Postez ici les éditoriaux à publier dans la presse locale avant le 17 décembre à 21 heures
Chaque édito est limité à 400 mots, compteur forum.
Les journaux locaux sont :
Antsiranana Librérée (journal libéral)
Fahalalahana Ny Malagasy (journal régionaliste)
Frères de Combat (journal communiste)
Elections générales 90 : Editos - Antsiranana
- Riccardo Finacci Núñez
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- Andrea Schreiber
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Re: Elections générales 90 : Editos - Antsiranana
Antsiranana - Fahalalahana Ny Malagasy (régionaliste)
Depuis trois ans, Antsiranana a vécu de terribles épreuves. Violences armées, attentat, épidémie de peste, incapacité chronique du gouvernement fédéral à déployer un réel plan de reconstruction… Autant d’épreuves qui, j’en suis intimement assurée, vous ont impactés toutes et tous.
Mais ces épreuves terribles, vous les avez appréhendées avec courage et exemplarité. Certains ont perdu un proche suite à l’épidémie de peste qui a ravagé Antsiranana. D’autres ont subi de plein fouet la violence des groupuscules indépendantistes qui, feignant d’agir en votre sens, ont fait tout le contraire. Je souhaite souligner la témérité dont vous, peuple antsiranais, avez fait preuve durant cette série d’événements.
Il y a un an et demi, les élections provinciales se soldaient par la victoire des Communistes et des prétendus Régionalistes. Ces derniers vous avaient promis un quotidien meilleur et de belles perspectives d’avenir. Maintenant qu’il est l’heure de faire le bilan, nous pouvons ratifier l’échec royal de cette majorité du pire, qui ne sera pas même allée au bout de son mandat.
Il y a quelques semaines, une fusillade eut lieu à l’Assemblée Provinciale. Cette dernière émanait d’un règlement de compte entre bandes régionalistes rivales. Ces mêmes régionalistes qui avaient promis de gouverner en votre sens et en toute énergie, n’ont pas hésité à ouvrir le feu au sein-même du bâtiment symbole de la démocratie provinciale. En parallèle, le leader du communisme antsiranais s’est essentiellement distingué en érigeant le drapeau rouge au-dessus de sa ville, ou par ses joutes verbales incessantes sur les réseaux sociaux.
Le régionalisme, c’est la conviction en l’identité et en la culture d’Antsiranana. Tous ceux qui vous ont vendu du régionalisme jusqu’alors sont des usurpateurs, puisque l’ensemble de leurs agissements a, au contraire, déshonoré l’identité antsiranaise en donnant une mauvaise image de ses habitants et en se servant d’eux à des fins malhonnêtes.
Prochainement, vous aurez l’occasion d’opter pour une autre forme de régionalisme, responsable. Je souhaite être celle qui pourra contribuer à l’affirmation et à la promotion, enfin, de l’héritage culturel et linguistique antsiranais. Notre place au sein de la fédération doit être réaffirmée et je m’engage en ce sens à monter à Aspen pour taper du poing sur la table. Je refuse qu’Antsiranana continue à subir un traitement de défaveur. Économie, égalité d’accès aux soins, lutte contre la violence : tout doit être reconstruit… Et vous pouvez compter sur moi pour faire en sorte que ce soit le cas.
Mais ces épreuves terribles, vous les avez appréhendées avec courage et exemplarité. Certains ont perdu un proche suite à l’épidémie de peste qui a ravagé Antsiranana. D’autres ont subi de plein fouet la violence des groupuscules indépendantistes qui, feignant d’agir en votre sens, ont fait tout le contraire. Je souhaite souligner la témérité dont vous, peuple antsiranais, avez fait preuve durant cette série d’événements.
Il y a un an et demi, les élections provinciales se soldaient par la victoire des Communistes et des prétendus Régionalistes. Ces derniers vous avaient promis un quotidien meilleur et de belles perspectives d’avenir. Maintenant qu’il est l’heure de faire le bilan, nous pouvons ratifier l’échec royal de cette majorité du pire, qui ne sera pas même allée au bout de son mandat.
Il y a quelques semaines, une fusillade eut lieu à l’Assemblée Provinciale. Cette dernière émanait d’un règlement de compte entre bandes régionalistes rivales. Ces mêmes régionalistes qui avaient promis de gouverner en votre sens et en toute énergie, n’ont pas hésité à ouvrir le feu au sein-même du bâtiment symbole de la démocratie provinciale. En parallèle, le leader du communisme antsiranais s’est essentiellement distingué en érigeant le drapeau rouge au-dessus de sa ville, ou par ses joutes verbales incessantes sur les réseaux sociaux.
Le régionalisme, c’est la conviction en l’identité et en la culture d’Antsiranana. Tous ceux qui vous ont vendu du régionalisme jusqu’alors sont des usurpateurs, puisque l’ensemble de leurs agissements a, au contraire, déshonoré l’identité antsiranaise en donnant une mauvaise image de ses habitants et en se servant d’eux à des fins malhonnêtes.
Prochainement, vous aurez l’occasion d’opter pour une autre forme de régionalisme, responsable. Je souhaite être celle qui pourra contribuer à l’affirmation et à la promotion, enfin, de l’héritage culturel et linguistique antsiranais. Notre place au sein de la fédération doit être réaffirmée et je m’engage en ce sens à monter à Aspen pour taper du poing sur la table. Je refuse qu’Antsiranana continue à subir un traitement de défaveur. Économie, égalité d’accès aux soins, lutte contre la violence : tout doit être reconstruit… Et vous pouvez compter sur moi pour faire en sorte que ce soit le cas.
- Andrea Schreiber
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Re: Elections générales 90 : Editos - Antsiranana
Antsiranana - Antsiranana libérée (libéral)
« Les grandes avancées de la civilisation ne sont jamais nées de l'intervention d'un gouvernement centralisé », disait Milton Friedman en 035. Depuis an un et demi, le gouvernement fédéral socialiste n’a eu de cesse de s’ingérer de la mauvaise manière dans les affaires de la province, tantôt pompier pyromane, tantôt chantre du mépris. Et au lieu d’avancer, Antsiranana a plutôt couru en marche arrière grâce aux Socialistes fédéraux et à la majorité provinciale communiste. Oui à une aide fédérale pertinente, non à l’instrumentalisation d’Antsiranana… Et de nos libertés à tous !
L’intérêt d’un régime fédéral, c’est de concéder aux acteurs locaux l’essentiel des compétences qui importent. La majorité socialiste fédérale sortante a bafoué notre autonomie en se servant des Antsiranais à des fins politiques. Nous devons aux ministres fédéraux de nombreux maux. D’aucuns ont parlé en notre nom depuis leurs bureaux de métropole, d’autres n’ont pas hésité à jeter de l’huile sur le feu pour servir leurs intérêts, se moquant éperdument des préjudices collatéraux pour le peuple antsiranais.
S’assurer d’un État minimal ne passe pas que par un vote pragmatique lors du scrutin fédéral. Il passe avant tout par un choix d’audace et de conviction lors du scrutin provincial. Antsiranana sort d’une terrible période durant laquelle les Communistes et pseudos Régionalistes ont agi à contresens, instaurant un climat de violence et l’application de concepts totalitaires inconséquents.
La province ayant connu certainement la plus sombre étape de son histoire, nous avons désormais rendez-vous avec le changement. Je ne vous mentirai pas, je ne suis pas forcément une adepte de l’école autrichienne ou de toutes les théories de Friedman. C’est là ce qui nous différentie.
Cependant, soyez assurés d’une chose : je partage de nombreux idéaux du libéralisme, et c’est là ce qui nous assemble. Je crois en nos libertés individuelles, je crois en la gouvernance politique pour et par le peuple, je crois aux droits de l’Homme, je suis résolument opposée à toute forme de violence.
En me choisissant comme Gouverneure, vous avez la possibilité d’honorer vos principes fondamentaux. Face au spectre désastreux du communisme, Antsiranana a besoin d’un dirigeant pragmatique et modéré, qui saura agir de la bonne manière. Je vous le conjure, faites le bon choix. Pour nous, pour vous, pour nos entreprises, pour notre évolution, pour notre futur.
Antsiranana outragée, Antsiranana martyrisée, mais Antsiranana libérée !
L’intérêt d’un régime fédéral, c’est de concéder aux acteurs locaux l’essentiel des compétences qui importent. La majorité socialiste fédérale sortante a bafoué notre autonomie en se servant des Antsiranais à des fins politiques. Nous devons aux ministres fédéraux de nombreux maux. D’aucuns ont parlé en notre nom depuis leurs bureaux de métropole, d’autres n’ont pas hésité à jeter de l’huile sur le feu pour servir leurs intérêts, se moquant éperdument des préjudices collatéraux pour le peuple antsiranais.
S’assurer d’un État minimal ne passe pas que par un vote pragmatique lors du scrutin fédéral. Il passe avant tout par un choix d’audace et de conviction lors du scrutin provincial. Antsiranana sort d’une terrible période durant laquelle les Communistes et pseudos Régionalistes ont agi à contresens, instaurant un climat de violence et l’application de concepts totalitaires inconséquents.
La province ayant connu certainement la plus sombre étape de son histoire, nous avons désormais rendez-vous avec le changement. Je ne vous mentirai pas, je ne suis pas forcément une adepte de l’école autrichienne ou de toutes les théories de Friedman. C’est là ce qui nous différentie.
Cependant, soyez assurés d’une chose : je partage de nombreux idéaux du libéralisme, et c’est là ce qui nous assemble. Je crois en nos libertés individuelles, je crois en la gouvernance politique pour et par le peuple, je crois aux droits de l’Homme, je suis résolument opposée à toute forme de violence.
En me choisissant comme Gouverneure, vous avez la possibilité d’honorer vos principes fondamentaux. Face au spectre désastreux du communisme, Antsiranana a besoin d’un dirigeant pragmatique et modéré, qui saura agir de la bonne manière. Je vous le conjure, faites le bon choix. Pour nous, pour vous, pour nos entreprises, pour notre évolution, pour notre futur.
Antsiranana outragée, Antsiranana martyrisée, mais Antsiranana libérée !
- Eric Valmont
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Re: Elections générales 90 : Editos - Antsiranana
Antsiranana Libérée (journal libéral)
La liberté ! Cette notion si chère à nous cœurs, et tant bafouée par les régionalistes qui étaient au pouvoir, eux qui ont abandonné notre province, la laissant malade, meurtrie, appauvrie et divisée. Mais les temps changent comme cela a changé par le passé, car si la contrainte avait pu prévaloir, nous serions encore à l’ère ou l’église dominait le paysage politique.
Nous croyons en un principe simple, une notion selon laquelle dans une société libre, nous pouvons être en désaccord avec les choix d’autrui, mais nous devons défendre leur droit de choisir. Où est la liberté si nous ne pouveons pas disposer de notre corps à notre guise ? Nous acceptons que les soi-disant moralistes politiques soit contre, c’est le choix, leur liberté, pourquoi n’acceptent-ils pas le contraire, et où est la liberté lorsqu’on nous interdit les accords librement consentis entre les individus ? Où est la liberté de celui qui se voit interdire l’accès au marché du travail par une majorité de votants corporatistes ? et tant d'autres questions. Il est clair qu’il n’y a guère de liberté sans la possibilité de choisir son mode de vie et ses valeurs.
Nous libéraux et libertariens, dénonçons la folie d’un Etat qui se veut de plus en plus grand et qui continue de s’attribuer des droits qui ne lui ont jamais appartenu. Et qu’on ne s’y trompe pas, nous ne souhaitons pas la suppression de l’état, car quoi que l’on puisse dire la liberté ne peut s’en passer, pour assurer la sécurité des biens, des contrats et des personnes, au moyen de la justice, de la police et de la défense, qui sont ses fonctions régaliennes.
J’aimerais rappeler dans ce contexte les paroles d’un homme qui a lutté toute sa vie pour la liberté, Nelson Mandela, lui qui savait ce qu’est la liberté et ce que c’est que d’en être privé. Pour ce grand homme « Etre libre, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes, c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres. » Et c'est ce que nous défendons également.
Pour le RPL, la liberté est une liberté individuelle, elle repose sur le droit à la vie privée, le droit d’expression, de déplacement, de culte, de réunion et d’industrie. Et nous voulons que les Antsirananais puissent jouir de tous ces droits, qu’ils puissent goûter à cette liberté que nous défendons et qui est pour nous l’une des valeurs fondamentales les plus importantes. Et nous nous posons en gardiens résolus et confiants de ce qui la caractérise.
D'aucuns diront que la liberté peut nous coûter beaucoup, nous disons que l'alternative nous coûtera tout !
La liberté ! Cette notion si chère à nous cœurs, et tant bafouée par les régionalistes qui étaient au pouvoir, eux qui ont abandonné notre province, la laissant malade, meurtrie, appauvrie et divisée. Mais les temps changent comme cela a changé par le passé, car si la contrainte avait pu prévaloir, nous serions encore à l’ère ou l’église dominait le paysage politique.
Nous croyons en un principe simple, une notion selon laquelle dans une société libre, nous pouvons être en désaccord avec les choix d’autrui, mais nous devons défendre leur droit de choisir. Où est la liberté si nous ne pouveons pas disposer de notre corps à notre guise ? Nous acceptons que les soi-disant moralistes politiques soit contre, c’est le choix, leur liberté, pourquoi n’acceptent-ils pas le contraire, et où est la liberté lorsqu’on nous interdit les accords librement consentis entre les individus ? Où est la liberté de celui qui se voit interdire l’accès au marché du travail par une majorité de votants corporatistes ? et tant d'autres questions. Il est clair qu’il n’y a guère de liberté sans la possibilité de choisir son mode de vie et ses valeurs.
Nous libéraux et libertariens, dénonçons la folie d’un Etat qui se veut de plus en plus grand et qui continue de s’attribuer des droits qui ne lui ont jamais appartenu. Et qu’on ne s’y trompe pas, nous ne souhaitons pas la suppression de l’état, car quoi que l’on puisse dire la liberté ne peut s’en passer, pour assurer la sécurité des biens, des contrats et des personnes, au moyen de la justice, de la police et de la défense, qui sont ses fonctions régaliennes.
J’aimerais rappeler dans ce contexte les paroles d’un homme qui a lutté toute sa vie pour la liberté, Nelson Mandela, lui qui savait ce qu’est la liberté et ce que c’est que d’en être privé. Pour ce grand homme « Etre libre, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes, c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres. » Et c'est ce que nous défendons également.
Pour le RPL, la liberté est une liberté individuelle, elle repose sur le droit à la vie privée, le droit d’expression, de déplacement, de culte, de réunion et d’industrie. Et nous voulons que les Antsirananais puissent jouir de tous ces droits, qu’ils puissent goûter à cette liberté que nous défendons et qui est pour nous l’une des valeurs fondamentales les plus importantes. Et nous nous posons en gardiens résolus et confiants de ce qui la caractérise.
D'aucuns diront que la liberté peut nous coûter beaucoup, nous disons que l'alternative nous coûtera tout !
- Eric Valmont
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Re: Elections générales 90 : Editos - Antsiranana
Antsiranana : Fahalalahana Ny Malagasy (journal régionaliste)
Nous sommes conscients qu’en dépit d’un passé historique commun, chaque province est porteuse de particularismes locaux, Antsiranana n’en fait pas exception, et nous reconnaissons son caractère particulier. Et même si nous sommes dans une ère de modernisation de l’Etat, nous ne pouvons ignorer l’importance de l’Identité, de l’histoire, du patrimoine et de la culture authentique de cette province, qui est tout sauf une simple province comme les autres dans notre pays. Une importance telle que non seulement il faut en parler, mais il est de notre devoir de veiller à sa défense et à sa promotion.
Dans cette optique nous comptons tout d’abord favoriser l'affirmation du choix de l'inter-culturalisme comme modèle antsiranais d'accueil et de vie commune, il nous faut donc consolider la diversité culturelle, réunir plutôt que diviser et inclure plutôt qu'exclure, dans un souci de préserver l'identité culturelle de chacun. Antsiranana doit montrer au reste du pays l'image d'une société forte, ouverte et respectueuse des libertés de chacun. Nous souhaitons l’adoption d'une politique provinciale visant notamment l'intégration des personnes immigrantes, et la gestion de la diversité, sans qu'il y ait la moindre discrimination à l'égard des personnes d'autres origines qui enrichissent notre province.
Le RPL projette également de rendre la culture et le patrimoine plus accessibles à tous, pour ce faire, nous nous devons d’informer et d’associer les antsiranais aux projets touchant à leur patrimoine tel que par des reconstitutions d’événements historiques, ainsi qu’aux manifestations culturelles portées par les artistes locaux. Evidemment, ils seront libres d’y participer, mais nous pensons qu’être au cœur de ces projets leur permettra de se les approprier et développer ainsi leur sentiment d’appartenance. Et pour faire en sorte qu’ils se sentent bien dans la province, les libéraux feront en sorte de leur facilité l’accés aux soins, à l’emploi, à l’éducation ou à la culture tout en privilégiant les valeurs de la liberté, car se sentir libre contribue à renforcer l’attachement des hommes et des femmes au territoire sur lequel ils vivent et les incite à en être fiers.
En outre dans les médias nous pouvons entendre qu’une fracture se creuse au sein de l’élite politique antsiranaise sur la question de l’identité. Nous souhaitons rassurer les Antsiranais sur le fait que cette quête identitaire ne saurait souffrir d’aucun procès en illégitimité de la part des libéraux et qu’ils n'ont jamais été fermés aux régionalistes bien qu’au contraire.
En somme un gouvernement libéral fera la promotion d'une culture identitaire commune forte, basée sur la langue régionale, le patrimoine de la province et des valeurs libérales bien définies telles que l'égalité pour tous, l'inclusion et la tolérance, ainsi que le respect des droits de la personne, tout en acceptant de travailler avec ceux qui ont les mêmes objectifs.
Nous choisissons d’accompagner les volontés régionales mais en restant convaincus que le maintien du lien fédéral est l’option constitutionnelle la plus pertinente pour promouvoir les meilleurs intérêts de la province et de ses partenaires.
Nous sommes conscients qu’en dépit d’un passé historique commun, chaque province est porteuse de particularismes locaux, Antsiranana n’en fait pas exception, et nous reconnaissons son caractère particulier. Et même si nous sommes dans une ère de modernisation de l’Etat, nous ne pouvons ignorer l’importance de l’Identité, de l’histoire, du patrimoine et de la culture authentique de cette province, qui est tout sauf une simple province comme les autres dans notre pays. Une importance telle que non seulement il faut en parler, mais il est de notre devoir de veiller à sa défense et à sa promotion.
Dans cette optique nous comptons tout d’abord favoriser l'affirmation du choix de l'inter-culturalisme comme modèle antsiranais d'accueil et de vie commune, il nous faut donc consolider la diversité culturelle, réunir plutôt que diviser et inclure plutôt qu'exclure, dans un souci de préserver l'identité culturelle de chacun. Antsiranana doit montrer au reste du pays l'image d'une société forte, ouverte et respectueuse des libertés de chacun. Nous souhaitons l’adoption d'une politique provinciale visant notamment l'intégration des personnes immigrantes, et la gestion de la diversité, sans qu'il y ait la moindre discrimination à l'égard des personnes d'autres origines qui enrichissent notre province.
Le RPL projette également de rendre la culture et le patrimoine plus accessibles à tous, pour ce faire, nous nous devons d’informer et d’associer les antsiranais aux projets touchant à leur patrimoine tel que par des reconstitutions d’événements historiques, ainsi qu’aux manifestations culturelles portées par les artistes locaux. Evidemment, ils seront libres d’y participer, mais nous pensons qu’être au cœur de ces projets leur permettra de se les approprier et développer ainsi leur sentiment d’appartenance. Et pour faire en sorte qu’ils se sentent bien dans la province, les libéraux feront en sorte de leur facilité l’accés aux soins, à l’emploi, à l’éducation ou à la culture tout en privilégiant les valeurs de la liberté, car se sentir libre contribue à renforcer l’attachement des hommes et des femmes au territoire sur lequel ils vivent et les incite à en être fiers.
En outre dans les médias nous pouvons entendre qu’une fracture se creuse au sein de l’élite politique antsiranaise sur la question de l’identité. Nous souhaitons rassurer les Antsiranais sur le fait que cette quête identitaire ne saurait souffrir d’aucun procès en illégitimité de la part des libéraux et qu’ils n'ont jamais été fermés aux régionalistes bien qu’au contraire.
En somme un gouvernement libéral fera la promotion d'une culture identitaire commune forte, basée sur la langue régionale, le patrimoine de la province et des valeurs libérales bien définies telles que l'égalité pour tous, l'inclusion et la tolérance, ainsi que le respect des droits de la personne, tout en acceptant de travailler avec ceux qui ont les mêmes objectifs.
Nous choisissons d’accompagner les volontés régionales mais en restant convaincus que le maintien du lien fédéral est l’option constitutionnelle la plus pertinente pour promouvoir les meilleurs intérêts de la province et de ses partenaires.