Frôce - Micronation virtuelle - RPG Politique

RPL(8/10) :

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous sur la façon dont nous pouvons amener le qualitatif sur l'audiovisuel notamment. Je pense qu'il existe une troisième solution, qui consiste à jouer le jeu de la concurrence, tout simplement. Et quand bien même un téléspectateur veut regarder une émission pourrie, c'est son droit le plus total, qu'elle traite de sexe ou de violence. Il s'agit de la liberté d'expression, donc par conséquent, elle ne doit pas être bridée, sauf par la loi, sur ce qui est répréhensible, bien sûr.

Cela dit, je vous rejoins quand vous évoquez, avec raison, que la classification ne doit pas être l'apanage d'une seule partie des acteurs. Il faut effectivement y ajouter des personnes complémentaires afin d'obtenir un avis fondé selon plusieurs points de vue. Je pense toutefois qu'il est nécessaire qu'il y ait des experts dans ce type de commission. C'est la raison pour laquelle nous soutenons la présence de psychiatres, et d'experts en images pour affiner la classification des films et leur donner une précision plus affinée, un meilleure consistance.

Et puis, nous pensons que le vrai travail, encore une fois, se situe dans la communication, dans la façon dont nous allons amener les choses avec les téléspectateurs. Prenons l'exemple de la télévision et des films interdits aux mineurs. Il appartient aux parents de suivre ou non les recommandations. A nous d'expliquer pourquoi il est meilleur de les suivre, de s'y intéresser et d'y faire attention. Le vrai rôle de l'état n'est pas de contrôler à tout-va, mais de relayer, d'expliquer, d'être pédagogue.

MESS (4/10)

L'ajout de psychiatres au panel est en effet une bonne suggestion, monsieur Brimont, il est important d'entendre à la fois les personnes qualifiées par leur formation à mieux comprendre les médias et leur impact sur le public, des médecins, des journalistes, peut-être même des sociologues si on veut pousser le raisonnement, et les principaux concernés, c'est à dires les parents, mais aussi des jeunes et les professionnels du cinéma et de la télévision.

Le système qui repose majoritairement sur les associations familiales comme aux Etats-Unis ou sur des technocrates comme c'est le cas en Frôce, sauf en Septimanie, ne met en avant qu'une seule conception, ce qui présente des biais contre-productifs pour une classification idéale des œuvres, par exemple la dérangeante tolérance envers la violence dans le cinéma étasunien. Même les monarques absolus savaient qu'il était nécessaire de savoir entendre un grand nombre d'avis avant de prendre une décision, je suppose que nous avons atteint un degré d'appétence à l'écoute plus élevé que cela.

En ce qui concerne notre désaccord, je refuse d'empêcher un téléspectateur de regarder une émission médiocre, il est hors de question de retirer sa place à l'audiovisuel privé, la liberté d'expression en dépend, le rôle du public est tout simplement de créer une alternative qui ne subit pas de pression d'audience et qui peut donc expérimenter, et pourquoi pas influencer le privé à faire le pas qualitatif.

RPL (9/10) :

Je rejoins votre avis sur les associations familiales et sur le fait que la classification des thèmes doit se faire de façon collégiales avec plusieurs panels d'experts.
Mais je reste hélas sceptique sur votre vision de l'audiovisuel. Si je reprends l'exemple de notre voisin français, la présence de France Info TV et de ses chaines, n'a pas empêché la naissance d'émissions à la pauvreté d'esprit avérée comme les Anges de la télé-réalité, par exemple. Et vu le prix de la redevance, si l'impact des chaines publiques devait amener à ce résultat, il y a une sérieuse politique d'optimisation à mettre en place !

Je sais qu'il reste peu de temps à ce débat, mais je voudrais également évoquer un phénomène, qui agite actuellement notre société : le développement des plateformes de contenus à la demande ou en streaming. Cela concerne tous les secteurs, vidéos comme audio. Je pense que nous devrions encourager l'intégration de ces canaux dans les offres proposées, pour assurer une rétribution aux auteurs.

Internet a d'ailleurs beaucoup apporté à notre vie, de nombreuses choses sont possibles grâce à lui. A l'heure où la neutralité du net est remise en cause aux Etats-Unis, le RPL s'engage pour la défense de ce principe fondateur en Frôce.

Il serait dommage de ne pas parler des nouvelles technologies dans la culture frôceuse. Car finalement, tout ce que nous proposons au RPL, par le biais du développement des cartes interactives mises à disposition par les offices de tourisme, passe par internet. Trop souvent, on voudrait nous opposer le monde d'hier, audiovisuel, avec celui d'aujourd'hui, numérique. Je pense qu'ils sont complémentaires et qu'ils doivent être, plus que jamais liés.

MESS (5/10)

La neutralité du net est fort heureusement actuellement garantie par la loi dans nos 5 provinces, en cela c'est une excellente chose que nous nous soyons alignés sur le modèle européen plutôt que sur le modèle américain, car cette neutralité est essentielle aussi bien pour la garantie de la liberté d'expression en empêchant un filtrage implicite des opérateurs que pour la satisfaction du consommateur qui n'aura pas à payer 10 plz de plus pour un peu de vitesse.

Vous avez tout à fait raison d'évoquer le rôle culturel que peut avoir internet, je pense notamment aux vidéos de vulgarisation scientifique qui permettent de rendre l'accès au savoir plus large qu'il ne l'a jamais été, internet nous réserve à la fois le pire et le meilleur. Pour prendre en compte cette nouvelle donne, il me semble judicieux d'établir un véritable statut du vidéaste. Derrière les railleries de la vieille école, il ne faut pas oublier que les vidéastes ont souvent un important travail d'écriture et de montage en plus de la facette visible.

Ce statut prendrait avant tout en compte une réalité économique, les vidéastes sont payés par intermittences, du fait de la fluctuation du marché publicitaire et des dons faits par leur public, la fiscalité des entreprises est bien trop lourde pour eux et celle des particuliers inadaptée à un statut précaire. Ainsi, il serait bénéfique d'établir un barème spécial sur les revenus issus de l'activité de vidéaste pour ne pas décourager les talents.

RPL (10/10) :

Je vois que j'arrive à la fin de mon temps de parole, j'aurais encore eu beaucoup de choses à dire mais je pense qu'il est temps de conclure et de synthétiser.

Tout d'abord, je remercie mes différents interlocuteurs, j'ai apprécié nos échanges et j'espère qu'ils auront permis aux téléspectateurs d'y voir plus clair.

Le projet du RPL, tant sur le plan fédéral que provincial se résume en la libération des talents et de la création. Cette libération ne veut pas dire que nous prônons une anarchie quelconque, car nous sommes très attachés au principe d'égalité. En cela d'ailleurs, nous rejetons toute mise en oeuvre d'une neutralité du net basée sur le modèles états-unien.

Notre société a tendance à s'orienter vers l'encadrement et l'édiction de règles. Or, dans des domaines où nous faisons appel à l'esprit et où nous encourageons l'éveil des gens, un tel cadre est inefficace.

Il faut donc lâcher du lest sur ces questions, lâcher prise, pour laisser notre culture se développer et s'enrichir. Nous soutenons l'innovation, la liberté d'expression tant qu'elle s'effectue, bien entendu dans le cadre de la loi.

Nous favoriserons les sports comme vecteur, avant-tout, de bien être, de levier pour le développement personnel et pour la distraction. Nous encouragerons la pratique, et la démocratisation de certaines disciplines encore méconnues du grand public. Nous maintiendrons, en parallèle l'esprit de compétition, le fair-play, principales valeurs que nous voulons inculquer à la jeunesse froceuse.

C'est un projet fort, auquel nous croyons, un projet déterminé, dans lequel nous nous investirons, si nous obtenons votre confiance. Merci et à mardi pour les résultats.

MPD (10/10) :

Je vais conclure pour le MPD, en disant que ces élections revêtent pour notre pays une haute importance.

Faire confiance au MPD, c'est tout d'abord en finir avec un système pernicieux, dans l'audiovisuel, qui se finance sur le dos du contribuable sans améliorer qualitativement les émissions. Nous proposons une privatisation totale des médias, pour les couper des orientations de l'état et leur garantir une indépendance financière. En complément et pour éviter les dérives, nous mettons en place un encadrement, souple, sur le contenu et les publicités. Nous militerons activement pour une autorité de contrôle indépendante, rattachée à chaque province. Elle aura pour but de garantir que nos médias ne soient pas utilisés comme moyens de propagande par certains.

Nous rendrons la culture et les sports au peuple, aux citoyens. Nous en ferons des moteurs de développement humain et sociaux, en agissant sur trois leviers majeurs : l'éducation, le partage et l'innovation. Sur la culture, nous soutiendrons les initiatives, les projets visant à développer les arts les plus méconnus. Nous mettrons nos savoirs-faire, nos terroirs, au service du pays, de tous.

Nous n'aurons pas peur de créer de nouveaux talents et de leur assurer un avenir, notamment sportif. De ramener les structures sportives dans les ruralités, délaissées et martyrisées par la vision bobo-gauchiste bien-pensante. Tournons la page !

Mettons un terme à une politique étriquée et épuisée, qui n'a de cesse de vouloir brider nos énergies. Nous avons un énorme potentiel culturel et sportif, mais nous avons sur un défi : redonner confiance à la Frôce.

LE! (2/10)

Vous êtes un tigre de papier monsieur Brimont.

Quelle crédibilité vont vous donner vos amis virilistes, pourfendeurs des "bobo-gauchistes" en sachant que vous êtes allié à Andrea Schreiber, qui nous a proposé toute une série d'interdictions en plus des toilettes sans genre ? Vous pensez sincèrement que l'électorat oubliera ce manque de cohérence juste comme elle a cru bon de siffler un chant nazi, probablement un souvenir de jeunesse, pendant un meeting ?

La vérité, c'est que toutes les promesses que vous faites se briseront en une semaine.

Lundi, , un de vos ministres issu du MESS comme votre coalition originelle n'aura pas de majorité, vous dira de vous carrer vos projets de privatisation de Frôce Télévisions où je pense, vu que bon eux aussi ont un programme.
Mardi, lors de votre réunion pour mettre en place un contrôle du journalisme province par province, les gouverneurs de Septimanie et de Catalogne partiront en se foutant de votre gueule.
Mercredi, Andrea Schreiber fera interdire "Tintin au Congo" à Antsiranana, vous aliénant tous vos amis anti-bobos.
Jeudi, la Cour Suprême censurera votre loi sur le contrôle des publicités, pas du domaine fédéral, pas de chance.
Vendredi, votre ministère du budget vous annoncera que votre promesse d'un stade de 16 000 places à Trifouillis les Oies se heurte à votre promesse de supprimer l'ISF.

Voter pour le MPD, c'est vouloir d'une Frôce qui se comporte comme un tigre de papier.