Frôce - Micronation virtuelle - RPG Politique

ADF (3/8)

Comme le disait monsieur Brimont, il est important d'offrir au cinéma frôceux les moyens de ses ambitions, récemment, la province de Septimanie a lancé la construction de grands studios de cinéma à Elrado, je reprocherais à cette initiative de se focaliser sur un type de cinéma qui n'est pas franchement valorisé à l'export, mais l'idée est là, construire des studios de niveau mondial avec un accès facilité pour les réalisateurs frôceux pour que la qualité des productions soit digne de notre rang.

Pour valoriser notre cinéma, il me semble également indispensable de faire preuve d'une forme de patriotisme culturel, et de mettre en place des quotas de contenus culturels pour protéger la création frôceuse, quand on voit certaines chaines de la TNF blinder leur grille de séries étasuniennes pour faire de l'audimat à bas coût, il y a un triple problème, tout d'abord un espace pris à la propagation de la création originale, ensuite la propagation d'un impérialisme culturel étasunien qui est parfaitement contraire à nos intérêts diplomatiques et enfin une standardisation de la télévision frôceuse, il n'est pas normal d'avoir le sentiment d'avoir moins de variété de contenus actuellement que quand il y avait quatre fois moins de chaines, il faut changer les diffuseurs de leur zone de confort "reportage d'actualité - polar - série étasunienne" pour rendre ses lettres de noblesse à la télévision.

Enfin, il me semble également important d'élargir l'accès au cinéma en mettant en place des tarifs subventionnés pour les catégories les plus défavorisées de la population, sans en aller à un collectivisme qui n'a jamais marché et qui ne marchera jamais, nous devons faire en sorte que le cinéma ne soit pas réservé aux riches.

UPP (6/8)

Nous soutenons l'idée de quotas pour l'audiovisuel frôceux. C'est d'ailleurs le genre d'idées qui aurait été plus simple à mettre en place à l'échelle fédérale si le centre et la droite n'avait pas soutenu la concession de l'audiovisuel public en 91, mais passons.

Si nous y adhérons, ce protectionnisme culturel ne doit pas être le seul champ d'action pour développer la culture frôceuse. Faciliter l'accès à nos créations artistiques sur les blockbusters étatsuniens, c'est bien, diffuser nos créations plus largement à travers le monde, c'est infiniment mieux.

Aussi, nous proposons la formation d'un organisme - fédéral ou divisés par provinces - chargé de soutenir et défendre nos créations dans les festivals internationaux et d'aider les producteurs à exporter et promouvoir leurs œuvres à l'étranger. Ce genre d'institut a notamment fait ses preuves au bénéfice du cinéma québécois, et ce malgré le statut du Québec d'enclave culturelle sur un continent majoritairement anglophone et dominé par le soft power américain.

Et puisque nous parlons du Québec, parlons également de notre manière d'aborder nos échanges culturels à travers le monde. Notre adhésion récente à l'OIF, en plus de favoriser de nouveaux liens diplomatiques, nous permet de faire valoir notre place au sein de la Francophonie et de diversifier nos partenariats, au service de la diffusion de la culture frôceuse et des échanges entre nos peuples, culturellement proches.

Nous ne devons pas juste voir la culture frôceuse comme un élément fragile assailli de toutes parts, mais comme une force que nous pouvons développer et partager au-delà de nos frontières, qui fera la fierté de notre peuple. Une force qu'il ne tient qu'à nous d'ouvrir sur le monde.

ADF (4/8)

En premier lieu, la concession n'éteint pas la mission de service public des chaines FTV, rien n'empêche donc que des quotas leur soient imposés. Enfin ceci n'est qu'un détail, les frôceux sont habitués à ce que le Gouvernement actuel ne soit le plus au point de l'histoire sur la connaissance de la Constitution, passons donc.

Ensuite, ne penseriez-vous pas qu'il serait bien plus ambitieux d'aussi intégrer les chaines privées dans les quotas ? Des quotas limités à six chaines dont la chaine parlementaire, ce n'est pas cela qui va changer la vie de nos producteurs, et c'est loin d'être impossible ,il suffirait d'une coopération inter-provinciale pour en faire une réalité bien concrète.

Je vois aussi que vous parlez énormément de francophonie, mais il faudrait ne pas oublier que nombre de frôceux utilisent de manière principale le catalan ou l'italien, chose que vous devriez savoir en tant qu'ex-Gouverneur de Catalogne, la spécificité frôceuse, ce n'est pas d'être un étendard de la francophonie, c'est bien plus sa diversité linguistique, puis qu'il convient d'ajouter le malgache d'Antsiranana et le grec de Norijo à la liste.
Il n'y a pas qu'une seule culture frôceuse unifiée, mais un ensemble de cultures toutes plus fascinantes les unes que les autres, voici ce que nous avons à offrir au monde, et le cadre de l'OIF me semble décidément bien trop petit pour cela.

Pour pleinement valoriser l'ensemble de ces cultures, il est essentiel que l'apprentissage dans les écoles se fasse principalement dans la langue locale, ne tournons pas le dos à la diversité linguistique comme certains de nos voisins, respectons notre Histoire.

FCF - 6/8

Madame Voligni, si nous voulons que les choses changent de fond en comble, la collectivisation et la nationalisation sont les deux meilleures solutions. Si la chose appartient aux employés et que son Budget est assuré par l'état, le cinéma deviendra public, et là, service public oblige, chacun y aura accès gratuitement. La nationalisation peut-être temporaire, cependant j'assure que ce passage est nécessaire.

Oui, l'éducation doit conserver les langues locales, nous sommes une Fédération pas un Empire.

Si j'approuve de faire en sorte que la culture frôceuse ne soit submergée pas l'étasunienne, seulement ceci n'est pas une fin acceptable. Ce qu'il faut c'est offrir un égal accès à la culture frôceuse, étasunienne, russe, togolaise, vietnamienne, vénézuélienne, etc, de manière à ce que chacun puisse avoir le choix. Aucune culture n'est inférieure à une autre, faisons valoir cette égalité et cette diversité.

Je suis un peu moins optimiste que vous, M.Karlsson sur l'utilité d'un organisme aidant à exporter ses créations en dehors de la Frôce. Nous ne voulons pas être noyés par une culture, évitons d'en noyer, c'est mon point de vue.

De même je pense que notre culture commune ne s'arrête pas à la francophonie car nous avons quatre langues officielles. Donc nous devons être culturellement liés avec les malgachophones, les hellénophones, les italophones et les catalophones également.

Avant d'être une force, notre culture doit être le reflet de notre pays : une culture libre, diversifiée, humaine. Avec seulement ça, notre culture s'exportera par nature dans le monde entier.

UPP (7/8)

Merci Mme Voligni, mais je connais ma Constitution, j'ai même prêté serment dessus. De votre côté, je vous invite à relire la loi concernée. Hormis les spots officiels définis par le titre 4, rien ne permet au gouvernement d'imposer des conditions sur les diffusions et leur nationalité.
Heureusement, comme vous dites, qu'il y a la coopération inter-provinciale pour y pallier.

J'ai grandi à Pastelac, où le français prédomine, j'ai aussi appris le catalan et le nynorsk par mes parents. Merci mais je suis parfaitement au fait de la diversité culturelle. Non pas que la francophonie soit l'alpha et l’oméga de la culture évidemment, ni que la Frôce soit un étendard de l'OIF, pour autant, passer à côté de cet atout précieux pour notre prospérité culturelle serait irréfléchi. Au contraire, elle doit justement être un moyen de diffuser, auprès d'autres pays, les facettes qui font la richesse de notre nation multiculturelle.

Nous sommes une nation multiculturelle, j'en ai conscience, aussi je comprends l'inquiétude de M. Bournay sur le risque de voir une culture en éclipser une autre. Et là où vous parlez de protéger les cultures locales, je vois plus grand : encourageons-les, faisons-les connaître à travers tout le pays. L'organisme que j'ai proposé permettra aux créations des diverses cultures de notre pays de se diffuser et participera à leur rayonnement dans toute la Fédération et même au-delà.

Si la culture est le reflet de notre nation, notre nation n'est pas un objet fragile mais une force au service des Frôceux, j'en reste intimement convaincu. Aussi l'ouverture culturelle que nous défendons sera un moyen de développer et d'enrichir ce qui fait cette force.

ADF (5/8)

Si vous étiez un peu plus à l'écoute de vos opposants, monsieur le chancelier, vous auriez bien entendu que j'ai parlé de coopération inter-provinciale, qui permet d'agir dans les domaines dévolus aux provinces, ce qui inclut la politique culturelle, et par conséquent le régime de régulation de l'audiovisuel, la Transalpie et la Septimanie ont par exemple déjà posé des régulations sur leur secteur audiovisuel.

Vous évoquez votre enfance à Pastelac, mais c'est une des rares grandes villes où le français est prédominant, à Hofbach, où je vis, c'est l'italien la langue dominante, à Dos Castillos, où monsieur Bournay a été maire, c'est le catalan qui est prédominant. En insistant autant sur la francophonie, vous donnez l'illusion d'être le défenseur des villes de l'élite francophone, alors que la Frôce a bien plus à nous apporter de par sa diversité, ce n'est pas pour rien que notre pays se définit comme une Fédération avant tout.

En ce qui concerne les remarques de monsieur Bournay sur les cultures étrangères, il ne s'agit pas bien sûr de bouter les influences culturelles étrangères hors de Frôce, à part peut être le représentant de LR je ne vois personne qui pourrait ne serait-ce que penser ça. Les quotas sont là pour favoriser la production culturelle locale, pas pour exclure les autres. Cependant, pour renforcer la diversité, on pourrait mettre en place une autre série de quotas, afin de garantir que les œuvres étrangères diffusées ne viennent pas toutes du même pays, ce qui offrirait également un bon terrain d'expression à des cultures méprisées par la domination étasunienne.

RPL(5/8) :

Nous sommes un Empire. Et une Fédération. Par ailleurs, la Constitution n'interdit pas l'usage, ni l'apprentissage de langues locales, elle en reconnait même quatre : le français, l'italien, le malgache et le catalan.

J'ai entendu quelqu'un tout à l'heure, se réjouir de l'adhésion récent de la Frôce à l'UNESCO. Ce qu'il faut savoir ce que la Frôce participe au budget de l'organisation, la protection des sites culturels n'est pas gratuite. Je jugeais utile de le rappeler, pour étayer sur la suite.

L'état frôceux ne pourra jamais assumer toutes les dépenses que vous proposez. Jamais. Il vous faut plus de tout, partout... votre programme va nous amener droit dans l'abîme !

J'entends aussi parler de quotas... et je me dis mon dieu... serait-on en route pour l'URSS ? Non, franchement, on va continuer à imposer des quotas pour la culture ? Qu'est-ce que ça peut bien nous faire, à nous, politiques, qu'une radio diffuse ce qu'elle envie de diffuser ? Vous êtes en train de nous réinventer les médias d'état, où les choses ne sont plus décidées directement mais induites. Et la liberté de choix, d'expression dans tout ça ? Je n'ai pas envie qu'on m'impose ce que je veux écouter.

La musique c'est un milieu éclectique, je peux en parler puisque j'en viens. Avec votre histoire de quota, vous allez faire fuir les radios au profit de plateformes musicales où l'utilisateur pourra choisir la musique qu'il veut. Et vous savez comme moi que ça va être une catastrophe, votre système pour les artistes. Sur toutes les recettes générées par un album, l'artiste touche en moyenne 12%... le reste, ce sont les industriels qui se gavent dessus !

MAMA (4/8) :

Monsieur de Salvo, changez de métier. Clamer devant des millions de gens, que l'école ne peut pas se plier à chaque enfant, c'est faire preuve d'une lâcheté absolue et d'un désintéressement scandaleux pour la question de l'éducation.

Pour votre gouverne, tous les enfants ne sont pas les mêmes. Ce n'est pas parce que Monsieur Baldouin voudrait tous les fringuer pareil comme de bons petits soldats, qu'ils sont identiques.

L'enfant excellent ne vaut pas mieux que l'enfant qui trime et qui fait des efforts, quand même bien même ses notes sont mauvaises. L'école, ça n'est pas une compétition. C'est un lieu où on apprend, où on construit les générations futures. Votre système, c'est l'entretien perpétuel de l'élitisme. Ce n'est pas le développement personnel, mais la stagnation sociale.

Le MAMA propose l'inverse. D'abord sur les systèmes de notation : nous les abrogerons. Nous veillerons à ce qu'il y ait un système d'appréciations, données aux élèves, à ce que les encouragements soient valorisés, que les classes ne soient pas surchargées, pour permettre aux enseignants de s'occuper correctement de tous. Et oui, nous rejoignons Monsieur Karlsson quand il s'engage contre cette dictature de l'excellence qui apprend aux jeunes à écraser les autres pour exister, à se mettre la pression pour arriver le plus haut possible.

Pour leur promettre monts et merveilles, la droite est la première ! Mais quand il s'agit de faire en sorte que leurs diplômes les servent, là, vous nous ressortez l'excuse de l'excès de qualification. Les gens en ont marre de votre Arancio-isme !

ADF (6/8)

Je pense qu'on peut dire que les citoyens de l'URSS avaient des problèmes un peu plus importants que les quotas culturels non, monsieur Brimont ?

Cette mesure est là pour aider les artistes frôceux en leur donnant une véritable exposition, sans cela les médias nous abreuveront de culture étasunienne à en vomir, comme cela semble bien fonctionner dans les pays européens qui ne protègent par leur culture.

Peut-être que pour vous une société où les jeunes frôceux parlent plus anglais qu'italien, français ou catalan, débitent les blagues étasuniennes, se déterminent selon les combats idéologiques tels qu'ils existent aux Etats-Unis et adoptent les valeurs ultra-violentes de l'Amérique est un rêve, pour moi c'est un cauchemar, laissons la Frôce être la Frôce.

Pour en revenir à l'éducation, je suis pour une fois d'accord avec madame Lacroix, nous devons regarder ce qui est efficace plutôt que ce qui est intuitif, or on a vu dans les pays nordiques que les notes représentaient un stress inutile pour les jeunes écoliers et que des systèmes alternatifs fonctionnent de manière tout aussi efficace et bien moins stressante, donc faisons-le, quand quelque chose est clairement démontré, il faut savoir aller contre son intuition pour le bien du peuple.

Pour l'épanouissement des élèves, je propose également que l'on étende la vie scolaire au delà du cadre des études, pour cela développer fortement le sport dans le cadre d'équipes scolaires créerait un esprit de corps fort en plus de promouvoir l'exercice physique contre l'obésité.

MAMA (5/8) :

Ah bien comme quoi, Madame Voligni tout peut arriver !

Je vous remercie de la transition, car je voulais parler de l'épanouissement des élèves. Comme vous je crois beaucoup aux sports et notamment à ceux qui se jouent en équipe. Là encore, il ne s'agit pas de créer une compétition en liguant les uns contre les autres, mais de les faire apprécier un moment de coopération, de partage et de les faire se défouler. C'est dommage que le sport ne soit pas véritablement abordé pour ces élections, car il y a beaucoup à y dire. Le MAMA favorisera les associations et les clubs qui ne concourrent pas à des championnats, dans toutes les municipalités. Nous inventerons le sport noble, où l'argent ne détermine pas la puissance ou la qualité d'une équipe.

Vous parlez de la lutte contre l'obésité, moi je vais vous parler de la lutte contre la culture perfectionniste. Aujourd'hui, partout que l'on regarde, on nous survend des gens body-buildés, minces. Il faut qu'on arrête avec ça. La richesse de la culture c'est sa diversité. Nous interdirons purement et simplement ces excès qui amènent à des drames. Obèse ou en surpoids, personne ne doit être pointé du doigt pour ce qu'il est. Cette culture de la perfection implique un rejet, des moqueries, elle créé le mal-être et la discrimination.

Le MAMA mettra tout en oeuvre pour la faire disparaitre et mettre en avant la culture de la diversité. Quitte pour cela à bannir les affiches retouchées des panneaux publicitaires et à prévoir des dispositions pénaux pour ceux qui encouragent ce genre de pratiques nauséabondes.