Frôce - Micronation virtuelle - RPG Politique

MARR (3/12)

Monsieur Brimont,

Etes-vous issu de la ville la plus pauvre de Frôce ? Non. Je suis le seul habitant de Djébu dans cette salle.
Cela disqualifie t-il tous mes contradicteurs pour parler de social ? Certainement pas, un bon niveau de recherche et de communication peut compenser toute expérience personnelle.

Réduire un contradicteur à son contexte de vie, c'est un procédé malhonnête.

De même que nous faire croire qu'un uniforme gommera les différences sociales, les plus riches pourront toujours s'acheter des objets personnels plus chers, faire des coupes de cheveux plus élaborées, et même en dehors de tout cela, les élèves se fréquentent aussi hors des murs de l'école, à un endroit où vous ne pouvez plus imposer d'uniforme.

On ne peut gommer les différences sociales qu'en attaquant les inégalités, et pour cela il faudra un travail plus profond et plus coûteux, avec des investissements lourds à la clé, quelle ironie pour les pourfendeurs de l'assistanat que de se vautrer dans la paresse intellectuelle.

Vous pensez vraiment régler les problèmes d'un pays avec un placebo à la noix ?
La Frôce mérite mieux que cela, nous avons besoin d'une réflexion profonde sur un système éducatif encore plus fort, ne plus renâcler devant les méthodes qui ont prouvé leur efficacité ailleurs, moins de formalisme et de découragement, plus d'envie et d'esprit critique.

Olivier Brimont - MPD (4/12) :

Recevoir des leçons sur le modèle éducatif frôceux, de la part d'un homme qui a soutenu la vente d'alcool aux mineurs, la vente du cannabis, le laxisme envers les détenteurs de stupéfiants et j'en passe et des meilleures... vous ne manquez pas de culot. Et vous me dites malhonnête. J'aurais du vous apporter un miroir ! Cela étant, je n'aurais pas du en attendre moins d'un communiste.

Bref, je comprends que vous n'ayez pas vraiment d'arguments contre l'uniforme obligatoire, soit, passons.

Je parlais tout à l'heure du programme. Nous proposons qu'il soit établi par des académiciens. La qualité de ce que nos enfants apprennent est nécessaire. Nous avons besoin de garantir cela.

Même chose pour les plannings, en donnant cette organisation aux municipalités, on les laisse maîtres de la répartition des personnels et notamment du ramassage scolaire et des cantines. Cela laisse de plus amples opportunités pour les structures municipales en leur permettant de réserver des créneaux horaires. Je pense aux piscines, aux stades, mais aussi aux théâtres, puisqu'il est important que l'école éveille à la culture. Cela s'inscrit dans une correction des inégalités sociales. Tout le monde pourra accéder à des activités trop souvent coûteuses.

Enfin, quand Monsieur Belfort parlait d'autonomie, je pense que la Catalogne est plutôt un bon exemple. Au passage, la polémique Coca-Cola a davantage contribué à la pub que l'établissement où les expériences ont été réalisées. Merci la gauche.

MARR (4/12)

Vous voulez des arguments contre l'uniforme ?

- La tenue unique n'est pas pratique dans des conditions climatiques extrêmes, voir des lycéennes en jupe en plein hiver, ça fait peut être fantasmer certaines personnes, mais ce n'est pas une condition idéale de travail.
- La tenue unique contribue à empêcher l'individualité de certaines personnes de se développer, par exemple beaucoup de psychologues renommés ont constaté des traumatismes sévères dus à l'usage d'uniformes en prison.
- La tenue unique constitue l'avatar d'une époque où la scolarité était principalement destinée à former de bons soldats, prêts à mourir pour la patrie, une scolarité uniquement centrée sur la discipline donc, à une époque où nous avons besoin d'agents libres, c'est un symbole désastreux.
- La tenue unique est aisée à détourner, madame Ansaldi citait tout à l'heure l'exemple des lycéennes japonaises qui cherchaient à jouer sur la longueur de leurs chaussettes avec des extensions qui ont un temps fait fureur.
- La tenue unique n'a aucun effet sur les objets externes et sur les heures de rapports à l'extérieur de l'établissement, chose que j'ai dite dans mon intervention précédente mais que vous avez du zapper car vous lisiez la phrase "penser à utiliser le point Staline contre les opposants de gauche radicale" dans votre guide "Les débats pour les nuls".

Karl Lacroix-Hanke - ADF (2/12) :

Difficile de parler d'éducation sans parler des échanges et de tout ce qui contribue à l'intéractivité des établissements scolaires. Nous proposons de développer les accords internationaux afin de favoriser l'apprentissage des langues étrangères.

Cela s'inscrit notamment dans le même concept qu'Erasmus, et permet l'échange d'étudiants. Dans les temps particulièrement troublés que nous vivons, il me parait indispensable que nous ayons cette stratégie. Pour mettre l'éducation au service de notre diplomatie et de notre culture. Je crois, par exemple, que nous aurons beaucoup à gagner à ce que les étudiants, les collégiens et les lycéens voyagent à l'étranger.

La découverte est le meilleur moyen de les former. J'aime beaucoup faire des parallèles, mais cette façon de faire pourrait être étendue aux plus jeunes. Evidemment, dans un cadre différent, car il nécessiterait davantage d'accompagnement. Favoriser l'éveil par l'évasion, par le voyage, par la découverte des différences et des traditions d'autres pays. C'est clairement cet humanisme que l'ADF souhaite véhiculer à travers l'école.

Et je suis sûr que si vous vous écharpez sur la question de l'uniforme, qui me parait bien secondaire, nous pouvons tous être force de proposition et nous retrouver sur ce projet d'envergure. Autant d'ailleurs que sur ce que nous proposons pour nos provinces, à savoir l'amplification de notre programme en faveur des établissements culturels publics. Avec pour objectif accroitre leur envergure et leur rayonnement à l'international.

Anaïs Bérenger - MARR (5/12) :

La tenue unique était appréciée dans les régimes totalitaires comme en Corée du nord où l'on impose l'uniforme du parti porté par les trois générations de Kim, avec une insigne représentant le portrait du "président éternel".
C'est assez jouissif de constater que les tenants de l'uniforme sont les plus virulents critiques du communisme.

L'autonomie des établissements n'est que la formule publicitaire qui permettra de vendre des bonbons et des sodas à nos élèves plutôt que de remplir leurs jeunes têtes de culture générale.

Il faut centraliser les programmes sur le plan fédéral afin que sur tout le territoire chaque enfant soit logé à la même enseigne, ce qui n'empêche pas de déconcentrer les compétences liées à la construction des écoles, à leur entretien et à toutes les décisions structurelles. La maîtrise des savoirs fondamentaux (lecture, écriture, calcul) doit être renforcée dès le plus jeune âge car passé un certain stade, il devient difficile voire impossible de revenir en arrière. Ce socle de savoirs constitue la base de la vie en société et la base des connaissances nécessaires à la poursuite d'études vers les cycles supérieurs et notamment l'Université. A ce sujet le MARR propose d'interdire les grandes écoles privées pour un service public de l'enseignement supérieur totalement gratuit et sans frais. Les étudiants doivent bénéficier d'une allocation d'autonomie puisqu'ils ne sont pas éligibles en principe au Revenu d'insertion sociale au regard de leur statut.

Olivier Brimont - MPD (5/12) :

Voilà qui va faire plaisir à nos amis japonais et sud-coréens, d'être assimilés à une dictature COMMUNISTE, voire soviétique, si l'on part dans le sens de Monsieur Raviolo. Car oui, désolé de vous l'apprendre, mais l'uniforme est bien présent dans les écoles japonaises et sud-coréennes. Mais diable, que deux vilaines dictatures/prisons que voilà ! Sans aucun doute !

En terme d'enseignement supérieur, quid du développement des filières professionnalisantes ? Quid de la suppression des filières sélectives en Licence ? Quid de l'interdiction d'exercer des activités politiques sur les campus afin de garantir la paix et le calme dont on besoin tous les étudiants ?

Nous maintiendrons les établissements universaires privés. Ils sont indispensables et outre le fait que je me demande où vous aller trouver l'argent pour nationaliser le secteur, je m'interroge sur la véritable utilité de cette mesure. Les frais scolaires ? Notre système boursier peut aisément permettre aux plus modestes d'y accéder.

La consolidation des acquis, je crois que toute personne sensée est d'accord sur le sujet. Parlons des équipements et des bâtiments. Nous proposons un investissement massif afin de renover les université. Au programme : mise aux conformités environnementales, optimisations de l'espace disponible, extension des bibliothèques et des centres d'orientation professionnelle. Pourquoi pas l'intégration des restaurants universitaires dans l'enceinte des universités, pour réduire le stress et donner plus de temps aux étudiants ! Ce sont des mesures de bon sens.

Karl Lacroix-Hanke - ADF (3/12) :

A propos des bourses, nous pensons qu'il serait utile, voir nécessaire de les réformer. L'accès à l'université est un droit essentiel à préserver. En cela, je m'oppose à ce que dit Monsieur Belfort. Certes, tout le monde n'a pas vocation à aller à l'université, mais le système actuel permet parfaitement de trouver une profession si l'on ne veut pas continuer. Beaucoup de travailleurs ont des diplômes mais ne font pas carrière dans le même secteur. Cela ne veut pas forcément dire qu'ils ont été poussés à aller à l'université. Beaucoup souhaitaient avoir un bagage. A l'heure où l'on parle partout de formation, je trouve salutaire que des gens aient déjà des acquis ailleurs. Cela facilite l'ascension sociale et la reconversion, si jamais elle a lieu.

L'ADF a toujours défendu le système éducatif frôceux, dans son ensemble. Parce qu'il juste, équitable et surtout parce qu'il est performant. Regardez l'excellence qui ressort de ce système ! Nous avons l'un des meilleurs du monde. Et pourtant il y a, encore des inégalités. En matière de frais universitaires, notamment, puisque ces frais sont irrémédiablement amenés à augmenter, parfois plus vite que les revenus. Les Provinces doivent jouer leur rôle, en intervenant et en proposant des aides solides aux étudiants les plus défavorisés. Aux familles aussi, en se portant garantes pour le logement. Revaloriser la rampe que nous mettons à disposition de ceux qui veulent faire des études.

MESS 2/12

Eduardo Belfort - PLC (7/12) :

Anaïs Bérenger - MARR (6/12) :

Si je ne suis pas favorable à ce que la culture soit le produit exclusif d'artistes et d'intellectuels fonctionnarisés, il faut que les institutions publiques soient en mesure d'intervenir en subventionnant les associations et en créant un régime spécifique des intermittents du spectacle protégeant les artistes qui lorsqu'ils ne connaissent pas encore le succès, vivent dans des conditions d'emploi et de ressources précaires. Et justement, pour financer la protection de ces artistes, le MARR proposera une contribution spéciale à l'impôt sur le revenu des millionnaires dans le milieu du sport, de la chanson, de la peinture et de tout autre secteur générateur de hauts revenus.

La diffusion des contenus pornographiques, si elle doit être encadrée, n'a pas à être interdite simplement parce que ça ferait rougir les curetons moralistes qui ne supportent pas l'idée de voir un poil qui dépasse de l'entrejambe. Au contraire, nous défendons le retour à une représentation de la sexualité plus banale et moins obscène, plus populaire et moins exigeante se rapprochant du style "vintage" qui connait un nouveau succès. La crise de la pornographie est due à l'argent qui dénature l'équilibre des rapports et oblige à une stratégie de la performance sexuelle promouvant le culte du corps parfait. C'est la première étape pour décomplexer le rapport au cul.