Frôce - Micronation virtuelle - RPG Politique

FCF - 4/5

Monsieur Haros je ne suis pas pour la suppression des Provinces mais leur transformation en organisme de partage. A elles la décision de taxer, de redistribuer et d'être la représentation provinciale.

Pour le vote démocratique, s'il n'est pas capable de mettre en place des élus capables de diriger, il faut tout remettre en question !
Au contraire je fais confiance aux institutions publiques pour s'auto-réguler, parce que justement ces institutions sont à qui les mieux dirigera. Si on mésuse de ses pouvoirs, il y a le référendum révocatoire d'initiative populaire, pour lequel je prêche depuis longtemps, et auquel je me suis moi-même soumis dès les premières contestations qui se turent.
De plus sur la question démocratique, on ne peut pas comparer des pays entiers et une métropole, je vous l'ai dis.

Pour les politiques communes, elles peuvent très bien se faire, comme il y a des politiques communes interprovinciales et interétats. Donc la protection sociale et le système éducatif seront plus que probablement des politiques partagées.

Après, je suis d'accord avec vous que certaines métropoles mériteraient plus que d'autres, les Communes Valenciennes en tête, puisque c'est la métropole la plus dynamique de Frôce, mais toutes doivent avoir ce droit.

Pour ce qui est de l'unité fédérale, il ne faut pas que l'unité assassine la diversité. On peut être uni autour de nos valeurs et avoir des politiques différentes. Comme je n'ai de cesse de le répéter, la diversité des Provinces ne vous choque pas contrairement à la diversité des Métropoles.

Bref je crois en la possibilité de rapprocher la politique de la taille humaine sans que ça soit la zizanie, et que la coopération continue d'exister.

CUL (5/5)

M. Bournay, cessez de dire que j'ai un problème avec la diversité. Je ne cesse de la défendre depuis tout à l'heure. Nous la défendons tous les deux et dans l'histoire, vous n'êtes pas plus une chevalier blanc que moi.

Nous divergeons totalement sur les moyens qu'il faut mettre en oeuvre pour préserver cette diversité. Ce que vous proposez, et les frôceux l'auront compris, c'est une sorte de Far-West. En gros la Province se retrouve dépecée d'une grande majorité de ses prérogatives, ce qui du coup la rend quasiment inutile, tant sur le plan institutionnel que politique.

Dès lors, les métropoles ont toute latitude pour agir. C'est bien pour la population urbaine mais ça fait exploser complètement notre modèle actuel, basé sur l'égalité et l'équité. Avec votre système d'autonomisme, tout pourra changer d'une métropole à l'autre, en fonction de ses moyens et de son budget.

Vous demandez à la Province d'arbitrer les budgets, mais comment le peut-elle si l'imposition devient une compétence métropolitaine ?

La CUL n'est pas opposée à l'autonomisme mais pas sous cette forme. Pour préserver la diversité, nous voulons que la Province ait son mot à dire. Elle seule peut assurer le principe d'équité et faire en sorte qu'il n'y a pas de fractures entre les frôceux de deux métropoles différentes. Nous proposons une approche plus réaliste, que nous vous avons proposé à l'assemblée provinciale et que vous avez refusé. Nos visions s'opposent sur ce sujet mais ce débat a eu le mérite de mettre en lumière nos arguments. Je vous en remercie.

FCF - 5/5

J'ai commencé ma dernière réponse par affirmer les droits de taxation et de redistribution des richesses de la Province et vous dites encore que je suis pour les rendre exsangue de tout pouvoir ! Balivernes !

C'est justement par ce droit que la Province conserve son pouvoir et contrôle de loin les actions métropolitaines. Le projet que vous avez proposé était une comédie en trois actes : On fait passer la loi pour une expérimentation, On joue le jeu dans des limites trop étroites pour réellement expérimenter, On prouve par a+b que c'était une bonne idée et l'on congratule à pleine main.

Pour que tout se fasse selon les besoins des Métropoles, les Provinces gardent un fort pouvoir pécuniaire mais se délestent de tout autre pouvoir législatif. Elle conserve l'exécutif comme je n'ai de cesse de le répéter et les fonctions régaliennes dont elle dispose.

De plus, dans beaucoup de métropoles sinon toutes, un métropolitain sur deux est un rural. Dîtes-moi en quoi seuls les habitants urbains seraient favorisés par une décentralisation ? Car oui, ce que le FCF propose c'est une décentralisation des pouvoirs, pour un pouvoir public plus proche des habitants qui pourraient révoquer leurs élus, leur demander des comptes voire organiser par l'initiative populaire et le référendum la vie politique de leur métropole.

Ce que le FCF défends c'est le rapprochement des pouvoirs et de la population afin de réintroduire la démocratie dans nos villes et dans nos campagnes. Oui c'est nouveau et inédit, hors des réalités pré-établies, c'est un bond vers l'inconnu abordé sérieusement.

PAS 3/5

En préambule de cette conclusion, je tiens à rappeler que le PAS est favorable au régime tel qu'il est en place actuellement. De fait, le PAS ne s'oppose pas et apporte même son soutien à la réforme des mairies et la répartition des domaines de compétences, si tant est que la dite répartition est mesurée de façon à ne pas opérer une décentralisation trop importante du pouvoir en place.

Au vu de nos soutiens, le PAS ainsi que ma personne n'apportent ni réelle opposition, ni un quelconque soutien à l'autonomisme, tant qu’autonomie n'est accordée qu'aux métropoles méritantes et avec modération. De plus, je tiens à rendre attentif au fait que l'autonomie n'arrive sans son lot de malheur, tant sur le plan social, creusant ainsi les inégalités plus qu'elles ne sont déjà creusés, que sur le plan économique, un excès d'autonomisme n'ayant aucune politique d'ensemble économiquement parlant.

Qui plus est, le gestion fédérale du PAS a abouti à l'adoption d'un accord majeur interprovincial, permettant ainsi une gestion responsable et respectueuse de chaque institution. Le PAS défend, a défendu et continuera de défendre la stabilité et le dialogue, permettant à notre état d'être ce qu'il est aujourd'hui.

Pour achever ce débat, il me semble clair qu'affirmer que le système en place est une des vertus de notre nation. De fait, il n'y a absolument pas lieu d'ouvrir un débat à propos d'une nouvelle réforme, si ce n'est se poser des questions inutiles et ouvrir un débat l'étant tout autant, ce alors que les frôceux souhaitent qu'il y ait débat pour trouver des réelles réponses aux problèmes qui sont les leurs, et, je vous le rappelle, les nôtres tout autant.