Re: Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité
Posté : 20 mai 2018, 20:40
UPP (8/8)
Ce débat est sur le point de se terminer et je prends ici la parole pour la dernière fois. Les frôceuses et les frôceux qui nous regardent auront constaté les différences fondamentales qui me séparent de mes opposants.
Il y a ceux à droite, qu'ils se disent sociaux ou non, qui vantent les mérites de la main invisible du marché dans le système du tout-privatisé. Ceux qui idéalisent les bienfaits d'une économie où les plus fortunés sont libres de s'enrichir indéfiniment aux dépends des moins aisés, tandis que l'État réduit son soutien à ceux qui en ont le plus besoin. Ceux qui veulent imposer un désengagement de l'État - mais qui ironiquement, reconnaissent le besoin de recourir aux moyens publics quand c'est nécessaire, au mépris du secteur privé.
Je reviens sur ce qu'a dit Mme Voligni plus tôt : c'est vrai, nous ne sommes pas à Germinal. Pourtant, dans un monde où l'écart et les inégalités entre les plus riches et les plus démunis se creusent à une vitesse exponentielle, nous devons agir pour ne pas revenir en arrière, à l'époque de Germinal. Et c'est là que nous nous distinguons.
L'économie que nous voulons est une économie qui ne bénéficie pas qu'au profit de quelques particuliers mais qui bénéficie à l'intérêt de toute la société. Une économie et une fiscalité solidaires, qui accompagnent la société dans ses évolutions humaines, sociales et écologiques.
C'est une vision profondément progressiste et humaniste du rôle que doivent jouer nos politiques économiques et fiscales pour notre pays. Et c'est cette vision que nous proposons aux Frôceux à ces élections.
Ce débat est sur le point de se terminer et je prends ici la parole pour la dernière fois. Les frôceuses et les frôceux qui nous regardent auront constaté les différences fondamentales qui me séparent de mes opposants.
Il y a ceux à droite, qu'ils se disent sociaux ou non, qui vantent les mérites de la main invisible du marché dans le système du tout-privatisé. Ceux qui idéalisent les bienfaits d'une économie où les plus fortunés sont libres de s'enrichir indéfiniment aux dépends des moins aisés, tandis que l'État réduit son soutien à ceux qui en ont le plus besoin. Ceux qui veulent imposer un désengagement de l'État - mais qui ironiquement, reconnaissent le besoin de recourir aux moyens publics quand c'est nécessaire, au mépris du secteur privé.
Je reviens sur ce qu'a dit Mme Voligni plus tôt : c'est vrai, nous ne sommes pas à Germinal. Pourtant, dans un monde où l'écart et les inégalités entre les plus riches et les plus démunis se creusent à une vitesse exponentielle, nous devons agir pour ne pas revenir en arrière, à l'époque de Germinal. Et c'est là que nous nous distinguons.
L'économie que nous voulons est une économie qui ne bénéficie pas qu'au profit de quelques particuliers mais qui bénéficie à l'intérêt de toute la société. Une économie et une fiscalité solidaires, qui accompagnent la société dans ses évolutions humaines, sociales et écologiques.
C'est une vision profondément progressiste et humaniste du rôle que doivent jouer nos politiques économiques et fiscales pour notre pays. Et c'est cette vision que nous proposons aux Frôceux à ces élections.