Gare de Samarcande

[Claude Morvan]

Le 7 septembre, les services techniques de la Société d'Economie Mixte des Mobilités de Tyrsénie (SEMMT) commencèrent à démonter les rails de la Gare de Samarcande. A la fin de la journée, les quais n'étaient déjà plus accessibles aux trains.

[Nino Martinez]

Nino Martinez le Maire de Samarcande, fut alerté par les services techniques de la Mairie que les rails commençaient à être démantelés . Le Maire prit contact avec toute les association du rail, des cheminots et les syndicats en tout genre. Émus par cette action, des centaines de militants de la section UPP locale, de syndicalistes et de Samarcandois envahirent la gare avec le Maire en tête pour bloquer les travaux . Des dizaines de policiers encadraient la manifestation et bloquaient avec leur véhicule les voies d’accès .

Le maire s’avança sur le quai de la gare et prit la parole derrière un pupitre installé à la hâte.

Chers Samarcandoises, Chers Samarcandois

TROP C'EST TROP !

Je n'ai pas été informé de cela par le gouverneur, aucune consultation de mes services, RIEN !
Je ne peux laisser cela se dérouler ainsi, nous réfléchissions en conseil municipal de la possibilité de réaffecter cette gare et le gouverneur en décide autrement seul ! De façon despotique !

Cette gare vous appartient, elle nous appartient et nous ne laisserons pas un petit tyran bas de gamme décider seul ! Ces voies sont dès lors occupées, plus un véhicules de travaux ne fonctionnera ! Plus un seul ouvrier ne mettra les pieds sur ce chantier !

Je fais bloquer dès lors toutes les voies et rien ne se passera plus ! Nous demandons la fin de ces travaux qui défigurent notre patrimoine ! Cette gare à une longue histoire et ne disparaîtra pas ainsi et je me battrai farouchement !

Luttons ensemble, Soyons fort ensemble !


Le maire alla saluer ses camarades et donna ses instructions à la police.

[Claude Morvan]

La police territoriale était déjà présente sur les lieux pour organiser le meeting prévu le soir même par Claude Morvan.

Le divisionnaire prit la parole.

- Je vous demande d'évacuer la zone. La gare appartient au domaine public provincial, et son démantèlement a été voté à l'unanimité de l'assemblée provinciale lors de la loi sur les mobilités.

[Nino Martinez]

Les agriculteurs de Samarcande et des allentours avaient été sollicité par le Maire il arrivèrent avec leurs engins pour bloquer les voies et empêcher la police territoriale d'agire correctement la gare été bloqué .

Messieurs, je suis le Maire de la ville nous ne bougerons pas ! Et pour votre carrière je vous conseil de rester tranquille !

[Claude Morvan]

Le divisionnaire, l'air blasé, prit la parole au mégaphone.

- Monsieur, la séparation des pouvoirs et le statut de fonctionnaire implique qu'un maire d'une petite commune ne peut pas porter atteinte à un divisionnaire de la police provinciale.

[Nino Martinez]

Monsieur peut importe qui vous êtes . Vous êtes dans ma commune. Je pense que nous allons éviter un incident fâcheux de voir vos homme tenter d'évacuer des policiers municipaux . Vous voulez vraiment donner cette image?

Rien ne bougera Monsieur nous attendrons une réaction du Gouverneur. Mais il ne prendra pas la parole ici je peux vous le garantir.

[Nino Martinez]

Le maire appela des présidents d'associations culturelles et sportives, les parents d'élèves et convia tout Samarcande à venir à la gare pour un grand pique nique républicain de résistance ! Beaucoup de Samarcandois personnes âgées comme jeunes, convergeaient vers la gare, un saucisson sous le bras, une baguette de pain, qui un pâté, qui une boisson non alcoolisé .

Ils prenaient place sur les rails avec tables chaises et poussettes afin de résister ensemble .

[Kévin Léonard]

Comme il l’avait promis, Kévin était arrivé sur les lieux avec plusieurs membres de son équipe de campagne. Il salua Nino et se mit sans tarder à manifester, prenant un mégaphone et lançant des slogans hostiles à Claude Morvan :

« Morvan sale gros porc, rends-nous notre train ou t’es mort ! »

[Valentin Ravolo]

Une délégation de 30 malabars membres d'Alternative Antifasciste a fait irruption sur place pour protéger Nino d'une éventuelle intervention des sbires de Morvan. Valentin n'en fait pas partie, occupé par la campagne électorale à Antsiranana, mais il a tenu à faire parvenir un message de sympathie aux organisateurs.

[Nino Martinez]

Nino s'avanca et il prit la parole

Merci à tous d'être là, le combat continue mes amis ! Depuis que nous sommes là, plus rien ne bouge ! Les travaux sont arrêtés ! J’exhorte M Morvan à venir discuter pour trouver un terrain d'entente.

Nous ne plierons pas et nous défendrons notre ville et son héritage !