La Frôce est un RPG Politique par forum, gratuit. Micronation virtuelle, vous y faites évoluer votre personnage pour accéder aux plus hautes fonctions de l'état.
- Chaque discours est limité à 650 mots, compteur forum.
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- Rien n'interdit à ce que plusieurs candidats se rendent devant la même association.
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Les associations locales sont :
Ligue pour une Frôce Chrétienne
Congrès des Défenseurs de la Liberté
Comité Représentatif du Patronat
Salon de l’Érotisme
Mouvement pour le Droit aux Armes
Dates importantes :
- Début de campagne : Vendredi 23 février
- Fin de campagne : Dimanche 4 mars à 21 heures
Les messages postés avant ou après les dates d'ouverture ne comptent pas
Discours de Vincent De Salvo (PLC) à la Ligue pour une Frôce Chrétienne.
Mes chers amis,
Je suis devant vous aujourd'hui pour faire état, aux membres de votre association que je respecte infiniment, des valeurs et des convictions qui animent mon engagement.
Comme vous le savez, je suis le candidat du Parti Libéral Conservateur aux élections provinciales en Transalpie.
Notre civilisation et nos racines sont judéo-chrétiennes, je veux m'inscrire dans cet héritage de façon durable.
Je compte défendre, de façon très claire et courageuse, un modèle de société conservateur et traditionnel. J'assume totalement les idées que je porte et je ne céderai devant aucune pression bien pensante. Je combats farouchement cette course effrénée à la modernité qui mène à la destruction de toutes les valeurs traditionnelles frôceuses.
Tout d'abord, je voudrais vous parler de ma vision de la famille.
Il ne peut y avoir qu'un modèle familial selon moi, c'est le modèle familial traditionnel patriarcal.
Pour bénéficier d'un développement équilibré, un enfant doit avoir un père et une mère car les deux ont des rôles fondamentalement différents et complémentaires qui permettront à l'enfant de se construire. Un enfant qui n'a pas de père ou de mère fera obligatoirement face à des souffrances intérieures qu'il aura un mal fous à résoudre tout au long de sa vie.
Ces arguments font que je suis hostile à l'adoption d'enfants par les couples homosexuels et à la procréation médicalement assistée sans père.
Concernant la gestation pour autrui, j'y suis également défavorable car elle ouvre la porte à une marchandisation du corps humain qui serait inacceptable.
Il n'existe pas de droit à l'enfant, il ne peut y avoir qu'un désir d'enfant.
Je me dois également de vous faire part de ma très forte opposition à l'euthanasie.
La vie est cadeau si précieux, je ne peux pas accepter que l'on puisse y mettre fin volontairement. Il n'est pas tolérable de se cacher derrière une prétendue compassion pour mettre fin à une vie humaine.
Je suis enclin à ne pas faire d'acharnement thérapeutique mais la pratique de l'euthanasie bafoue quelque chose de fondamental pour moi. Rien ne vaut une vie humaine.
Je ne peux plus supporter les dérives laxistes que connaît notre société, je veux le retour à un véritable ordre moral.
Nous devons faire preuve d'autorité pour assurer le bien être et la sécurité de nos concitoyens. Les règles régissent un cadre qui est très important pour assurer le bon fonctionnement d'une société.
Si les transalpines et les transalpins m'accordent le privilège de devenir leur gouverneur, je promets que je mettrai tout en œuvre pour faire de la Transalpie une province dans laquelle l'ordre, le respect des hiérarchies et la discipline seront les maîtres mots.
J'ai la réelle conviction qu'il faut être sévère avec ceux qui fautent. Je compte appliquer la tolérance zéro. Comment regarder dans les yeux les personnes qui respectent la loi dans les yeux si l'on ne sanctionne pas comme il se doit un individu qui ne la respecte pas?
L'égalité, la liberté... Ce sont de jolis mots et, indéniablement, ce sont des valeurs nécessaires. Mais elles ne doivent pas être poussées à leur paroxysme sous la pression des lobbys et du communautarisme.
On ne peut pas autoriser tout et n'importe quoi au nom de l'égalité et de la liberté.
Imaginez, avec cette course sans fin vers la liberté, un responsable politique finira par nous proposer d'autoriser le meurtre. Et dans un soucis de parfaite égalité entre tous les citoyens, ce même responsable politique viendra nous expliquer qu'il faut que le temps de grossesse soit partagé entre l'homme et la femme, quatre mois et demi chacun. Tout cela est, certes, teinté de beaucoup de démagogie et présente un but électoraliste, mais il ne faut pas sous-estimer la capacité de ces gens à penser. Ils sont les idéologues qui ont l'ambition d'anéantir la société traditionnelle et ils ne reculeront devant rien pour y parvenir.
Je combattrai de toutes mes forces les responsables politiques qui se disent progressistes mais qui cachent derrière ce mot le désir de mener notre province et notre fédération vers la décadence, le laxisme et la volonté de déconstruire toutes les valeurs traditionnelles qui ont été forgées par tant de labeur au fil des années.
Je veux aussi vous dire mon intention d'intégrer dans la constitution que la Frôce est un pays de racines judéo-chrétiennes. Nous devons assumer notre héritage culturel et ce que nous sommes.
Beaucoup d'adversaires politiques me traitent d'inhumain, je suis seulement quelqu'un de responsable qui ne se laisse pas submerger par les émotions. J'ai un cœur et je ressens de l'empathie face à la souffrance d'autrui. Simplement, je garde la tête froide face à toute situation en essayant d'apporter les réponses qui me semblent les plus adaptées, efficaces et justes.
Je vous remercie de m'avoir écouté, ce fut un plaisir et un grand honneur d'avoir pu exprimer ma vision de la société devant vous mes chers amis.
Discours de Valentin Ravolo (MAMA) au Salon de l'Erotisme :
Soyons honnêtes, même si ce lieu est avant tout un lieu de joie, nous sommes ici tous fondamentalement en colère. En colère contre le populistiquement correct que nous agitent les Lubenac, De Salvo et autres Belfort qui donnent à notre région une odeur nauséabonde de naphtaline. Ces types qui pensent qu'une chose marche forcément comme on la fait depuis 1 000 ans, s'ils avaient 400 ans de moins ils auraient persécuté Galilée, car la tradition de la terre plate marchait très bien.
La tradition est une prison qui nous empêche d'être libres, il est temps de faire sauter les barreaux, et on le fera pas à coups de lime, il faut un choc, nous devons revendiquer le droit de jouir sans entraves culpabilisatrices.
Mes propositions sont réalistes, demander l'impensable pour la bien-pensance populistiquement correcte. C'est à dire, faire triompher l'amour en revenant sur nos lois de classification des films qui n'ont pas été révisées depuis que ma grand-mère a fait son premier pas, le sexe ne choque plus que quelques grenouilles de bénitier, le cœur de cible de De Salvo, la majorité sait que ce n'est pas ça qui perturbera un jeune, nous devons autoriser le visionnage d'érotisme dès 12 ans et le visionnage de pornographie dès 14 ans, ce sera l'annonce d'un renoncement à la censure honteuse sur les sens. Les seins d'une jeune femme ne sont pas plus honteux que les montagnes de cadavre qu'on nous impose sous couvert d'information chaque soir à 20 heures.
Nous devons aussi en finir avec les lois fascistes sur la nudité publique, ce qui a été recherché en promouvant le contrôle du corps, c'est en fait le contrôle de la société toute entière. On a cherché à nous infantiliser, en nous dictant ce qui est bien et pas bien, sans jamais s'interroger sur la pertinence de la chose, si le chef le dit c'est que c'est vrai nous disait-on, foutaises !
Les tabous de la société sont quasiment tous hérités de la quasi-théocratie chrétienne qui s'est emparée de toute l'Europe au Moyen Age, les romains avaient bien moins de considérations moralistes, la prostitution était par exemple une part centrale de leur vie, et on peut dire qu'ils ne se sont pas trop mal tirés, construisant un des plus grands empires de l'Histoire et ayant un impact durable sur l'humanité toute entière. Nous vivons désormais dans un pays laïc, il est temps de remettre ces lois d'influence religieuse à leur place, c'est à dire dans les poubelles de l'Histoire, la religion n'a plus à influencer la politique
Je n'oublie bien sûr pas ceux qui rendent ce salon possible, alors que mes opposants aiment insister sur leurs relations dans le show business, je dois reconnaitre être plus adepte du chaud business, nous devons mettre fin aux lois moralistatrices qui empêchent les oeuvres érotiques d'être financées, nous avons besoin de l'art sous toutes ses formes, car l'art est l'exaltation de ce qu'il y a de meilleur en l'humanité, son imagination sans limite, sa beauté, son impertinence et car l'art érotique est avant tout l'art de l'amour, à la fois sentiment d'apaisement et de dépassement, nous avons besoin de plus d'amour dans ce monde.
Toujours en ce qui concerne l'industrie du sexe, il me semble essentiel d'améliorer le confort des travailleurs du sexe en investissant massivement dans les lupanars, il existe une clientèle nombreuse, frôceuse, mais aussi étrangère, venant de pays profondément liberticides ou totalement soumis à leurs églises, avec des structures plus larges, il sera plus aisé d'accueillir cette clientèle, ce qui sera bénéfique à notre économie, mais aussi au confort de travail des travailleurs du sexe qui ne seront plus aussi entassés qu'actuellement et qui auront un plus large choix de lieu de travail. J'ai le plus profond respect pour les travailleurs du sexe, je ne vois pas ça comme un moyen bête de gagner de l'argent sur son dos, je vois leur labeur comme un outil essentiel de régulation sociale, de nombreux viols sont évités par leur œuvre, et pourtant ils sont totalement déconsidérés par la société.
Et évidemment je pense aussi aux clients de cette industrie, vous méritez la qualité, or tout ce que nous offrent les tubes à l'américaine, ce sont des scènes ultra-standardisées qui ne récompensent que très faiblement les créateurs d'ailleurs, ce qui les pousse à la quantité plutôt qu'à la qualité. Quand le marché défaillit, l'Etat doit trouver des solutions, ainsi je propose la mise en place d'une plate-forme de l'érotisme et de la pornographie de Transalpie, qui fonctionnerait selon un modèle hybride entre contenus gratuits financés par la publicité et contenus premium, à ceci près que le pourcentage reversé aux artistes serait bien plus haut et la qualité des serveurs garantie par la province. En encourageant les contenus de qualité, nous pouvons combattre la prévalence du gonzo bas de gamme plutôt qu'en pleurer 10 minutes dans les médias pour se donner bonne conscience.
Tous ensemble pour la foutre au cul de ces coincés ! Faisons souffler un vent de Révolution sur la Transalpie !
Discours de Romane Macé, candidate UPP, au salon de l'érotisme.
Bonsoir à toutes et à tous!
Merci d'être là, si nombreux, malgré la politique répressive de la province en matière de tout ce qui n'est pas catholique!
Merci à la mairie de Hofbach de nous accueillir, car il faut signaler que c'est l'une des seules qui a bien voulu nous ouvrir leur porte.
Merci à tous les professionnels de l'érotisme, que vous soyez acteur pornographique, écrivain érotique, travailleur du sexe, ou encore bénévole auprès du planning familial qui nous font, dans ce salon, voir en profondeur, sans mauvais jeux de mots, les différentes facettes de l'érotisme.
Merci aux organisateurs et à leur persévérance, sans quoi, l'ouverture de ce salon aurait été impossible.
Pour commencer, je pense nécessaire, au grand dam des précédents gouvernements de la province, qui au mieux, était inactif, au pire, faisait n'importe quoi.
La province de Transalpie s'est effectivement consacrée, en terme de culture, aux religions, et en a oublié une certaine partie, plutôt conséquente d'ailleurs! Le cinéma, pornographique ou non, les livres, érotiques ou non et plein d'autres choses ont été ignorées par ces précédents gouvernements de droite.
Il faut partir sur ce qui a été fait en Septimanie, en libéralisant le cinéma, en cessant d'interdire les films pornographiques, alors que ceci sont moins choquants que des films de guerre... Il faut cesser d'importuner, de harceler les acteurs, et plus particulièrement les actrices: celle-ci sont considérées comme des "put**", des "sal****", comme Nikita Bellucci, qui l'a dénoncée récemment, mais ses déclarations n'ont pas été entendue, ou plutôt écoutée car ce n'est "qu'une actrice porno", parce "qu'elle suce comme elle respire". Je tiens à préciser que ces paroles ont été réellement entendue... Ce qui est vraiment dommageable.
Il est temps de changer les mentalités, les faire évoluer: si une personne prend du plaisir en se masturbant, cela ne doit pas être plus dérangent que quelqu'un qui joue au football ou au violon. Nous sommes bientôt à l'an 100, et des gens, sous prétexte de leur religion, décident pour d'autres personnes qu'ils n'ont pas le droit de faire ci, ni le droit de faire ça...Les mœurs doivent évoluer!
Paul Bourget a dit: "L'érotisme survit à tout". Il n'a pas tort, l'érotisme survit aux guerres, aux disputes, aux séparation... L'érotisme nous permet aussi de survivre, mentalement en tout cas, pendant les jours noirs de notre belle vie. L'érotisme est comme une religion, il nous aide quand nous allons mal, on y penses parfois, rarement ou tout le temps, il permet au transalpiens, ainsi que tous les autres frôceux et étrangers, de se rassembler, de s'unir, de s'aimer.
Si je suis élue, à la tête de notre navire, de notre province, j'autoriserai l'ouverture de maisons closes, qui permettront aux prostitués de faire leur métier dans un cadre serein, et nous réfléchirons , en dialoguant avec les différentes parties, à leurs salaires, qui leur permettra d'avoir des revenus réguliers, le droit au chômage, à la retraite, à la Sécurité sociale... Cela permettra aux prostitués de fixer leurs règles, dans leurs lieux de travail,
et de permettre à ceux-ci de mieux s'épanouir dans leur travail.
Il est aussi scandaleux que des écrivains, plus précisément écrivains érotique, subissent une pression sociale, de la part de conservateurs, qui les obligent à utiliser un pseudonyme. Un écrivain érotique ne doit pas être considéré différemment d'un écrivain qui écrit des thrillers ou des histoires pour enfants. Un livre reste un livre, quelque soit son genre... C'est pareil pour son auteur!
Les acteurs pornographiques, sont sans cesse discriminés, comme je vous l'ai évoqué tout à l'heure avec Nikita Bellucci. Là, c'était un exemple sur les actrices. Mais les hommes aussi, et plus particulièrement les hommes homosexuels: je pense notamment à un homme qui était surveillant dans un lycée à Nîmes, donc non loin de la Frôce, et de la Transalpie. Il avait tourné, il y avait plus de cinq ans, quelques films pornographiques. Mais un élève, qui a reconnu son surveillant dans un visionnage de vidéo pornographiques, a envoyé la vidéo à des amis, qui l'ont envoyé à d'autres personnes, jusqu'à ce que tout le lycée était au courant. La proviseure lui a même demandé de quitter son poste, il était victime d'insultes homophobes, et était également obligé de se réfugier dans des salles... Il réclamait le droit à l'oubli... Il n'a sûrement pas tort, mais il existe aussi une autre option: celle d'assumer, et de faire changer les mentalités. Les acteurs pornographiques, ainsi que les prostitués, etc, doivent avoir le droit d'avoir une nouvelle vie, sans forcément renier leur passé. Ce juste équilibre est a trouver, et nous sommes capables de le faire, ensemble!
Merci!
Discours d'Eric Valmont (RPL) au Congrès des Défenseurs de la Liberté
Il est des déplacements plus agréables à faire que d’autres,
Il y a des publics assez plaisantant à retrouver,
Et certains discours sont plus ou moins réjouissants à prononcer,
Cependant, laissez-moi vous dire ma profonde satisfaction de me retrouver avec vous aujourd’hui. Et je ne puis vous exprimer toute la joie et l’honneur que je ressens de pouvoir parler d’un thème si cher à mon cœur devant ceux qui en sont de fervents défenseurs, car je sais que je viens aujourd’hui partager mes convictions et mes propos avec un public qui partage cet idéal d’une société libre, une société ou la liberté n’est pas constamment empiétée par les gouvernements.
Mes chers amis, aussi loin qu’on puisse remonter dans l’histoire des revendications politiques, la liberté en a toujours fait partie, pourtant elle n’a de cesse de reculer parce que l’État préfère imposer sa politique par la force, plutôt que d'encourager la responsabilité individuelle. Car sous prétexte de redistribuer les richesses, sous prétexte de protéger à outrance les citoyens, l’État grignote peu à peu la liberté individuelle de tout un chacun, et tout cela sans qu’il y ait un résultat qui soit un tant soit peu bénéfique pour les frôceux.
Et je ne plaisante pas quand j'évoque ce grignotage, par exemple notre liberté d'expression a été sans cesse remise en cause, outrage aux symboles nationaux, soi-disant à la mémoire des morts au front pour la Frôce, morts en fait pour avoir protégé notre liberté, quel toupet, diffamation, apparemment pour protéger l'image personnelle, alors qu'un conflit entre personnes ça doit se régler en civil à leur initiative, on en vient même à pénaliser les injures, bientôt on ira chercher vos gamins à l'école pour avoir dit un gros mot en public. J'entends souvent les conservateurs, indignés qu'on puisse critiquer leur point de vue dire qu'on ne peut plus rien dire, j'aimerais qu'ils soient aussi véhéments face à ces textes répressifs.
Les libertés individuelles sont interdépendantes, si l’une d’elles disparait, les autres en souffrent, il n'y a pas de liberté mineure ou de liberté majeure, il n'y a que des libertés à protéger. Nous défendrons donc également les libertés des prostituées, actuellement, il s'agit d'un régime de liberté surveillée, avec monopole étatique et interdiction de trop se montrer pour ne pas réveiller toute la bien-pensance. Nous serons donc fidèles à notre esprit, tout d'abord en revenant sur le délit de racolage abusif qui est un moyen pour l'Etat de continuer à contrôler les prostituées sans véritablement le dire, mais également en ouvrant au privé le marché des maisons closes pour ne pas que l'Etat puisse soudainement réduire leur nombre pour mener à une prohibition qui ne dit pas son nom.
De manière générale, les prohibitions sont génératrices de bien des malheurs, chacun a en pensée la prohibition de l'alcool aux États-Unis il y a un siècle, qui a permis à Al Capone de fonder un véritable empire du crime, aspirant des moyens qui auraient permis de créer des milliers d'emplois tout à fait légaux.
Mais de nos jours, il se joue une tragédie similaire autour des drogues considérées comme illégales par le Gouvernement fédéral, lors de notre passage à la tête de l’État fédéral, nous sommes parvenus à rayer le cannabis de cette liste, mais il reste bien des efforts, je propose de les précipiter en ôtant l'infraction de vente de substances illicites du Code Pénal, privée de moyen d'action, la prohibition ne pourra plus s'appliquer en Transalpie, nous menant à une offre légale bien moins nocive et qui aura le mérite de ne pas financer le crime, mais l'économie réelle.
La liberté servira également les familles, dans toutes leurs acceptations, nous légaliserons la GPA, rejoignant ainsi d'autres provinces frôceuses, notre retard sur le sujet est intolérable et démontre bien la toxicité d'un pouvoir trop largement conservateur, de nombreuses familles sont privées d'une vie paisible par la fièvre conservatrice qui s'est trop longtemps emparée de notre région, quoi que nous pensons de cette pratique, qui a ses avantages et ses inconvénients, nous devons protéger la liberté de chacun, car la liberté est le seul combat qui vaille, l'enjeu est trop important pour être un enjeu secondaire, c'est le combat suprême de notre siècle, contenir l'attaque de la réaction.
On nous renvoie souvent au visage cette liberté que nous brandissons avec fierté et que nous demandons car elle nous appartient, on pense nos idées absurdes, mais combien de principes protégeant les libertés et les droits de l’homme sont aujourd’hui acquis alors qu’on disait qu’ils étaient absurdes au début. C’est bien connu, tous les droits passent par trois étapes: d’abord on les ridiculise, puis on s’y oppose franchement, et finalement on les accepte et on les considère quelque chose d'évident. Malheureusement c’est le chemin que nous devons prendre, certes plus long que d’autres mais le résultat en vaut largement la peine. Ne pensez-vous pas ? Parce que pour une conception si élevée, il ne peut y avoir aucune autre fin que la victoire.
Discours de Karl Lacroix-Hanke au Comité Représentatif du Patronat (ADF - Au Centre !)
Chers aventuriers,
Chères aventurières,
Je suis venu m'adresser à vous aujourd'hui pour parler de ma vision de l'économie et de la place de l'entreprise dans celle ci.
Mon introduction va peut-être vous paraitre cavalière, mais je souhaite tout d'abord évoquer cette formidable aventure humaine. Durant cette campagne, l'espace d'une journée, je me suis lancé pour défi de suivre le quotidien d'un entrepreneur. Au départ, créer une entreprise c'est, avant tout, l'idée d'un rêve, pour beaucoup d'entre vous. Et quel rêve ! Le jeune homme que j'ai suivi souhaitait de lancer dans une société d'arts graphiques et informatiques. Une innovation de notre époque, dans un secteur porteur et prometteur. D'entrée de jeu, l'affaire n'a pas été mince. Il a fallu se lancer sur le long et périlleux chemin des démarches administratives. Le rêve s'est alors confronté à la réalité.
Je ne suis pas certain que cela ait entaché sa motivation, mais lorsque j'y réfléchis, je me dis qu'il est plus que temps de clarifier et de simplifier tout cela. Nous ne pouvons pas accepter que la liberté d'entreprendre soit bloquée par des concepts d'un autre siècle et par de la bureaucratie. L'économie frôceuse a besoin d'entreprises et d'innovation pour créer des emplois et des richesses. C'est un fait, indéniable. Après moultes démarches, notre jeune entrepreneur est parvenu à se lancer, dans un immeuble commercial, en plein centre-ville. Il a lancé une offre de recrutement pour deux collaborateurs, avec contrat à durée indéterminée, pour mieux se concentrer sur l'expansion et le développement de sa boite.
C'est le début d'une seconde aventure, sociale, celle-là. Et encore une fois, elle n'est pas facile. Il a fallu recruter, avec des profils bien particuliers. L'occasion pour moi de me rendre compte que nous manquions cruellement d'une agence capable de mettre en relation des demandeurs d'emploi formés sur des métiers bien précis et des entreprises dans le même secteur. Cela, nous devons y remédier, car il s'agit de la pierre angulaire du travail en Transalpie. J'ai aussi pu constater qu'au moment des qualifications, tout n'était pas facile non plus. Il y a des gens très diplômés qui ne rêvent que de prendre possession d'un poste. Mais cette surqualification les pénalise. Nous devons favoriser leur insertion sur le monde du travail, en apportant de l'expérience aux connaissances déjà riches et en valorisant les diplômes. Il est clair d'un doctorant en informatique ne sera pas payé de la même façon qu'un jeune ayant une licence. C'est souhaitable, puisque les études sont sensées apporter un gros plus dans une carrière !
Mais l'aventure sociale, c'est aussi la mise en place d'un cadre dans l'entreprise, celui du bien-être et de la santé. Notre start-up l'a bien compris. D'entrée, elle s'est équipes d'une salle de pause, avec une machine à café et un baby-foot. De l'argent dépensé par les fenêtres ? Pas vraiment non. Quand on passe des heures sur un lieu de travail, il est important de pouvoir se distraire et de s'y sentir bien. Postes, mobilier, machines, tout a été acquis dans le but de poser ces conditions essentielles à la productivité. Et cela a payé, car à mesure que les jours ont passé, les salariés ont trouvé une façon de s'organiser et de souffler qui leur a permis de tenir le rythme.
Si je vous parle d'aventures aujourd'hui, je me dois aussi de parler que sur le plan économique, il se passe beaucoup de choses. La start-up dont je vous parle est l'exemple même de ce que nous possédons de plus précieux. Elle va grandir, elle va se développer et innover. Elle composera bientôt le fleuron de notre industrie informatique. Mais nous avons aussi qu'elle va avoir des difficultés. Elle aura des charges, des factures à régler. Parfois, en raison d'un carnet de commandes moins fourni, elle aura des difficultés pour se maintenir à flot.
Cela vous parait fataliste ? C'est réaliste, si nous ne changeons rien. Je ne suis pas partisan de la politique de l'autruche. Je crois en la force de notre économie et en la réforme. J'axerais donc mon action sur plusieurs plans majeurs. Le premier consistera à donner plus de trésorerie à nos entreprises, en réduisant leurs cotisations dès lorsqu'elles maintiennent des emplois fixes. Des exceptions interviendrons sur les emplois saisonniers, bien entendu.
Ensuite, je mènerais une politique avantageuse en faveur des entreprises qui innovent, par le biais de subventions, de crédits d'impôts. Je souhaite lancer une importante et profonde réflexion sur le travail, en favorisant le dialogue social et les négociations dans l'entreprise entre syndicats et direction. La loi sera là pour poser un socle commun, une base minimale, que les conventions collectives, les accords de branche ou d'entreprises viendront renforcer.
Enfin, couplée à ces actions, j'entreprendrais la promotion de nos savoir-faire. L'état provincial doit être le VRP de nos entreprises. C'est lui qui assure la visibilité et l'essor de celles-ci. C'est comme ça que nous allons construire, ensemble la Transalpie Valley !
Nous nous aventurerons sur ce beau parcours jonché de réussite, d'investissement et surtout d'abnégation ! Car chaque entreprise est précieuse, chaque entreprise mérite que l'on se batte pour elle !