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Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
Posté : 11 sept. 2017, 14:57
par Fanilo Nomenjanahary
OLP 5/12
Fanilo adresse une franche accolade à Valentin.
Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
Posté : 11 sept. 2017, 17:55
par Armand-Karel d'Alvaux-Gadraut
ARP-C 2/12
M. Belfort a tout à fait raison. Il n'y a pas d'ultra-libéralisme.
Soit on est laisser-fairiste, soit on est interventionniste. Et c'est une question de courage : l'ARP-C est interventionniste. Mais favorable pour autant à la liberté des petits possédants : nous prônons une vision colbertiste en matière économique. Du protectionnisme défendant la nation.
Sur la question du logement, nous ne craignons donc aucunement des gros mots comme "réquisition" ou "régulation". Mais nous divergerons toujours de ceux qui pensent qu'on mérite un toit par le seul fait d'être né : cette hypocrisie tue les possédants.
Il faut faire preuve de mesure en toutes choses.
Où est l'égalité idolâtre quand un petit propriétaire qui a épargné toute sa vie pour un logement, se voit contraint d'appliquer un certain niveau de loyer, bien insuffisant pour être rentable ? Alors qu'une famille oisive préfèrant jouer les cigales, se verra offerte l'opportunité de ne pas payez un loyer à sa juste valeur ?
Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
Posté : 11 sept. 2017, 20:48
par Claude Morvan
T&S - Intervention N°8
On ne me fera pas vraiment pleurer sur le sort des revenus issus du logement. Je considère que le travail est une valeur centrale, et qu'il est la première source légitime de revenus. Investir dans le logement pour pouvoir avoir des revenus complémentaires, c'est possible, les gens en ont la liberté, mais le logement est une question d'intérêt public et donc l'habitat doit être encadré. En ce sens, je suis plus que favorable à l'encadrement des loyers. Sans l'encadrement, il n'y aurait plus du tout de mixité dans les villes, la loi de l'offre et de la demande conforterait la ghettoïsation sociale avec les effets que l'on connaît.
Concernant le logement étudiant, je ferai passer cette compétence dans le giron des Universités, devenues interlocutrices uniques de l'enseignement supérieur et de la vie étudiante au niveau local. Ainsi, pourront se développer de véritables synergies, un lien favorisé entre la réussite et le logement universitaire, et une véritable cohérence de vie étudiante.
Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
Posté : 11 sept. 2017, 21:17
par Julia Blum
RPL (1/12)
Le Rassemblement Pour la Liberté ne partage pas l'avis de Claude. Si un frôçeux achète un bien immoblier avec l'argent qu'il gagne dans son activité professionnel, pourquoi n'aurait il pas le droit de gagner de rentabiliser cet investissement ?
Je défends la Liberté avec un grand "L". Les frôçeux ont le droit d'investir dans ceux qui croient. La Frôce doit promouvoir l'investissement et non l’immobilisme. La gestion du logement doit être cédé au privé au maximum. L'état doit uniquement gérer les affaires régaliennes. Pourquoi des citoyens devraient "contrôler" la vie d'autres ? Nous sommes dans une démocratie, non dans une dictature des lois trop excessives.
Monsieur Morvan est toujours dans l'excès et sa dernière intervention le prouve encore. Nous ne sommes pas dans un régime communiste mais dans un état de droit où les frôçeux ont le droit à la liberté. Cette liberté n'est possible que si l'état se retire au maximum de certaines compétences qui peuvent être gérer par le domaine privée. La concurrence peut être profitable comme dans les télécoms.
Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
Posté : 11 sept. 2017, 21:27
par Claude Morvan
T&S - Intervention N°9
Donc la personne qui tente de dire que je suis toujours dans l'excès me taxe également d'avoir un programme digne d'un régime communiste. C'est intéressant.
Comparer les télécoms avec le logement est d'une stupidité crasse. Tout d'abord parce que je ne promeut pas un monopole d'Etat sur le logement, mais bien un encadrement des loyers pour favoriser la mixité sociale et le pouvoir d'achat de nos concitoyens les moins aisés. Pour vous répondre, je ne vois pas pourquoi un citoyen ne pourrait pas investir l'argent qu'il a gagné, je défends ce droit, je suis moi-même propriétaire. Seulement, l'intérêt général implique une intervention de l'Etat. Je suis élu pour tous les citoyens, Mme Blum, alors que vous défendez uniquement ceux qui ont les moyens d'investir.
Deuxièmement, les télécoms représentent en moyenne 30€ par mois dans le budget d'un citoyen, on est dans des ordres de grandeurs souvent vingt fois supérieurs concernant le logement. Qui est dans l'excès, désormais ?
Pour vous prouver mes dires, je vais vous avouer que je suis également en faveur d'incitations fiscales à l'investissement dans le neuf écologique. Ainsi, nous aurons une action publique intelligente, qui promeut l'investissement mais encadre les dérives du tout-libéral.
Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
Posté : 11 sept. 2017, 21:29
par Fanilo Nomenjanahary
OLP 6/12
On peut être dans un Etat de droit qui régule les richesses, pour éviter de voir se creuser les fossés sociaux. Je sais que ce genre de conception vous est étrangère, Mme Blum. Mais je vous assure que cela est envisageable.
Etat de droit n'est pas synonyme d'Etat libéral. La liberté est un concept bourgeois. D'ailleurs, ceux qui doivent subir le joug harassant d'un labeur insupportable, sont souvent peu nombreux à réclamer de la liberté : ce qu'ils veulent, c'est de la reconnaissance et une meilleure situation matérielle. Les ouvriers, les paysans et les petits travailleurs savent tous ce que signifie "servir". Ils ne demandent pas à pouvoir se prélasser, délivrés de toute obligation. Non. Ils veulent travailler pour améliorer VRAIMENT leurs propres conditions.
Du coup, effectivement, être propriétaire d'un appartement et le louer, ce n'est pas un labeur. C'est un étalage de richesse non-nécessaire.
Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
Posté : 11 sept. 2017, 21:34
par Julia Blum
RPL (2/12)
Mais Monsieur Morvan, qui êtes vous pour limiter la liberté des frôçeux ? Les frôçeux ont le droit de fixer les prix qui leurs paraient bons. Votre habitude interventionniste est néfaste pour les libertés de nos concitoyens.
Le Rassemblement Pour la Liberté souhaite offrir la possibilité à tous les froçeux d'accéder à tous les types de médecines en reconnaissant les médecines "alternatives". Nous voulons défendre la Liberté avec un "L". Nos amis frôçeux ont le droit de vivre comme ils le souhaitent. Il est avéré que des médecines différentes reçoivent de plus en plus d’échos favorables dans l’opinion. Les autres médecines se trouvent confortées par des références affectives ou historiques et par l’expérience humaine.
Rejeter a priori ce qui nous est étranger confine à la discrimination. Ce n’est pas acceptable. Ce devoir de tolérance est valable pour tous. Le Rassemblement Pour la Liberté continuera à se battre pour la tolérance et donc pour la liberté de tous.
Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
Posté : 11 sept. 2017, 21:46
par Claude Morvan
T&S - Intervention N°10
Mais, Mme Blum, la question de l'accès médecines alternatives est avant tout une question de remboursements par la sécurité sociale. Car ces médecines, elles ne sont pas interdites. Si vous voulez visiter un ... ou un ... rien ne vous en empêche, si ce n'est votre budget, car ces actes ne seront sans doute pas remboursés. Dès lors, vous considérez qu'il faut que l'Etat intervienne pour rembourser les médecines alternatives, puisqu'il n'y a pas d'autre frein que le remboursement ? Bigre. Je ne suis pas sûr que le RPL ait dégainé son meilleur atout, ce soir.
Je n'ai personnellement rien contre les médecines alternatives, mais je considère qu'il faut que leur efficacité soit avérée avant que l'argent du contribuable serve à les rembourser. Pour ce faire, il y a les instances de la sécurité sociale, qui sont professionnelles et objectives.
Comme je l'ai dit, je compte doubler le budget de la prévention. Cela servira notamment à expliciter les actions de santé publique, comme la vaccination. Je suis contre une médecine paternaliste, qui dise au citoyen "vaccinez-vous, c'est obligatoire et c'est pour votre bien". Certains vaccins sont obligatoires, pour le reste, il faut faire de la prévention et de la promotion de la santé et associer les citoyens et les usagers au maximum.
Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
Posté : 11 sept. 2017, 21:47
par Valentin Ravolo
MARR (6/12)
La liberté n'est pas un absolu.
Quand une liberté devient nuisible pour autrui, elle perd son caractère absolu, ne dit-on pas "la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres ?". La liberté d'exploiter nuit au plus grand nombre, elle ne bénéficie qu'à quelques possédants et précipite le reste de la population dans le malheur, cette liberté n'est pas un bien précieux, mais un fardeau pour nous tous.
Je comprends que les habitués des salons de thé aspinois pensent plus en grands principes qu'en concret, mais à Djébu, dans les quartiers populaires, je vous confirme que tout le monde s'en fout des grands principes, c'est qu'on veut c'est avoir un toit et de quoi manger.
Restreindre la liberté d'exploiter, c'est rendre leur dignité à bien des frôceux, d'Antsiranana comme de métropole, entre le droit à exploiter d'un riche propriétaire et le droit à la vie d'un ouvrier, je choisis le droit à la vie de l'ouvrier. Aucune vie humaine ne vaut moins que tout l'or du monde.
Sur ce sujet, je rejoins totalement monsieur Morvan, gagner de l'argent sur son travail c'est du labeur, gagner de l'argent sur le capital, c'est juste jouir d'une rente, et le labeur doit toujours être privilégié à la rente.
Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
Posté : 11 sept. 2017, 21:53
par Julia Blum
RPL (3/12)
Monsieur Morvan, vous parlez toujours de nouvelles dépenses mais les frôçeux n'ont veulent pas ! Ils attendent d'avoir le choix et la liberté de choisir leur couverture médicale. Ils attendent de payer moins d'impôts pour faire eux-même leurs choix, choisir par exemple telle mutuelle plutôt qu'une autre.
La Frôce est un grand pays et nous devons faire confiance dans nos concitoyens. Le Rassemblement Pour la Liberté n'augmentera pas son budget de santé et le réduira. L'état doit se désengager au profit d'organismes privées qui jouent déjà un vrai rôle. Le vrai travail de l'état est d'assurer la sécurité et la justice.
Monsieur Ravolo, la liberté doit être défendu et vous n'en êtes pas un défenseur. Je ne vous ai pas vu toute l'année en Antsiranana alors que j'ai parcouru ma province toute l'année sans pause. Quand vous parlez des salons de thé aspinois, je pense que vous les connaissez très bien...