hugo Simoni ni d'Adam ni d'Eve. Elle s'invente, ce soir devant les caméras, une sorte de fraternité de lutte avec les ouvriers. Seulement, cette lutte à Pegaso elle l'a suivie de loin, très loin.
Nous ne somme plus dans l'irrespect ou l'impolitesse mais dans l'hypocrisie et la démagogie. Quel culot d'acier. Il fallait oser quand même.
S'il suffisait d'appeler les gens par leur prénom pour les soutenir ça se saurait.
Quand à Jean Bournay, je vais vous dire ce qu'il a fait dans ce dossier Pegaso.
Du plus profond de son confortable bureau de ministre fédéral, il haranguait ces pauvres ouvriers en souffrance à casser, à insulter, à séquestrer. Un bel exemple.
Ce n'est pas la législation transalpienne qui a été en cause dans ce drame et par conséquent ce n'est pas la durée légale de travail hebdomadaire. Si à chaque problème on baisse la durée du temps de travail sans réfléchir on finira par se retrouver en négatif ma pauvre madame Lollichon. Et là on fera quoi ?
VINCENT DE SALVO
Président du Parti Libéral-Conservateur
Gouverneur de Transalpie
Député fédéral
Maire d'Aspen