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Re: Septimanie 88 : Débat sur le travail et les affaires sociales
Posté : 11 juil. 2017, 13:19
par Alba Vittorini
Je n'accepte pas que l'on gaze des agriculteurs. Tout comme je n'accepte pas que l'on caillasse les institutions. La violence est une impasse. Et comme à chaque fois avec vous, il y a deux poids, deux mesures : la violence "insupportable" du grand méchant capitalisme, et la violence "légitime" de ceux qui expriment leur colère contre l'asservissement de l'humain (consistant ici en une vidéo humoristique, office du mal et outils du joug reconnu depuis la nuit des temps).
Re: Septimanie 88 : Débat sur le travail et les affaires sociales
Posté : 12 juil. 2017, 00:50
par Maria Blum
Le MARR soutient la mise en place d'une force de police de proximité. Nous ne soutenons pas la volence, nous prônons le dialogue. Grâce à des mesures comme les 32 heures ou le revenu universel, nous souhaitons développer des actions sociales dans le tissu associatif de la Province.
Notre mouvement politique souhaite défendre les habitants et leurs intérêts et non les intérêts de riches propriétaires. Nous avons tous droit de vivre décemment ! Nous avons tous droit de vivre le progrès social.
Si vous souhaitez changer l'avenir de notre province, rejoignez nous ! Rejoignez le vrai changement, nous voulons changer de ces mêmes politiques depuis des décennies.
Re: Septimanie 88 : Débat sur le travail et les affaires sociales
Posté : 12 juil. 2017, 04:06
par Anastasia Mendoza Ojeda
Une chose est sûre, dimanche rien ne sera jamais comme avant dans cette province. Les trois partis favoris proposent une forme de révolution philosophique. Mais nous savons que changer pour changer, c'est un acte qui manque de réflexion, tâchez à choisir la révolution qui aidera vraiment cette province.
Vous pouvez rejoindre la révolution libérale façon Vittorini, la révolte des riches, puisqu'ils en seront les grands vainqueurs. La théorie du ruissellement n'a fonctionné sur aucun lieu de cette planète, des riches plus riches ne créeront pas plus d'emploi. La théorie du bon sauvage est fausse, l'individualisme forcené n'a jamais poussé la majorité des humains à une charité naturelle.
Vous pouvez rejoindre la révolution communiste à la sauce Maria Blum, la révolte qui hiérarchise strictement les priorités, méprisant les ajustements culturels qui peuvent nous libérer, la révolte qui ne nous dit pas comment elle sera financée aussi.
Ou vous pouvez rejoindre la révolution hédoniste, une révolution qui porte l'évolution des mentalités, ensemble, nous ferons chuter le moralisme qui nous opprime depuis des siècles, nous ferons du retour à l'optimisme et de l'avancée du bonheur en général la priorité, nous avancerons vers la société post-salariat, nous remettrons l'utilité sociale au premier rang des critères de la création de la loi et nous n'oublierons jamais que nous servons l'humain et non les statistiques.
Re: Septimanie 88 : Débat sur le travail et les affaires sociales
Posté : 12 juil. 2017, 15:53
par Alba Vittorini
Toute en nuance, Mme Mendoza.
N'oubliez pas que vous pourriez avoir besoin des voix libérales quand il s'agira pour vous de défendre des projets visant à libérer la société du moralisme ... Ne soyez donc pas condescendante à l'égard de ceux, riches ou non, qui préfèrent voter pour la Liberté totale. Ils peuvent vous aider à faire adopter des projets libertaires qui vous tiennent à coeur.
Re: Septimanie 88 : Débat sur le travail et les affaires sociales
Posté : 12 juil. 2017, 16:12
par Anastasia Mendoza Ojeda
Ne pensez-vous pas que certains de vos collègues auront aussi besoin de voix "collectivistes" à l'Assemblée Fédérale comme dans les autres provinces ? Je doute que les conservateurs qui pourraient vous soutenir sur l'économie seront aussi enthousiastes sur les questions de société.
Les campagnes sont là pour exposer des divergences, pour que le peuple comprenne en quoi voter pour un candidat ou un autre change fondamentalement la donne, penser que tous les partis se ressemblent serait ce qui peut arriver de pire dans une démocratie. Cela ne nous empêchera pas de travailler en bonne intelligence à l'avenir avec toutes les forces de bonne volonté de la province sur des points de convergence, quel que soit l'élu, le gouverneur sera le gouverneur de tous les septimans, et non un chef de parti.
Le CUL n'opère pas et n'opérera jamais dans une logique de vengeance personnelle, notre seul objectif est de promouvoir des politiques qui nous rapprochent du but final de l'hédonisme qui est celui d'une vie orientée vers le plaisir, les tensions passées avec une personne ou une autre n'entreront jamais en compte.
Re: Septimanie 88 : Débat sur le travail et les affaires sociales
Posté : 13 juil. 2017, 00:55
par Maria Blum
Comme vous pouvez le constater, il y a débat entre les candidats libertains. Rires.
Mon projet défends les habitants de notre province, et bien tous les concitoyens et non uniquement une part. Nous défendons le progrès social pour les prochaines années. Nous vous proposons de changer d'ère. Nous vous proposons de rentrer dans la modernité.
Nous proposons à l'ensemble des salariés de travailler 32 heures par semaine. Ce changement va créer de l'emploi en améliorant la répartition du travail. Le meilleur est à venir, votez pour le MARR.
Re: Septimanie 88 : Débat sur le travail et les affaires sociales
Posté : 13 juil. 2017, 08:05
par Alba Vittorini
Mme Mendoza, je doute que les conservateurs soient si libéraux que cela... Ils m'ont l'air bien interventionnistes et auraient tôt fait de rallier plus aisément d'autres partis. Quant au reste de leurs idées, nous en sommes tout à fait éloignés.
S'agissant de vous, Mme Blum, vous avez le droit de ne pas débattre. Mais vous passeriez pour l'un de ces communistes au rabais, vantant les mérites d'un État puissant, intransigeant et sans contestation possible.
Re: Septimanie 88 : Débat sur le travail et les affaires sociales
Posté : 13 juil. 2017, 21:04
par Maria Blum
Madame Vittorini, vous êtes dans la caricature au possible. Notre projet est celui d'une province solidaire et de rendre le pouvoir aux salariés ! En votant, vous n'aurez pas de pression de l'argent, vous serez seul avec votre voix.
Le MARR propose un projet respectueux de chacun avec pour objectif d'apporter le progrès social. Nous souhaitons améliorer la qualité de vie de l'ensemble des habitants avec les semaines à 32H et le revenu universel. Notre projet a pour ambition de lancer des dynamiques citoyennes dans les mondes associatif, culturel et sportif.
Chacun a le droit de vivre de son travail décemment et de profiter de ses passions.
Re: Septimanie 88 : Débat sur le travail et les affaires sociales
Posté : 14 juil. 2017, 11:05
par Alba Vittorini
Je souscris complètement à votre conclusion. Chacun devrait avoir la liberté de vivre de son travail décemment et de profiter de ses passions.
Je m'étonne donc des moyens que vous souhaitez employer, et qui travestissent une liberté en droit opposable : la contrainte, toujours la contrainte.
La société que nous défendons se base sur la liberté afin notamment que la valeur travail ne soit pas reléguée au fond d'un placard, parce que le nivellement par le bas impose que tout le monde suive les envies de loisirs d'une minorité.
Je ne suis pas une radicale du travail. Mais je pense que vous dévalorisez la valeur portée par ce fait sociologique en souhaitant perpétuellement le voir comme une contingence qu'il convient d'éviter. Il est des valeurs portées par l'individu qui grandissent la société : le dépassement de soi, la compétitivité, ou la remise en question de l'ordre établi. Le Travail est à la croisée de ces valeurs, et à vouloir le limiter, vous limitez le champs des possibles pour l'évolution de la société.
C'est une mauvaise idée. Libérer les énergies est essentiel.
Re: Septimanie 88 : Débat sur le travail et les affaires sociales
Posté : 14 juil. 2017, 13:13
par Anastasia Mendoza Ojeda
Le poids de la valeur travail vient avant tout de la valeur d'intégration qu'il revêtait en temps de plein emploi.
Quand un jeune adoptait des comportements jugés déviants, la société ne s'en inquiétait pas outre mesure, car elle savait qu'il rentrerait dans le moule sitôt qu'on lui aurait donné un CDI. Ca vient du fait que le potentiel de révolte est inversement proportionné aux standards de vie, plus on a de choses à perdre, moins on est enthousiasmé par une potentielle révolution.
Dans une situation où le travail se rétracte à l'échelle mondiale, on ne peut plus compter de façon fiable sur la valeur d'intégration du travail, il en manquera forcément pour certaines personnes. Nous avons besoin d'une autre machine à intégrer, la notre est le revenu universel, car il reconnait l'utilité de chaque personne, ce qui la valorise et car il améliore la situation financière de ceux qui se croyaient exclus.
L'idée du revenu universel, ce n'est pas d'exclure le travail de la société, mais de reconnaitre qu'il n'est plus viable en tant que valeur d'intégration centrale. Le travail demeure un lieu de socialisation formidable de même qu'un potentiel de créativité et de progrès et il aura sa juste place en tant que premier moyen de gagner de l'argent en supplément de son revenu universel.