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Elections générales 92 : Discours - Septimanie
Posté : 22 févr. 2018, 19:48
par Julian Valmont
Règles :
- Chaque discours est limité à 650 mots, compteur forum.
- Chaque Candidat ne peut faire qu'un seul discours.
- Rien n'interdit à ce que plusieurs candidats se rendent devant la même association.
- Il est interdit d'éditer son message.
Les associations locales sont :
- Congrès des Travailleurs du Sexe
- Cause Animale
- Fédération des Enseignants Septimans
- Alternative Antifasciste
- Centre Septiman du Cinéma
Dates importantes :
- Début de campagne : Vendredi 23 février
- Fin de campagne : Dimanche 4 mars à 21 heures
Les messages postés avant ou après les dates d'ouverture ne comptent pas
Re: Elections générales 92 : Discours - Septimanie
Posté : 23 févr. 2018, 00:45
par Anastasia Mendoza Ojeda
Discours d'Anastasia Ojeda (CUL) à la Fédération des Enseignants Septimans.
Chers enseignants, gardiens et vecteurs de tous les savoirs à la portée de l'humain,
Lors de la présentation de la réforme du temps scolaire, j'avais annoncé que notre objectif était de faire de notre système scolaire non seulement le meilleur de Frôce mais aussi le meilleur d'Europe, cette ambition est plus que jamais au coeur des mes préoccupations, cette ambition est une nécessité, mon souhait principal est de faire de la Septimanie un phare pour le monde, un modèle de civilisation optimiste et utilitariste, sans esprits brillants, il n'y a pas d'exportation culturelle et intellectuelle possible et sans épanouissement, il n'y a pas de prédominance optimiste.
Durant mes deux précédents mandats, je me suis principalement attachée à des réformes de structures, car je suis consciente du temps nécessaire à ce qu'elles fassent effet, un changement de logique n'est jamais chose aisée. Je pense par exemple à l'expérimentation "classes sans chaussures", on ne peut pas espérer de résultats en deux mois, il faut que les élèves acceptent la nouveauté, qu'ils voient ses effets en condition optimale, c'est à dire une fois l'hiver passé, et qu'ils intériorisent définitivement ce fait pour profiter du supplément moral offert.
C'est tout d'abord parce que l'effet de ces réformes est lent qu'il était nécessaire de les faire en premier, mais il y avait également urgence à agir sur le temps scolaire pour des raisons de santé publique, je pense bien sûr aux élèves qui doivent retrouver au plus vite un ryhtme confortable et adapté à leur nature, non seulement pour des raisons de performance, mais aussi pour leur santé mentale et leur hygiène de vie.
Mais la politique du matin, c'est aussi la politique des enseignants, nous sommes confrontés à beaucoup trop de cas de surmenage, ce qui était absolument intolérable, ce métier demande déjà une dévotion particulière, nous n'avons pas à ajouter des bâtons dans les roues. En allégeant le programme et ainsi le stress autour de son respect, en diminuant le nombre d'heure de cours et donc par conséquent le nombre d'heures de préparation, nous réduisons la fatigue des enseignants, et enfin en laissant l'après-midi entier pour la préparation, nous rendons aux enseignants une place de choix pour une vie sociale et un repos mérité. C'est un devoir éthique que de garantir le meilleur à ceux qui forment le futur de la province, car nous avons une dette morale envers vous.
Mais ce qui nous réunit aujourd'hui, c'est l'avenir de l'éducation septimane. Tout d'abord, nous comptons bien poursuivre les avancées de structure, une demi-avancée, c'est juste une volonté d'affichage, ce n'est pas dans l'âme de la CUL, quand nous tentons quelque chose, c'est avec l'intention d'aller au bout, nous nous donnons les moyens de nos ambitions.
Cet effort passe donc par le suivi de "classes sans chaussures" et des cités scolaires d'Uzarie et San Juan, si ces dispositifs portent leurs fruits, nous étendrons les parties favorables progressivement, quand on se bat pour créer le meilleur système d'Europe, on ne peut pas se permettre de laisser le moindre gain en route parce qu'il semble dérisoire aux cyniques et aux malveillants.
Nous comptons d'ailleurs de manière générale beaucoup sur ces micro-expérimentations, elles représentent le versant réel bouillonnement salutaire d'efforts de la science en faveur de la pédagogie, et nous tenterons d'ailleurs l'implantation des classes Montessori dans les écoles maternelles pour élargir notre palette d'expérimentations en cours.
Nous nous débarrasserons ensuite des diplômes de fin de cycle à l'exception du nouveau BESM, ces reliques du temps de la croyance absolue en les rites de passage doivent disparaitre, car elles ne font qu'ajouter un stress indu aux élèves et un temps de correction excessif à des enseignants déjà surchargés, alors que leur bénéfice n'a jamais été prouvé de manière rationnelle. Entre la science et les recettes de grand-mère, nous avons choisi notre camp.
La structure n'est bien entendue pas seule, les mouvements syndicaux de l'enseignement réclament de longue date un plus grand effort financier, et il nous semble vital d'accéder à cette requête pour nous donner les moyens d'atteindre notre objectif suprême. C'est la raison pour laquelle nous avons renoncé au financement du privé, dégager des fonds pour faire de notre école publique un temple du savoir et de l'épanouissement humain des élèves comme des enseignants, cette hausse de financement nous permettra d'augmenter votre pouvoir d'achat, car nous voulons des enseignants éloignés des préoccupations financières, il permettra également de vous offrir à vous et à vos élèves, des locaux plus modernes, il est inadmissible de voir des écoles se contenter de classes équipées lorsque ma grand-mère fréquentaient leurs bancs alors que la région pullule de portiques de sécurité quasiment neufs, héritages du centralisme autoritaire et corrompu.
Ce que je recherche en venant ici, c'est la construction d'un pacte entre les enseignants et ce Gouvernement, un pacte pour améliorer vos conditions de vie et de travail, pour faire de l'école septimane la plus épanouissante du monde, pour faire de notre jeunesse la plus brillante d'Europe et pour faire de la Septimanie le phare du monde.
Vive la démocratie, vive la liberté, vive notre école, vive la Septimanie et vive la Frôce !
Re: Elections générales 92 : Discours - Septimanie
Posté : 28 févr. 2018, 15:28
par Mats Maessen
Discours de Mats Maessen (MAMA) devant la Fédération des Enseignants Septimans
Chers concitoyens de Septimanie, chers enseignants et éducateurs,
Voilà maintenant quelques années que je travaille au service des Septimans au sein de la majorité provinciale de madame Ojeda. Toutefois, si ensemble nous avons pu mener de fabuleux combats dans l’enseignement et l’éducation, je suis au regret de constater que notre gouverneure s’est quelquefois perdue dans des fantaisies difficilement compréhensibles pour notre école, et en a presque oublié l’essentiel. J'en veux pour preuve qu'elle en est de plus en plus souvent réduite à mettre en place des originalités en vue de faire réagir la presse, comme le fait de recruter des top model dans les cantines ou de retirer les chaussures des élèves.
Je tiens donc à revenir aux fondamentaux avec des propositions sérieuses. Certaines sont bien sûr proposées par madame Ojeda, à ceci près que je les propose depuis que je suis entré en politique, et que je leur accorde la priorité sur les expérimentations hasardeuses.
Tout d’abord, la question des diplômes terminaux. J’ai toujours milité pour la suppression du CEP et du DNC, qui sont pour moi néfastes à l’enseignement. En effet, contrairement à ce que beaucoup affirment, l’école n’a pas pour vocation à préparer à des examens, mais à former les citoyens, faire en sorte qu’ils apprennent le plus possible. Ces deux diplômes sont donc un obstacle à l’enseignement, brident la liberté pédagogique et créent du cout et du stress inutiles pour les enseignants et les élèves.
Cela s’accompagnera d’une refonte du système d’entrée au lycée, afin de déterminer de manière intelligente quels élèves doivent rejoindre le lycée général et lesquels doivent se diriger vers les formations professionnalisantes.
Cependant, le BESM sera maintenu en l'état, car je crois au bien-fondé de la validation par modules. Il faut travailler à poursuivre ce dispositif et à l'améliorer, en explorant les possibilités de passer des modules dans un autre établissement que celui dans lequel on est inscrit, afin que le diplôme dispensé corresponde plus précisément aux spécificités de chacun des élèves.
Les rythmes scolaires doivent également être repensés, car actuellement, ils ménagent la chèvre et le chou sans forcément se poser les bonnes questions ou apporter les réponses adaptées.
Il faut aligner les rythmes de l’école élémentaire sur ceux de l’école primaire. Cette distinction ne se justifie pas par les besoins des élèves, et surcharge inutilement les journées des écoliers d’élémentaire. Tous doivent donc être à cinq jours, car un temps scolaire équilibré sur l’ensemble de la semaine reste ce qu’il y a de plus favorable aux apprentissages et aux rythmes biologiques des enfants.
Il faut également supprimer le choix pour les collèges, tous doivent être à cinq jours. Ce choix est illusoire et souvent dicté par des considérations autres que scolaires, comme le fait de s’aligner sur les clubs de foot. Si tout le monde est à cinq jours, les clubs s’adapteront, et non l’inverse.
Ensuite, je salue le choix de la province de ne pas financer les écoles privées. J’irai encore plus loin : je demande la suppression des écoles privées. L’enseignement scolaire est de la responsabilité de la province, et l’école publique n’a pas à se mettre en concurrence avec des entreprises. Cela se voit dans les villes et villages où le privé et le public coexistent, les écoles publiques sont souvent obligées de faire des concessions à la limite de la légalité pour éviter la fuite des parents vers le privé. Cela n’est pas acceptable.
Toutefois, il me semble opportun de s’inspirer de certaines pratiques du privé pour le fonctionnement des écoles, que ce soit au niveau du recrutement que de la nature des postes proposés, là où le public apporte un cadre souvent trop rigide.
Concernant l’enseignement confessionnel, j’estime qu’il doit rester possible dans les établissements, mais en dehors du temps scolaire, et encadré par les académies scolaires. Il est hors de question d'admettre la moindre porosité entre la religion et les apprentissages scolaires, et c'est justement pour cela qu'il relève de l'institution d'encadrer l'enseignement confessionnel, et de s'assurer que celui-ci soit confié à de véritables enseignants et non pas à des prêcheurs.
Pour ce qui est des cantines, je demande à ce qu’elles deviennent gratuites et obligatoires pour tous les élèves. Pour beaucoup d’enfants, le repas de la cantine est le plus équilibré de la journée, il est donc impératif que tous puissent en profiter.
Les choix de menus doivent être redonnés aux prestataires, avec évidemment un droit de regard de la part des parents et des éducateurs. Néanmoins, toutes les cantines doivent être en mesure de proposer des repas alternatifs végétariens ou respectueux des convictions religieuses, ainsi que les repas prenant en compte les besoins médicaux.
Si je deviens gouverneur, je supprimerai aussi les règles sur le recrutement de top model dans les cantines. Les travailleurs dans les cantine doivent être recrutés sur leurs capacités à éduquer, encadrer et protéger les élèves, pas sur leur physique ou leur plastique.
Je vous présente ainsi ce programme pour l’enseignement et l’éducation, qui se veut être un programme moderne, novateur et sérieux. J’ai l’intime conviction que ce thème est trop important pour être traité à la légère ou servir de prétexte à des provocations ou fantaisies idéologiques.
Je vous renouvelle toute mon admiration pour votre travail et votre dévouement.
Je vous remercie.
Re: Elections générales 92 : Discours - Septimanie
Posté : 01 mars 2018, 03:28
par Jean Bournay
Discours de Jean Bournay (FCF) à la Fédération des Enseignants Septimans
Messieurs, dames, enseignantes et enseignants de la province,
La Fédération Communiste que je représente pense que l'éducation en Septimanie doit être améliorée.
D'abord parce que la scolarisation n'est pas gratuite, et c'est une honte. Nous proposons que la Province prenne en main les écoles privées de la maternelle à l'université. Chaque infrastructure aura la hiérarchie qu'il souhaitera, et sera autogérée, si les professeurs veulent dans un collège un Directeur, il y en aura un, si dans un lycée, d'autres professeurs préfèrent élire un-e délégué-e quand il en est besoin, il en sera ainsi. Nous fournirons les ressources pécuniaires et libéreront les professeurs pour que chacun puisse travailler dans un environnement sain, l'éducation ne peut fonctionner qu'avec des élèves sain-e-s et des enseignant-e-s sain-e-s. En somme, nous laisserons les établissements vivre sereinement en ne leur imposant aucun coût. Tout sera pris en compte dont vos salaires, augmentés à un SMC et demi, augmenté lui aussi.
Ensuite, parce que la cantine n'est pas gratuite, nous, nous la voulons gratuite, bio et locale. Pour cela nous développerons en parallèle lesdites agricultures, entre autres détails. Nous développerons aussi, tant qu'on parle de gastronomie, le goût des élèves pour ce genre de choses, nous voulons créer un programme qui ôterait une matinée à chaque élève une fois par an, mais pas tous les élèves en même temps, et ceux-là avec des professionnels cuisineraient pour le midi et s'ouvriraient avec des professeurs à la cuisine, considérant qu'il faut les éduquer dans tout domaine. Ce programme sera proposé à partir du CE2 pensons-nous.
Après, il faut que nous permettions aux élèves de s'ouvrir au monde, nous proposerons une éducation humaniste. Ainsi fini l'encadrement par des tas de plastiques humains refaits à la cantine, fini les cours longs en classes de primaires dont personne n'a de toute manière jamais rien retenu.
On recommence tout, déjà par biologie nous proposerons le divertissement, l'apprentissage de langues étrangères, quelques notions de mathématiques, l'éducation morale et la découverte comme uniques matières dans les plus jeunes classes.
Puis après le CE1-CE2, nous commencerons les matières ordinaires avec en prime un développement à la critique, nous n'attendons pas des thèses mais l'expression de ses idées. Quand on lui parle de l'esclavage, on veut qu'un enfant éduqué moralement puisse au moins dire que c'est mal parce que les gens ne sont pas respectés, pas plus. Nous n'en attendons pas un pamphlet juste donner son point de vue moral, c'est comme ça que vous deviendrez le seul rempart au terrorisme pas en apprenant les affluents de la Garonne aux petites sections.
Ensuite nous demandons à ce que chacun soit initié par des jeux, à la vie citoyenne. Dès le collège ou le CM1, aux élections, aux débats...bref à la vie qu'ils connaîtront quand ils seront indépendants, après il sera trop tard pour les aider, alors autant le faire par l'amusement.
Surtout nous demandons le respect de la biologie, nous demandons cinq journées de cours. Dont 8 maximales de présences à l'école, soit de 9h à 17h maximum. Il faut leur apprendre qu'une journée bien faîte, c'est au maximum, 8h de repos, 8h de travail et 8h de jeux. Le problème des 8h-17h30 c'est ce que ça ne compte ni les transports, ni le repas.
Voilà un rééquilibrage nécessaire selon nous.
Certains nous dirons que c'est des sottises, qu'il faut plus travailler...Je vous réponds qu'avec notre nouveau programme les enfants travailleront sur leur 8h d'amusement. Ils se documenteront eux-mêmes si nous arrivons à impulser l'envie par un nouveau programme scolaire, humaniste et penser pour développer l'auto-éducation des élèves, la documentation et l'esprit critique.
Pour les lycées, j'aimerais qu'on arrête la discriminations et qu'au lieu de faire une filière "qui ouvre des portes", nous faisions aux élèves de secondes, un mois porte-ouverte. Pendant quatre semaines, ils peuvent expérimenter huit filières à raison de deux par semaines, donc deux jours dans chaque, soit seize heures par filière. Afin de se faire une idée véritable.
Pour le lycée encore une fois, j'aimerais que les élèves signent eux-mêmes leurs papiers d'orientation, après une semaine pour discuter, les élèves feraient eux-mêmes le choix de leur orientation sans la signature de leurs parents, il faut qu'ils soient seuls juges de leur destin et non pas qu'ils choisissent par pression familiale.
Enfin, comme il faut finir sur une proposition de l'avenir, nous proposons à chaque enseignant, d'avoir un-e stagiaire, logé-e à l'internat, volontaire, chômeu-se-r ou immigré-e sans papier. Ce-tte stagiaire pourra au bout de 5 ans de pratique, devenir professeur-e à son tour, cela permettra de perpétuer le savoir, de sortir de la difficulté des êtres humains qui enseigneront par leur connaissance et leur vécu et surtout d'ouvrir l'éducation à tous et d'augmenter le nombre d'enseignant-e-s. Nous ferons diminuer férocement l'analphabétisme et aideront des gens à obtenir la nationalité en formant par la pratique des humains qui ne veulent qu'aider et vivre agréablement.
Enseignants de Septimanie, c'est devant votre savoir illustre, avec mon humble rhétorique,
Que je vous remercie.
Elections générales 92 : Discours - Septimanie
Posté : 04 mars 2018, 12:07
par Céline Braud
Discours de Céline Braud (UPP) devant Cause Animale
Mes chers amis,
Vous figurez parmi le fleuron associatif de Septimanie. La cause que vous défendez est noble. Elle a déjà été largement reprise par Anastasia Mendoza Ojeda durant son premier mandat avec une loi que j'ai, à titre personnel, soutenue. Des pratiques abominables ont ainsi été abolies. Le gavage, la corrida, les combats de coqs et d'autres animaux, la maltraitance ou encore les expériences scientifiques mortelles ont par ce texte enfin été reconnus comme des crimes.
On a vu les polémiques notamment celle du cirque Timeto. Dans cette affaire, on a accusé les forces de police de répression. Il y a peut-être eu de la violence mais souvenons-nous que l'on n'en serait jamais arriver là si ce cirque avait respecter la législation. Ne perdons jamais de vue que la loi c'est la loi. Un animal est un être digne, pas moins qu'un être humain. Maltraiter un animal, c'est donc remettre en cause le droit même d'un être humain de vivre dignement. Notre gouverneure a mis fin à la possibilité de respecter un animal, elle l'a imposé . De telles mesures devraient s'appliquer dans toute la Frôce, dans toute l'Europe et dans le monde entier.
Le bilan très positif de madame Mendoza Ojeda n'empêche pas l'émergence de propositions complémentaires pour la défense de la cause animale. Vous remarquerez qu'il m'aurait été facile de ne venir ici uniquement pour des louanges à la gouverneure actuelle et de repartir sans n'avoir rien dit. Je ne viens devant vous que parce que j'ai des mesures concrètes à proposer.
L'écrivain russe du XIXème siècle Léon Tolstoï nous disait « De l'assassinat d'un animal à celui d'un homme, il n'y a qu'un pas. ». Selon cette logique, je modifierai le Code Pénal et ferai passer l'homicide volontaire sans autorisation sur un animal comme un crime de catégorie C. De la même manière, un homicide involontaire sur un animal sans autorisation sera reconnu comme un crime de catégorie E. Un animal a droit à la vie et quiconque a droit à la vie a droit à une justice.
Lors du débat pour cette loi contre la cruauté animale, celle qui avait la charge de défendre le texte, Paulina Ventosa, a dit : "Philosophiquement, il n'est pas acceptable qu'un être vivant puisse être amené à souffrir si la souffrance en question peut être évitée. ". En suivant cette logique, on en vient à tout faire pour le bien être des animaux. La moindre des choses est déjà de préserver les forêts et les autres lieux de vie des animaux sauvages.
Tout ce verbiage sur la dignité, la compassion, la culture ou la morale semble ridicule lorsqu’il sort de la bouche même de ceux qui tuent des créatures innocentes, pourchassent des renards que leurs chiens ont épuisés, ou même encouragent l’existence des combats de taureaux et des abattoirs. Toutes ces explications, selon lesquelles la nature est cruelle et donc nous sommes en droit d’être cruels, sont hypocrites. Rien ne prouve que l’homme soit plus important qu’un papillon ou qu’une vache. Personnellement, je ne crois pas qu'il puisse y avoir de paix dans ce monde tant que les animaux seront traités comme ils le sont aujourd’hui.
Concrètement, mon objectif sera de réussir à lever 350 millions de plz que je dédierai intégralement à cette cause par le biais d'associations comme la votre. Cette levée de fonds sera divisée en deux catégories : les dons - que j'espère voir atteindre 150 Millions de Pluzin -et une nouvelle taxe. Cet impôt se nommera la taxe sur la captivité à but lucratif. Son objectif sera de récolter 200 millions de Pluzin auprès des personnes ou groupes de personnes qui gardent en captivité des animaux afin d'en tirer profit dans des conditions peu saines pour les animaux. Cet impôt aura un double effet. Non seulement elle permettra à des associations telles que Cause Animale de bénéficier de moyens supplémentaires pour agir, mais elle - bien que cela ne soit pas certain - devrait permettre aux "exploitants" d'améliorer les conditions de vie. Quels que soient les montants des dons, je vous promets 350 Millions de plz. Si la générosité septimane ne suffit pas, nous prendrons de l'argent sur autre chose. Toutes ces meures pénales et fiscales seront réunies dans un grand texte de loi qui sera voté et débattu seulement quelques semaines seulement après mon éventuelle prise de fonction. La philosophie de ce texte majeur se voudra dans la continuité et avec le même objectif de celui de Paulina Ventosa et Anastasia Mendoza Ojeda.
La Septimanie est devant toutes les autres provinces frôceuses en matière de protection des animaux. Restons les leaders et continuons encore longtemps de montrer l'exemple à tout le pays et à toute l'Europe. Avec l'UPP, faites le choix des animaux.
Vive les animaux,
Vive la Septimanie,
Vive la Frôce!