Débat 4 : FCF - UPP - PAS : Quelle offre de télévision gratuite souhaitez-vous ?

[Riccardo Finacci Núñez]

La parole est au représentant du FCF
Si après 24 heures rien n'a été posé, l'UPP pourra prendre le tour.

Règles des débats : viewtopic.php?f=59&p=25408#p25408

[Romane Macé]

Bonsoir à toutes et à tous. Je vais représenter bien entendu l'UPP lors de ce débat, et je vais commencer car nos collègues du FCF sont en retard... Je souhaite une télévision où beaucoup de chaînes seraient gratuites. Ces chaînes doivent être diversifiées, doivent pouvoir contenter tous les téléspectateurs, qu'ils veulent regarder du sport, des films, des dessins-animés, ou même des débats politiques! Tout le monde, pour moi, doit pouvoir être satisfait en regardant une télévision gratuite... De plus, l'essor des chaînes payantes s'est arrêté avec l'arrivée sur le marché d'applications tel que Netflix ou Amazon Prime Video. Demandez à des jeunes s'ils préfèrent avoir telle ou telle chaîne payante, ou bien un abonnement à Netflix, nous savons ce qu'ils répondront... Si nous voulons que la télévision classique résiste, à l'heure actuelle, nous devons proposer à nos concitoyens une offre diversifiée, une offre gratuite, une offre pour tous! Bien sûr il restera des chaînes payantes, c'est un passage presque obligé... Mais les tarifs doivent être juste et équitable: c'est à dire dégressif! tout cela permettra à tous, même aux personnes ne gagnant pas très bien leur vie, de pouvoir accéder à un droit qui devrait-être universel: l'accès à la culture!

[Clara Álvarez Puig]

PAS : 1/5

Une offre de télévision universelle doit en effet pouvoir contenter l'ensemble des téléspectateurs, c'est apodictique. Le PAS a récemment présenté son projet de télévision universelle en Tyrsènie, où il a été fait en sorte de proposer un nombre important de thématiques par le biais des chaînes gratuites.

Là où je ne vous suis pas, Madame Macé, c'est au sujet des chaînes payantes. Netflix que vous citez n'est qu'une plateforme de streaming et ne pourra jamais offrir une expérience télévisuelle aussi travaillée que ne le ferait une chaîne. Le problème des chaînes payantes, c'est le fait qu'il faille parfois souscrire à plusieurs offres pour obtenir toutes celles qui nous intéressent. En Tyrsènie, nous avons fait en sorte que la TUT constitue une réelle plateforme de mutualisation entre chaînes gratuites et chaînes payantes. De la sorte, nous évitons aux ménages de devoir souscrire à plusieurs abonnements pour accéder à l'offre qu'ils souhaitent.

Autre élément qui est essentiel aux yeux du PAS, c'est le fait que la télévision gratuite constitue un réel vecteur culturel, qu'elle puisse permettre la promotion du savoir faire et des cultures. C'est en ce sens qu'en Tyrsènie, nous proposons des contenus aussi éclectiques que les voyages, le patchwork, la chasse ou encore les informations locales. Au fond, notre rôle est aussi d'éveiller et pas seulement de divertir. Des personnes non-initiées iront-elles spontanément consulter les programmes relatifs aux thématiques que je viens de citer si on ne leur en propose pas un accès direct et facilité ? La réponse est non.

Les contenus grand public ont déjà la part belle, joignons donc l'utile à l'agréable en promouvant d'autres types de contenus.

[Louis Ralaivao]

Bonjour à tous.

Je souscris totalement aux propos de Mme Alvarez Puig en ce qui concerne la culture véhiculée par les offres de télévision gratuite. Nous prônons un maximum de chaîne gratuite à l'image de l'offre présente en Septimanie. 45 chaînes gratuites qui touchent à peu près tous les domaines culturels, sportifs ou autres. Nous savons aujourd'hui que la culture générale est le plus souvent réservée aux plus aisés, ou ceux qui ont les moyens de visiter des musées ou des sites historiques. Avec une telle offre, nous ouvrirons la culture à tous ou à une grande majorité de la population.

Et là où je rejoins totalement Mme Alvarez Puig, c'est lorsqu'elle dit qu'il faut amener, par le biais de la télévision qui est très utilisé notamment par les jeunes, nos concitoyens vers de nouvelles choses auxquelles ils n'auraient pas forcément pensé. Là où il en aura la possibilité, le FCF ouvrira un maximum de chaînes gratuites pour toucher un maximum de domaines.

Maintenant nous estimons que la télévision gratuite doit également être un facteur de sensibilisation aux problèmes importants de notre société. Nous pensons que nous devons sur quelques chaînes donner une grande parole à des associations qui luttent contre le tabagisme, la drogue ou le réchauffement climatique. Réduire nos problèmes passe en partie pas là, c'est important que les jeunes qui regardent ces chaînes puissent savoir comment se protéger ou comment agir dans certaines causes importantes.

Je rejoins également Mme Macé sur le fait qu'une offre diversifiée permettra de mieux lutter contre Netflix par exemple.

[Romane Macé]

Attention Monsieur Ralaivao, je ne parle pas de lutter contre Netflix et les autres services de vidéos à la demande, non, au contraire, cela apporte une nouvelle culture. Mais le danger, c'est plutôt que les jeunes, à contrario de ce que vous avez dit à l'instant, se détournent de la télévision classique, et ont plus facilement un compte sur une plateforme de streaming, qu'un abonnement à un bouquet de chaînes payantes... Il faut proposer, aux chaînes privées comme aux chaînes publiques, de mutualiser leurs efforts, et leur permettre de créer un grand service de vidéo à la demande, avec les contenus diffusés sur ces chaînes. Le replay ne marche qu'un très court moment, et, grâce à se service, on pourra voir un programme deux ans après sa diffusion, et en proposant un service un bas coût, nous lutterons contre le piratage de films et de séries...
Venons en à cela: le piratage fait perdre des milliards de plz chaque année aux studios de productions de films et de séries. Cela provoque d'abord une baisse des revenus de ceux-ci, et par conséquent cela provoque une baisse de leurs investissements, et un manque de diversité dans les programmes proposés,que ce soit à la télévision ou sur les plateformes de streaming...
Mr Ralaivao, je suis au regret de vous annoncer que ce n'est pas en mettant des émissions pour lutter contre le tabagisme que les jeunes regarderons plus la télévision...
Mais je vous rejoins sur un point: il faut s'inspirer de la Septimanie, qui est je pense la province qui à le meilleur service audiovisuel de Frôce!

[Clara Álvarez Puig]

PAS : 2/5

Madame Macé, je vous rejoins totalement sur la nécessité absolue de proposer des dispositifs de VOD pour reconquérir la cible des jeunes.

Par contre, vous déclarez que la Septimanie possède le meilleur système télévisuel de Frôce, sur quoi vous basez-vous pour prétendre cela ? Est-ce simplement par bienveillance envers l’un de vos alliés de longue date ? Non car pour l’heure, la seule province ayant présenté un projet de télévision universelle dotée de plusieurs canaux dédiés à la VOD, c’est la Tyrsènie.

Un petit chiffre pour marquer la différence entre les offres septimane et tyrsènéenne : 28%. Il s’agit de la part de canaux payants proposés en Septimanie, contre 14% en Tyrsènie. L’offre septimane vise avant tout à contenter les groupes audiovisuels privés tandis qu’en Tyrsènie, tout a été fait pour garantir une offre gratuite étendue, sans pour autant occulter la possibilité de souscrire à des chaînes payantes via les 10 canaux que nous avons dédiés à ces dernières. C’est ça, notre définition de la télévision universelle.

Le PAS pense que faire des plateformes de streaming nos ennemis absolus reviendrait à nous engager sur un terrain glissant. Nous devons nous démarquer de Netflix sans pour autant chercher à lui nuire. Et pour nous démarquer, il faut que nous nous remettions à jour tant au niveau de l’offre qu’au niveau de la communication déployée autour des chaînes.

Les diffuseurs de streaming détiennent une maîtrise du social networking et du content management que nous n’avons pas aujourd’hui, tâchons de donner les moyens à nos chaînes de revenir dans le jeu à ce niveau-là.

[Romane Macé]

Mme Alvarèz, je tiens à vous signaler que je n'ai jamais dit que ce qui a été fait en Tyrsènie était mauvais, non, et je n'ai pas non plus dit que ce qui a été fait en Septimanie était parfait! Ce que je souhaite par dessus tout, c'est que notre télévision soit accessible au plus grand nombre, et pour tous les goûts.
Ensuite, je ne critique pas le streaming en lui même, mais seulement le streaming illégal, ainsi que le piratage...
De plus, j'aimerai savoir ce que vous voulez dire par "donner les moyens à nos chaînes de rivaliser"? Pour ma part, je suis favorable à un dialogue entre les chaînes frôceuse, afin de proposer à nos concitoyens une plateforme de streaming de qualité... Cela permettre de disposer de plus de moyens, et cela permettra, par conséquent, un meilleur service, un service de qualité qui, je l'espère, pourra s'exporter à l'étranger, et fera rayonner la culture frôceuse au delà de notre territoire!

[Clara Álvarez Puig]

PAS : 3/5

Vous avez défini l'offre télévisuelle septimane comme étant la meilleure de Frôce, or à écouter vos arguments, c'est plutôt l'offre tyrsènéenne qui devrait vous convaincre. Voilà pourquoi je me suis permise de vous faire la remarque.

À aucun moment je n'ai parlé de rivaliser avec Netflix mais plutôt de donner à nos chaînes de télévision les moyens pour qu'elles puissent apporter une réponse ambitieuse aux nouvelles attentes du public. L'un des projets que je m'engage à porter en Tyrsènie, notamment, est celui de lancer une grande concertation entre Frôce Télévisions et les groupes télévisuels privés en vue de la création d'une plateforme OTT commune gratuite, qui fonctionnera sans engagement et sans abonnement donc. L'idée serait que cette plateforme profite des technologies liées à la VOD pour proposer un catalogue de contenus précis et large aux téléspectateurs.

Ne l'oublions pas, malgré ses atouts indéniables, Netflix possède un catalogue qui est souvent considéré comme limité, particulièrement au niveau des films. Si les chaînes gratuites s'entendent pour mutualiser leurs contenus sur un même support, nous aurions droit à une offre d’une variété sans égal, avec sports, informations, films, divertissements, émissions culturelles, reportages... Il faut aussi croire au potentiel des chaînes existantes et au PAS, nous y croyons.

Il ne s'agit clairement pas d'entrer dans une guerre des contenus avec les plateformes de streaming mais plutôt de répondre efficacement à la demande. Un téléspectateur frôceux pourra toujours s'abonner à Netflix pour y suivre les séries propriétaires tout-en profitant également de la plateforme de mutualisation que je propose.

[Jean Bournay]

FCF - 2/5

Le problème que vous nous énoncez-là mesdames, vous ne le résolvez guère. Le problème de la télévision gratuite vient de l'existence de la télévision payante et privée. Si l'on veut que la télévision gratuite plaise à tous il faut limiter la télévision payante.

Nous ne pouvons pas améliorer significativement le service télévisuel gratuit sans toucher au service payant. L'un ne va pas sans l'autre.
Ensuite il faut bien différencier les différentes composantes télévisuelles pour savoir où agir et ne pas se contenter de dire qu'il faut agir globalement ainsi ou ainsi.

Le service télévisuelle propose le visionnage de films en direct ou en rediffusion, il faut donc de ce côté se tourner vers les studios et la propriété privée, pour agir en faveur de la télévision gratuite. Par exemple en payant ce coût directement pour offrir un libre accès à tous nos concitoyens.
Ledit service propose le visionnage de séries tournées continuellement. Il faut se tourner vers les appareils de production qu'on peut subventionner selon leur taux de visionnage pour qu'ils soient diffusés gratuitement.
Il propose enfin des émissions, là aussi, on peut les subventionner selon le nombre d'auditeurs qu'ils attirent, leur format ou leurs besoins.

Enfin, vous oubliez que dans notre société capitaliste, on a la propaga.....excusez-moi la publicité. En demandant plus pour la réclame audiovisuelle sur ce médias de la poche des entreprises, nous pourrons baisser le prix des offres télévisuelles sinon parvenir à la gratuité.

En modifiant les règles du service payant, on parvient à entrevoir un service gratuit. Par l'aide de collectivités et par la hausse du prix des publicités par exemple, ici.

Vos propositions sont donc bien mignonnes mais trop globales et vagues.

[Clara Álvarez Puig]

PAS : 4/5

M. Bournay, vous prétendez vouloir agir pour la télévision gratuite, mais au final ce que vous proposez, c'est de payer à la place des téléspectateurs le coût de l'offre privée. Ce n'est pas en rendant la télévision gratuite encore plus dépendante des contenus des chaînes payantes que vous allez agir en sa faveur.

Votre proposition relève d'une volonté de soumission du gratuit au payant, assez paradoxal connaissant votre idéologie. En matière de propositions vagues, vous serez donc toujours le Guide Suprême.

Contrairement à vous, le PAS estime que la télévision gratuite est tout à fait capable de développer une offre télévisuelle adéquate au regard de la demande. Une interrogation peut être soulevée à propos de Frôce Télévisions, qui ne possède pas forcément le savoir-faire en content management que peuvent avoir les groupes audiovisuels privés. Mais n'oublions pas que ces derniers proposent aussi des chaînes disponibles gratuitement, donc il y a un axe d'inspiration à exploiter pour Frôce TV.

Je crois à une télévision universelle qui soit capable de proposer ses propres contenus. Plutôt que de payer au prix fort les programmes des chaînes payantes, le rôle des provinces doit être celui de subventionner les chaînes gratuites pour les aider dans leur développement, et donc leur permettre de créer leurs propres programmes.

Au sujet de la publicité, croyez-vous vraiment qu'en augmentant le prix des encarts, les annonceurs les plus importants du pays vont encore vous suivre ? Non, ils se tourneront vers d'autres modes de communication. Votre proposition n'a pas de sens, elle risque au contraire du tuer la télévision.