Elections générales 89 : Editoriaux en Septimanie

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Riccardo Finacci Núñez
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Elections générales 89 : Editoriaux en Septimanie

Message par Riccardo Finacci Núñez »

Postez ici les éditoriaux à publier dans la presse locale avant le 15 septembre à 23 h 59

Chaque édito est limité à 600 mots.

Les journaux locaux sont :

Le Journal du Hard (est-il nécessaire que je vous fasse un dessin ?)
Septimanie Rouge (journal communiste)
La Gazette de San Juan (journal libertarien)
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Anastasia Mendoza Ojeda
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Re: Elections générales 89 : Editoriaux en Septimanie

Message par Anastasia Mendoza Ojeda »

Editorial d'Anastasia Mendoza Ojeda (CUL) pour La Gazette de San Juan

Septimans, notre liberté est notre bien le plus précieux.

Pour défendre et épanouir notre bien le plus précieux, il faut savoir réunir toutes les bonnes volontés dans ce domaine. C'est pourquoi, après une campagne qui a pu sembler houleuse, je n'ai pas hésité à coopérer avec le maire de San Juan et chef de file du RPL au parlement régional, Aritz Alves Alarcón.

Je suis particulièrement honorée de son soutien, il est la preuve que le vieux jeu partisan n'est rien face à l'exigence de liberté qui anime les septimans. La population septimane est exceptionnelle de par ses principes, nous avons su tenir le cap sans faillir, malgré les pressions des moralistes d'autres provinces et de ceux qui croient qu'un peut sacrifier la liberté pour une illusion de sécurité.

Notre province, de même qu'Antsiranana, tenue par le RPL, quelle coïncidence, a été la cible privilégiée des gouverneurs pseudo-centristes de Catalogne et de Tyrsènie, qui n'ont pas hésité à nous traiter moins bien qu'une puissance étrangère dans l'affaire Nexió, je n'ai pas vu le sieur Valbonesi se précipiter pour censurer les programmes de TF1 ou de la RAI sous prétexte qu'ils ne respectent pas la classification rétrograde des programmes en vigueur en Catalogne.

Cette poussée moraliste et sécuritaire dans le reste de la Fédération ne doit que renforcer notre détermination à être le peuple de la liberté éclairant non seulement la Frôce, mais le monde tout entier vers le chemin d'une société dont la liberté est le principe suprême.

La liberté est un combat permanent, n'oublions pas que les Etats-Unis se sont longtemps érigés en pays de la liberté. Qu'en reste t-il ? Des abus policiers à la chaine qui feraient passer la police serbe pour un groupe de Bisounours, entre meurtres de noirs et pressions honteuses sur des personnes qui ne font qu'exprimer une opinion, une justice ultra-punitive et totalement inefficace qui envoie des innocents dans le couloir de la mort et un patriotisme aveugle et forcené qui nous ramène aux heures du totalitarisme en ôtant toute liberté de penser autrement.

Etre la véritable terre de la liberté nous demandera du courage, de la dignité et de la détermination. Et c'est pour poursuivre ce combat que la liste de la CUL que je mène brigue les suffrages de tous les septimans amoureux de liberté.

Notre quête de liberté doit tout d'abord passer par l'abolition des lois moralistes iniques. Le délit d'outrage aux symboles nationaux est une insupportable atteinte à la liberté d'expression, le patriotisme, comme toute autre opinion, ne peut être forcé, son abrogation sera une priorité.

De même, dans la continuité de ce qu'il se fait dans les municipalités tenues par la CUL et le RPL, nous légaliserons la nudité publique partout dans la province, la liberté des corps est aussi importante que la liberté des esprits, la pudeur forcée est une barrière symbolique du moralisme qu'il est urgent d'abattre.

Plus de liberté, c'est aussi une police respectueuse des citoyens, quand des citoyens ont plus peur de la police que des truands, c'est qu'il y a une répression étatique mal dissimulée. Ainsi nous ferons encadrer plus strictement la garde à vue pour délits, qui est souvent employée comme punition extra-judiciaire, l'arrestation étant un traumatisme à part entière, encore plus quand elle est suivie d'une fouille abusive.

Voter pour la CUL, c'est voter pour le combat pour la liberté et contre le chantage des Gouverneurs moralistes.
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Anastasia Mendoza Ojeda
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Re: Elections générales 89 : Editoriaux en Septimanie

Message par Anastasia Mendoza Ojeda »

Editorial d'Anastasia Mendoza Ojeda (CUL) pour Le Journal Du Hard

"Faire l'amour, pas la guerre", en Septimanie ce n'est pas un slogan démodé, mais un véritable état d'esprit qui a guidé notre action en l'an 88 et que nous espérons voir à l’œuvre pour longtemps.

Il est deux choses qui retiennent aisément l'attention à moindre effort, le sexe et la violence. Beaucoup de pays occidentaux, sous la pression de moralistes dépassés ont fait le choix de la violence face au sexe tant honni. Le résultat, nous le payons aujourd'hui, flambée de la violence politique, opérations de police qui inspirent plus la crainte que la confiance dans la population et paranoïa généralisée face au terrorisme.

Nous autres naturalistes avons le sens de l'utilité, notre seul objectif est de prendre les meilleurs décisions pour le bien être commun, indépendamment de toute considération morale. Pour pourfendre la culture de la violence, un choc de valeurs est nécessaire, nous avons besoin d'exploiter le potentiel du sexe en particulier et de la sensualité en général.

C'est parce que nous avons besoin du sexe que ma première mesure en tant que Gouverneure a été de revoir la classification des films, ce n'est pas une mesure frivole comme le prétendent certains gouverneurs drogués à la violence, mais le début d'un combat pour une société plus optimiste.

Cette réforme de la classification des films répondait à un double objectif, tout d'abord mettre à mal le discours dominant selon lequel la violence est plus noble que le sexe, il était ridicule que l'on estime que des scènes de violence psychologique extrême étaient accessibles à des adolescents de 12 ans alors que la moindre marque d'érotisme était un fruit défendu.

L'autre aspect de cette réforme, est de montrer que la pornographie peut offrir des visages différents, il y a une différence notable entre un film softcore éthique et un gonzo. Ériger cette différence, c'est contribuer à l'éducation sexuelle des jeunes septimans, les actes doux respectant les deux partenaires sont la norme, la brutalité l'exception.

Il ne faut cependant pas mettre au ban les productions les plus rudes, elles ont un rôle d'exutoire individuel formidable, c'est pourquoi le CSC a été crée, n'hésitant pas à financer des oeuvres aussi singulières que "Douche de sperme au camp d'Azuria" de Réo Lagycle.

Plus de douceur dans l'atmosphère générale, mais tout reste ouvert dans le cercle individuel de l'adulte, tel est mon credo. Et en cela, nous avons besoin de la pornographie.

C'est pour récompenser cette industrie qui nous aide tant que j'ai l'ambition de faire de la Septimanie la "Silicon Valley" du porno européen. Ce sera bon économiquement (le X japonais pèse par exemple 20 milliards par an) et cela sera un marqueur idéologique profond de la province de l'audace, de l'amour et de la modernité.

Pour aboutir à ce rêve, nous musclerons tout d'abord notre dispositif d'aide au cinéma X de qualité en accordant une fiscalité favorable à l'industrie du X (chose déjà initiée avec la réforme de la TVA) mais aussi en créant un régime de subvention particulier pour la production X de qualité locale.

L'argent ne fait pas tout, la visibilité est tout aussi cruciale. La TV publique septimane aura donc pour mission de créer et diffuser du contenu X éthique de qualité régulièrement. L'idéal serait d'arriver à un film X "orange" chaque soir en 2e partie de soirée.

Le X est notre avenir, et vous pouvez compter sur la CUL pour le soutenir.
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Anastasia Mendoza Ojeda
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Re: Elections générales 89 : Editoriaux en Septimanie

Message par Anastasia Mendoza Ojeda »

Editorial d'Anastasia Mendoza Ojeda (CUL) pour Septimanie Rouge

Bien que le MARR et la CUL présentent des listes séparées après leur coopération dans le Gouvernement sortant, c'est en amie de l'eurocommunisme que je m'adresse à vous.

La lutte contre les inégalités est un objectif fondamental du communisme dont le but originel était d'aboutir à une société sans classes, et plus que tout autre parti, la CUL s'est engagée avec énergie sur ce dossier malgré les quolibets des pseudo-centristes et des réactionnaires assumés, la lutte contre la pauvreté est la priorité absolue, on ne peut accepter de leçon de morale de la part de ceux qui acceptent qu'un seul citoyen, ait-il la conduite la moins louable possible, puisse mourir de faim.

Nous vivons dans un pays où toute élection est régie par la proportionnelle, avoir plusieurs partis qui s'engagent résolument contre les inégalités ce n'est pas un luxe, une question d'egos ou une division inutile, mais c'est nécessaire. Nul ne peut composer une majorité seul, autant que ce soit avec des alliés de pensée compatible plutôt qu'aller quémander des votes des forces de la réaction ou des pseudo-centristes. La CUL et le MARR sont complémentaires, et la concurrence pour la première place n'affectera pas nos relations.

Pourquoi alors privilégier un vote CUL ?

Le vote CUL, c'est un vote sans équivoque en faveur de notre politique de redistribution des richesses, le nouveau RMG permet de faire en sorte qu'aucun citoyen célibataire ne vive avec moins de 800 plz par mois, mais il a aussi apporté des gains à des travailleurs pauvres, ainsi un travailleur à plein temps au salaire minimal gagne plus de 300 plz par mois de RMG.

Les opposants qui donnent des leçons de morale, nous reprochant de laisser tomber les travailleurs au profit des oisifs, n'ont pas fait gagner le dixième de cette somme aux travailleurs dans les provinces où ils sont puissants.

L'objectif de la CUL est d'aboutir à une société sans pauvreté et sans division autre que l'idéologie, car c'est l'intérêt le plus fondamental des démunis et par extension du bien-être de l'ensemble de la société. Nous avons besoin d'envoyer un signal clair à ceux qui se délectent de la division des plus démunis pour éclipser leurs politiques économiques iniques et faire croire que la réaction est un mode viable d'organisation de la société par une mobilisation massive en faveur de ce plan.

Le RMG n'était que la première étape, notre objectif à terme, c'est à dire d'ici l'an 100, est d'arriver à un système où aucun citoyen ne gagnerait moins de 1200 plz par mois. J'ai un temps pensé au revenu universel pour aboutir à ce résultat, mais ma position a évolué sur le sujet, et je privilégie désormais l'imposition négative.

Le fonctionnement de cet impôt, que j'appelle "Taxe Robin des Bois" est simple, l'Etat fixe un revenu plancher, par exemple à 2400 plz par mois. Tous ceux qui gagnent plus que ce revenu sont soumis à une imposition progressive sur les revenus dépassant ce plancher, à l'inverse ceux qui gagnent moins bénéficient d'une imposition négative, par exemple, 50 % de tout ce qui est sous 2400 plz, celui qui n'a pas de revenu reçoit 1200 plz, celui qui est au salaire minimal à temps plein (1590 plz) reçoit 405 plz, et ainsi de suite. Ainsi, on peut éradiquer la pauvreté, sans décourager le travail et on évite d'avoir à attribuer un revenu universel à un milliardaire.
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Anaïs Bérenger
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Re: Elections générales 89 : Editoriaux en Septimanie

Message par Anaïs Bérenger »

Editorial de Mats Maessen & d'Anaïs Bérenger pour Septimanie Rouge (MARR)

Camarades,
L'heure est grave. Alors que notre pays voit une recrudescence du fascisme monarchiste et l'essor de la droite libérale-conservatrice, il devient urgent pour la gauche populaire et humaniste de défendre ses idées en faisant barrage aux réactionnaires de tous bords.
La belle Septimanie est une province attachée à la liberté et je sais que les septimans ne sont pas du genre à se laisser dicter leur conduite privée ni spolier leurs acquis sociaux, mais alors devons nous rester sur la défensive face à la vague bourgeoise ? Non, les gens, il faut prendre le taureau par les cornes et profiter des échéances électorales pour mettre en oeuvre le socialisme scientifique qui permettra enfin de donner à chacun selon ses besoins grâce aux efforts de chacun selon ses moyens.
Nous ne sommes pas dupes et tout communiste formé aux enseignements de Marx sait pertinemment bien que ce sont les rapports de force qui permettent à la masse du peuple d'acquérir ses droits et surtout de les maintenir de génération en génération à condition que la transmission dans le cadre de l'éducation populaire et de la formation idéologique de nos militants se poursuive. La conception matérialiste de l'Histoire est une grille de lecture efficace pour ne pas tomber dans le piège du consensus mou et son "dialogue" prétendument "social" que les sociaux-traîtres nous vendent pour masquer leur fascination discrète pour le grand capital et leur comportement de valets admiratifs des réussites bourgeoises rendues possibles par l'extorsion de la plus-value. Mais alors, devons nous prendre les armes comme le firent le regretté camarade Ernesto Che Guevara, Lénine ou Mao ?
Non, nous devons prendre le pouvoir par les urnes et tondre la bourgeoisie en commençant par les burnes.

Imaginez que nous remportions haut la main les élections provinciales ? La Septimanie deviendrait alors le laboratoire d'une société sans classes où la propriété publique des moyens de production serait la norme et ce, dans le respect des libertés fondamentales et de la démocratie. Enfin le socialisme à visage humain où les coopératives prospèrent en harmonie et où le peuple serait enfin fier d'être ce qu'il est : la masse avec sa force politique incontournable ! Une province qui impose son droit social aux patrons et non un travail flexible imposé par les patrons. Une province où l'accès à la culture, améliorée sous le mandat actuel, atteindrait son paroxysme avec la gratuité des bibliothèques pour les jeunes. En fait, une province où il fait bon vivre.
Anaïs Weil-Bérenger

Ministre fédérale de la Protection sociale
Maire d'Esperanto
Indépendante sans étiquette
Ancienne Première Camarade du Mouvement des Amis de la République et de la Révolution.
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