Débat n°8 : Mode de scrutin pour les législatives
Posté : 20 mai 2017, 02:32
Vu l'avancée des autres débats, il semble quasiment acquis que l'Assemblée Nationale sera l'organe dominant pour les domaines qui restent à la charge de l'état central, il est donc important que chacun ait son mot à dire sur son mode d'élection.
Voici les 4 pistes que je peux vous proposer :
Mélange proportionnelle / circonscriptions
Le principe est simple, environ 60 députés élus au scrutin majoritaire à un tour par circonscriptions, le reste à la proportionnelle.
Je pense ne pouvoir vous proposer ce modèle que s'il y a fixité des partis, si la pondération par coalitions est retenue et que je constate qu'il serait trop complexe de vous proposer ça, je demanderai à ceux qui ont voté pour d'opter pour une des trois autres solutions.
L'avantage est que ça offre à ceux qui le voulaient la possibilité de se prévaloir d'une circonscription en plus de donner un avantage naturel aux partis vainqueurs.
L'inconvénient est ce que c'est forcément un peu moins juste qu'un scrutin proportionnel.
Proportionnelle pure :
Le principe est encore plus simple, une liste qui a 11 % des voix a 11 % des sièges, point.
L'avantage est que ce système est le plus juste.
L'inconvénient est que ce système peut être instable et ne valorise pas le fait de terminer en tête.
Prime majoritaire par parti :
Le parti de tête rafle un nombre fixe de sièges (entre 10 et 25 %), le reste est alloué à la proportionnelle.
L'avantage est d'offrir une forte incitation à finir en tête qui compenserait un peu le fait que le mode de calcul sera plus à l'avantage des petits partis que sur la v3.
L'inconvénient est que cela pourrait mener à un abandon des partis qui ne sont pas leaders dans leur camp par un mécanisme similaire au "vote utile" ou que ça peut favoriser l'instabilité gouvernementale si le parti de tête n'a aucun allié potentiel.
Prime majoritaire par coalition :
Deux ou plusieurs partis peuvent associer leurs scores. Si on veut vraiment être vicieux, on pourrait même offrir à un parti la possibilité de mener plusieurs associations pour distendre un peu plus les clivages politiques.
Le parti ou la combinaison de partis avec le résultat le plus haut rafle la part fixe (toujours entre 10 et 25 %), répartis proportionnellement entre eux dans le cas d'une combinaison de partis;
L'avantage est d'offrir plus de stabilité au gouvernement et de préserver la posture des partis moyens et faibles.
L'inconvénient est qu'un parti extrémiste devra forcément tempérer son propos s'il veut avoir au moins un allié (même si je dois vous prévenir que quel que soit le mode de scrutin employé, ce sera quasiment impossible).
Voici les 4 pistes que je peux vous proposer :
Mélange proportionnelle / circonscriptions
Le principe est simple, environ 60 députés élus au scrutin majoritaire à un tour par circonscriptions, le reste à la proportionnelle.
Je pense ne pouvoir vous proposer ce modèle que s'il y a fixité des partis, si la pondération par coalitions est retenue et que je constate qu'il serait trop complexe de vous proposer ça, je demanderai à ceux qui ont voté pour d'opter pour une des trois autres solutions.
L'avantage est que ça offre à ceux qui le voulaient la possibilité de se prévaloir d'une circonscription en plus de donner un avantage naturel aux partis vainqueurs.
L'inconvénient est ce que c'est forcément un peu moins juste qu'un scrutin proportionnel.
Proportionnelle pure :
Le principe est encore plus simple, une liste qui a 11 % des voix a 11 % des sièges, point.
L'avantage est que ce système est le plus juste.
L'inconvénient est que ce système peut être instable et ne valorise pas le fait de terminer en tête.
Prime majoritaire par parti :
Le parti de tête rafle un nombre fixe de sièges (entre 10 et 25 %), le reste est alloué à la proportionnelle.
L'avantage est d'offrir une forte incitation à finir en tête qui compenserait un peu le fait que le mode de calcul sera plus à l'avantage des petits partis que sur la v3.
L'inconvénient est que cela pourrait mener à un abandon des partis qui ne sont pas leaders dans leur camp par un mécanisme similaire au "vote utile" ou que ça peut favoriser l'instabilité gouvernementale si le parti de tête n'a aucun allié potentiel.
Prime majoritaire par coalition :
Deux ou plusieurs partis peuvent associer leurs scores. Si on veut vraiment être vicieux, on pourrait même offrir à un parti la possibilité de mener plusieurs associations pour distendre un peu plus les clivages politiques.
Le parti ou la combinaison de partis avec le résultat le plus haut rafle la part fixe (toujours entre 10 et 25 %), répartis proportionnellement entre eux dans le cas d'une combinaison de partis;
L'avantage est d'offrir plus de stabilité au gouvernement et de préserver la posture des partis moyens et faibles.
L'inconvénient est qu'un parti extrémiste devra forcément tempérer son propos s'il veut avoir au moins un allié (même si je dois vous prévenir que quel que soit le mode de scrutin employé, ce sera quasiment impossible).