Re: Débat 1 : PETA - PLC - CUL : Quelle attitude doit adopter la police lors des manifestations ?
Posté : 24 mars 2019, 18:14
PETA (4/4)
Le problème, monsieur Madarjeen, ce n'est pas une différence culturelle, le problème, c'est que les politiciens de droite frôceuse, de même que leurs homologues de bien d'autres pays, ne croient pas en leur peuple, ils ont peur de leur peuple.
Si un gouvernant se retrouve dans une situation où sa peur du peuple dépasse le simple stade de la peur de la défaite électorale, ce n'est pas parce que le peuple n'a pas la bonne référence culturelle, c'est parce que le gouvernant a mal fait son travail.
Au PETA nous n'avons pas l'intention de jouer aux pères fouettard avec le peuple, car nous n'avons en premier lieu pas l'intention de l'ignorer froidement à chaque protestation, car nous avons l'intention d'agir dans son intérêt et non dans celui des grandes corporations et car nous avons l'intention de lui démontrer que nous lui faisons confiance.
La base de la confiance, c'est que la police ne puisse pas être exploitée comme un instrument de répression, d'où le besoin impérieux de réduire son armement lors des opérations qui ne requièrent pas de si lourds moyens, d'où aussi le besoin de ne plus distribuer les gardes à vue comme on distribue les bonbons, d'où enfin le besoin d'adopter comme notre la méthode de la désescalade pour montrer clairement que la police recherche avant tout le maintien de la paix et non les interventions spectaculaires.
Quand on n'a qu'un marteau, tous les problèmes finissent par ressembler à des clous, il est temps de mettre en valeur la négociation dans tous les corps de la police, les hommes de rang sont prêts, on n'attend plus que la hiérarchie.
Le problème, monsieur Madarjeen, ce n'est pas une différence culturelle, le problème, c'est que les politiciens de droite frôceuse, de même que leurs homologues de bien d'autres pays, ne croient pas en leur peuple, ils ont peur de leur peuple.
Si un gouvernant se retrouve dans une situation où sa peur du peuple dépasse le simple stade de la peur de la défaite électorale, ce n'est pas parce que le peuple n'a pas la bonne référence culturelle, c'est parce que le gouvernant a mal fait son travail.
Au PETA nous n'avons pas l'intention de jouer aux pères fouettard avec le peuple, car nous n'avons en premier lieu pas l'intention de l'ignorer froidement à chaque protestation, car nous avons l'intention d'agir dans son intérêt et non dans celui des grandes corporations et car nous avons l'intention de lui démontrer que nous lui faisons confiance.
La base de la confiance, c'est que la police ne puisse pas être exploitée comme un instrument de répression, d'où le besoin impérieux de réduire son armement lors des opérations qui ne requièrent pas de si lourds moyens, d'où aussi le besoin de ne plus distribuer les gardes à vue comme on distribue les bonbons, d'où enfin le besoin d'adopter comme notre la méthode de la désescalade pour montrer clairement que la police recherche avant tout le maintien de la paix et non les interventions spectaculaires.
Quand on n'a qu'un marteau, tous les problèmes finissent par ressembler à des clous, il est temps de mettre en valeur la négociation dans tous les corps de la police, les hommes de rang sont prêts, on n'attend plus que la hiérarchie.