Page 1 sur 1
Elections générales 90 : Editos - Tyrsènie
Posté : 07 déc. 2017, 21:21
par Riccardo Finacci Núñez
Postez ici les éditoriaux à publier dans la presse locale avant le 17 décembre à 21 heures
Chaque édito est limité à 400 mots, compteur forum.
Les journaux locaux sont :
La Lumière (journal chrétien)
Le Manifeste (journal ouvrier)
Notre Terroir, Notre Fierté (journal agricole)
Re: Elections générales 90 : Editos - Tyrsènie
Posté : 14 déc. 2017, 20:59
par Olivier Brimont
- Notre Terroir, Notre Fierté (journal agricole) :
La Tyrsènie est une terre d'avenir. C'est une conviction qui m'habite et qui est ancrée en moi, pas seulement parce que je suis un enfant du pays. Je crois en notre province car elle est le poumon agricole de la Frôce, la pierre angulaire de son agriculture.
Je pense à nos magnifiques cépages, qui nous apportent une reconnaissance nationale, mondiale même. Le paga Debiti, véritable trésor corse, est le parfait exemple de patrimoine que nous possédons. Réputé, connu, il existe depuis des siècles, offrant des vins blancs de grande qualité.
Que dire de la Nocellara del Belice, sublime variété d'olives permettant la création d'huiles siciliennes, qui s'exportent à tour de bras ? Et la ġbejna, ce succulent fromage de chèvre maltais, exquis en bouche et utilisé par les plus grands chefs cuisiniers ? Quel régal que d'avoir à sa table de la Coppa Sarde, un Chianti Classico ou encore un Montalcino issu de Toscane ?
La véritable force de sa province ce sont ses traditions, son terroir. Tout mon projet s'axe sur cet énorme potentiel, que nous ne devons pas gâcher. Bien trop souvent, on oppose l'agriculture à l'écologie et à l'environnement. Alors que les deux sont complémentaires. Qui mieux qu'un agriculteur pour connaitre ce qui est bon pour ses plantations et pour ses cultures ? Qui mieux qu'un chasseur pour connaitre ce qu'est la raison et le respect de la faune, de l'habitat animal ? Qui mieux qu'un éleveur pour transmettre l'amour des animaux, le respect de la nature et de la biodiversité ? Qui mieux d'un artisan pour inculquer la vraie valeur du travail et la véritable passion de celui-ci ?
Nous vivons une époque où même la politique s'industrialise, nous pondant des usines à gaz censées nous rassurer et nous apporter la prospérité. C'est le monde du tri sélectif, où l'on a rien trouvé de mieux que de créer des déchets pour dépenser l'argent public en ramassage, en recyclage. Et si on osait dire stop à toutes ces foutaises ? Et si on osait parler de révolution, de rationalisation. C'est l'objectif de ce que j'ai engagé avec les consignes. Protéger l'environnement en anéantissant les déchets plastiques et les emballages non réutilisables.
Moins de frais pour les producteurs, plus d'argent pour le développement de leur activité. La voilà, l'équation.
Je crois en nos capacités. En ce rayonnement territorial tyrsènien, qui fait de notre province un lieu réputé pour ses produits de qualité, respectueux des gens, respectueux de l'environnement. Je veux que demain, dans nos écoles, nos cantines mettent en valeur ce patrimoine. Je veux que nos produits s'exportent davantage, partout en Frôce et dans le monde. Je veux un label de qualité qui mette en valeur le travail acharné de nos agriculteurs.
Je veux rendre à la Tyrsènie son leadership et son identité. Soyons fiers de ce que nous offrons, soyons rassurés par le progrès. Osons le changement ! Osons proposer une autre vision, responsable, pragmatique et axée sur des initiatives avant-gardistes. L'effort sur l'agriculture sera maintenu, je m'y engage.
Durant mon court mandat, je n'ai eu de cesse de défendre cela. Avec votre soutien, avec votre énergie, nous irons plus loin encore. Nous construirons la Tyrsènie, terre de saveurs et de savoir-faire, nombril de la Frôce, nombril du monde. Ensemble.
Re: Elections générales 90 : Editos - Tyrsènie
Posté : 16 déc. 2017, 14:15
par Gabriel Von Bertha
Le Manifeste (journal ouvrier)
Mes chers concitoyens,
Je ne suis peut-être pas le premier homme politique que vous attendiez pour défendre les revendications des ouvriers, mais je ne peux parler au peuple de Tyrsènie sans s’adresser à vous qui chaque jour participez à la création de richesse pour notre province. Nous pouvons être social-libéral, entendre et défendre la condition ouvrière au sein d’un projet politique plus global pour notre société.
Las des discours creux et sans répercutions dans vos vies car manquants de courage politique, je m’adresse à vous aujourd’hui pour vous exposer mon projet pour la Tyrsénie ; projet qu’il faudra nécessairement réaliser si nous voulons réduire les inégalités sociales, rapprocher les services publics de vous au quotidien, défendre vos droits sociaux également.
Vous attendez de vos responsables politiques de la responsabilité, la vérité et de l’action pour changer votre quotidien, et c’est ceci que je vous propose. Pragmatique, loin de tout dogmatisme, je suis à l’écoute et souhaite agir dans l’intérêt général.
Face à la robotisation et à la destruction des emplois dans nos industries, il nous faut garantir à nos enfants une éducation de qualité, et à nos concitoyens déjà sur le marché du travail une reconversion parfois nécessaire par la formation. Je souhaite pour cela, réformer le système éducatif pour le rendre plus efficient par l’établissement de dispositifs d’aides aux élèves en difficultés et favoriser l’accès aux personnes en situation de handicap par l’inclusion dans les classes ordinaires avec des enseignants formés pour cela. Je souhaite aussi mettre l’accent sur les apprentissages fondamentaux que sont la Lecture-compréhension, les savoirs mathématiques, et l’Histoire multiple de notre Nation, et établir un plan « Ecole numérique » pour augmenter nos investissements dans la numérisation des classes. L’orientation des élèves dès le lycée par une réforme de l’enseignement secondaire devra permettre à nos enfants d’être davantage guidée dans une voie dans laquelle ils excellent et souhaite poursuivre leurs études, en complémentarité avec l’instauration d’une alternance plus poussée à l’université.
Notre province, très rurale, se doit d’être entendue et protégée, car la ruralité est notre culture et l’essence même de notre société. Je souhaite mettre fin à vos difficultés à accéder à la médecine générale en adaptant le numerus clausus aux besoins territoriaux, sans que nous recourions à des médecins venus de l’étranger, et en facilitant l’implantation de maisons de santé dans nos villes.
Je souhaite également que la province fasse le choix de s’investir dans la sécurité sociale, en complémentarité avec l’Etat fédéral, en créant un organisme provincial d’assurance santé complémentaire à la Sécurité sociale. La santé est le bien le plus précieux dans nos vies et il se doit de la protéger pour nous tous, par de la prévention réduisant ainsi à terme les arrêts de travail.
Je souhaite l'instauration d'un revenu étudiant et d'une allocation unique regroupant les différentes allocations actuelles (vieillesse, chômage et de solidarité), car il nous soutenir nos concitoyens dans la précarité du mieux que l'on peut.
Comme vous pouvez le voir, nous pouvons être un défendeur du social-libéralisme et conduire une politique sociale et pragmatique pour tous ! Je vous prie ainsi de soutenir la liste des Démocrates Frôceux pour une plus grande justice sociale!
Re: Elections générales 90 : Editos - Tyrsènie
Posté : 16 déc. 2017, 14:51
par Gabriel Von Bertha
La Lumière (journal chrétien)
Chrétiennes, Chrétiens de Tyrsènie,
Je vous invite aujourd’hui à vous lever pour défendre votre belle province face aux menaces sur notre culture, sur notre patrimoine, sur nos usages et traditions. Nous ne pouvons pas baisser les bras face aux enjeux qui s’offrent à nous ! J’en appelle à votre responsabilité, à votre amour pour notre province, à vos valeurs chrétiennes et frôceuses pour vous joindre à mes côtés pour que nous puissions agir.
La Tyrsènie est une province frôceuse qui peut se targuer d’avoir une forte reconnaissance mondiale pour sa culture et son patrimoine chrétien. Notre place dans le tourisme mondial est indiscutable. Vivant à Assolac, j’ai toute connaissance des enjeux en matière culturelle et de patrimoine, et souhaite ainsi établir un plan de protection du patrimoine visant la protection et la restauration des monuments et les objets d’art qui font aujourd’hui la richesse de notre province.
La protection de nos intérêts culturels et touristiques passe aussi par la sécurisation des lieux publics, notamment lorsque nous sommes aujourd’hui la proie des terroristes, la Frôce ayant connus de tragiques événements ces dernières années. Je souhaite ainsi que nous investissions dans la vidéo-surveillance en coopération avec les municipalités qui le souhaiteront, mais aussi dans le recrutement de 2000 nouveaux agents de forces de l’ordre, en complémentarité avec la remise sur le terrain de 5000 policiers ou gendarmes occupés à ce jour à des tâches administratives. Nous renforcerons les contrôles de sécurité à l’entrée des lieux publics à grandes attractivités (centres commerciaux, gares ferroviaires, hall d’aéroports) en renforçant les normes déjà présentes.
Notre terre est chrétienne et malgré toute la tolérance religieuse nous souhaitons garantir aux autres religions, je souhaite que dès qu’un discours religieux se radicalise, nous protégions les fidèles de la radicalisation par la fermeture de lieux de culte. Le Vivre ensemble, loin de la radicalisation est un objectif sur lequel nous ne pouvons guère céder ! Je souhaite que nous aidions les instances religieuses à se libérer des « démons » qui peuvent parfois les gangrener.
Chrétiens que nous sommes, nous ne pouvons pas non plus accepter que les femmes soient encore aujourd’hui soumises aux hommes. Je souhaite ainsi m’engager pour promouvoir l’égalité femme-homme, qui peut notamment se traduire par l’instauration d’un quota 50-50 dans toute instances de décisions : entreprises et associations. Les femmes sont tout autant capables de tenir des postes à responsabilité. Nous l’avons vu avec nos nombreuses cheffes de gouvernement par le passé.
Je suis la voix des chrétiens-démocrates qui souhaitent engager notre province dans le progrès, tout en gardant dans notre pratique nos traditions, notre tolérance, nos valeurs et patrimoine. Je suis le démocrate qui souhaite défendre les personnes dans la précarité en faisant en sorte que notre société soit la clef de voûte de la Solidarité en rapprochant les citoyens les uns des autres. Le changement ne passe que se traduire par un vote démocrate dans ses élections car nul autre candidat propose un projet politique aussi équilibré que le nôtre.
Ensemble, nous pouvons être la Lumière que la Tyrsènie attend de ses vœux !
Re: Elections générales 90 : Editos - Tyrsènie
Posté : 17 déc. 2017, 01:29
par Olivier Brimont
- Le Manifeste (journal ouvrier) :
Une fois n'est pas coutume, le monde ouvrier, tant sollicité par la gauche à grand renfort d'opportunisme électoral, a bien vite été oublié et mis de côté par ceux-là même qui juraient hier, vouloir tout faire pour améliorer les conditions de travail et le taux de chômage.
Aujourd'hui qu'en est-il ? Rien n'a été fait. Avec nos 12% de chômeurs, la Tyrsènie est le mauvais élève de la Frôce. Dois-je rappeler le danger d'un tel taux de chômage pour la province ? Augmentation du budget alloué à la prise en charge des chômeurs, augmentation des frais liés à l'indemnisation... paupérisation, précarisation, baisse du pouvoir d'achat. Serions-nous, pour la gauche, destinés à être les indigents de la Frôce ? Ceux qui sont obligés de survivre plutôt que d'envisager une existence sereine ? Je refuse de m'y résigner. Nous avons un immense potentiel et il est temps d'en prendre conscience, de se réveiller.
J'entends mener une politique fiscale avantageuse à l'égard des entreprises, non pas pour faire des cadeaux mais pour créer des emplois. L'objectif est de ramener, d'ici la fin de mon mandat, le chômage sous la barre des 9%. Et pour cela, nous devons faciliter l'embauche, dégager des marges, alléger la pression fiscale imposée sur les PME, les artisans, les commerçants, les exploitants. Ces avantages ne se feront pas sans contrepartie. J'attendrais de ceux qui en bénéficient que la priorité soit donnée à l'embauche en Tyrsènie.
En parallèle, j'entends mener une véritable politique de réforme de l'aide au retour à l'emploi. Il est temps de mettre un terme à une hérésie, celle qui consiste à dire que c'est au marché du travail de s'adapter aux travailleurs. Combien de temps encore, pouvons-nous supporter cette situation ubuesque où l'on place sous soins palliatifs des entreprises en difficulté, en finançant cela par le contribuable ? Pour finalement aboutir à la fin à une fermeture et à des licenciements ? Il faut cesser de mettre des œillères et admettre que le marché du travail a besoin d'évoluer mais que ce sont aux travailleurs de s'adapter. Et pour cela, j'axerais ma politique sur la formation, sur l'éducation et l'orientation.
A tout moment de sa vie, un citoyen tyrsènien pourra accéder facilement et rapidement à des formations qualifiantes pour travailler dans des secteurs porteurs, qui recrutent. On ne peut pas défendre la qualité du travail en s'acharnant sur des entreprises en difficulté, c'est impossible. C'est avant-tout le carnet de commandes qui fait que la charge de travail est mieux partagée, que les avantages sociaux sont renforcés, que les salaires sont meilleurs. C'est un cercle vertueux, qui mise sur l'innovation, l'adaptation et non sur l'immobilisme.
Pendant que la gauche préfère regarder les chômeurs sans rien faire, nous mettrons en place les leviers pour renforcer le travail en Tyrsènie et pour rendre sa vraie valeur au travail. Je ne promets pas l'aumône, je ne promets pas la charité. Je vous promets de toute faire pour rendre la dignité que l'inaction de la gauche a ôté à certains d'entre vous et de vous rendre espoir en l'avenir.
La Tyrsènie a besoin des ouvriers, elle a besoin de tout le monde pour avancer et pour appliquer une politique ambitieuse, à la hauteur du monde de demain !
Re: Elections générales 90 : Editos - Tyrsènie
Posté : 17 déc. 2017, 01:29
par Olivier Brimont
- La Lumière (journal chrétien) :
Dans nos époques modernes, on voudrait nous faire croire que les traditions ne sont que des chimères et de vieilles sirènes mythologiques, bonnes à jeter, adulées par des esprits réactionnaires, dépassés, démodés. On voudrait laisser à penser que la culture frôceuse et que sa construction n'est autre que le résultat d'une addition de plusieurs civilisations qui cohabiteraient ensemble, sans heurt.
Je suis bien navré de dire à ceux qui pensent ainsi, que nous ne sommes pas dans le monde de Oui-Oui. La Frôce est avant tout chrétienne, au sens civilisationnel du terme. Comment pouvons-nous oublier la Cité des Pâpes à Vauxin ? Comment pouvons-nous mettre de côté l'essor catholique de l'Aragon, qui s'étendait en Septimanie et en Catalogne ? Comment rayer du décor et de l'horizon, les clochers de nos églises tyrsèniennes, surplombant fièrement des siècles d'histoire et de grandeur ?
La religion n'est pas, comme le disent certains, un prétexte à la guerre ou à la haine. Bien au contraire, c'est un message d'amour. Par le passé, nous avons connu des heures sombres, au sein de l'Eglise. L'Inquisition, plus particulièrement, a été éprouvante. Mais le propre du christianisme est d'évoluer avec son temps, de se défaire de ses démons pour continuer à exister et à colporter son message d'amour. Si nos racines chrétiennes fondent notre identité culturelle, c'est notre histoire qui est la plus importante.
C'est elle qui doit servir d'exemple dans la lutte contre l'extrémisme. Jamais l'amour ne peut être détruit, tous ceux qui s'y sont essayés ont perdu leur combat. Soyons forts de ce constat. Le salut de notre société ne vient pas des bons mots, de la bien-pensance. Il vient de ce que nous enseigne notre vécu, notre passé. De ces traditions chrétiennes qui ont fondé nos plus beaux principes. La tolérance, la fraternité, le partage. Des principes que la démagogie de la gauche tentent tant bien que mal de s'approprier, elle qui ne vit, depuis des décennies que sur les communautarismes, sur la dilution de notre identité nationale, sur la disparition de notre culture.
Nous devons nous réapproprier ce que nous sommes. Nous devons arrêter de croire que la Frôce n'a plus rien de chrétien. Elle n'a jamais été aussi éprise de christianisme. Elle n'a jamais été aussi forte de ses croyances. Le défi de notre siècle sera le terrorisme, l'extrémisme sous toutes ses formes, la barbarie. C'est parce que nous savons d'où nous venons que nous serons capables de nous battre et de commettre les erreurs de nos ennemis.
Oui, nous pouvons être laïques, revendiquer l'idée qu'après tout, il existe plusieurs façon d'aimer Dieu, que toutes se valent et doivent être traitées de façon égale, sans jugement de la société. La véritable laïcité n'est pas restreindre, c'est au contraire faire preuve de neutralité. Mais il y a des faits que nous ne pouvons ni ignorer, ni oublier. La liberté de croire doit être dissociée de l'histoire et de nos racines. Ce pays a grandi dans les traditions chrétiennes. Il s'est bâti autour d'églises, de monastères et d'abbayes. Et ces lieux de culte, eux, n'ont que faire des hérésies socialistes, du pillage de notre patrimoine et de l'ignorance patentée de la gauche, au nom du désordre moral.