Frôce - Micronation virtuelle - RPG Politique

La République (4/4)

Et la voilà, la gauche moralisatrice qui vient pleurer parce que je l'ai choquée. Si la vérité vous dérange à ce point-là, ne venez pas me rencontrer sur un plateau de télé. Je l'ai déjà dit à d'autres avant vous, c'est le tarif pour débattre avec moi.
Quoi qu'il en soit, il ne s'agit pas d'une discussion sur les chamailleries à l'école, même si vous semblez vouloir en faire une grande cause nationale. Il y aura toujours des enfants qui se feront chahuter à l'école, et vos délires sur le numérique n'y changeront rien.

Ce que je vois, surtout, c'est que vous souhaitez créer une société où l'être humain sera de plus en plus dépendant aux ordinateurs, comme si ce n'était déjà pas suffisamment le cas. L'école est un des rares sanctuaires où l'on peut encore espérer que les enfants ne soient pas abrutis par les écrans, et peuvent manipuler les objets plutôt que les voir projetés en 3D, ou lire un livre plutôt que de se faire raconter l'histoire par une animation. Et visiblement, cette respiration vis-à-vis de la technologie vous déplait.

Ce que tout cela provoquera, c'est que les enfants ne sauront plus rien faire sans écran, sans clavier, sans tablette. Vous voyez les machines comme une extension de l'humain, mais quand j'entends vos discours, j'imagine davantage une dystopie où l'humain sera l'extension des machines.
Les électeurs doivent en être conscients : voter pour la gauche, que ce soit celle qui s'assume ou celle qui se prétend centriste, c'est mettre progressivement fin à l'humanité.

Concrètement, je me fiche de votre avis puisque vous ne serez pas élu, une nouvelle fois. Débattre avec vous, c'est débattre avec un grand-père de 85 ans, pire que le mien.

Les chamailleries à l'école comme vous les appelez poussent certains jeunes au suicide. Et, oui, je considère que c'est un fléau, que vous le vouliez ou non. Lorsque vous aurez des enfants, le plus tard possible par pitié, et qu'un d'eux se sera suicidé parce qu'il était harcelé à l'école ou sur Internet, on pourra en reparler.

Oui, il y aura toujours des gamins chahutés à l'école mais nous on vous parle d'Internet. Internet permet notamment de communiquer sous couvert d'anonymat, puisque vous n'avez pas l'air d'être au courant. Des exemples de jeunes qui se sont suicidés parce qu'ils étaient harcelés sur Pluzin, il y en a des tas et des tas, que vous le vouliez ou non.

En formant nos enseignants à expliquer aux enfants comment réagir face à ce genre de situations. Et surtout en expliquant aux élèves quels sont les effets dévastateur du harcèlement, nous empêcherons peut-être certains harceleurs potentiels de commettre leurs crimes sur Internet.

Vous n'avez pas besoin d'écran à ce que je vois pour être abruti. Les écrans ne sont pas la première source d'abrutissement. Apparemment la consommation excessive de Lisa Reyes a entrainé chez vous une maladie dégénérative encore inconnue qui fait se toucher les deux fils.

je n'ai jamais dit que j'étais centriste, je suis de droite. Droite modérée certes mais droite quand même.

ADF (4/4)

Je regrette que ce débat n'ait pas permis à M. Kovak de garder sa dignité et de ne pas basculer dans une position inhumaine. Mais je ne souhaite pas m'attarder là-dessus.

Nous ne pouvons pas nier que la société évolue de plus en plus avec le numérique. La politique n'est pas destinée à dire si cette évolution est bonne ou mauvaise. Elle se doit simplement de faire en sorte que nous y soyons préparés et que nous progressions avec le changement.

L'ADF propose de mettre en place tous les moyens nécessaires pour cela. Pour protéger les citoyens de l'exploitation de leurs données personnelles, des arnaques sur le net, du harcèlement sur les réseaux sociaux, il faut préparer les esprits et mettre en place des principes de prévention et de précaution. Et l'école joue clairement un rôle dans la construction des générations futures.

Nous devons donc lui permettre de faire aussi une éducation sur le numérique. Je suis intimement convaincu que la technologie peut apporter beaucoup dans nos méthodes pédagogiques. Un exemple tout simple : les visites virtuelles. Tous les établissements n'ont pas la possibilité de visiter certains monuments frôceuses. La réalité virtuelle peut être un moyen intéressant pour cela.

L'ADF garde une position bienveillante sur le numérique. Il est évident que ça ne va pas régler tous les problèmes, mais nous pensons qu'il faut tirer profit de cette technologie et ne pas se laisser dépasser. Ce serait prendre le risque d'être l'esclave de l'ignorance ou des technologies. Apprenons ce qu'il faut pour en rester maîtres, et n'ayons pas peur. La peur est l'ennemie de l'intelligence et du progrès.