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[SESSION 3] Projet de loi fédérale sur la médecine scolaire préventive

Posté : 25 août 2017, 18:33
par Karl Lacroix-Hanke
Mesdames, Messieurs les Députés,
Mesdames, Messieurs les Ministres,

Je vous propose d'ouvrir le débat sur le projet de loi fédérale sur la médecine scolaire préventive, soumis par le Gouvernement Fédéral :
Projet de loi fédérale sur la médecine scolaire préventive

Titre 1 - Missions

Article 101 :
La médecine scolaire préventive est chargée de faire son possible afin de déceler les pathologies pouvant affecter la santé de l'enfant et son bon développement physique et mental.

Article 102 :
La médecine scolaire préventive est chargée de faire son possible afin de déceler tout signe de maltraitance ou d'abus sexuel.

Article 103 :
La médecine scolaire préventive est chargée de faire son possible pour délivrer les meilleurs recommandations aux élèves.

Article 104 :
La médecine scolaire préventive est strictement gratuite et obligatoire pour les personnes concernées.

Titre 2 - Personnes concernées

Article 201 :
Sont concernés de manière obligatoire tous les enfants de 3 à 17 ans de nationalité frôceuse et passant au moins 4 semaines dans l'année sur le territoire frôceux.

Article 202 :
Sont concernés de manière obligatoire tous les enfants de 3 à 17 ans de nationalité étrangère et ayant leur résidence habituelle en Frôce pour 4 mois par an ou plus.

Article 203 :
Sont concernés de manière obligatoire tous les enfants, de 3 à 17 ans, quelle que soit leur nationalité ou leur résidence habituelle, fréquentant un établissement d'enseignement scolaire public ou privé frôceux pour une durée supérieure à 10 jours sur une année.

Article 204 :
Les élèves majeurs ainsi que les élèves étrangers non résidents passant moins de 10 jours dans l'établissement peuvent prendre part de manière strictement volontaire à la visite médicale.

Titre 3 - Facteurs de risques principaux

Article 301 :
Sont considérés comme facteurs de risques principaux :
Hygiène de vie
Sexualité
Conduites addictives
Mal-Être

Article 302 :
Chaque visite fera, en complément de l'examen clinique régulier, l'objet d'une attention particulière sur un des 4 risques principaux, qui requerra la présence d'un spécialiste dudit risque :
- Un pédiatre ou un nutritionniste concernant l'hygiène de vie
- Un sexologue concernant la sexualité
- Un addictologue concernant les conduites addicatives
- Un psychologue concernant le mal-être

Titre 4 - Lieu de la visite

Article 401 :
La visite aura lieu à l'infirmerie de l'établissement pour les élèves scolarisés dans les établissements d'enseignement scolaire publics.

Article 402 :
La visite aura lieu à l'infirmerie de l'établissement pour les élèves scolarisés dans les établissements d'enseignement scolaire privés dont les locaux ont été reconnus conformes par le ministère de la santé.

Article 403 :
La visite aura lieu à l'infirmerie de l'établissement d'enseignement scolaire public le plus proche pour les enfants résidant de manière principale en Frôce et n'étant pas déjà rattachés à un établissement habilité à procéder à la visite.

Article 404 :
La visite aura lieu dans un centre de la sécurité sociale pour les enfants ne résidant pas de manière principale en Frôce mais étant concernés par l'obligation.

Article 405 :
A titre d'exception, les parents d'enfants invalides pourront demander à ce qu'un examen à domicile soit substitué à un examen sur un lieu neutre. L'examen sera alors pratiqué par un médecin désigné par le centre de la sécurité sociale ainsi qu'un spécialiste du risque principal étudié par la visite.

Titre 5 - Périodicité des visites

Article 501 :
Les visites centrées sur l'hygiène de vie auront lieu lors de la 1ère année de chaque cycle scolaire.

Article 502 :
Les visites centrées sur le mal-être auront lieu tous les 2 ans au collège et au lycée uniquement.

Article 503 :
Les visites centrées sur la sexualité auront lieu en 2e année de collège et tous les ans au lycée.

Article 504 :
Les visites centrées sur les comportements addictifs auront lieu en 3e année de collège et de lycée.

Titre 6 - Déroulement de la visite

Article 601 :
La visite sera assurée par l'infirmier scolaire rattaché à l'établissement, un médecin généraliste référent qui pourra être un médecin rattaché à l'enseignement scolaire ou un médecin établi dans la ville de rattachement de l'établissement et par un médecin spécialiste dans le domaine du risque visé spécifiquement lors de la visite. Dans la mesure du possible, il est souhaité que les trois personnes habilitées à procéder à la visite ne soient pas toutes du même sexe.

Article 602 :
Il est demandé aux personnes habilitées à pratiquer la visite d'établir une liste d'actes à pratiquer qui devra être validée par le centre de la sécurité sociale. Cette liste devra être la plus proche possible entre les élèves des deux sexes.

Article 603 :
Il ne pourra être dévié de la liste d'actes que si une des personnes habilitées à pratiquer la visite a une raison légitime de soupçonner une pathologie ou une maltraitance.

Article 604 :
Si un élève refuse qu'un acte médical soit pratiqué sur lui par une personne d'un autre sexe, il a le droit de demander à ce que seuls les personnes habilités du même sexe restent dans la salle le temps que cet acte soit pratiqué. Il n'est en revanche pas permis de refuser totalement un acte médical.

Titre 7 - Conclusion de la visite

Article 701 :
Au terme de la visite, les personnes habilitées à la conduire devront rendre une des trois conclusions suivantes :
- Validation
- Recommandation
- Signalement

Article 702 :
La validation est le signe d'un bon état de santé général.

Article 703 :
La recommandation est le signe de préoccupations sur l'état de santé ou de développement de l'élève. Les médecins édictent alors une liste de recommandations délivrée aux responsables légaux, qu'ils sont libres de suivre ou non.

Article 704 :
Le signalement est le signe d'un risque majeur pour la santé de l'enfant ou d'une potentielle maltraitance.

Article 705 :
Dans le cas d'un signalement pour causes de santé, l'enfant et ses responsables légaux seront convoqués au plus vite dans un centre de la sécurité sociale pour établir un calendrier de soins gratuit et obligatoire.

Article 706 :
Dans le cas d'un signalement pour maltraitance, l'enfant sera immédiatement pris en charge par les services sociaux qui prendront les mesures les plus adaptées.

Titre 8 : Financement du projet

Article 801 :
Le surcoût du présent projet est estimé à 450 millions de plz annuels, entièrement financés par la contribution à la sécurité sociale sur la vente de cannabis.

Fait à Aspen,
Le XX de l'an 89,

Anastasia Mendoza Ojeda, Vice-chancelière, Ministre de la Santé et de la Protection Sociale
Alba Vittorini, Chancelière Suprême
Vittorio di Savoia-Carignano, Imperatore de Frôce et de Madagascar

Avant de commencer, je vous rappelle que les échanges qui interviennent ici doivent être respectueux de vos interlocuteurs.
Je ne tolèrerai aucune attitude outrancière et insultante.

Le débat est ouvert pour 3 jours, à partir du moment où le Ministre Fédéral a défendu son projet.
Je me réserve le droit de prolonger le débat de 24h, si je l'estime nécessaire.

Je rappelle qu'il est possible de déposer des amendements au texte de loi sous les conditions suivantes :
- 1 amendement par article
- limite fixée à 10 amendements par parti
- limite fixée à 10 amendement par le Gouvernement Fédéral

Pour être valable, l'amendement doit être sous la forme :
Proposition d'amendement n°- NOM DU PARTI

L'article XXX ci-après :
Mettre ici l'ancienne version de l'article
Est ainsi modifié :
Mettre ici la nouvelle version de l'article
Ces règles ayant été rappelées, j'invite donc Madame Alba Vittorini, Anastasia Mendoza Ojeda, Vice-Chancelière, Ministre de la Santé et de la Protection Sociale, à venir présenter son argumentaire.

Re: [SESSION 3] Projet de loi fédérale sur la médecine scolaire préventive

Posté : 25 août 2017, 21:30
par Anastasia Mendoza Ojeda
Monsieur le Président de l'Assemblée,
Mesdames, Messieurs les Députés,

Notre jeunesse est ce que notre nation a de plus précieux, et nous nous devons de ne pas ménager nos efforts en sa faveur.

Si nous pouvons nous réjouir de la qualité largement reconnue de notre système éducatif, force est de constater que la médecine scolaire est le parent pauvre de ce prestigieux navire.

Cette injustice se doit d'être réparée, et c'est pourquoi nous proposons un investissement massif de près d'un demi milliard de pluzins pour la médecine préventive scolaire, un investissement qui sera totalement financé par les recettes liées à la légalisation du cannabis.

Cet investissement, c'est jusqu'à 15 visites sur 16 années de scolarité, couvrant les principaux risques encourus lors de l'enfance et de l'adolescence, qui plus est encadrées par des spécialistes de ces dits risques. Outre la mission de détection des pathologies, nous espérons tout particulièrement lutter contre le mal-être des adolescents par ce biais.

Je vais aussi profiter de la présentation officielle de ce texte pour répondre aux préoccupations qui traversent les réseaux sociaux depuis hier soir.

Tout d'abord concernant la visite centrée sur la sexualité, je souhaiterais rappeler que tout ce qu'il se passe durant la visite reste privé, les professionnels de santé sont soumis au principe du secret médical, et ces visites ne dérogent pas à la règle, si un enfant ne veut pas que ses parents sachent quelque chose qui ne menace pas directement sa santé, le secret sera préservé, il n'y a aucune honte à s'adresser aux professionnels.

Je souhaiterais aussi dire que le tabou sur la sexualité est nocif, le fait de ne pas en parler et de l'ériger en fruit interdit, cela conduit à un manque d'aisance à parler des problèmes liés à la sexualité, des problèmes de santé, mais aussi des agressions sexuelles et des viols, le but de cette visite ainsi que d'autres actions entreprises par la CUL est de démystifier le sexe afin de libérer la parole contre les souffrances.

Concernant les actes obligatoires, il faut comprendre qu'il y a l'esprit et la lettre d'un texte. L'obligation est ici pour éviter qu'un enfant masque des signes de maltraitance, pas pour aller contre la pudeur des adolescents, les personnels sauront faire preuve de psychologie et n'imposer que les actes nécessaires, ils sont là pour aider, pas pour tyranniser.

Enfin en ce qui concerne la polémique sur l'équité entre garçons et filles, je pense qu'elle montre avant tout les désastres du modèle patriarcal, l'ancien modèle institutionnalisait le fait qu'on n'attende pas la même chose des garçons et des filles, cette méthode est là pour favoriser la montée du sentiment égalitaire dans les esprits, seulement faire ce qui est adapté à cette âge, sans se soucier des stéréotypes de genre.

Re: [SESSION 3] Projet de loi fédérale sur la médecine scolaire préventive

Posté : 26 août 2017, 10:08
par Karl Lacroix-Hanke
Madame la Ministre,

Je soutiendrais personnellement ce texte qui va, selon moi, dans le bon sens.
J'appelle mes collègues ADF à en faire de même.