Beatriz García a écrit : ↑07 oct. 2017, 22:48
L'invité du soir : Eduardo Belfort

Eduardo Belfort bonsoir. Vous êtes le cofondateur du PLC, récemment réélu à la tête du parti, également maire de Symphorien, député fédéral et Ministre provincial de Transalpie en charge de la sécurité et de la police territoriale. Cela fait beaucoup de responsabilités, trouvez-vous encore du temps à consacrer à vos proches ?
Bonsoir et merci de m’avoir invité.
Oui en effet, cela fait beaucoup de responsabilités et la charge de travail et particulièrement conséquente. Afin d’alléger quelque peu mon emploi du temps, j’ai quitté mon poste de dirigeant de l’Agence Digitale Belfort qui est désormais occupé par un ami de longue date.
Par ailleurs, je peux également compter sur l’investissement sans faille de nombreux collaborateurs afin de m’épauler dans mes autres tâches. Au Parti Libéral-Conservateur, nous travaillons en équipe avec Sara, Aaron, Eliott et plus récemment Lily-Fleur. Au départ, cela a nécessité un investissement considérable mais désormais notre famille politique est bien structurée, efficace et chacun sait ce qu’il a à faire. Nous disposons également de responsables locaux et de militants très actifs sur le terrain. C'est une machine bien rodée.
Pour Symphorien, je peux également m’appuyer sur une équipe municipale solide et expérimentée.
Je me consacre pleinement à mon devoir de ministre provincial et de député fédéral, au service des transalpins pour le premier et pour faire entendre la voix libérale-conservatrice à l’Assemblée Fédérale pour le second.
De ce fait, je ne vous cache pas que le temps passé auprès de mes proches s’en trouve affecté et cela m’affecte beaucoup. Nous formons une petite tribu soudée et nous passions énormément de temps ensemble auparavant. Néanmoins, j’essaie le plus souvent possible de travailler à distance et à me dégager quelques créneaux horaires afin d’assister aux différentes activités extra-scolaires de mes enfants. Je travaille 6 jours sur 7, je me réserve donc mon dimanche afin de me consacrer pleinement à ma famille et de faire un maximum de choses avec eux.
J’essaie d’assurer sur les deux plans comme de nombreux frôceux et pour le moment, j’y arrive. Mais ma femme et mes enfants savent que cela n’est que temporaire. Je ne souhaite pas vivre de la politique toute ma vie. J’ai des objectifs personnels, professionnels et politiques et lorsqu’ils seront accomplis, je me retirerai en toute sérénité.
L’actualité de la fin de semaine dernière a été marquée par l’attentat terrible qui a frappé Aspen. Vous avez été l’un des premiers à rendre hommage aux victimes. Plus globalement, ce sont des personnalités de la droite et du centre qui ont été les plus réactives, le gouvernement n’ayant officiellement réagi que 36 heures après l’attentat. La question est simple : pensez-vous que le gouvernement actuel soit à la hauteur de sa fonction ?
Absolument pas. Comme l’a si justement souligné mon amie et collègue Sara, il y a cinq provinces en Frôce, pas une seule. On a le sentiment d’avoir affaire à des ministres provinciaux d’Antsiranana et non à des ministres fédéraux en charge de la Fédération de Frôce.
Au delà de cela, je pense que le gouvernement fédéral, de gauche, est particulièrement mal à l’aise avec la question du terrorisme islamique car il refuse de voir la réalité en face, à savoir qu’il existe un problème majeur au sein même de l’islam et que son incompatibilité avec notre Empire se révèle un peu plus chaque jour. Si on ne traite pas le problème à la source, rien ne s’arrangera.
Il semblerait qu’il soit plus important pour la gauche dans son ensemble de préserver cet électorat qui lui est acquis plutôt que de bousculer les lignes, renverser la table et mettre en place des solutions à la hauteur de la menace qui plane au dessus de nous.
N’oublions pas que sans les assistés sociaux et la population arabo-musulmane, la gauche serait cantonnée dans l’opposition.
Les mesures immédiates que vous avez prises avec le Gouverneur de Transalpie en réponse à ces attentats ont été vivement critiquées, notamment du côté des Communistes. On vous accuse notamment de stigmatiser une communauté religieuse en particulier et d’amenuiser les libertés de ses membres pour la faute d’un individu prétendument isolé. Qu’avez-vous à répondre à ces accusations ?
Le sempiternel argument de l’individu prétendument isolé, cher à la gauche, n’est qu’une mascarade grotesque visant à aveugler les imbéciles.
Qu’il s’agisse d’un attentat commis par une organisation structurée ou par un seul homme, c’est toujours l’œuvre de musulmans suivant les préceptes du Coran. Les gauchistes ainsi que les médias mainstream tentent de nous faire croire que l’on a affaire à de simples déséquilibrés, isolés ou non, et trouvent toutes sortes d’excuses afin d’épargner l’islam, qui serait selon leurs dires, une « religion de paix ». Pourtant, lorsque j’observe la longue liste des victimes de cette doctrine politique, je me dis qu’il y a un problème.
Encore une fois, tout est une question de courage politique.
D’un côté il y a ceux qui défendent leurs intérêts électoraux pour se maintenir au pouvoir, au péril de la sécurité des frôceux, et de l’autre côté, il y a des responsables politiques courageux qui touchent le problème du doigt et mènent le combat politique nécessaire afin de solutionner définitivement le problème.
Vous avez récemment apporté votre soutien au Mouvement des Contribuables Frôceux, qui organise aux côtés de plusieurs syndicats une mobilisation nationale ce samedi pour dénoncer la réforme fiscale à venir. Pour quelles raisons trouvez-vous le projet de Julien Citron injuste et inadapté ?
En remodelant à la hausse la quasi-majorité des tranches de l’Impôt sur le Bénéfice des Sociétés et l’Impôt de Solidarité sur la Fortune, le ministre fédéral Citron commet une erreur classique chez les socialistes qui ne comprennent rien à l’économie.
Taxer les plus riches, contribuables comme entreprises, c’est encourager ces derniers à l’exil fiscal et à la délocalisation.
Les socialistes ont toujours mis à mal l’économie de leur pays en imposant toujours plus les contribuables et les entreprises afin de plus ou moins combler leurs dépenses pharaoniques et incontrôlables. A chaque fois, les conséquences sont toujours les mêmes : fardeau fiscal, fuite des cerveaux et des investissements, chômage, pauvreté, etc.
Mais en définitive, ce n’est pas plus mal, car encore une fois, il s’agit de leur fond de commerce. Comme l’a si justement dit Margaret Thatcher en son temps : « Je n'ai jamais oublié que l'objectif inavoué du socialisme - municipal ou national - était d'accroître la dépendance. La pauvreté n'était pas seulement le sol nourricier du socialisme : elle en était l'effet délibérément recherché. »
Vous êtes récemment intervenu à l’Assemblée Fédérale pour dénoncer le projet du gouvernement de faire ratifier l’accord sur le climat de Paris par la Frôce. Peut-on s’attendre à une forte opposition du PLC hors de l’hémicycle en ce sens ? Il ne fait effectivement guère de doute que le projet sera adopté, la majorité étant de gauche.
Je connais la composition de l’Assemblée Fédérale et je ne me fais guère d’illusion. Néanmoins, il est primordial, dans ce domaine comme dans tant d’autres, d’entendre une voix dissidente à la pensée unique sclérosée par des années de désinformation afin d’éclairer un maximum de personnes. Le message est passé et le fait qu’il puisse y avoir débat sur cette question est déjà un progrès démocratique en soit.
Présentement, il est inutile d’envisager autre chose pour contrer cette ratification, qui n’est de toutes manières, pas irréversible. Si les Etats-Unis sous l’impulsion du Président Trump ont pu sortir de ce mauvais accord, alors la Frôce pourra en faire de même l’année prochaine si une majorité de frôceux nous font confiance.
Les militants du PLC ont décidé de vous réélire président du parti lors du congrès annuel qui s’est tenu dimanche. Une victoire incontestable qui vient récompenser votre activité politique. N’avez-vous pas peur que le PLC ne devienne un parti monopersonnel ?
J’ai fondé le Parti Libéral-Conservateur au côté de Sara et notre leadership est à la hauteur de notre investissement. Néanmoins, comme je vous l’ai dit tout à l’heure, nous ne sommes pas les seuls à l’œuvre. Beaucoup de talents agissent dans l’ombre et émergeront à l’avenir. Certains sont déjà dans la lumière tels que Aaron, Eliott ou encore Lily-Fleur. Ces personnalités, d’une grande qualité, sont l’avenir du Parti. J’ai confiance en l’avenir de notre famille politique, je sais qu’elle me survivra.