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Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
Posté : 14 sept. 2017, 07:55
par Julia Blum
RPL (10/12)
Quand vous me parlez de Gauche, je me pose des questions sur un programme allant des sociaux-démocrates jusqu'aux communistes sans parler de certaines volontés autonomistes. La Gauche n'est pas la solution. Vous me parlez de lois en plus et non d'aider au quotidien les frôçeux.
Qui sommes nous pour limiter les libertés de nos concitoyens ? La Liberté est l’élément centrale de notre société. Rendons une plus grande part de libertés aux frôceux.
La Gauche doit arrêter de croise être la seule "bien pensante". La santé n'est pas l'affaire de l'état, c'est une histoire d'Hommes qui en soignent d'autres ! L'état n'a pas à intervenir dans cette activité. Les hôpitaux peuvent très bien fonctionner sans l'état frôçeux. Le Rassemblement Pour la Liberté souhaite également assouplir les diverses formalités que subissent les professions libérales. Nous devons aider les kinésithérapeutes, les médecins à donner plus de temps à leurs patients et moins aux formalités administratives qui écrasent leurs quotidiens.
Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
Posté : 14 sept. 2017, 09:38
par Armand-Karel d'Alvaux-Gadraut
ARP-C 4/12
Je rejoins Mme Ansaldi, même si je ne partage évidemment pas ses conclusions. La Frôce a besoin de services publics forts. Et la politique de la demande doit prévaloir en ce sens. Et l'ARP-C est tout à fait fondée à défendre ce point de vue.
Mais sur le domaine de la Santé, les corporations de professions libérales sont suffisamment responsables pour s'organiser en toute autonomie. Il faut déréguler l'accès aux métiers, plutôt que les règles d'exercice.
Les déserts médicaux sont trop nombreux. Il faut faire sauter TOUS les numerus clausus, réels et tacites. Les professionnels de santé doivent être recrutés parmi un ensemble de candidats motivés. La compétition qui se joue dans les facultés de médecine, est contraire au premier principe de celui qui prête serment devant Hippocrate : l'entraide. Il est donc absolument primordial de permettre à toutes les bonnes volontés, d'accéder à un enseignement de qualité, afin de devenir les médecins de demain. Et pour ces médecins, il n'y aura pas de peine : la demande existe. A eux de la trouver. L'Etat ne doit pas les y contraindre : c'est une question de responsabilité personnelle.
Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
Posté : 14 sept. 2017, 09:50
par Américo Montanes
MESS 10/12
Monsieur d'Alvaux-Gadraut se fait défenseur des causes nobles ... pour mieux planter ses banderilles !
Vous nous parlez de services publics, mais au fond, vous refusez nettement que ceux-ci existent, en confiant les missions correspondantes à des personnes qui ne vont servir que leur intérêt personnel : s'il y a des déserts médicaux, c'est parce qu'il y a des zones de haute densité dans les agglomérations où le confort urbain maintient ceux qui ont les moyens.
Votre proposition de déverrouiller les concours médicaux et paramédicaux est une bonne piste, cependant. Combien de candidates aides-soignantes recalées pour une histoire de place dans un concours, manquent aujourd'hui à l'appel de nos besoins, au sein d'une société vieillissante ? Combien de jeunes gens, avec leur humilité et leur humanisme en bandoulière, se sont vus refuser l'entrée dans les fonctions médicales, parce que de jeunes loups aux dents acérés voyaient là l'occasion d'exercer un métier rémunérateur ? Sois ingénieur, ou banquier, ou médecin, mon fils ...
Il faut changer des préjugés culturels. Et l'Etat est le seul à pouvoir imposer cela.
Il faut aussi résoudre la crise de la désertification médicale. Et l'Etat est, encore, le seul à pouvoir le faire.
Nous avons besoin d'un véritable effort de planification. Et celle-ci doit passer par le fait d'imposer à tous un parcours de service public dans les campagnes, avant de pouvoir exercer en tant que professionnel libéral.
Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
Posté : 14 sept. 2017, 10:11
par Fanilo Nomenjanahary
OLP 9/12
Que j'aime quand Américo "Tovaritch" Montanes nous parle de Planification ! Vous avez raison, c'est bien la seule solution viable.
Avant de me faire traiter de communiste par le Chief Warrant Belfort - étiquette que je revendique cependant - je vais préciser ma pensée, qui s'accorde parfaitement avec la situation d'urgence que connaît Antsiranana.
Il est essentiel de remettre à plat toutes les forces vives des corporations sanitaires pour les redéployer là où les besoins existent. Quitte à employer des réquisitions. La Santé de tous est parfois en jeu. Et chez nous, ce "parfois" est quotidien : C'est une question de salubrité publique.
On peut bien imaginer des hôpitaux autant qu'on n'en veut, s'il n'y a pas de route et qu'il faut 5 heures pour faire soigner un infarctus, ça fait un peu long. Des séquelles irréversibles de type "morte lente et douloureuse" sont à prévoir. Et autant vous dire que ce genre de statistique épidémiologique est peu flatteuse.
"Ah non ! Je me suis fait une entaille avec une enveloppe !
- Content de t'avoir connu ..."
Mon but n'est pas de jouer sur le pathos pour réclamer encore plus de moyens pour Antsiranana. Mon but est de dire qu'il est plus souvent question de méthode que de fond. Et la méthode que nous préconisons, c'est l'installation de soignants dans des dispensaires. Ceux-ci doivent être déployés équitablement sur l'ensemble du territoire.
Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
Posté : 14 sept. 2017, 10:18
par Armand-Karel d'Alvaux-Gadraut
ARP-C 5/12
Vos revendications sont risibles, mon p'tit père.
Personne en Frôce ne se sent concerné par les problèmes de votre île du bout du monde ... 5 heures de route pour atteindre l'hôpital le plus proche ? Même le péquenaud le plus abruti de la montagne, mettra moins de temps à rallier Anglès un soir de match ... Faîtes preuve d'un peu de bon sens, Grand Dieu ! Vous ne servez que de caution tiers-mondistes à vos pseudos amis de gauche ...
La Frôce a besoin de solutions pérennes en terme de Santé. Nous parlons ici entre adultes, et Antsiranana, ce n'est pas la Frôce. Faîtes un débat dans votre langue, avec vos congénères. Et venez nous raconter ce qu'il vous faut ensuite. Des associations très sympas s'occuperont bien de vous.
Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
Posté : 14 sept. 2017, 14:38
par Eduardo Belfort
Eduardo Belfort - PLC (12/12) :
Mes chers compatriotes,
Le temps est venu pour moi de prendre une dernière fois la parole. D'autres me succéderont encore mais au bout du compte, le dernier qui aura la parole est le Peuple. Dimanche, chaque électeur sera appelé à se prononcer en faveur d'un parti, d'une personnalité et d'un projet politique.
Quand nos adversaires parlent du libéralisme économique, ils nous dépeignent comme des doctrinaires anti-sociaux afin de vous leurrer. Or, notre première préoccupation est de s'interroger sur la question sociale. Nous sommes des partisans du progrès social. Notre projet vise à faire que la société évolue vers la prospérité générale. Nous ne sommes pas des idéologues, nous comprenons - contrairement à des individus tels que Citron ou Lacroix-Hanke - comment l'économie fonctionne, nous avons su repérer par quel mécanisme elle progresse, et nous avons élaboré les solutions pour la débloquer.
Quand nos adversaires parlent du conservatisme sociétal, ils nous dépeignent comme des réactionnaires, des passéistes, afin, une fois de plus, de vous leurrer. Or, notre première préoccupation est de s'interroger sur la question de la famille, du droit des enfants, du respect de la vie et du maintien de notre civilisation judéochrétienne.
En votant PLC dimanche, vous apportez vos voix en des personnes qui croient en la responsabilité individuelle, dans un gouvernement limité, dans les marchés libres, dans la prudence à apporter aux changements sociaux, dans le respect de la famille et de la vie, et en une politique étrangère robuste.
Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
Posté : 14 sept. 2017, 15:53
par Alessandra Ansaldi
LE! (11/12) :
Votre parti a toujours été une énigme idéologique, monsieur Belfort.
D'un côté, un libéralisme économique extrême pour se prétendre étendard de la liberté, de l'autre une attitude qui ferait pâlir d'envie les plus réactionnaires sur les enjeux de société, pour se décrédibiliser comme étendard de la liberté. En vous voyant, j'ai l'impression de voir le best-of de la droite plutôt qu'une idéologie cohérente.
Mais parlons en de l'efficacité de votre libéralisme acharné :
- Le système de santé des Etats-Unis, et ce même avant la réforme Obamacare, histoire qu'il n'y ait pas de confusion, qui est extrêmement libéral, coûte 18 % de leur PIB par an aux Etats-Unis, c'est beaucoup plus que des pays ayant mis en commun les dépenses de santé. Cela est la preuve que non, le privé n'est pas moins cher quand il n'a pas d'intérêt à l'être. Si vous vous intéressiez à la sociologie en plus de l'économie, vous auriez bien compris ce comportement.
- Votre "FairTax", qui n'est qu'une super-TVA. Les taxes sur la vente sont celles qui frappent le plus durement les pauvres et le moins durement les riches, les dépenses incompressibles étant plus fortes pour les premiers cités, même si votre programme venait à apporter une croissance prodigieuse, les démunis n'est profiteront pas, à commencer par les agriculteurs frappés par une mauvaise saison, que je tiens à protéger des accidents avec le RMG.
Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
Posté : 14 sept. 2017, 18:52
par Anaïs Bérenger
MARR 12/12 :
Quand on traite des affaires sociales, on pense à la pauvreté.
La pauvreté, elle a un nom, des visages, des parcours de vie et des drames. La pauvreté n'est ni un choix ni une fatalité. La pauvreté elle relègue une partie de nos compatriotes dans des conditions de vie indignes et humiliantes, en plus de devoir subir le discours méprisant de la droite qui consiste à les assimiler à des assistés.
La pauvreté tue. Elle tue par la précarité des soins, par l’insalubrité du logement et par l'isolement qu'elle provoque. Il y a des solutions et ces solutions existent dans l'action de l'Etat quand il décide d'intervenir et de ne pas laisser toujours les mêmes se goinfrer avec le profit des autres.
L'Etat existe parce que le contrat social existe et au MARR nous assumons le rôle de régulateur qui doit être le sien.
J'entends ici et là nos adversaires politiques suggérer des coupes dans les dépenses publiques et une baisse des impôts, oubliant de préciser que la raison d'être de l'impôt est le bon fonctionnement du service public. Ce qui est pris d'un côté sur la revenu est rendu de l'autre côté par l’amélioration de la qualité de nos écoles, de nos hôpitaux et du parc des logements sociaux. Au pouvoir nous augmenterons la taxation du capital et nous ferons cesser le poids du matraque fiscal des classes moyennes ainsi que les coupes dans les minimas sociaux.
Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
Posté : 15 sept. 2017, 00:08
par Fanilo Nomenjanahary
OLP 10/12
En écoutant la Camarade Bérenger, je me rends compte que nous n'avons pas parlé d'une base essentielle de la salubrité publique. Evidemment, ceci a un sens tout particulier pour moi, "l'insulaire du bout du monde", qui vous parle depuis un pays où l'évocation même du sujet est fondamentale : la gestion de l'eau.
Il est primordial de mettre en oeuvre des solutions publiques protégées pour cette gestion. L'approvisionnement en eau potable est un défi majeur pour les agglomérations modernes de métropole, dans un monde redéfini par sa volonté d'être dans le moindre impact écologique. Mais en Antsiranana, c'est la question de survie qui prime. Et dans un cas comme dans l'autre, il paraît peu efficient de faire porter les projets et gestion des ressources, par des acteurs privés.
Je pense aussi qu'il serait opportun de réévaluer en Antsiranana, la possibilité de consommation des eaux pluviales. Elles sont ici beaucoup moins porteuses des diverses pollutions atmosphériques qu'en Métropole.
Re: Elections générales 89 : Débat sur la santé et les affaires sociales
Posté : 15 sept. 2017, 00:18
par Armand-Karel d'Alvaux-Gadraut
ARP-C 6/12
Autant je comprends l'intérêt de ne pas vouloir tout confier au privé. Autant sur cette question précise de la gestion des eaux, je ne comprends même pas que la question se pose ... L'eau est une matière première qui demande un investissement conséquent pour être convenablement traitée ... Vous ne pouvez pas refuser au secteur privé de s'intéresser à rendre cette gestion plus concurrentielle, et donc, plus performante.
A moins évidemment que vous ne nous la rejouiez violons et mécénat pour les pauvres petits africains. Mais bon, on commence à en avoir l'habitude.