Monsieur Citron, le point de vue que vous développez sur la robotisation manque cruellement de prise de recul. La mythologie du robot qui permet de licencier ou de moins embaucher est un argument typique et mensonger de l’extrême-gauche frôceuse.
Le but du robot n’est pas du tout de supprimer ou de remplacer les emplois. Non, l’objectif est réellement de transformer les emplois, en ôtant à l’ouvrier les tâches les plus éprouvantes et répétitives, augmentant au passage la productivité des chaînes de production. L’ouvrier, lui, est amené à se concentrer sur d’autres missions voire à assurer la prise en charge des lignes automatisées. Regardez donc ce qu’a fait Apple avec son fabricant chinois Foxconn : 60 000 robots intégrés à l’usine, aucun emploi supprimé. Et j’aurais des centaines d’autres exemples à vous citer.
Il faudra donc m’expliquer la légitimité de taxer les entreprises qui prennent la peine à la fois de libérer leurs ouvriers des missions les plus pénibles et de chercher à accroître leur capacité de production.
En matière d’affaires sociales, nous avons beaucoup parlé de travail mais l’heure tourne et un sujet fondamental semble avoir été oublié : celui du droit au logement. Le MPD veut que chaque ménage frôceux puisse bénéficier d’un toit, quel que soit son niveau social. La mesure phare que nous proposons en ce sens est l’interdiction aux propriétaires d'exiger des garanties discriminatoires dans le cadre d'une location immobilière. Le sexe, la situation professionnelle ou familiale ne doivent décemment pas constituer des critères de sélection.