Vote : Répartition des sièges

[Riccardo Finacci Núñez]

Suite à quelques discussions sur Skype, je vous propose une expérimentation pour la prochaine élection (celle de décembre donc).

L'idée est d'attribuer les sièges à deux niveaux :

- Une moitié des sièges à la proportionnelle, ce qui permet aux petits partis de continuer d'avoir une influence
- Une moitié des sièges est attribuée au classement, ce qui permet aux gros partis d'avoir une part un peu plus importante, ce qui rendra les coalitions à 3 partis plus viables et stables et réduira l'écart colossal entre le 1er et le 2e.

Pour l'Assemblée Fédérale, concrètement ça donnerait :

- 179 sièges répartis à la proportionnelle entre les listes ayant obtenu 2 % ou plus

- 180 sièges attribués de manière fixe comme suit :
72 sièges pour la liste de tête
50 sièges pour la 2e liste
31 sièges pour la 3e liste
18 sièges pour la 4e liste
9 sièges pour la 5e liste

Pour vous donner un exemple sur la dernière élection, voici le résultat qu'il y aurait eu sans campagne de terrain :

ADF : 12,23 % - 94 députés
UPP : 12,18 % - 72 députés
CUL : 10,02 % - 49 députés
LE! : 9,58 % - 35 députés
MPD : 8,58 % - 25 députés
MESS : 8,53 % - 16 députés
MARR : 7,73 % - 14 députés
LAM : 6,47 % - 12 députés
PLC : 5,68 % - 10 députés
T&S : 5,43 % - 10 députés
OLP : 4,19 % - 8 députés
ARP-C : 4,03 % - 7 députés
RPL : 3,72 % - 7 députés
LP : 0,87 %
RCD : 0,76 %

Je précise que les écarts en voix seront également un peu plus grands du fait du système de bonus à la pondération qu'on essaie et du fait qu'on envisage d'appliquer une pénalité aux listes indépendantes.

[Julian Valmont]

Je suis contre parce que je trouve que ça désavantage au contraire les petits partis.

[Alexandre Lacroix Le Menn]

Alors, je dis pourquoi pas, car je n'aime pas quand il y a beaucoup de partis dans une coalition, ça devient vite le bordel. Sur la liste des petites listes, y'a rien qu'à voir combien ne votent jamais à l'Assemblée Fédérale.

Si ça peut stabiliser le business, pourquoi pas, même si actuellement, on a un système plutôt stable.
Après, à voir ce que ça donnera sur l'élection, ça ne coute rien de l'essayer.

[Caroline di Savoia-Carignano]

Je suis aussi pour l'expérimentation de ce dispositif. Certes les petits partis en sortent légèrement affaiblis mais parallèlement, le réel vainqueur de l'élection risque beaucoup moins de se faire baiser en n'arrivant pas à former une coalition assez large.