Frôce - Micronation virtuelle - RPG Politique

Chers collègues,

J'ouvre le débat portant sur l'encadrement des interactions entre les banques et leurs clients. Le débat durera 72h avec possibilité de prolonger si nécessaire.

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Mesdames et messieurs les députés,

Cette loi est un outil pour permettre à nos concitoyens d'assainir les relations avec les banques. Nombre d'entre eux ont parfois des difficultés relatives à la conservation d'un solde bancaire positif. Plutôt que de tirer sur l'ambulance, les banques seront incitées à négocier avec leurs clients avec en contrepartie une obligation pour le client de respecter ses engagements. J'insiste sur le fait que cette loi n'est pas motivée par un sentiment anti-bancaire et ne va pas dans un sens unique. Les banques auront toutes les leviers nécessaires pour sanctionner des clients largement en-dehors des clous.

Je vous remercie.

Monsieur Citron,

J'ai examiné votre projet de loi en long en large et en travers.

Une fois n'est pas coutume, la gauche socialiste croit qu'en faisant intervenir l'état, elle va régler tous les problèmes.

Permettez-moi de vous dire que votre projet ne va pas permettre d'améliorer le quotidien des personnes qui sont déjà en difficulté. Au contraire.

La banque soumet à ses clients une convention de compte, libre à eux d'accepter ou de refuser. C'est à elle, et non à l'état de gérer ce qui lui incombe. Vous vous immiscez dans le fonctionnement même des banques privées ce qui va à l'encontre même du droit économique. L'état n'a pas à imposer des règles de fonctionnement à des banques privées. Qu'il le fasse pour une banque publique, ma foi, c'est lui que ça regarde, mais à mon sens, votre projet n'est pas constitutionnel. Pas plus que ne l'était la nationalisation que vous avez voulu passer en force.

Revenons sur les frais de découvert, en régulant, vous enlevez une part de financement. Résultat : vous allez vous retrouver comme en France, avec des frais de fonctionnement des comptes courants qui vont pulluler partout et vous aurez le même effet, si ce n'est pire, puisque là, ce seront les clients qui gèrent bien leurs comptes qui vont trinquer.

Pour la carte bancaire, vos plafonnements sont ridicules. Si une personne dispose de la somme, elle doit pouvoir régler la totalité de ses achats, qu'ils fassent 10000 plz ou 1 plz. Libre aux commerces et aux banques de fixer leurs conditions.
D'ailleurs, êtes-vous au courant que les nouvelles cartes sans contact comportent d'importantes failles de sécurité ? Peut-être serait-il bon de travailler avec les banques à leur sécurisation avant de prôner leur généralisation.

Enfin, dans une époque où l'argent se dématérialise et permet de lutter contre les trafics, vous proposez dans un projet parallèle, le retour des centimes... Monsieur le Ministre Citron, la question de fond est la suivante : ne serait-il pas plus sage de remettre au Chancelier Suprême votre démission afin que quelqu'un de compétent, qui a les idées claires et un cap logique, occupe votre fonction et donne à la Frôce un travail constitutionnel et pertinent ?

Olivier regagna son siège sous les acclamations de ses collègues.

Monsieur Coutem,

Je crois que vous n'avez pas bien lu le texte.
Décidément, à croire que l'UPP s'est recyclée dans l'amateurisme.

D'abord un Sinistre de l'économie... maintenant un Député Fédéral que son chapeau de paille n'a visiblement pas protégé du soleil...

De mieux en mieux... vraiment...

Les députés MPD-O éclatèrent de rire à l'intervention d'Olivier Brimont, et tambourinèrent sur les tables avec leurs poings.

Julien avait également sourit en entendant l'intervention de Julien Coutem mais avait fait preuve de retenue?

Monsieur Brimont,

L'interventionnisme que prône l'UPP ne sera jamais en phase avec vos valeurs donc je ne vais pas me fatiguer à essayer d'expliquer l'alphabet chinois à un martien.
Ce projet permet de mettre fin à l'aberration qui consiste à prendre de l'argent à ceux qui n'en n'ont pas. Les banques frôceuses sont aujourd'hui assez fortes pour supporter une baisse des revenus issus directement de la baisse des prélèvements supplémentaires liés au dépassement.
Vous voyez le mal partout alors que cette loi instaure un contrat bilatéral entre le client et la banque. Le client accepte d'être exposé à des sanctions si sa tenue du compte porte atteinte à la relation de confiance qui s'est établie.
Vous choisissez de défendre les banques qui refusent de se plier aux règles, moi je choisis de rénover les relations entre les banques et les clients pour aller vers un service de qualité.
Je vous invite à relire plusieurs fois ce texte de loi puisque visiblement vous n'avez pas compris qu'il s'agit d'un texte qui va dans les deux sens, et pas seulement de celui du client.
Vous êtes prompts à dégainer les propos virulents mais je vous invite avant tout à réparer votre famille politique pour qu'on daigne vous prendre au sérieux une fois que vous aurez exercé des fonctions suffisamment élevées pour vous accorder du crédit.

Fier de ses sous-entendus, Julien alla se rasseoir.

Ovation des députés UPP.

Ovation des 230 députés de la majorité.

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[Session 12] Loi fédérale sur la réforme de la relation banque/client

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