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Elections générales 90 : Editos - Septimanie

Posté : 07 déc. 2017, 21:19
par Riccardo Finacci Núñez
Postez ici les éditoriaux à publier dans la presse locale avant le 17 décembre à 21 heures

Chaque édito est limité à 400 mots, compteur forum.

Les journaux locaux sont :

Le Journal du Hard (est-il nécessaire que je vous fasse un dessin ?)
Septimanie Rouge (journal communiste)
La Gazette de San Juan (journal libertarien)

Re: Elections générales 90 : Editos - Septimanie

Posté : 08 déc. 2017, 00:00
par Anastasia Mendoza Ojeda
Editorial d'Anastasia Mendoza Ojeda (CUL) pour Le Journal Du Hard

Osons le dire, la bataille pour la culture qui inspirera le monde des 50 prochaines années est grande ouverte.

Les apologistes de la peur, ceux qui ont des intérêts à la régression sociale, que l'on parle des religieux prêts à tout pour contrer la laïcisation du monde et ralentir la marche historique et triomphale vers le progrès ou de ceux qui ne voient la liberté qu'à travers le prisme de l'économie, trop contents de tenir leurs subordonnés en laisse, ont lancé leur offensive progressive depuis une vingtaine d'années.

Il n'est pas un jour sans que l'on ait le droit à un anxiogène compte rendu d'enquête criminelle sur la télévision gratuite, il n'est pas un jour sans que les médias nous parlent de terrorisme, il n'est même pas un été sans que les médias nous fassent croire que la chaleur n'est pas normale en Septimanie.

La contre-offensive vient des forces amoureuses du progrès et de la liberté en Septimanie, nous avons œuvré en faveur d'une information moins racoleuse sur les ondes publiques, nous avons œuvré en faveur d'une diversification de l'offre culturelle, loin des standards ultra-violents étasuniens, et surtout nous avons œuvré pour la diffusion publique de l'amour.

Car le X est notre principal atout. N'importe quelle personne ayant de fortes notions en sciences humaines le reconnaitra, la violence et le sexe sont les deux choses qui retiennent le plus l'instinct primitif de l'humain. Si les apologistes de la peur et de la violence rejettent si violemment le sexe, c'est qu'il y a une raison très simple, ils ont peur de tout ce qui peut dévier de leur discours mortifère.

Notre objectif, c'est une société optimiste, car elle fait reculer les forces de la réaction et car elle favorise le traitement des humains d'égaux à égaux, l'usage du X n'est pas seulement un choix hédoniste, c'est le choix qui doit guider l'humanité vers une nouvelle ère radieuse, le terme de bataille culturelle n'est pas usurpé.

Nous ne pouvons pas nous permettre de rester passifs envers notre principal vecteur de cette nouvelle pensée, la Septimanie doit devenir le centre mondialement réputé du X occidental. Nous avons déjà consenti beaucoup d'efforts, la dédiabolisation du sexe avec la nouvelle classification des films, la fin de la ségrégation aux subventions culturelles avec le Centre Septiman du Cinéma, l'exposition des plus brillantes œuvres pornographiques à la télévision publique via le bouquet Dofi.

Mais nous pouvons aller encore plus loin, nous n'avons pas encore agi en faveur du X en ligne, qui est actuellement le premier moyen de consommation. Ce que je propose, c'est d'apporter notre aide au consommateur en aidant le lancement d'une alternative à PayPal, qui en bon maillon du système étasunien, rejette le X, qui permettra au consommateur et aux sites de bénéficier d'un mode de paiement simple, sécurisé et rodé à la résolution des conflits.

Notre autre proposition forte pour renforcer notre arme culturelle, c'est la subvention aux studios X s'installant sur notre sol et l'abrogation des lois puritaines d'un autre temps pour ouvrir de nouvelles aires aux tournages. Nous voulons apporter notre aide à tout le secteur du X, notre avenir est en jeu, ne soyons pas timides.

Re: Elections générales 90 : Editos - Septimanie

Posté : 10 déc. 2017, 23:01
par Anastasia Mendoza Ojeda
Editorial d'Anastasia Ojeda pour La Gazette de San Juan

La liberté ne s'offre qu'à ceux qui font l'expression d'une vigilance éternelle. La vigilance est de mise, même dans un pays comme la Frôce de nos jours, la preuve récemment, avec la volonté des députés fédéraux de mettre à mal le commerce d'alcool et de cannabis à travers l'affreuse loi LiqBot.

La Cour Suprême, suite à l'action de notre vice-gouverneur Aritz Alves Alarcón, nous a protégés, mais elle ne pourra pas le faire à chaque fois, le seul moyen fiable à 100 %, c'est de porter au pouvoir des personnes qui partagent l'amour de la liberté.

Mon dernier mandat a été consacré à créer les outils essentiels pour contrer le discours des fanatiques de l'autoritarisme, mais je comprends que vous vouliez quelque chose de plus concret, et le prochain mandat sera donc marqué par une action directe en faveur de la liberté.

Nous avons hérité d'un droit pénal très clairement liberticide du temps corrompu de l’État centraliste. Il est temps de remédier à cette situation pour donner à la liberté la place qu'elle mérite.

Tout d'abord, parlons de la première des libertés, la liberté d'expression, qui est atrocement mutilée par les lois actuelles. Bien entendu cette indécente loi de propagande nationalise que constitue le délit d'outrage aux symboles nationaux, une sorte de fétichisme institutionnalisé, qui aura bien mérité sa place dans les poubelles de l'Histoire. L'attachement forcé aux symboles nationaux, ça ne crée par des patriotes, ça crée des hypocrites.

Liberté d'expression également menacée par les lois mémorielles, si le discours niant les génocides des juifs et des arméniens survenus au siècle précédent est particulièrement stupide pour quiconque maitrise un tant soit peu l'Histoire, sa répression est liberticide, inutile et contreproductive, donnant l'illusion que l'on veut cacher des choses.

La conception utilitariste est très simple, une loi n'a lieu d'être que quand elle est utile au bon fonctionnement du groupe, quand il n'y a pas besoin de loi, la liberté est la seule option qui vaille, car une règle inutile est un instrument d'oppression et rien d'autre. Les lois mémorielles sont un instrument d'oppression, l'intention n'y change rien.

La liberté, c'est aussi la liberté des corps, nous nous engageons à abroger définitivement les lois bannissant la nudité publique, nous n'avons pas besoin de moralisme d'un autre siècle dans cette province, nos ambitions sont la liberté, la modernité et l'utilité, la nudité est une part de la nature, son rejet ne sert que des préoccupations réactionnaires.

Le pénal n'est pas notre seule préoccupation, la liberté repose grandement sur la confiance, et nous accordons notre confiance à la jeunesse septimane avec l'expérience des cités scolaires d'Uzarie et de San Juan. Cessons de fliquer notre avenir en permanence, le meilleur apprentissage se fait quand on peut sentir la liberté à pleins poumons, nous pensons que la liberté et le plaisir de nouvelles expériences motiveront bien plus nos jeunes que la contrainte et le rabâchage des recettes du passé, c'est pourquoi nous avons fait le choix d'une surveillance limitée au harcèlement, pas d'infâme déformation des horaires, la liberté doit toujours être le principe.