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Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité

Posté : 10 mai 2018, 23:59
par Riccardo Finacci Núñez
Règles :

Ce débat compte pour toutes les élections, il est cependant réservé aux partis disposant d'une liste fédérale.
Maximum 8 interventions par parti, le nombre d'intervenants n'est pas limité.
Les journalistes neutres sont autorisés à intervenir.
Pas plus de 200 mots par message, sinon il ne compte pas. Le compteur de mots du forum fait foi. Les labels indiquant le parti ne font pas partie des 200 mots.
Interdiction qu'une liste poste deux fois de suite
Les journalistes ne sont soumis à aucune limite de mots ou d'interventions
Interdiction d'éditer son message

- Début du débat : Vendredi 11 mai
- Fin du débat : Dimanche 20 mai à 21 heures

Les messages postés avant ou après les dates d'ouverture ne comptent pas


Re: Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité

Posté : 11 mai 2018, 01:17
par Nathan Brimont
RPL (1/8) :

Bonjour à toutes et à tous.
Je suis particulièrement content que nous puissions évoquer la fiscalité et l'économie car il y a matière à dire. Je vais commencer par présenter la vision d'ensemble du RPL. Elle est simple. Elle repose sur la liberté.

Cela peut paraitre un grand mot, quelque chose de vague et pourtant, c'est précis. Nous soutenons une politique économique libre, qui ne répond qu'à ses propres règles, celles du marché, sans interventionnisme de l'état ou d'une autre entité. Une économie libérée des chaines que sont les services publics et les monopôles.

Nous sommes donc favorables à une gestion par le privé, à l'exception, notable des domaines régaliens : l'intérieur, la défense et la justice. Par cette vision pargmatique, nous assurons les concitoyens de deux choses : d'abord que notre pays est compétitif et qu'il n'a aucune contrainte pour prospérer et générer des emplois. Nous permettrons en effet l'implantation et l'installation des entreprises sur notre territoire, puisqu'elles y disposeront d'une fiscalité et d'un contexte avantageux.

Ensuite, c'est l'assurance pour nos concitoyens que les rares impôts qui seront prélevés serviront au minimum, à l'essentiel. L'état ne dilapidera plus l'argent du contribuable à outrance, dans des services publics dépassés et coûteux. Il n'effectuera plus la sempiternelle collecte de fond auprès des banques, créant de l'endettement, ruinant les chances d'avenir du pays et compromettant sa prospérité.

C'est en résumé la politique que nous défendons : fiscalité minimale, recentrage sur l'essentiel. L'économie n'a jamais eu besoin de l'état pour fonctionner, elle doit demeurer pleinement autonome.

Re: Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité

Posté : 11 mai 2018, 15:28
par Victor Karlsson-Marshall
UPP (1/8)

Bonsoir à tou·te·s.

Je me réjouis que nous puissions aborder la question de la fiscalité afin que les frôceux parviennent à se faire un avis et voter en leur âme et conscience. Navré cependant de devoir répondre à toujours le même argumentaire en faveur de la casse de nos services publics.

Monsieur Brimont, c'est un dogme permanent du libéralisme de vouloir à tout prix "réduire le rôle de l'État" au nom de la liberté économique. Selon vous, quel rôle occupe cet État, s'il n'est plus capable de protéger et soutenir ses propres citoyens ?

Aujourd'hui, le monde évolue. Notre population croît, la science progresse chaque jour, nos moyens techniques deviennent plus sophistiqués et coûteux, les emplois que nous créons deviennent plus exigeants sur l'éducation requise, tandis que les inégalités se creusent et que la pauvreté avance. Des services "coûteux et dépassés" pour vous, des services vitaux en besoin d'évolution et de développement pour nous. Une "outrance" pour vous, mais des dépenses essentielles pour nos concitoyens.

Notre vision est plus démocratique. L'État est au service du peuple, la fiscalité doit l'être de même. Là où le marché recherche le profit et la rentabilité, l'État privilégie l'intérêt général. Plus que jamais, il y a un rôle à jouer pour garantir la pérennité de nos services.

La solution n'est pas de désengager l'Etat à tout va mais de réformer, d'investir, de moderniser. Dans un monde qui s'enrichit toujours plus, la hausse des moyens que nous mobilisons est naturelle, autant que d'appeler à la solidarité de chacun à hauteur de ses moyens.
La solidarité est un pilier de notre société, et notre politique fiscale s'inscrit dans cet idéal.

Re: Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité

Posté : 11 mai 2018, 15:47
par Olivier Brimont
PAS (1/8) :

Ah tiens !! Je vous attendais, Monsieur le Chancelé !

Alors, voyons, voyons... vous dites que la solution n'est pas de désengager l'état à tout va. Balayez d'abord devant votre porte. Quand on est le chantre de la suppression de services publics, dirigeant hypothétique d'un Gouvernement Fédéral, à l'agonie, dont le Ministre du Budget est un amateur, incompétent et méprisant, quand on veut casser le transport ferroviaire et le transport aérien, je crois que le mieux, c'est de ne pas rappliquer sur un plateau télé, la bouche en coeur, en disant "le privé c'est le mal". Le mieux, c'est de retirer les projets concernés, de les mettre dans la benne à ordure, et leur auteur avec. Et si au passage, vous voulez l'y rejoindre, ma foi, ne vous gênez pas !

Même chose sur votre laïus "démocratique". Quand on signe une nationalisation/dépossession/braquage d'une entreprise, en chiant, au passage, sur le nez de l'Assemblée Fédérale, on ne vient pas donner de leçons aux gens sur la liberté, la démocratie, tout ça.

Et en la matière, en ce qui concerne la démocratie, j'ai davantage confiance en ceux qui se lèvent tôt, qui vont travailler, qui gagnent et investissent de l'argent pour la faire vivre. Nous n'avons pas besoin de réentendre la même soupe socialo-gauchiste que vous nous servez à longueur de temps. Votre politique fiscale s'inscrit dans le financement massif de l'assistanat. Elle asphyxie les acteurs économiques qui auraient pourtant la possibilité, eux, de proposer une alternative à l'assistanat : la réussite, le véritable progrès.

Et sans parler, comme le fait Nathan d'un désengagement total, ne serait-ce qu'alléger la dépense publique, pour baisser les taxes où il le faut, ce serait un immense pas en avant.

Re: Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité

Posté : 11 mai 2018, 16:44
par Victor Karlsson-Marshall
UPP (2/8)

On attendait tous l'intervention d'un surexcité du PLC.

Pour reprocher la façon dont nous avons géré une affaire de fraudes massives et de tentative de corruption, sur laquelle un gouvernement de votre formation aurait bien docilement passé l'éponge.
Pour des insinuations sur l'Assemblée, où d'ailleurs votre formation a brillé par son inexistence dans l'opposition, préférant lancer des saisines infondées après coup.
Pour nous accuser de favoriser "l'assistanat", reprenant ce stéréotype en vogue à droite selon lequel les plus modestes sont des fainéants - une honte pour un parti qui se prétend social.

La surprise étant qu'il vient du PAS et non du PLC.

Mais quoi de plus normal pour un parti qui a toujours soutenu l'abrogation de l'ISF aux dépends des classes moyennes qui payent l'impôt sans broncher, et qui a réduit l'IBS pour les grandes entreprises au détriment des petites et moyennes.
Un parti qui a toutefois eu la lucidité d'abandonner sa promesse d'abroger les lois contre l'évasion fiscale que nous avions mis en place.

J'ai confiance en ceux qui se lèvent tôt, qui travaillent, qui gagnent et investissent, et il y en a qui ont besoin de soutien. Il y en a qui ne vivront pas décemment avec des frais de santé et d'éducation exorbitants comme c'est le cas là où ces domaines sont dominés par le secteur privé.

Et concernant les projets de transports, je me suis exprimé. Je soutiens la réforme en faveur des provinces dont c'est la compétence, certainement pas la casse du service public. Des discussions sont en cours. J'ai toujours montré que j'étais ouvert au dialogue, je ne contredis pas à mes principes.

Re: Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité

Posté : 11 mai 2018, 17:05
par Olivier Brimont
PAS (2/8) :

Sur l'inexistence du MPD-O/PAS à l'Assemblée, vous feriez peut-être mieux de prendre des nouvelles de votre soubrette, Lubenac, pour savoir pourquoi qu'il ne fait pas son job. Nous n'avons manqué aucun vote et quand nous avions eu quelque chose à dire, nous l'avons fait.

Disons que vous êtes surtout ouvert au vent. Vos actes, ou plutôt votre absence d'actes sur le dossier des transports vous décrédibilise complètement. Vous ne soutenez pas la casse du service public ? Que fait donc encore M. Citron dans votre Gouvernement ? Pourquoi les syndicats appellent-ils à la grève ?

La loi contre l'évasion fiscale n'a pas été abrogée, non. Demandez des comptes à Lubenac, sur ce point, c'était lui votre prédécesseur.

Aussi surprenant que celui puisse paraitre, le PAS est bien plus social que vous ne l'êtes. Nous nous opposons fermement au dynamitage des services publics aériens et ferroviaires contenus dans vos deux réformes. Nous pensons qu'il s'agit d'une erreur colossale.

Mais je tiens quand même à vous en féliciter. Parce que j'espère bien que les électeurs que vous avez trompés vont aller vous botter le cul et vous mettre sur orbite, ça tombera bien pour un Chancelé qui a la tête dans les étoiles !

Du reste, sur la question économie, nous assumons les projets que nous avons mis en place. L'ISF ne sert à rien, à part mettre de la poudre aux yeux. Nous l'avons supprimée. Baisser l'ISB pour les grandes entreprises est générateur d'emplois.

Re: Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité

Posté : 11 mai 2018, 20:51
par Linda García
ADF (1/8) :

Quelle hypocrisie Monsieur Brimont et quel manque de respect vis-à-vis de vos interlocuteurs ! Je suis outrée. Commencez par respecter un tant soit peu la fonction de Chancelier Suprême et veuillez nous exploser votre programme plutôt que de déverser votre bile de la sorte. Les frôceuses et les frôceux qui nous écoutent préfèreraient entendre vos propositions et votre vision de l'avenir plutôt que de subir vos vociférations. Nous n'avons pas besoin de haineux aux responsabilités et vous donnez ce soir l'image d'un homme qui perd ses moyens.

Non seulement vous êtes grossier mais en plus vous êtes un hypocrite disais-je. Vous vous désolidarisez d'un bilan auquel l'ADF et le MPD ont pris part activement, vous compris. Vous refusez d'admettre ce que vous avez fait en tant que membre de cette ancienne majorité afin de rejeter la faute sur vos anciens amis et collègues. C'est une attitude particulièrement malhonnête et cela en dit long sur vos méthodes.

Les frôceuses et les frôceux apprécieront.

Le rôle de l'État dans l'économie est véritablement primordial. Il doit assurer le soutien conjoncturel de l'économie et agir afin de soutenir l'activité économique du pays. L'interventionnisme étatique est essentielle au bon fonctionnement de l'économie nationale. Les pouvoirs publics doivent investir dans les infrastructures et les services publics, notamment dans les domaines de l'éducation et de la santé. Il doit également mener une stratégie ambitieuse visant à soutenir le développement du tissu industriel de notre pays.

Re: Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité

Posté : 11 mai 2018, 22:23
par Olivier Brimont
PAS (3/8) :

Vous souhaitez des propositions, ma foi, ne vous inquiétez pas, je vais vous en faire Mme Karlsson... oh pardon, Mme Garcia. Ahem...

Tout d'abord, à aucun moment je n'ai dit que l'état n'avait pas un rôle à jouer dans l'économie. Vous devriez vous acheter des cotons-tiges, vous aussi.

L'état a un rôle social à jouer et pour cela il doit assurer pleinement ce rôle en venant en aide aux plus défavorisés. Mais cela empêche-t-il de libérer les énergies là où il le faut ? Je ne nie pas ses mesures, je les assume. Je n'ai aucun problème avec elles. Parce que je ne cautionne pas la vision socialiste-communiste qui consiste à pénaliser nos réussites pour ajouter toujours plus d'allocations en perfusion à une partie de la population.

L'état doit s'assurer que la population puisse réussir, accompagner ceux qui sont en difficulté, mais favoriser et encourager la réussite des autres. Parce que l'un ne va pas sans l'autre. Vous ne ferez jamais croire aux gens que sans l'argent des investisseurs, il peut y avoir le plein emploi. Sinon, tous les régimes prônant la nationalisation seraient encore en place, partout dans le monde. Nous entendons mener une politique sociale raisonnable, en faisant en sorte que les services publics, notamment du transport restent des services publics mais que certains monopôles d'état soient eux ouverts à la concurrence, dans la santé et l'éducation.

Nous voulons que la fiscalité de ceux pouvant tirer le pays vers le haut, baisse. Ce n'est pas à la vision PLC que vous nous attribuez pour placer vos petites piques.

Re: Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité

Posté : 12 mai 2018, 03:39
par Jean Bournay
FCF (1/8)

Avant toute chose bonjour.

Du point de vue communiste, idéologiquement, le but suprême est la société sans argent ni pouvoir. D'un point de vue pragmatique, le Front Communiste a décidé afin de tendre à cet objectif de s'évertuer à mettre chacun sur un même pied d'égalité avec l'argent, pour que chacun puisse l'être sans l'argent. Maintenant que cela est dit, vous comprendrez peut-être mieux notre point de vue.

Actuellement nous avons beaucoup d'argent partagé avec peu de personnes, ainsi notre but est de réduire la fortune des uns pour donner un fond aux autres. Ce fond devant être suffisant pour une consommation significative d'une vie décente. Si on augmente le nombre de "consommateurs" alors on augmente les revenus des premiers. Donc le cercle est vertueux en matière économique mais également sociale.

Pour ce faire il faut l'ISF, il faut l'ISB, il faut prendre à ceux qui ont beaucoup pour donner à ceux qui n'ont pas assez.
Et cela se base sur un seul constat : à partir d'une certaine fortune, on ne la réinjecte pas dans l'économie "courante" comme on dit.

Et c'est normal, même si on peut s'acheter 20.000 courgettes par jour, on ne le fera pas car quelques unes suffisent à se nourrir. Ainsi on veut prendre ce surplus d'une valeur de 19.900 et quelques courgettes pour que 19.000 autres personnes puissent acheter des courgettes.
D'autant que si à une certaine mesure le surplus d'existence décente peut améliorer le quotidien, à une autre mesure, assez proche, ce surplus ne sert qu'à priver des gens d'argent pour -sur-vivre.

Re: Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité

Posté : 12 mai 2018, 03:47
par Anastasia Mendoza Ojeda
CUL (1/8)

J'ai beaucoup de mal à saisir la pensée Brimont.

D'un côté, l'on fustige avec véhémence le prétendu assistanat, de l'autre l'on affirme son attachement à l'aide aux plus démunis.
D'un côté, l'on fustige la taxation des plus riches en utilisant le cliché de la libération des énergies, de l'autre l'on affirme être tenant d'une ligne sociale et de défense des services publics.
Et bien sûr, le tout repose sur des incantations sans rien de concret, si ce n'est un lapsus, l'ISF n'a pas été supprimé, son barème a simplement été révisé lors du passage d'Arthur Lubenac au poste de Chancelier Suprême.
En langage populaire, on appelle ça vouloir le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière.

La vision de la CUL est simple et repose sur un postulat majeur.

Il y a de plus en plus d'humains et de moins en moins de travail du fait de l'automatisation, le plein emploi sera vite une relique du passé.
Il faut se poser une question majeure sur le futur de la société, le travail doit-il rester à tout prix la pièce centrale de l'organisation de la société ?
Nous pensons que non, les humains travaillent pour vivre et non l'inverse, les qualités humaines peuvent se retrouver dans des circonstances extérieures au travail, se dédier à la création artistique, aider de manière bénévole, organiser la solidarité entre familles, se dédier à sa propre famille.

Notre but est de reconnaitre ces autres formes de démonstration des qualités humaines en ne laissant aucune personne dans la misère, notre solution c'est l'imposition négative des revenus, si vous gagnez moins que 1,5 fois le salaire minimum, c'est l'Etat qui vous reversera de quoi vivre décemment.