Elections générales 93 : Campagne provinciale - Septimanie

[Riccardo Finacci Núñez]

Règles :

- Chaque discours est limité à 650 mots, compteur forum.
- Chaque Candidat ne peut faire qu'un seul discours.
- Rien n'interdit à ce que plusieurs candidats se rendent devant la même association.
- Il est interdit d'éditer son message.

Les associations locales sont :

• Congrès des Travailleurs du Sexe
• Cause Animale
• Fédération des Enseignants Septimans
• Alternative Antifasciste
• Centre Septiman du Cinéma

Dates importantes :

- Début de campagne : Vendredi 11 mai
- Fin de campagne : Dimanche 20 mai à 21 heures

Les messages postés avant ou après les dates d'ouverture ne comptent pas

[Anastasia Mendoza Ojeda]

Discours d'Anastasia Ojeda (CUL) au Congrès des Travailleurs du Sexe

Travailleurs, travailleuses,

Que de chemin parcouru ensemble ces cinq dernières années pour l'amélioration de vos conditions de travail et la prospérité de votre industrie.

Tout d'abord, nous avons rendu ses lettres de noblesse au travail du sexe, en combattant la vision rétrograde et portée par l'impérialisme culturel puritain étasunien selon lequel le sexe est vil et doit être combattu avec infiniment plus de sévérité que la violence régnante.

Combattre cette vision, cela passait tout d'abord par revenir sur les standards d'âge au cinéma, rendre au milieu culturel ce qui lui appartient plutôt que donner toute puissance à quelques groupuscules réactionnaires qui justifient leurs délires par une pseudo-protection de l'enfance qu'on ne voit que rarement à l'action sur d'autres sujets, ainsi a été fait le choix de renforcer la place des milieux culturels et de la jeunesse, et surtout l'abolition de cette infâme discrimination qui systématisait les classifications les plus brutales envers les œuvres décrivant la sexualité, car cette discrimination portait le plus sale des messages, "plutôt décrire un meurtre que montrer la nudité". C'est la première chose que j'ai faite au pouvoir, car je savais qu'elle nous mènerait à la victoire dans tous les combats suivants.

Ensuite, nous avons encore plus étendu le champ d'expression de la culture érotique et pornographique, nous avons étendu les subventions au cinéma à ces genres, c'était un choix difficile à assumer devant l'opinion générale, comme en témoigne le cas du film de Réo Lagycle "Douches de sperme au camp d'Azuria", mais nous avons tenu le cap, car la non-discrimination culturelle est une part essentielle du combat contre l'influence néfaste de la pensée rétrograde. Nous avons aussi ouvert l'accès à la télévision de ces œuvres, même en déclin, la télévision reste un média populaire qui présente un potentiel formidable de découvertes quand elle est bien utilisée, fermer son potentiel à la culture du sensuel aurait été un lourd handicap pour notre cause.

Se réapproprier les médias de l'ancien monde ne fait pas tout, il a aussi fallu consolider notre statut sur le nouveau mode, car là aussi le spectre de l'impérialisme culturel règne, je pense à tous ces sites produisant des contenus de qualité pour adultes qui se font rejeter de tous les prestataires de paiement sécurisés au nom de la conception moraliste des dirigeants de ces plateformes, cela fait fuir la clientèle qui a légitimement peur pour la sécurité de ses informations bancaires. C'est ce qui nous a guidés à créer DofiPay, un de nos projets les plus récents, les clients de l'industrie du sexe ont le droit à la sécurité et non au regard méprisant des grandes corporations perchées sur leur impérialisme culturel.

Enfin, nous avons offert un cadre idéal à la production de contenus à caractère sexuel de qualité, avec l'ouverture prochaine des studios d'Elrado, enfin des studios dignes de l'industrie mainstream sont à portée des productions érotiques et pornographiques qui souffrent souvent de problèmes budgétaires, c'est une opportunité exceptionnelle pour les travailleurs du sexe locaux qui pourront se retrouver impliqués dans de plus en plus de productions internationales, c'est aussi une occasion exceptionnelle pour l'industrie toute entière de monter en gamme, le gonzo à outrance n'est pas ce qui rendra l'industrie plus noble aux yeux de l'opinion, si elle veut être une branche du cinéma comme une autre, la pornographie doit rechercher la qualité.

Le combat pour le travail du sexe ne doit bien sûr pas se réduire aux productions filmées, le travail direct que représente la prostitution est également une part conséquente de cette lutte, plus particulièrement, ce sont les conditions de travail qui doivent être le centre de notre attention, trop de personnes profitent de ce business pour se livrer au pire trafic qu'il soit, celui de l'humain, trop de clients agissent de manière profondément indélicate. Le génie frôceux, ça a été la loi Marie Madeleine, qui met en place des lieux sécurisés et sous contrôle public pour l'exercice de cette activité. Mais cette loi n'est rien sans une politique ambitieuse de construction de lieux aptes à accueillir la demande, et c'est ce que nous avons fait avec la construction de "House of Lust" à Elrado, le plus grand lupanar d'Europe.

Et je voudrais vous dire que chacun des gestes faits, quel que soit leur coût, vous les méritez amplement, car nous avons besoin de vous dans ce combat culturel, contre l'impérialisme culturel étasunien, la glorification de la violence, de la haine et de la division.

Ce mandat, si vous me l'accordez, ce sera mon dernier comme Gouverneure de Septimanie pour le moment, la démocratie exige de ne pas sur-identifier une fonction à une personne, et je vous demande un mandat massif pour ce dernier mandat, pour approfondir cette politique avec des subventions supplémentaires pour le cinéma X de qualité et la construction d'un autre grand lupanar.

Mais je vous le demande aussi et surtout, pour montrer votre attachement à cette politique de la culture de l'espoir et de la sensualité, pour montrer aux moralistes de tout poil, qu'ils débordent de la gauche ou de la droite, que nous autres septimans sommes attachés à cette conception de la politique, la raison avant la morale, l'optimisme avant la panique, la sensualité avant la violence, et qu'ils ne triompheront pas de sitôt en cette terre.

[Jean Bournay]

Discours de Jean Bournay (FCF) à Alternative Antifasciste

Antifascistes, camarades,

Il est, devant l'imminence de la situation, vu la montée de l'extrême-droite en Frôce et notamment à Aspen, de définir une protection contre le fascisme. Cette protection, le FCF veut avant toute chose l'ériger.

D'abord en réformant l'éducation, l'anarchisme nous offre un principe immuable que nous devons prendre comme source d'une éducation évoluée : la réflexion individuelle. Ainsi si nous basons notre éducation provinciale sur ce point précis nous ferons que nos élèves ne se tourneront pas vers le fascisme qu'ils comprendront comme néfastes. En rentrant ce principe dans la loi éducative, nous aurons des citoyens réfléchis qui verront que tout un chacun est leur égal, qu'aucun humain n'est illégal sans qu'on ne leur dise un seul de ses mots.

Seconde protection, une sécurité sociale efficace et une aide à la nationalisation afin de mettre fin à ceux qui voient une hiérarchie entre frôceux et non-citoyen. D'abord si vous nous en donnez les moyens, nous entrerons dans la Sécurité Sociale fédérale qui donnera à chaque humain au moins 1,5 SMC, car nous savons que lorsque les violences sociales et économiques oppressent l'humain, il a parfois tendance à se tourner vers le fascisme. Le fascisme rejetant son incompétence sur des humains qu'il range par "race". Ainsi on enlève la possibilité, qu'exacerbés par la misère, des humains se tournent, désespérés vers cette idéologie factieuse et raciste.
Ensuite nous donnerons les moyens aux humains n'ayant la citoyenneté, de l'obtenir facilement et ce, sans dépenser un seul sou tout étant pris sur les économies effectuées par l'abrogation des minimas sociaux, en faveur de la Sécurité Sociale Fédérale.

Ainsi protégée notre Province pourra se développer sereinement. Le fascisme mis à mal par la raison, nous pourrons agir efficacement pour un avenir radieux. Car rappelons-le notre but est certes de stopper net les idéologies racistes mais également de ne point faillir pour que jamais ne puisse ressortir de terre, le fascisme enterré.

Le fascisme étant une forme d'égoïsme poussée à tel extrême qu'elle veut diviser les humains pour posséder plus, nous devons également lutter contre la possession et la bourgeoisie. Ces deux dernières étant l'attrait des idéologies toxiques : posséder plus au détriment de l'avenir et de l'humain.

Aussi nous porterons un projet de collectivisation des biens de production et de lois sociales et nous financerons le tout par une taxation plus forte sur les fortunes. Notre but étant de rapprocher les fonds de tous nos citoyens et non-citoyens.
D'abord nous collectiviserons les usines socialement, c'est à dire que les patrons et autres directeurs désormais inutiles seront aidés comme tout un chacun s'il est licencié et bénéficierons d'une aide pour se reconvertir comme le dernier des pauvres licenciés. Cette collectivisation sera régie par deux principes : égalité et démocratie. Les salariés auront tous le même salaire obligatoirement car aucun n'est moins utile qu'un autre de l'ingénieure polytechnique au technicien de surface, tous sont essentiels à l'activité économique de l'entreprise donc doivent être traités de la même manière. De même tous les employés auront le droit d'avoir un pouvoir sur l'entreprise, un suffrage intemporel et inaliénable. Chaque entreprise pourra s'organiser librement mais le référendum prévaudra sur tout conseil d'administration démocratique établi.

Ensuite nos lois sociales seront sur tous les domaines, deux pour l'exemple :

De un, nous offrirons la légalité à la grève de la gratuité uniquement et formerons une institution pour représenter les fonctionnaires ne pouvant faire grève, comme le personnel hospitaliers, les pompiers, gardiens de prisons, et j'en passe. Cette institution assurera à ceux-là que leurs droits seront inattaquables. Un verrou pour ceux qui ne peuvent lutter par la grève de la gratuité, si on veut. Les autres, luttant par cette nouvelle grève, se défendront eux-mêmes en mettant à mal l'économie si on les oppresse.

De deux, pensant que les lois sociales ne sont pas exclusives aux travailleurs et que les relations entre police et jeunes est un sujet social, nous abolirons la fouille dans les établissements scolaires. La police n'a pas à fouiller quelconque enfant à l'école, ni ses affaires. Nous voulons abolir la fouille pour tous les enfants et adultes en milieu scolaire et universitaire. De même l'usage de la force par les forces de l'ordre en milieu scolaire sera prohibée, nous ne sommes pas un état policier ni fasciste, la police ne doit pas venir à l'école, au collège, au lycée, à l'université. Jamais la peur ou l'ordre policier ne doit pénétrer dans l'enceinte d'un lieu d'éducation sauf assassinat, meurtre, ou quelque délit effectué nécessitant une enquête, ça va de soi.

Nous porterons un projet à visage humain pour envoyer valdinguer le fascisme, les sectes, les religions extrêmes, la bourgeoisie et leurs violences hors d'un avenir plein d'humanité, d'un avenir que nous voulons commun.

Nous ouvrirons la Septimanie a un avenir où la violence ne se voit que dans la fiction et malheureusement, les actualités internationales.

Si le monde a besoin d'un exemple, nous brillerons d'exemplarité, si les démunis de tous les pays ont besoin d'une idéologie pour retrouver l'espoir, ça sera la nôtre et non le fascisme.

[Céline Braud]

Fédération Enseignements Septimans

Enseignantes, enseignants, relais du savoir universel et fondamental,

L'UPP a, pour la seconde fois de son histoire, participé à la coalition provinciale emmenée par Mme Mendoza. Et ce gouvernement, comme les précédents, a beaucoup agit en matière d'enseignement. Ces réformes ont été dans le bon sens, pour vous comme pour les élèves.

Je pense notamment à la réforme de la notation. Cette réforme a replacé l'éducation dans son rôle : enseigner. Le but de l'école n'est pas de discriminer par des classements ou des notations précoces les mais de partager le savoir universel et fondamental. Et je suis convaincue que ce texte va dans cette voie nécéssaire pour la Septimanie.

Nous sommes la province métropolitaine la plus pauvre de Frôce. Si l'on veut offrir aux jeunes de cette province une chance d'avenir, on doit leur permettre d'accéder à une école de l'égalité et des savoirs fondamentaux.

Il s'agit de notre mission commune en tant que responsable politique et enseignants de cette province. Nous nous devons de mettre à disposition des élèves de ce territoire un enseignement de qualité. La baisse de la pauvreté et de chacun à une vie décente passe par là.

J'ai confiance en vous pour relevez avec brio cet imposant défi qui est le votre. Cependant, il m'est facile de venir vous dire de continuer de travailler de cette manière. Je me dois également de vous accompagner et de mettre à votre disposition les moyens nécessaires. En effet, si vos suffrages m'en donnent les moyens, je proposerais aux professeurs des formations de mises à niveau dans plusieurs disciplines sur la base du volontariat. Ainsi, de nouvelles mesures ou des lacunes pourront être comblées afin de fournir à notre jeunesse la meilleure qualité d'enseignement possible. Enseigner avec qualité c'est également s'assurer que les professeurs et enseignants ont les moyens de transmettre le savoir accumulé depuis des décénnies dans les meilleures conditions possibles.

Si je devai résumer ma ligne politique pou l'éducation en un seul mot, ce serait l'ambition. Je porte un projet ambitieux qui ira plus loin et permettra de rénover notre système éducatif qui est largement remanié, et dans le bon sens, par Anastasia Mendoza Ojeda. Soyons ambitieux et avançons ensemble avec un projet commun pour la qualité de l'enseignement et pour le niveau de nos élèves qui leur permettra de légitimement espérer une vie meilleure.

Dans ce projet, il y a une loi qui visera à encourager les contarts et partenariats entre les établissements scolaires et culturels. Ce texte aura pour but de permettre aux enseignements de bénéficier d'appuis concrets et d'ouvrir les élèves septimans à la culture littéraire ou encore cinématographique. Il prévoiera par exemple des aménagements fiscaux pour les établissements culturels qui collaboreront avec des établissements scolaires. Accepter de le faire, c'est rendre service à la Septimanie et la Septimanie que je dirigerai aura un sens de la dignité qui poussera à remercier ces établissements pour ces actes.

Je n'ai pu avoir d'enfants dans ma vie. Alors ce n'est pas en mon nom mais en celui de l'ensemble des parents de cette province que je souhaite vous remercier pour votre travail acharné et votre engagement dans le fonctionnement de cette Septimanie que nous aimons tant. Vous faites un travail bien plus dûr que les clichés ne le prétendent. Cette image de vous me choque. Mais il y a des personnes, dont je fais partie, qui ne croient que ce qu'elles voient. Et bien moi je vois des enseignants dévoués pour cette province et c'est cela qui m'importe.

Ghandi nous a dit cette phrase : “La démocratie devrait assurer au plus faible les mêmes opportunités qu'au plus fort.” Je partage avec lui cette vision. Nous devons limiter les enseignements à prix d'or mais extrêmement bons. Les Hommes naissent libres et égaux en droits. Alors chacun a le droit à la même éducation. Resteindre ces pratiques, c'est également vous rendre service. Cela abolira les établissements à réputation et vous permettra d'exercer plus sereinement votre métier avec moins de clichés et stéréotypes qu'autrefois. Soyons forts et détruisons ces clichés ridicules qui n'ont aucun sens.

Ne laissons pas les sceptiques détruire votre profession à coups d'idées reçues diffusées négligemment dans l'opinion publique. Vous éduquez leurs enfants mais ils ne sont jamais satisfaits et ne le seront jamais. Laissons les pester dans leur coin isolé pendant que nous, nous avancerons la tête haute, main dans la main, pour l'éducation de nos enfants. Restons toujours ambitieux et croyons en nous même et à cette condition seule nous réformerons notre système éducatif vers l'égalité.

Cela n'est cependant possible que par vos suffrages que j'espère massifs en la faveur de la mouvance progressiste que j'ai l'honneur de représenter. J'ai besoin de votre indignation, comme de votre colère ou de vos espoirs. Mettons ensemble cela à plat et osons aller de l'avant. Organisons des tables rondes avec les professeurs car vous êtes les spécialistes et vous savez mieux que quiconque ce dont nous avons besoin. Je compte sur vous pour se ranger massivement derrière l'UPP et donner un élan nouveau à l'éducation des jeunes septimans. Tous ensemble pour l'enseignements!

Vive l'enseignement! Vive la Septimanie! Et vive la Frôce!

[Mats Maessen]

Discours de Mats Maessen (MAMA) devant Cause Animale


Mes chers concitoyens, mes chers amis,

La valeur d'une société se mesure à la valeur qu'elle accorde à la vie animale. Je sais que dans cette salle, nous en sommes tous convaincus.
Je ne suis pas ici pour enfoncer des portes ouvertes, mais pour proposer des pistes d'action concrètes.


Appréhender la cause animale, c'est se poser la question de la place des animaux dans la société. Actuellement, notre droit a du mal à définir ce qu'est un animal : tantôt il n'est rien de plus qu'un objet sur le plan juridique, tantôt il est le prétexte pour des condamnations pénales.
La question du bien-être de l'animal de compagnie n'est quasiment jamais posée lors de la séparation d'un couple, par exemple, et le droit pénal ne s'intéresse qu'au coupable lorsqu'il violente un animal, comme si on ne s'intéressait qu'à la faute morale que cela implique, et non au mal-être animal qui a été engendré.
Tout cela n'est pas suffisant.

C'est bien parce que l'animal fait partie de la société qu'une atteinte aux animaux est une atteinte envers la société. Et c'est pour cela que notre droit doit donner un statut légal à l'animal.
Le droit civil doit considérer le point de vue de l'animal lors des litiges qui le concernent. Ainsi, plusieurs lois seront adoptées pour affirmer que l'animal n'est pas un bien ou une propriété, pour que son bien-être soit pris en compte par le juge à chaque fois que les circonstances l'exigeront, et ce, afin d'ouvrir la réflexion de la création de la personnalité juridique pour les animaux.

Le droit pénal doit prendre en compte la qualité de victime des animaux qui subissent de mauvais traitements. Pour cela, j'estime que la qualification des infractions pénales envers les animaux doivent être alignées sur celles envers les personnes. Cela n'impliquera pas l'alignement des peines, car la raison et mes convictions animalistes m'amènent quand même à penser que l'animal ne peut prétendre à la même place que l'homme dans la loi. Mais quitte à parler d'animaux, appelons un chat un chat : un viol est un viol ; un meurtre est un meurtre ; un crime est un crime.


De plus, nous ne pouvons évidemment pas questionner la cause animale sans aborder notre alimentation. La consommation de viande par les êtres humains reste un facteur majeur de souffrance animale.
La majorité provinciale a beaucoup fait avancer ce combat au fil des mandatures, mais nous pouvons aller encore plus loin.

L'obligation de proposer des repas végétariens ne peut plus se limiter aux cantines scolaires. Je comprends que cela avait tout d'abord une visée éducative, et rien n'est plus légitime, mais à cela se superpose maintenant un autre objectif.
Je propose donc que cette obligation soit étendue progressivement aux autres types de restaurants. Assez rapidement, il faut que les restaurants associés aux structures professionnelles ou institutionnelles (restaurants ouvriers, d'entreprises, d'hôpitaux...) se soumettent à cette obligation.

Ensuite, les services de restauration de grandes enseignes seront tenues de proposer eux aussi des menus végétariens en cohérence avec leur carte habituelle, car il n'est pas question qu'ils proposent des repas au rabais sans viande juste pour se conformer à une loi.
Enfin, nous jetterons les bases d'une extension de cette loi à l'ensemble des restaurants, en explorant les possibilités pour chaque restaurant septiman de proposer des menus alternatifs sans que cela ne mette en péril la survie de ces entreprises.


Ma dernière piste d'action concernera la rédaction et l'adoption d'une déclaration universelle des droits des animaux. Ce projet a déjà vu le jour dans ma ville de Farellia, et nous avons vocation à aller beaucoup plus loin que notre belle ville.
Cette déclaration aura pour but d'être dans la continuité d'autres textes majeurs de l'histoire du monde, comme sur les droits de l'homme ou les droits des enfants. Il s'agit encore une fois d'affirmer que l'animal est un membre à part entière de la société, et que ses droits doivent être reconnus par la loi. Certains de ces droits seront les mêmes que pour les êtres humains, d'autres seront spécifiques aux animaux, du fait de leur fragilité et de leur incapacité à s'exprimer.

Notre première ambition est donc d'empêcher les gouvernements et les administrations de porter atteinte aux droits des animaux, et d'obliger les responsables politiques à mettre en œuvre ce qui est nécessaire pour assurer la protection de ces droits.
Notre seconde ambition est de donner une portée internationale à cette déclaration, en engageant les différents États à se positionner sur ce texte et à admettre que les juridictions internationales pourront s'intéresser à la condition des animaux dans les pays signataires.


Vous l'aurez compris, le MAMA est fidèle à ses valeurs et ses engagements, et c'est pour cela que cette liste est la plus audacieuse en matière de protection des animaux.
Montrons au monde que le véritable courage, ce n'est pas de profiter et d'abuser des plus faibles, mais au contraire de les protéger et d'affirmer leur appartenance à notre société.
Car aimer les animaux, c'est aimer et assumer aussi sa propre humanité.

Vive les animaux, vive les humains.
Et vive la démocratie.

Je vous remercie.