Frôce - Micronation virtuelle - RPG Politique

FCF - 4/5

Avec des salaires plus hauts et des temps de travail plus courts, c'est la porte ouverte à une nouvelle demande, à de nouveaux emplois, etc. Le problème aujourd'hui n'est pas dans l'argent, mais dans sa répartition. Tout va à l'actionnariat, rien aux travailleurs, en inversant la tendance et en menant une politique de remise en circulation des stocks, au contraire on favorise les échanges et les richesses, ne vous en déplaise.

Pour ce qui est de la monnaie sociale, je l'ai dit, j'en veux une fédérale, la seule qu'on gère. Elle aura un coût mais sera une protection efficace contre la crise, en cas de dépréciation de la monnaie fédérale, la monnaie sociale aura la même valeur puisqu'elle ne s'applique qu'à l'intérieur de la Frôce, les gens retirant leurs plz pour les changer, les banques seront à vide. Cependant les Banques en plz qui ne sont pas comptés comme ayant accès à la monnaie sociale verront, par la dépréciation, leur dettes absolues se réduire, et la crise passée, la monnaie sociale qui aura crû pourra être reconvertie en plz et ainsi recouvrir les dettes bancaires.

Bon je passerais sur le mythe assitanique de M.Malion puisqu'il n'a rien compris au principe de monnaie sociale.

Enfin, j'aimerais que chaque communauté puisse -au cas par cas- s'annexer sur cette monnaie pour en créer des sous-types avec ses particularités, et chaque monnaie locale pourra avoir un nom culturel ou historique, des particularités spécifiques, etc et dont chaque commerçant pourra ou non accepter. Le but étant d'avoir plusieurs systèmes à petites échelles, fonctionnels et pourra-t-on voir lesquels réussissent.

PETA(4/5)

La baisse du temps de travail, elle permet l'embauche.
L'augmentation des salaires, elle permet de mieux vivre de son travail.
L'augmentation des taxes sur les actionnaires, elle permet de réinjecter l'argent récupéré dans les deux premières politiques.

Faire croire aux gens que les entreprises ne peuvent exister autrement que par l'investissement des actionnaires, M. Malion, c'est s'essuyer les pieds sur les travailleurs.
Parce que la base d'une entreprise, ce sont les salariés. Virez tous les salariés et vos beaux investissements ne serviront à rien. Il faut des mains pour faire le travail, pas juste un chéquier.

Objectivement, sur la politique monétaire, nous disons oui à la monnaie sociale, mais sans diversification locale car cela complexifie le système et le rendra moins efficace.

Nous défendons également la mise en place de la définanciarisation de notre société. Nous sommes trop dépendants des banques. Cela ne peut pas durer. Demain on va nous retirer les espèces, tout ça pour centraliser les flux économiques au sein des banques.
Une politique paradoxale et mortifère quand on sait que lors de la dernière crise financière, ce sont les banques qui ont bien failli ruiner les états et les citoyens.

Il faut impérativement faire en sorte que la possession d'un compte bancaire soit et reste gratuite. Que nous n'ayons plus cette situation ubuesque où l'ont tente de mettre les flux financiers sous contrôle exclusifs des banques qui facturent et matraquent les plus modestes de frais bancaires réguliers pour mieux payer leurs actionnaires.

Le problème Monsieur Bournay, c'est que vous voulez le beurre et l'argent du beurre, et je pense que vous ne diriez pas non au cul de la crémière. Instaurer un temps de travail plus court revient donc à baisser les salaires. Augmenter les salaires revient à instaurer un temps de travail plus long. Taxer les actionnaires revient surtout à taxer de l'argent dynamique, qu'ils ne gardent pas dans leurs poches juste pour dire qu'ils en ont. Ils l'utilisent, ils ouvrent des nouvelles entreprises, des nouvelles usines et ensuite ils créent des emplois.

Taxer l'argent qui dort, là c'est autre chose. Car oui, je pense que de l'argent qui dort tranquillement dans un compte bancaire, surtout s'il est suisse, fait perdre beaucoup du potentiel qu'ont ces actionnaires pour créer de l'emploi. Cependant, il faut être prudent. Si les riches voient leur argent taxé de partout, ils iront le mettre ailleurs et on aura tout perdu !

En ce qui concerne la monnaie sociale, elle aura probablement des coûts énormes qui me semblent difficiles à supporter pour le moment. Il faudrait réduire de nombreux services publics, augmenter les impôts, réduire le nombre de fonctionnaires et j'en passe et des meilleures.

Je rejoins Mme Lacroix-Valmont pour dire que trop de monnaie sociale perdra ce système. Si entre deux villes voisines, on ne peut plus utiliser notre monnaie, on sera obligé de revenir aux plz, et ce système n'aura plus aucun intérêt.

FCF - 5/5

Non, M.Malion, on peut parfaitement baisser le temps de travail et augmenter les salaires à la fois. Même si vos sacro-saints économistes pensent le contraire. Il suffit par exemple de doubler le salaire minimum horaire en baissant le temps de travail de trois-quart. C'est un exemple.

Pour l'actionnariat, je reste bouche bée devant tant de bêtises ! Croire que les actionnaires sont la base de notre économie est un mensonge éhonté, comme si leurs investissements étaient désintéressés, altruistes et qu'ils vivaient dans des taudis pour que leur argent finance l'emploi ! Celui qui produit, celui qui crée la richesse, celui qui trime et celui sans qui les actionnaires n'auraient rien à parier, c'est ceux dont la seule source de revenu est leur force de travail. C'est le prolétariat, ce sont les prolétaires.

Ensuite le coût de la monnaie sociale sera peut-être élevé, mais on peut prendre sur les milliards qu'on accorde aux armées, ou plus simplement dans les fonds d'investissement qui sont fait pour ça.

Pour la monnaie sociale et ses diversifications locales, je pense qu'offrir aux citoyens la possibilité d'essayer eux-mêmes la micro-économie réelle, d'avoir une monnaie locale, leur donnera le goût de l'utiliser et comme je l'ai dit, je suis convaincu que c'est de ces initiatives -cependant contrôlées- que naîtra notre futur système économique, rien n'est plus innovant que la vie de tous les jours.

Je remercie les organisateurs de ce débat ainsi que Madame Lacroix-Valmont et Monsieur Malion de ces échanges pour le moins éclairant. Les frôceux ont désormais la vision plus claire.

PETA (5/5)

Je ne vais pas répéter ce que M. Bournay a si justement expliqué sur le travail. Je suis totalement d'accord avec lui.

Je dirais simplement que la vision que vous défendez, M. Malion c'est une vision d'usine. Plus vous tuez les gens à la tâche, plus vous avez le sentiment que c'est bénéfique. Alors que c'est absolument faux.

Peut-être que si la rémunération n'était pas basée sur l'exploitation mais sur l'effort fourni, vous verriez la situation actuelle sous une autre façon et vous consentiriez à donner aux travailleurs beaucoup plus qu'aux actionnaires.

Pour en revenir à la politique monétaire et pour synthétiser la position du PETA. Nous sommes opposés à la disparition des espèce et favorables à la monnaie sociale. Si nous sommes d'accord avec la suppression du billet de 500 pluzins, nous défendons les petites pièces pour protéger le pouvoir d'achat et éviter un effet d'aubaine.

Nous n'avons pas beaucoup parler des flux monétaires de façon plus générale. En la matière, nous sommes partisan d'un plus grand contrôle et d'une taxation plus grande, notamment sur les échanges financiers. La fameuse taxe Tobin. Il faut en finir avec les pleins pouvoirs de la finance et l'oligarchie des banques. Aujourd'hui, nos états sont devenus dépendants et tributaires de personnes qui ne cherchent même plus à rendre service mais qui n'ont que le fric comme objectif.

La convergence de luttes doit s'axer sur la mise en place d'un nouveau système monétaire et financier, qui remettre l'état frôceux au centre des décisions. Nous nous y emploierons. Merci à tous 2 pour ce débat.

Peut-être que les investissements des actionnaires ne sont pas altruistes mais sans leurs investissements, ils auraient beau être altruistes qu'il n'y aurait pas de travail. Notre système économique repose sur un tout, sur un ensemble. Il faut des actionnaires pour investir et des salariés pour produire. L'un sans l'autre ne fait rien.

Prendre sur le budget de l'armée, c'est mettre fin à la souveraineté de la Frôce en matière de défense. Qui nous aiderait en cas d'attaque ? Les États-Unis ? Plutôt rêver. La Russie, au risque de devenir un état corrompu comme lui ? Non merci.

La monnaie locale est un système totalement ridicule. Si entre la la boulangerie du village et le centre commercial de la grande ville d'à côté, on doit changer deux fois de monnaie, ce n'est pas la peine.

Il y a un temps de travail dans notre pays, il a été négocié entre l'état, les syndicats et le patronat. Il se doit d'être respecté. Cependant, si les ouvriers ne produisent pas plus, et donc que l'entreprise ne gagne pas plus, alors on ne peut pas augmenter leurs salaires.

Le PLC est opposé à la disparition des espèces, évidemment. Le PLC est cependant aussi opposé au système de monnaie sociale qui aurait un coût bien trop élevé.

Je remercie mes deux collègues pour ce débat qui aura permis, je l'espère, de faire comprendre aux frôceux quel était le meilleur choix à faire.