Frôce - Micronation virtuelle - RPG Politique

MARR (6/10)

La commission Meese est une commission montée de toutes pièces par des politiciens conservateurs déterminés de démontrer un point qui leur convient, pas une étude scientifique indépendante. C'est comme si la gouverneure de Septimanie montait de toutes pièces une commission pour nous faire croire que son idée de classes sans chaussures augmentait la productivité des élèves de 75 %, vous seriez le premier à évoquer une parodie de science, et je dis ceci sans présumer ce que la science véritable et indépendante démontrera ou non.

Je crois en la science indépendante, pas en la manipulation d'un parti politique, fusse t-elle séduisante à mes oreilles, il faut rechercher la vérité pour proposer les meilleures solutions, cela laisse une grande marge, on peut interpréter différemment les solutions à donner à un fait objectif. Mais commander des études biaisées pour se faire mousser, ce n'est pas gouverner, c'est agir comme un publicitaire.

Et je vois qu'en plus de ne pas connaitre grand chose à la science, vous ne connaissez pas grand chose à la réalité du quotidien des classes populaires frôceuses, beaucoup de parents n'ont que peu de temps à consacrer à leurs enfants par obligation professionnelle, croire que leur action est suffisante pour faire découvrir de nouveaux horizons aux enfants, c'est se mettre le doigt dans l’œil.

Votre modèle, c'est avant tout la favorisation des classes aisées, qui ont soit plus de temps soit les moyens d'embaucher quelqu'un, ainsi leurs enfants seront plus épanouis et disposeront de connaissances supplémentaires à celles de l'école. Parfait pour votre parti de grands "méritocrates".

PLC (7/10)

J'observe que lorsque cela ne vous arrange pas c'est monté de toute pièce, par contre vous nous brandissez avec une fierté débordante une étude sur la population japonaise pour étayer vos propos.
Ne faites pas semblant de ne pas savoir que des scènes acceptables au Japon sont intolérables en occident. Aussi bien au niveau de la pornographie que des dessins animés ou des jeux télévisés dans lesquelles les candidats sont humiliés devant l'hilarité générale. Il y a un gouffre culturel entre la Frôce et le Japon monsieur Ravolo!
Et j'anticipe votre prochaine "pleurnichade" en vous disant que je ne critique en rien la culture japonaise, je fais simplement état de faits réels.

Alors maintenant vous nous gratifiez d'un discours "larme à l’œil" sur les différences de classes sociales, vous aurez au moins eu le mérite de n'oublier aucun cliché bien pensant.
Monsieur Ravolo, je vous répète que ce n'est pas à vous d'éduquer les enfants frôceux. Que l'on soit en dessous du seuil de pauvreté ou milliardaire, on dispose du droit d'inculquer à ses enfants les valeurs qui nous sont chères! Qu'elles plaisent à monsieur Ravolo ou non!
Vous mélangez tout, combien de personnes issues de milieux modestes ont fait de brillantes études à force de travail? Beaucoup! Et leur mérite n'en est que plus grand.
Je vous parle de la différence entre l'éducation et l'instruction, les parents éduquent et l'école instruit.
Mais je pense que les plus démunis qui nous regardent seront ravis de vous entendre dire qu'ils ne peuvent pas bien éduquer leurs enfants.

MARR (7/10)

Ah et vous croyez que nous sommes des clones des étasuniens ? Ce n'est pas parce que les séries étasuniennes cartonnent que nous sommes soudainement tous devenus fous des armes à feu et que nous nous sommes mis à croire que la sécurité sociale était une dangereuse machine communiste.

L'étude dont je parle vise l'évolution d'un comportement au sein d'un groupe, pas une comparaison avec d'autres groupes, il s'agit donc de cerner la nature humaine et non de faire une comparaison entre Japon et Occident.
La commission dont vous parlez a été financée par un gouvernement conservateur qui entendait bien récupérer ses billes.

Donc, oui je fais plus confiance à une étude indépendante qui prend pour base la population japonaise qu'à une commission sous influence politique qui prend pour base la population étasunienne. Ce sont deux peuples étrangers, mais l'étude que je cite a le mérite de ne pas avoir été commanditée par des personnes ayant intérêt à ce qu'on présente un résultat plutôt qu'un autre.

Ce n'est pas une pratique rare ou exclusive aux gouvernements les études commanditées. Prenons aussi l'exemple de l'homéopathie, 95 % des études affirment qu'elle ne vaut pas plus qu'un placebo. Les 5 % restantes sont quasiment toutes commanditées par des entreprises ayant intérêt à ce que l'homéopathie ne soit pas exposée comme l'escroquerie qu'elle est.

Et oui, les démunis ont du mal à éduquer leurs enfants, pas par qualité personnelle, mais par manque de temps et d'argent. Ca vous surprend ?

PLC (8/10)

Monsieur Ravolo, un conseil, quand ça fait mal ne le montrez pas à ce point là!

Vous êtes tellement mal à l'aise et en difficulté que vous me parlez de séries américaines et d'armes à feu, on ne sait pas très bien ce que cela vient faire dans ce débat.
Je vous explique sereinement qu'au niveau de la culture et des mœurs il y a une grande différence entre le monde occidental et le monde oriental. Il est évident que la Frôce et les USA sont infiniment plus proches culturellement que la Frôce et le Japon. Qui peut contester cela?
Avez vous déjà vu un jeu télévisé en Frôce ou aux USA dans lequel le candidat se prend des coups dans les parties génitales sous les fous-rires de l'assistance jusqu'à ce qu'il en demande l'arrêt, le vainqueur étant celui qui tient le plus longtemps? Je ne le crois pas monsieur Ravolo!
J'ai trop de respect pour vous pour penser que vous ne savez pas tout cela. Mais malheureusement, je me dois de vous dire que vous dites des inepties à des fins électoralistes. Je ne parle pas que des USA mais dans occident il y a la France, l'Italie, l'Espagne, l'Allemagne ect...

Les familles démunies sont tout autant capables d'apporter une éducation digne à leurs enfants que n'importe quelle famille aisée. Ne leur manquez pas de respect s'il vous plait! Vous savez, élever un enfant est la chose la plus difficile qu'il soit donnée de faire à une personne.
L'éducation ne s'achète pas monsieur Ravolo.

MARR (8/10)

Je ne suis pas sur que des nouilles brûlantes insérées dans le slip à des heures de grande écoute ce soit tellement différent de ces jeux japonais que vous décrivez dans le fond, c'est juste moins ouvertement assumé comme le régulateur est plus strict, mais la volonté est la même, la course à l'audience par le sensationnalisme, modèle largement entretenu par la privatisation massive des médias soit dit en passant.

Il y a beaucoup plus de subtiles ressemblances entre les peuples que vous ne voulez le croire, ou plutôt que vous ne voulez l'admettre. Car admettre que les modèles étrangers sont transposables, ce serait signer l'arrêt de mort d'un mouvement politique basé sur la copie des États-Unis et la soumission à Israël, car statistiquement parlant, le modèle social, celui que vous proposez, des États-Unis est en échec, la politique des armes est un échec, la lutte contre la criminalité par la répression à outrance est un échec. Le PLC est un échec géant sur pattes.

Nous regardons vers le monde, la Norvège et son système pénal qui apporte deux fois moins de récidives, la Suède, qui a des années-lumière d'avance sur nous sur le rôle des femmes dans la société, l'Uruguay qui se débarrasse pacifiquement du narcotrafic avec une offre légale alternative qui profite aux finances publiques et à la sécurité plutôt qu'à la mafia.

Vous êtes toujours tourné vers vos solutions de grand-mère. C'est doux aux oreilles, mais aucune réalité n'y donnera raison.

PLC (9/10)

Monsieur Ravolo met sur un pied d'égalité un jeu télévisé au Japon dans lequel les candidats prennent des coups dans les parties génitales et dans lequel le plus résistant est vainqueur avec une séquence de l'émission "Touche pas à mon poste" en France dans laquelle ils voulaient transposer, pour s'amuser, les expressions célèbres avec la réalité.
Des nouilles ont été mises dans le slip d'un chroniqueur par rapport à l'expression "avoir le cul bordé de nouilles", cela a fait un tollé général chez nos voisins français et leur conseil supérieur de l'audiovisuel s'est saisi de l'affaire. Lorsqu'au Japon ce jeu est strictement banal et n'est qu'un parmi tant d'autres.
Je crains, monsieur Ravolo, que dans votre volonté de démontrer l'indémontrable vous ne soyez en train de vous ridiculiser.

Vous qualifiez le PLC "d'échec géant sur patte", mais là encore je me dois de vous corriger monsieur Ravolo. Je n'ai pas le souvenir que le PLC ait été aux responsabilités gouvernementales.
De quel échec parlez vous? L'échec de ne pas être dans les petits papiers du microcosme bien pensant? Je vous prie de croire que cela n'est pas un échec mais une fierté pour nous.
Si nécessaire, je rappelle que c'est la gauche qui est au pouvoir en Frôce! Et je lui demande d'assumer ses responsabilités sans venir se cacher derrière son petit doigt!

MARR (9/10)

Dans les deux cas, ce sont des procédés sensationnalistes navrants qui n'ont pas de considération pour la dignité humaine. Je n'ai aucune envie de censurer une émission ou une autre, c'est la base de la liberté des médias, mon idéal c'est de créer un terrain pour une expression alternative, pas de bâillonner l'expression existante, contrairement à ce que promeut la droite dans ce débat, mais il ne faut se mettre à croire que nos pets sentent le jasmin alors que ceux des autres pays ont de quoi vous empêcher de respirer pendant six jours.

La mentalité est profondément la même, la différence c'est le niveau de sévérité du régulateur, comme je l'ai déjà dit et comme vous le confirmez avec cette histoire de nouilles. Là où le régulateur français a tendance à tiquer à la première déviance, le régulateur japonais laisser tout passer à partir du moment où il y a une mosaïque. Mais ça c'est une règle de droit, ce n'est pas l'esprit profond du peuple, si demain nous décidions de déréguler, je ne donne pas un an avant que des séquences comme celle cité deviennent la norme, car c'est tout simplement plus vendeur, je pense que vous devez un minimum connaitre les lois du marché étant donné que vous vous présentez comme chantre du libéralisme économique et donc des théories néo-classiques ?

Cessez de vouloir établir une catégorisation des cultures, cela ne nous mène qu'à des raisonnements médiocres et dans le pire des cas, de sombres extrémités.

PLC (10/10)

Je ne catégorise pas les cultures, je vous montre par A+B qu'il en existe des différentes et qu'il faut en tenir compte et les respecter. Vous ne pouvez pas nous sortir une étude faite sur la population japonaise et la superposer sans la moindre nuance à la population frôceuse.
Le meilleur exemple en est que vous jugez sensationnaliste et navrante une action qui est la normalité la plus absolue au Japon. Personne n'est choqué par ces jeux au Japon monsieur Ravolo, c'est dans leur culture et dans leur identité!
Et au passage cela me permet de vous dire que c'est vous, ce soir, qui distribuez les bons et les mauvais points culturels en portant un tel jugement sur un jeu japonais "lambda".
Monsieur Ravolo, que cela vous plaise ou non, notre monde est rempli de peuples aux cultures différentes. Et que cela vous plaise ou non, la culture frôceuse est beaucoup plus proches de l'étasunienne que de la japonaise. C'est comme cela! Regardez comme un jeu télévisé japonais vous choque alors que les jeux télévisés étasuniens sont "le juste prix", "la famille en or" j'en passe et des meilleurs. Je ne pense pas que "la roue de la fortune" soit sensationnaliste et navrante pour vous monsieur Ravolo.

Je suis heureux d'avoir mis le doigt sur vos ambiguïtés!

C'était la dernière intervention du PLC durant ce débat. Je remercie les organisateurs de ce débat ainsi que mes contradicteurs. Je salue monsieur Ravolo que je respecte et avec lequel je suis comblé d'avoir pu débattre aussi franchement.

RPL (7/10) :

J'ai toujours un peu de mal à comprendre cette volonté de vouloir absolument réguler tout et n'importe quoi. Ok, il est important d'avoir un cadre sur certaines choses, la sécurité, l'éducation, la justice... etc... Mais sur la culture et les sports, l'encadrement relève du contresens le plus absolu.

Il fut un temps où les autorités, parce qu'elles trouvaient le phénomène trop moderne ou dangereux, ont interdit le rock. Cela n'a fait qu'amplifier la définition rebelle de ce style musical ! Et cela n'a fait que précipiter sa généralisation et son succès.

Je crois que sur la musique, les arts, les médias et tout ce qui touche à la culture ou aux sports, il faut laisser une liberté absolue, tant sur la création, que sur la diffusion, la valorisation des oeuvres et des compétitions. Tout ça, c'est un travail des esprits, de la création, de la passion. On en refrène pas la passion.

Si un programme de télévision présente du contenu jugé "nul" par certains, et qu'il y a beaucoup de gens qui le pensent, il ne sera plus regardé, aura donc moins d'audience, rapportera moins à sa production et sera arrêté. Nous ne pouvons pas juger de ce que les gens ont le droit de regarder ou non. Chacun doit pouvoir visionner ce qui lui plait, sans entrave, sans censure. Cela développe l'esprit critique de tout le monde. Chacun peut juger, en fonction de ses préférences, de ses propres critères, ce qui est de qualité ou non. La seule information utile, à mon sens, est la classification, dès lors qu'elle est établie de façon professionnelle et non politique. L'encadrement autour correspond à des chaines dont nous devons libérer la société.

MESS (3/10)

Croire que la médiocrité suffit à faire plonger les audiences au fond des abysses est naïf, beaucoup de personnes s'en contentent très bien si elle est enrobée de mécanismes qui retiennent l'attention humaine, la violence et le sexe en premier lieu.

De plus, il y a une logique de rentabilité dans la télévision privée, une émission qui coûte une bouchée de pain à produire et qui fait 12 % d'audiences vaut mieux qu'une émission coûteuse à 13 %.

Le qualitatif ne peut pas se faire simplement par l'opération du marché en ce qui concerne les médias, il faut soit réguler, soit mettre en place une alternative publique pour donner goût à la qualité. Le choix que je fais, c'est celui de l'alternative publique, tout d'abord, parce que la régulation se décide province par province et je doute que les gouvernements de Transalpie et de Septimanie aient les mêmes idées sur le sujet, mais aussi parce que la liberté d'expression est un des fondements de l'état de droit, contrôler trop fortement le discours médiatique serait une porte dérobée vers bien plus terrifiant.

Parlons de la classification d'ailleurs, il est crucial de la confier aux bonnes personnes. L'intervenant du PLC a beaucoup parlé des Etats-Unis, où les associations familiales sont reines et biaisées en faveur d'un certain agenda, ce qui conduit à nombre d'absurdités comme le montre bien le documentaire "This Film Is Not Yet Rated".

Il serait préférable qu'il soit établi, dans chaque province, une concertation entre les concernés, les familles bien sûr, mais aussi les journalistes, les cinéastes et les jeunes, plusieurs discours valent mieux qu'un.