Elections générales 92 : Débat - Justice et Sécurité interieure

[Arthur Lubenac]

MPD - 10/10

La sécurité est aujourd'hui un enjeu que je prend au sérieux. Si vous me reconduisez à la tête de l’État fédéral avec une coalition de droite, la sécurité sera traitée comme un sujet prioritaire.
Je veux tout de même rassurer nos téléspectateurs qui se font avoir par mes détracteurs. L'alliance entre le PLC et le MPD n'est pas une alliance d'extrême-droite mais de droite. Nous prendrons au sérieux la nécessité de protéger chacun de nos concitoyens. Nous serons impitoyables avec les criminels terroristes car aucune forme de complaisance ne doit transparaître, ce serait faire preuve de faiblesse.

Nous voulons un espace public où les citoyens se sentiront en sûreté, où les délinquants seront appréhendés et non laissés en liberté. Le système pénitencier sera modernisé pour être réservé aux criminels tandis que les autres iront effectuer un service national pour en quelque sorte réparer le préjudice qu'ils ont infligé à la société.

Vous avez fait confiance à un parti de droite lors des dernières élections et vous avez eu une politique sécuritaire de centre-gauche. Il est temps de rectifier cela en mettant fin au laxisme ambiant qui court de l'extrême-gauche jusqu'au RPL. Avec Vincent de Salvo nous prenons le problème au sérieux et il sera traité avec une volonté inoxydable.

La Frôce a perdu trop de temps avec des majorités de gauche et du centre qui n'ont jamais pris au sérieux la protection des citoyens. En témoigne la préoccupation de certains sur le sort des terroristes en prison. Comment est-ce possible quand ces derniers ont commis un massacre à Chouchenn il y a quelques années ?
Mettez fin au cirque, votez pour la coalition de droite !

[Vincent De Salvo]

PLC (10/10)

Voici ma dernière intervention dans ce débat.

Je ne vais pas passer par quatre chemins, la politique que je compte mener en matière de justice et de sécurité intérieure sera d'une très grande sévérité et je suis comblé d'avoir pu constater durant ce débat qu'Arthur Lubenac est dans la même optique que moi.

Je prône la tolérance zéro. L'époque que nous vivons est trop instable pour que nous nous permettions le moindre laxisme. Je laisse cela à la gauche bien pensante qui maquille son laxisme en "tolérance", "ouverture" et "humanisme". Je préfère me placer du côté des victimes.
Je combattrai le terrorisme et la délinquance de toutes mes forces et de toute mon énergie.
Je veux que chaque frôceux se sente en sécurité n'importe où et n'importe quand. Et ce n'est pas à coup de remises de peines que l'on parviendra à ce résultat.
Lorsque mes adversaires vous disent que vous devez avoir peur de moi, je vous dis que seuls ceux qui ne respecteront pas la loi devront me craindre. Et j'assume totalement cette idée.

Au niveau de la justice, c'est très simple, aucune remise de peine, et pas de plaidoyer de marchandage. C'est avant de commettre une infraction que l'on réfléchit, pas après.

Enfin, je voudrais revenir sur le thème de la nation. Je place la nation frôceuse au dessus de tout. C'est elle qui nous rassemble tous. Derrière un drapeau, derrière un hymne, derrière une devise. Malgré nos différences nous sommes tous unis par la Frôce. Je suis pour sanctionner les outrances aux symboles frôceux.

Je salue et remercie tous mes contradicteurs ainsi que les organisateurs de ce débat.

[Jean Bournay]

FCF - (10/10)

Pour conclure, je dirais comme à la droite molle, à la dure, et au centre mou comme à l'hédonisme pur, qui disent tous que seuls eux ont été à la hauteur du débat, parole que c'est du fait de leur égo qui ne rentre plus dans leur caboche et parole qu'ils le font à tous les débats, que ce fut un beau débat où chacun a su donner son avis, aussi mauvais soit-il.
Mais que laxisme ne rimait pas avec compréhension, vous feriez se retourner dans leur tombe Hugo et Aragon !

Non, être du côté des victimes ce n'est pas vouloir condamner à tout va car quand il y a victime, il n'y a pas forcément coupable. Quand une branche vous tombe sur le bout de nez, venez me dire que c'est la faute de celui qui a planté l'arbre !

Nous voulons une justice pérenne, qui éduque pour faire disparaître le crime, et non pas les criminels sous les verrous.

Ah, notre nation nous regarde, mais je préfère au drapeau frôceux, le drapeau rouge ne vous déplaise, que je voudrais frôceux.

Mettez fin au cirque de la droite, faîtes-leur remballer leurs chapiteaux ! Un terroriste doit être éduqué pour ne plus en être un, pas mis au cachot pour endurcir ses idées et devenir saint martyr en sa cause !

Votez une coalition de la gauche à l'extrême gauche, qui aura encore un peu d'humanité en ses jugements qui saura que les actes ne sont pas que des actes, mais des réflexions, des comportements et des humains par dessus tout !

Se levant et partant

Camaraaaades, Au revoir !

[Karl Lacroix-Hanke]

ADF - Au centre (10/10) :

Je souhaitais remercier tous les intervenants à ce débat pour la qualité des échanges.

L'ADF - Au Centre, que je représente souhaite mener en matière de sécurité intérieure et de justice, une politique axée avant tout sur l'être humain.

Je pense que les conditions de détention doivent être optimales, en dépit des crimes commis, il est nécessaire de rappeler que nous sommes un pays des droits de l'Homme et que nous respectons la dignité humaine.

Pour lutter contre la surpopulation carcérale, nous sommes favorables aux peines alternatives systématiques pour les délits. Nous sommes également favorables au plaidoyer de marchandage, qui nous apparait comme une solution louable, dès lors qu'il est correctement encadré et qu'il garantit toujours l'accès à la justice, de façon égale, quelle que soit la situation financière de la personne.

En matière de sécurité, nous défendons une politique responsable, qui ne se contente pas de mener à bien une répression, par rouleau compresseur. Nous voulons une politique réaliste, qui s'oriente également vers la prévention et l'innovation, notamment en matière de sécurité routière. Nous resterons opposés aux atteintes faites aux droits individuels de chacun, notamment en matière de fichage.

Nous ferons de la sécurité une priorité, en répondant aux exigences de sérénité mais aussi aux causes de la délinquance, notamment dans les quartiers, en axant sur une police de proximité, une police du dialogue, au plus près des citoyens.

Vous l'aurez compris, nous défendons un programme ambitieux, loin du laxisme et loin du tout sécuritaire. Pour ces élections, votez au centre ! Merci !

[Victor Karlsson-Marshall]

UPP (10/10)

Qu'est-ce que ce centre a fait pour la sécurité routière, M. Lacroix ? Soyez honnête ou pensez à vous inclure dans votre critique.

Sachez toutefois que je suis entièrement d'accord sur l'impact sur la sécurité au volant qu'il y a lorsqu'un constructeur automobile renonce à renforcer la sécurité à bord de ses véhicules, d'autant plus quand la technologie d'aujourd'hui le lui permet. Nous obligerons les systèmes de sécurité optionnels à être inclus sur tout véhicule commercialisé en Frôce.

Pour le reste je suis conscient d'avoir l'air laxiste aux yeux de ceux qui résument la sécurité routière à des radars et des sanctions à tous les coins de rue, mais merci quand même de me retransmettre leur avis, M. Lacroix, on manquait de voix pour représenter la droite.
Pour ma part, je suis pragmatique : la sécurité routière doit privilégier le préventif au punitif. A voir maintenant si vous préférez privilégier les vies mise en jeu ou la répression. Ou le fric, comme vous disiez.

Ce débat touche à sa fin, et il montre encore une fois une opposition claire entre des visions de la sécurité pour nos concitoyens radicalement différentes.
D'un côté, une droite qui n'imagine pas la sécurité autrement que par la punition aveugle, qui n'imagine pas la police comme autre chose qu'une autorité de répression.
De l'autre, une gauche qui est consciente de la réalité du monde actuel, des alternatives existantes qui ont fait leurs preuves, qui sait que le tout-sécuritaire n'est la solution ni pour la sécurité, ni pour la liberté.
De nouvelles menaces naissent, de nouveaux enjeux apparaissent, et aujourd'hui, il est temps d'évoluer pour y faire face.