Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
- Karl Lacroix-Hanke
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Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
Karl Lacroix-Hanke - ADF (4/12) :
Monsieur Belfort, je regrette d'avoir à vous le dire, mais une caricature ne peut être caricaturée. Il n'y a qu'à lire votre programme pour comprendre qu'un point de non retour a été atteint.
Quand l'état est en situation de monopôle, on a un système de santé, juste équitable et accessible pour tous. En dépit de tout ce que vous pourriez trouver à redire sur cette exemple, je vous cite Cuba, qui possède l'un des meilleurs systèmes dans le domaine.
A contrario, aux Etats-Unis, que vous citez souvent comme exemple pour tout et pour rien, c'est le total inverse. Les gens qui souffrent d'un cancer doivent payer des traitements qui coûtent cher, parce que leur prix est fixé par des laboratoires privés, par leurs actionnaires. Ceux qui ne peuvent pas se payer une assurance maladie privée ne se soignent pas. Or, ce ne sont pas les soins universels qui sont les plus onéreux. Un rhume coute moins cher qu'un Alzheimer. Par conséquent, faire croire aux concitoyens qu'avec un panier soin universel vous règulez le système de santé, ça c'est de la malhonêteté intellectuelle.
La piste énoncée par Monsieur Montanes me parait intéressante et gagnerait à être suivie. Cela étant, l'Etat ne doit pas se défausser et doit continuer à garantir une protection sociale à chacun et veiller à l'accès aux soins. Les individus ne sont pas tous entourés et n'ont pas tous accès aux même services.
Monsieur Belfort, je regrette d'avoir à vous le dire, mais une caricature ne peut être caricaturée. Il n'y a qu'à lire votre programme pour comprendre qu'un point de non retour a été atteint.
Quand l'état est en situation de monopôle, on a un système de santé, juste équitable et accessible pour tous. En dépit de tout ce que vous pourriez trouver à redire sur cette exemple, je vous cite Cuba, qui possède l'un des meilleurs systèmes dans le domaine.
A contrario, aux Etats-Unis, que vous citez souvent comme exemple pour tout et pour rien, c'est le total inverse. Les gens qui souffrent d'un cancer doivent payer des traitements qui coûtent cher, parce que leur prix est fixé par des laboratoires privés, par leurs actionnaires. Ceux qui ne peuvent pas se payer une assurance maladie privée ne se soignent pas. Or, ce ne sont pas les soins universels qui sont les plus onéreux. Un rhume coute moins cher qu'un Alzheimer. Par conséquent, faire croire aux concitoyens qu'avec un panier soin universel vous règulez le système de santé, ça c'est de la malhonêteté intellectuelle.
La piste énoncée par Monsieur Montanes me parait intéressante et gagnerait à être suivie. Cela étant, l'Etat ne doit pas se défausser et doit continuer à garantir une protection sociale à chacun et veiller à l'accès aux soins. Les individus ne sont pas tous entourés et n'ont pas tous accès aux même services.
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- Alessandra Ansaldi
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Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
LE! (2/12)
Je pense que l'on peut établir un point de concordance avec monsieur Lacroix sur le refus du tout-rentable dans la société, étendre ces principes à tous les aspects de la vie, c'est nier les circonstances exceptionnelles de certains métiers, quant la rentabilité est néfaste, il faut savoir trouver une alternative.
C'est parce que la vie est juchée de circonstances exceptionnelles que je pense qu'il est nécessaire de s'attaquer à la question de l'aide sociale, les catégories de la population les plus exposées à la précarité m'ont semblé bien oubliées dans ce mandat.
Je pense notamment aux handicapés, 890 pluzins, c'est un bon début, mais il s'agit de compenser l'absence de chance professionnelle pour ces personnes, il faudrait au bas mot hausser cette aide d'un tiers en moins de 5 ans pour réparer au moins partiellement cette injustice de la vie, et aller encore plus loin s'il faut couvrir les problèmes spécifiques au handicap, mais je suis consciente que cela prendrait du temps.
Je pense également aux agriculteurs, soumis plus que quiconque à l'aléa professionnel, une seule difficulté climatique peut ruiner une saison. Il me semblerait souhaitable de leur favoriser l'accès au RMG pour amortir les mois les plus difficiles. Pour cela je propose que les revenus agricoles ne soient plus déduits qu'à 20 ou 25 % du RMG contre 50 % actuellement comme pour tout revenu du travail.
Je pense que l'on peut établir un point de concordance avec monsieur Lacroix sur le refus du tout-rentable dans la société, étendre ces principes à tous les aspects de la vie, c'est nier les circonstances exceptionnelles de certains métiers, quant la rentabilité est néfaste, il faut savoir trouver une alternative.
C'est parce que la vie est juchée de circonstances exceptionnelles que je pense qu'il est nécessaire de s'attaquer à la question de l'aide sociale, les catégories de la population les plus exposées à la précarité m'ont semblé bien oubliées dans ce mandat.
Je pense notamment aux handicapés, 890 pluzins, c'est un bon début, mais il s'agit de compenser l'absence de chance professionnelle pour ces personnes, il faudrait au bas mot hausser cette aide d'un tiers en moins de 5 ans pour réparer au moins partiellement cette injustice de la vie, et aller encore plus loin s'il faut couvrir les problèmes spécifiques au handicap, mais je suis consciente que cela prendrait du temps.
Je pense également aux agriculteurs, soumis plus que quiconque à l'aléa professionnel, une seule difficulté climatique peut ruiner une saison. Il me semblerait souhaitable de leur favoriser l'accès au RMG pour amortir les mois les plus difficiles. Pour cela je propose que les revenus agricoles ne soient plus déduits qu'à 20 ou 25 % du RMG contre 50 % actuellement comme pour tout revenu du travail.
- Anastasia Mendoza Ojeda
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Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
CUL (7/12) :
Ces suggestions sont louables et pointent une thématique cruciale, mais elles ne sont pas adaptées au monde moderne.
Le monde du plein emploi est en train de disparaitre, l'automatisation réduit déjà le nombre d'emplois au niveau mondial, nous devons changer de modèle de société, l'intégration par le travail n'est plus une option suffisante.
Pour que chacun ait une vie décente sans que cela ne se fasse au préjudice de ceux qui ont conservé un travail, je propose l'imposition négative sur le revenu, que l'on pourrait qualifier de "Taxe Robin des Bois", car le principe est littéralement de prendre aux riches pour donner aux pauvres, avec pour horizon, l'an 100.
Concrètement, nous fixerons un revenu d'imposition plancher à 2400 plz par mois. Tout plz au dessus du plancher sera imposé selon un barème progressif. Tout plz en dessous du plancher rapportera 0,50 plz à la personne concernée, ainsi plus personne ne gagnera moins de 1200 plz par mois et il ne se produira aucun effet de seuil qui découragerait le travail, voici comment nous entendons éradiquer la misère et venir à bout du défi posé par l'automatisation.
Le super-RMG à 800 plz par mois et avec des déductions bien plus faibles qu'avant, n'était qu'une étape, un moyen de préparer l'économie et la population à ce type de fonctionnement, nous poursuivrons notre chemin pour le bien-être collectif et contre le moralisme.
Ces suggestions sont louables et pointent une thématique cruciale, mais elles ne sont pas adaptées au monde moderne.
Le monde du plein emploi est en train de disparaitre, l'automatisation réduit déjà le nombre d'emplois au niveau mondial, nous devons changer de modèle de société, l'intégration par le travail n'est plus une option suffisante.
Pour que chacun ait une vie décente sans que cela ne se fasse au préjudice de ceux qui ont conservé un travail, je propose l'imposition négative sur le revenu, que l'on pourrait qualifier de "Taxe Robin des Bois", car le principe est littéralement de prendre aux riches pour donner aux pauvres, avec pour horizon, l'an 100.
Concrètement, nous fixerons un revenu d'imposition plancher à 2400 plz par mois. Tout plz au dessus du plancher sera imposé selon un barème progressif. Tout plz en dessous du plancher rapportera 0,50 plz à la personne concernée, ainsi plus personne ne gagnera moins de 1200 plz par mois et il ne se produira aucun effet de seuil qui découragerait le travail, voici comment nous entendons éradiquer la misère et venir à bout du défi posé par l'automatisation.
Le super-RMG à 800 plz par mois et avec des déductions bien plus faibles qu'avant, n'était qu'une étape, un moyen de préparer l'économie et la population à ce type de fonctionnement, nous poursuivrons notre chemin pour le bien-être collectif et contre le moralisme.
- Karl Lacroix-Hanke
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Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
Karl Lacroix-Hanke - ADF (5/12) :
Tous les beaux projets prennent du temps ! C'est en cela qu'ils sont beaux, selon moi. Ils demandent des efforts, de l'énergie et à ce titre, vous pouvez compter sur l'ADF pour vous en fournir et pour contribuer.
Nous sommes, de façon générale, sensibles à la question de la pauvreté et de la précarité. Et c'est la raison pour laquelle, je trouve un certain intérêt à la proposition de Madame Mendoza, sur une taxe robin des bois.
Bon, si on exclut ce nom provocateur, cela signifie que l'on change notre perception même de la société frôceuse. Le travail n'est plus une finalité, il devient un outil qui renforce l'épanouissement de l'individu.
J'ai quand même quelques réserves sur ce point. Des réserves d'ordre budgétaire, d'abord, puisque cela implique que ce vous donnez aux frôceux soit financé par un biais ou un autre. Ensuite et surtout, les impacts sur les salaires. Je vous rejoins sur la finalité du travail. Mais si l'on créé un impôt à partir de 2400 plz/mois, est-ce que ça n'est pas encourager les entreprises à tirer les salaires vers le bas et à payer leurs salariés en dessous de ce seuil, pour leur éviter de payer des impôts sur le revenu ?
L'effet de seuil ne serait-il pas plus pernicieux puisqu'il impacterait la rémunération des salariés ? Quid des personnes dont le salaire augmente naturellement, sans qu'elles ne le demandent ?
Tous les beaux projets prennent du temps ! C'est en cela qu'ils sont beaux, selon moi. Ils demandent des efforts, de l'énergie et à ce titre, vous pouvez compter sur l'ADF pour vous en fournir et pour contribuer.
Nous sommes, de façon générale, sensibles à la question de la pauvreté et de la précarité. Et c'est la raison pour laquelle, je trouve un certain intérêt à la proposition de Madame Mendoza, sur une taxe robin des bois.
Bon, si on exclut ce nom provocateur, cela signifie que l'on change notre perception même de la société frôceuse. Le travail n'est plus une finalité, il devient un outil qui renforce l'épanouissement de l'individu.
J'ai quand même quelques réserves sur ce point. Des réserves d'ordre budgétaire, d'abord, puisque cela implique que ce vous donnez aux frôceux soit financé par un biais ou un autre. Ensuite et surtout, les impacts sur les salaires. Je vous rejoins sur la finalité du travail. Mais si l'on créé un impôt à partir de 2400 plz/mois, est-ce que ça n'est pas encourager les entreprises à tirer les salaires vers le bas et à payer leurs salariés en dessous de ce seuil, pour leur éviter de payer des impôts sur le revenu ?
L'effet de seuil ne serait-il pas plus pernicieux puisqu'il impacterait la rémunération des salariés ? Quid des personnes dont le salaire augmente naturellement, sans qu'elles ne le demandent ?
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Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
Liste MPD (7/12)
Attention à ne pas attribuer aux termes des définitions qui ne sont pas leur, Madame Mendoza-Ojeda. La taxe « Robin des Bois », ce n’est pas ce que vous dites. En fait il s’agit d’une toute petite taxe sur les transactions des grandes banques pour aider à combattre la pauvreté à travers le monde. D’ailleurs, cette idée a déjà été soulevée aux États-Unis et chez nos voisins européens.
Comme Monsieur Lacroix-Hanke, je trouve un certain intérêt à votre proposition d’impôt négatif sur le revenu et je suis agréablement surprise de constater que la CUL souhaite favoriser l'association d'un emploi avec un revenu décent et de garantir les incitations au travail. Cependant, je doute également de la faisabilité budgétaire de ce projet et en ce sens, les questions de Monsieur Lacroix-Hanke sont pertinentes.
Finalement, ce que vous proposez est assez proche du système de prime pour l’emploi, donc le barème demeure bien plus réaliste. Le MPD souhaite plutôt proposer l’instauration d'une allocation unique rassemblant les prestations de solidarité, les allocations logement et la prime à l'emploi, tout-en la conditionnant à un engagement individuel à se former et à trouver un emploi. Cette allocation unique sera substantiellement relevée pour la rendre plus proche de la réalité des besoins de nos ménages.
L’allocation unique, ce serait davantage d’équité et d’efficacité dans le traitement des situations de pauvreté tout-en stimulant le retour à l’emploi… Et en s’assurant que les revenus du travail paient toujours plus, ce qui semble d’après vos dires être votre objectif.
Attention à ne pas attribuer aux termes des définitions qui ne sont pas leur, Madame Mendoza-Ojeda. La taxe « Robin des Bois », ce n’est pas ce que vous dites. En fait il s’agit d’une toute petite taxe sur les transactions des grandes banques pour aider à combattre la pauvreté à travers le monde. D’ailleurs, cette idée a déjà été soulevée aux États-Unis et chez nos voisins européens.
Comme Monsieur Lacroix-Hanke, je trouve un certain intérêt à votre proposition d’impôt négatif sur le revenu et je suis agréablement surprise de constater que la CUL souhaite favoriser l'association d'un emploi avec un revenu décent et de garantir les incitations au travail. Cependant, je doute également de la faisabilité budgétaire de ce projet et en ce sens, les questions de Monsieur Lacroix-Hanke sont pertinentes.
Finalement, ce que vous proposez est assez proche du système de prime pour l’emploi, donc le barème demeure bien plus réaliste. Le MPD souhaite plutôt proposer l’instauration d'une allocation unique rassemblant les prestations de solidarité, les allocations logement et la prime à l'emploi, tout-en la conditionnant à un engagement individuel à se former et à trouver un emploi. Cette allocation unique sera substantiellement relevée pour la rendre plus proche de la réalité des besoins de nos ménages.
L’allocation unique, ce serait davantage d’équité et d’efficacité dans le traitement des situations de pauvreté tout-en stimulant le retour à l’emploi… Et en s’assurant que les revenus du travail paient toujours plus, ce qui semble d’après vos dires être votre objectif.
- Anastasia Mendoza Ojeda
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Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
CUL (8/12)
Monsieur Lacroix,
Je ne pense pas que l'imposition négative sur le revenu serait exposée à un effet de seuil important. L'imposition se fait par tranche et non par classe, ce qui signifie concrètement que celui qui touche 2399 plz avant impôt négatif gagne au final 2399,50 et celui qui touche 2401 gagne au final 2400,95 si on imagine une tranche basse à 5 % puisque seuls les revenus supérieurs à 2400 plz sont imposés, celui qui gagne le plus avant impôt négatif gagnera toujours plus après, il n'y a donc aucune raison à refuser une hausse de salaire.
Il ne faut en effet pas mentir sur le défi budgétaire, il faudra monter les tranches de ceux qui paient l'impôt sur le revenu et envisager de monter d'autres taxes, notamment la taxe sur les circuits longs qui aura le double mérite de promouvoir les produits locaux et la taxe sur les produits pétroliers. On ne pourra pas raser gratis, mais on peut mieux distribuer les richesses et inciter aux comportements responsables pour la nature.
Il faut également rappeler qu'on ne peut pas arriver à cela en un jour, il faut tout d'abord adapter à l'économie à ce nouvel état d'esprit, chose faite avec le super-RMG mis en place durant ce mandat, puis mettre en place progressivement la grille d'impôt négative avec pour point d'orgue les 1200 plz par mois en l'an 100.
Monsieur Lacroix,
Je ne pense pas que l'imposition négative sur le revenu serait exposée à un effet de seuil important. L'imposition se fait par tranche et non par classe, ce qui signifie concrètement que celui qui touche 2399 plz avant impôt négatif gagne au final 2399,50 et celui qui touche 2401 gagne au final 2400,95 si on imagine une tranche basse à 5 % puisque seuls les revenus supérieurs à 2400 plz sont imposés, celui qui gagne le plus avant impôt négatif gagnera toujours plus après, il n'y a donc aucune raison à refuser une hausse de salaire.
Il ne faut en effet pas mentir sur le défi budgétaire, il faudra monter les tranches de ceux qui paient l'impôt sur le revenu et envisager de monter d'autres taxes, notamment la taxe sur les circuits longs qui aura le double mérite de promouvoir les produits locaux et la taxe sur les produits pétroliers. On ne pourra pas raser gratis, mais on peut mieux distribuer les richesses et inciter aux comportements responsables pour la nature.
Il faut également rappeler qu'on ne peut pas arriver à cela en un jour, il faut tout d'abord adapter à l'économie à ce nouvel état d'esprit, chose faite avec le super-RMG mis en place durant ce mandat, puis mettre en place progressivement la grille d'impôt négative avec pour point d'orgue les 1200 plz par mois en l'an 100.
- Karl Lacroix-Hanke
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Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
Karl Lacroix-Hanke - ADF (6/12) :
Je vous remercie pour vos explications. J'y vois beaucoup plus clair.
Concernant la préparation de l'économie à une telle mesure, je pense essentiel d'augmenter les taxes avec parcimonie. Je m'explique. J'ai vu effectivement l'augmentation de la taxe sur les produits pétroliers en Septimanie.
Cette taxe est payée par tout le monde, particuliers comme entreprises. Nous avons l'une des faibles taxe d'Europe. Mais, toutes les provinces ne sont pas sur un pied d'égalité. C'est le cas de la Transalpie, ou encore de la Tyrsénie qui comptent beaucoup de relief. Plus de relief = plus de consommation en carburants. Et donc plus fort impact sur le pouvoir d'achat. Je crois qu'il faudra aménager une hausse des taxes en fonction de chaque particularité provinciale.
Et veiller à ce que ce ne soit pas les plus fragiles qui trinquent. Je pense notamment aux agriculteurs, qui utilisent de l'essence pour leurs machines. A mon avis, cela doit se chapeauter au niveau fédéral. Que l'on s'oriente vers une allocation unique ou une taxe "robin des bois" frôceuse.
Cela étant, cette nouvelle orientation aurait de nombreux bienfaits, puisque le système de protection sociale s'en verrait profondément changé. Plus d'allocations complémentaires, sauf si je me trompe. Ce qui veut dire que nous aurions une sorte de revenu universel garanti pour tous les citoyens.
Je vous remercie pour vos explications. J'y vois beaucoup plus clair.
Concernant la préparation de l'économie à une telle mesure, je pense essentiel d'augmenter les taxes avec parcimonie. Je m'explique. J'ai vu effectivement l'augmentation de la taxe sur les produits pétroliers en Septimanie.
Cette taxe est payée par tout le monde, particuliers comme entreprises. Nous avons l'une des faibles taxe d'Europe. Mais, toutes les provinces ne sont pas sur un pied d'égalité. C'est le cas de la Transalpie, ou encore de la Tyrsénie qui comptent beaucoup de relief. Plus de relief = plus de consommation en carburants. Et donc plus fort impact sur le pouvoir d'achat. Je crois qu'il faudra aménager une hausse des taxes en fonction de chaque particularité provinciale.
Et veiller à ce que ce ne soit pas les plus fragiles qui trinquent. Je pense notamment aux agriculteurs, qui utilisent de l'essence pour leurs machines. A mon avis, cela doit se chapeauter au niveau fédéral. Que l'on s'oriente vers une allocation unique ou une taxe "robin des bois" frôceuse.
Cela étant, cette nouvelle orientation aurait de nombreux bienfaits, puisque le système de protection sociale s'en verrait profondément changé. Plus d'allocations complémentaires, sauf si je me trompe. Ce qui veut dire que nous aurions une sorte de revenu universel garanti pour tous les citoyens.
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- Claude Morvan
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Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
T&S | Intervention n°4
On voit bien la faiblesse idéologique d'une certaine partie de l'ADF qui, confrontée à une proposition de revenu universel, se contente de dire qu'un Kangoo consomme davantage dans une côte que sur un terrain plat.
Personnellement, je suis contre cette mesure. Déjà parce qu'elle implique beaucoup plus d'imposition que ce qui est déjà le cas ; or, l'argent qui est aujourd'hui prélevé au contribuable frôçeux n'est pas dépensé. L'Etat prélève des milliards, et au final, on ne lance jamais de projets majeurs justifiant de telles impositions.
Plus philosophiquement, je considère que le travail est au centre de la vie collective et que ce dernier doit être le principal vecteur de revenus. Travailler est un droit, c'est également une obligation civique. En effet, en travaillant, on cotise pour financer ceux qui ne peuvent pas travailler pour une raison X ou Y. Or, rémunérer l'inaction reviendrait à dire qu'il n'y a pas de mode de vie plus utile qu'un autre. Or, je pense que si : quelqu'un qui travaille est plus utile à la société que quelqu'un qui choisit de ne pas travailler. Et personnellement, jamais je n'irai dire à un ouvrier ou à un paysan qu'il faut qu'il continuer à bosser pour financer ceux qui ont choisi de ne pas bosser.
On voit bien la faiblesse idéologique d'une certaine partie de l'ADF qui, confrontée à une proposition de revenu universel, se contente de dire qu'un Kangoo consomme davantage dans une côte que sur un terrain plat.
Personnellement, je suis contre cette mesure. Déjà parce qu'elle implique beaucoup plus d'imposition que ce qui est déjà le cas ; or, l'argent qui est aujourd'hui prélevé au contribuable frôçeux n'est pas dépensé. L'Etat prélève des milliards, et au final, on ne lance jamais de projets majeurs justifiant de telles impositions.
Plus philosophiquement, je considère que le travail est au centre de la vie collective et que ce dernier doit être le principal vecteur de revenus. Travailler est un droit, c'est également une obligation civique. En effet, en travaillant, on cotise pour financer ceux qui ne peuvent pas travailler pour une raison X ou Y. Or, rémunérer l'inaction reviendrait à dire qu'il n'y a pas de mode de vie plus utile qu'un autre. Or, je pense que si : quelqu'un qui travaille est plus utile à la société que quelqu'un qui choisit de ne pas travailler. Et personnellement, jamais je n'irai dire à un ouvrier ou à un paysan qu'il faut qu'il continuer à bosser pour financer ceux qui ont choisi de ne pas bosser.
Député fédéral Terroirs & Solidarité | Ancien gouverneur de Tyrsénie | Ancien maire de Gagliano
- Kévin Léonard
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Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
Kévin Léonard (5/12)
Ça y est, le gros baron suranné nous a sorti son petit réquisitoire moralisateur, il n’y a pas à dire, nous sommes mieux avancés maintenant !
Comme d’habitude, ce sont toujours ceux qui en font le moins qui font la morale aux citoyens inactifs. J’imagine bien que la vie de Morvan doit être belle, les pieds en éventail sur son bureau en bois de chêne finement ciré ! En attendant, la différence entre le Gouverneur obèse de Tyrsènie et la majorité des Frôceux qui ne bossent pas, c’est que ces derniers en général, cherchent activement à travailler, ou à se rendre utiles.
Si travailler est une obligation civique pour chaque citoyen, alors aider les Frôceux à travailler est une obligation morale pour l’État. Et quand je dis aider, c’est pas venir poser son derche sur ce plateau et prétendre que travailler c’est mieux que glander. Le chômage n’est pas dû à la fainéantise comme le prétend Morvan, étonnant de sa part d’ailleurs car dans ce domaine il s’y connaît. Le chômage est important car l’État et les provinces ne font rien pour encourager les entreprises à recruter, ni pour aider les Frôceux à se former ou se reconvertir.
J’aime bien la proposition d’Ana, dans le sens où il ne s’agit en aucun cas d’assistanat puisque le travail est encouragé. Puis de toute manière, les pauvres sont les moins fainéants en règle générale. Car les riches, eux, le sont souvent par descendance et n’ont pas besoin de travailler.
Ça y est, le gros baron suranné nous a sorti son petit réquisitoire moralisateur, il n’y a pas à dire, nous sommes mieux avancés maintenant !
Comme d’habitude, ce sont toujours ceux qui en font le moins qui font la morale aux citoyens inactifs. J’imagine bien que la vie de Morvan doit être belle, les pieds en éventail sur son bureau en bois de chêne finement ciré ! En attendant, la différence entre le Gouverneur obèse de Tyrsènie et la majorité des Frôceux qui ne bossent pas, c’est que ces derniers en général, cherchent activement à travailler, ou à se rendre utiles.
Si travailler est une obligation civique pour chaque citoyen, alors aider les Frôceux à travailler est une obligation morale pour l’État. Et quand je dis aider, c’est pas venir poser son derche sur ce plateau et prétendre que travailler c’est mieux que glander. Le chômage n’est pas dû à la fainéantise comme le prétend Morvan, étonnant de sa part d’ailleurs car dans ce domaine il s’y connaît. Le chômage est important car l’État et les provinces ne font rien pour encourager les entreprises à recruter, ni pour aider les Frôceux à se former ou se reconvertir.
J’aime bien la proposition d’Ana, dans le sens où il ne s’agit en aucun cas d’assistanat puisque le travail est encouragé. Puis de toute manière, les pauvres sont les moins fainéants en règle générale. Car les riches, eux, le sont souvent par descendance et n’ont pas besoin de travailler.
- Anastasia Mendoza Ojeda
- Gouverneur
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Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
CUL (9/12)
L'éradication de la misère n'est donc pas un projet majeur pour vous ? C'est vrai qu'interdire les insultes envers l'Imperatore, sans qu'il n'ait rien demandé par ailleurs, c'est infiniment plus important.
Éradiquer la misère avec l'imposition négative est profitable à plus d'un titre, on lutte contre le suicide des démunis, on injecte des sommes qui dynamiseront toute l'économie, on réduit le nombre d'exclus et donc par conséquent de personnes qui n'ont pas d'intérêt à respecter le pacte social, on réduit l'effet du chantage à l'emploi que peuvent opérer les dirigeants les moins scrupuleux, on rend le temps partiel plus attrayant ce qui devrait réduire le chômage subi et on permet à la création artistique de se développer en limitant l'incertitude financière.
Et pour couronner le tout, le fait d'utiliser l'imposition négative permet d'atteindre un coût bien inférieur au revenu universel et de garantir qu'un travailleur gagne toujours plus qu'un non-travailleur, ce qui maintient pleinement l'attrait du travail.
Ce projet est à la fois une sage décision sur le plan économique, le plein emploi absolu est une utopie qu'on aurait du oublier depuis des décennies mais c'est aussi un changement majeur de mentalités, le paradigme du travail fixe de bonne heure, c'est terminé, on peut être utile à la société de milliers de manières, c'est un appel à votre ingéniosité.
L'éradication de la misère n'est donc pas un projet majeur pour vous ? C'est vrai qu'interdire les insultes envers l'Imperatore, sans qu'il n'ait rien demandé par ailleurs, c'est infiniment plus important.
Éradiquer la misère avec l'imposition négative est profitable à plus d'un titre, on lutte contre le suicide des démunis, on injecte des sommes qui dynamiseront toute l'économie, on réduit le nombre d'exclus et donc par conséquent de personnes qui n'ont pas d'intérêt à respecter le pacte social, on réduit l'effet du chantage à l'emploi que peuvent opérer les dirigeants les moins scrupuleux, on rend le temps partiel plus attrayant ce qui devrait réduire le chômage subi et on permet à la création artistique de se développer en limitant l'incertitude financière.
Et pour couronner le tout, le fait d'utiliser l'imposition négative permet d'atteindre un coût bien inférieur au revenu universel et de garantir qu'un travailleur gagne toujours plus qu'un non-travailleur, ce qui maintient pleinement l'attrait du travail.
Ce projet est à la fois une sage décision sur le plan économique, le plein emploi absolu est une utopie qu'on aurait du oublier depuis des décennies mais c'est aussi un changement majeur de mentalités, le paradigme du travail fixe de bonne heure, c'est terminé, on peut être utile à la société de milliers de manières, c'est un appel à votre ingéniosité.