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Re: Antsiranana 88 : Débat sur le travail et les affaires sociales

Posté : 09 juil. 2017, 19:41
par Julia Blum
Chers amis d'Antsiranana,

Je pense que Monsieur Citron ne connait pas le fonctionnement du monde. Rires. Vous refusez l'innovation mais sans elle, aucun changement ne pourra être possible. Vous souhaitez mettre en place un concept, la "transition écologique" qui n'est pas encore prête et où le monde a encore besoin d'innover afin d'améliorer le rendement sur le long terme.

Nous avons une différence sur la méthode également. Je ne souhaite pas augmenter la pression fiscale monsieur Citron. Je ne souhaite pas que les mesures prises par la province touche directement les entrepreneurs et les salaires !
Vous voulez mettre en place un système d'assistanat qui sera néfaste pour tout le monde : pour les finances de la province, pour nos feuilles de salaires, pour notre pouvoir d'achat et pour l'économie.

Oui, Monsieur Citron, mes prioritées sont les startups, l'innovation et les profits car sans eux nous ne pourons pas amener à la lutte contre la pauvreté et la modernisation de notre belle province. Vous promettez les même effets que moi, sauf que vous allez jeter l'argent par les fenêtres alors que mon projet est plutôt de donner la liberté aux entrepreneurs et aux travailleurs d'y prendre pleinement part.

Ma candidature est celle de la liberté et du futur et non celle du gaspillage et de l'immobilisme comme la vôtre.

Merci

Re: Antsiranana 88 : Débat sur le travail et les affaires sociales

Posté : 09 juil. 2017, 19:56
par Julien Citron
Ah, voilà encore une caricature propre à votre idéologie madame Blum. Refuser que les entreprises soient au-dessus de tout ce serait donc ne rien connaître au monde. Ma foi j'en suis flatté.
Le concept d'innovation n'est pas un objectif en soi, c'est un moyen qu'on utilise pour faire progresser la technique. C'est comme cela que je le conçois, ni plus ni moins.

Selon vous, construire des logements serait donc de l'argent passé par la fenêtre. On y voit donc plus clair et c'est très bien. Une maison non rentable pour une entreprise, selon vous, ne mérite donc pas d'être debout et tant pis pour les personnes qui logent dans la rue ou dans un bidonville. C'est justement pour lutter contre cette logique que je solliciterai le soutien de l'Etat fédéral et j'affirme ici également que je dépenserai autant d'argent que possible pour loger des personnes mal logées actuellement.
Une enveloppe dans le budget provincial sera allouée à la construction de logements et de rénovation des infrastructures. L'aide de l'Etat viendra en complément et nous pourrons ainsi mener une urbanisation sereine visant à éradiquer le mal logement. Avec un excédent budgétaire de 76 millions de plz, les possibilités sont nombreuses sans faire de rééquilibrage. Contrairement à ce que vous voulez faire croire madame, ma vision n'est pas rétrograde et reste dans le domaine du possible.

Re: Antsiranana 88 : Débat sur le travail et les affaires sociales

Posté : 09 juil. 2017, 20:48
par Alexandre Lamrabet
Bonsoir à tous,

Je tiens tout à bord à féliciter l'ensemble des candidats de jouer le jeu et leur souhaite une bonne campagne. Pour ma part, la mienne sera très discrète car elle se fera surtout auprès des habitants de notre magnifique province. Je profite du moment pour saluer mon adversaire Fanilo Nomenjanahary dont, je tiens à féliciter le parcours et honore sa présence à ces élections. C’est un adversaire de taille dans cette province. Merci d'être là pour représenter ton peuple. Certains candidats se trompent et montrent leur totale méconnaissance de l’héritage postcoloniale que la province d’Antsiranana et sa population ont souffert. Comment voulez-vous trouver des solutions aux problèmes de cette province sans connaître les spécificités de cette province et de sa population tout entière. Vous être entrain depuis maintenant une dizaine de minutes de vous préoccuper des grandes entreprises. Est-ce que c’est de cela qu'a vraiment besoin la province d’Antsiranana ? Pensez-vous ? ! Pour ma part, je répondrais que non. Je propose premièrement que soit adoptée une loi fédérale sur l’égalité réelle car ne nous voilons pas la face, les salaires ne sont peut-être pas alignés au niveau national mais les taxes non plus. Cette loi aura pour essence non pas d’aligner les salaires ou les taxes mais de s’aligner aux spécificités de cette région ou l’innovation ne parvient pas à gagner du terrain parce que les entreprises y ont peur de s’installer. Cette région à des spécificités qu’on doit respecter.

Re: Antsiranana 88 : Débat sur le travail et les affaires sociales

Posté : 09 juil. 2017, 21:04
par Julien Citron
Mais monsieur Lamrabet, ce n'est pas à moi qu'il faut reprocher de mettre en avant les grandes entreprises mais à ma voisine Julia Blum.
Tout le monde ici est conscient que la province d'Antsiranana comporte nombre de sujets épineux et sensibles. L'héritage post-colonial doit être assumé par l'Etat frôceux et il revient au futur gouverneur de guérir les blessures infligées en améliorant le niveau de vie des habitants. Je crois qu'il s'agit là de la priorité pour n'importe lequel des futurs gouverneurs d'Antsiranana, et ce malgré nos divergences d'opinion.
Quant à moi je n'estime pas être un étranger sur cette île car je connais l'histoire d'Antsiranana en tant que professeur d'histoire à l'Université d'Anglès et chaque frôceux qui met les pieds ici est chez lui tout comme les citoyens d'Antsiranana sont chez eux en Métropole.

Malheureusement pour vous l'égalité ne se décrète pas, elle se conquiert à l'issu de combats acharnés contre les vents contraires. Et puis il est évident que les entreprises ont peur de s'installer sur un territoire où les bâtiments ne sont plus aux normes, où les bidonvilles sont le pendant des banlieues de la Métropole, où la pauvreté engendre la criminalité...
Antsiranana a besoin d'un gouverneur apaisé et dévoué tout entier à sa tâche sans raviver les tensions en germe ici même que sont le rejet de l'Etat fédéral.

Re: Antsiranana 88 : Débat sur le travail et les affaires sociales

Posté : 09 juil. 2017, 21:23
par Alexandre Lamrabet
Une loi sur l’égalité réelle qui aura pour essence de permettre aux administrés de cette région d’avoir accès à la même réglementation concernant le travail mais aussi avoir l'obtention des mêmes aides sociales et même la création de nouvelles aides sociales spécifiques à la région et à ses habitants. Je veux d’une province qui bat de l’aile comme partout ailleurs. C’est pourquoi si toutefois élu, je ne pourrais commencer à exercer mes fonctions que lorsqu’une loi apte octroiera les nombreux prérequis dont à urgemment besoin la province d’Antsiranana. Je suis même prêt à convier M. Fanilo Nomenjanahary à l’ébauche de cette loi. Je reconnais que nous pourrions avoir des divergences idéologiques mais nous avons le même objectif, celui de guider la province vers un meilleur avenir. Je propose ensuite le retour des « enfants du pays » qui eux seules et j’en suis persuadé auront l’envie d’entreprendre et de participer à l’innovation de leur région. Ces enfants du pays ont pour la plupart quitter leur province pour aller étudier à l’étranger ou encore au sein de la métropole. Ce sont à eux que revient le privilège de changer les mentalités et inscrire leur pays dans la modernité comme l’a si bien souligné, M. Fanilo Nomenjanahary. Une question M.Citron, vous voulez que les habitants de la province d’Antsiranana se battent encore pour reconnaître que leur province a besoin d’une stricte égalité ? Vous ne trouvez pas qu’ils se sont déjà assez révoltés !


Re: Antsiranana 88 : Débat sur le travail et les affaires sociales

Posté : 10 juil. 2017, 08:49
par Julia Blum
Chers amis d'Antsiranana,

Je pense que le débat dévit fortement. L'égalité n'est pas le sujet. Le sujet est plutôt, comment pouvons nous aider chaque habitant de la Province a trouver un travail et un toît durablement dans le temps ?
Ma candidature, soutenue par le RPL, propose un plan clair est précis en actionnant divers leviers comme l'innovation, le tourisme, la baisse de la pression fiscale, l'éducation et des plans d'investissements massifs, privé et public, dans l'immoblier.
Monsieur Citron m'attaque car je parle d'entrepreneur. Mais Monsieur Citron, les entrepreneurs ne se résume pas au PDG ou CEO d'un grand groupe, nous avons des PME, des startups sur notre territoire. Ils ont également le droit à notre attention ! Sans eux, aucune dynamique positive ne peut être possible.

De plus, je me suis engagée pendant cette campagne a fournir une solution d'urgence à tous les habitants des bidonvilles avant d'en trouver une autre pour le moyen et long terme. C'est beau de proposer uniquement la construction de logements (uniquement aux frais de la Province) mais un bâtiment ne pousse pas comme un champignon ! Il sera nécessaire d'attendre entre 12 et 16 mois afin de voir les premiers effets pour des logements en "durs". Entre temps, je m'engage à trouver des solutions temporaires. D'autres régions du monde les ont déjà mises en place après des catastrophes climatiques.

Merci.

Re: Antsiranana 88 : Débat sur le travail et les affaires sociales

Posté : 10 juil. 2017, 15:54
par Julien Citron
C'est justement les PME qui m'intéressent le plus. Les grands patrons ne vivent pas les même difficultés qu'eux mais ce n'est pas le sujet, et pourtant j'aurais des choses à dire.
Vous dites que je veux exécuter mon plan de construction aux frais de la province uniquement. Pardonnez-moi si je n'ai pas été clair mais ce sera une enveloppe provinciale jointe avec une contribution des communes qui le voudront bien et une enveloppe accordée par le futur gouvernement. L'une de mes premières décisions sera d'ailleurs d'inviter le Chancelier Suprême à Antsiranana pour élaborer une stratégie d'éradication de la pauvreté.
L'hébergement provisoire est aussi quelque chose à mûrir et je pense très honnêtement employer des réquisitions temporaires de logements vacants pour les familles nombreuses tout en indemnisant les propriétaires. La mise en place de camps humanitaires est aussi sur la table.

Re: Antsiranana 88 : Débat sur le travail et les affaires sociales

Posté : 12 juil. 2017, 00:02
par Fanilo Nomenjanahary
Je ne vais pas prendre la peine de répondre aux arguments fallacieux de mes contradicteurs, qui nient jusque dans son essence même, toute la raison d'exister de la province d'Antsiranana. Non, je me contenterais de vous exposer seulement la réalité de la planification de l'action publique que nous proposons pour la province :

- Confiscation de toutes les grandes entreprises ayant pied sur territoire frôceux, quelles que soient leurs origines : Des entreprises pour Antsiranana.
- Planification solidaire du travail, avec répartition tournante des missions de services publics à accomplir : Du travail pour tous.
- Création d'un salaire universel de solidarité, versé à chacun pour le travail obligatoire qu'il réalise au profit de la communauté : Pour chacun, l'utilité.
- Réévaluation des politiques de gestion des emplois non-marchands avec valorisation des activités prenant en charge l'humain : L'humanité, toujours.

Re: Antsiranana 88 : Débat sur le travail et les affaires sociales

Posté : 12 juil. 2017, 00:32
par Julia Blum
Monsieur Nomenjanahary, où est la justice dans votre discours ? Où est la liberté pour nos concitoyens ? Votre idéologie ne récompense pas le travail. Nous devons aider les frôçeux dans leurs projets et non les bloquer. Nous devons les aider dans leurs choix de vie : entreprendre un projet, se former ou vivre de sa passion.

Le RPL soutient la justice et la liberté des habitants d'Antsiranana. Nous voulons donner les moyens d'entreprendre avec des zones économiques, une modernisation des infrastructures de transport et du commerce.

Vous prônez le clientélisme alors que notre province a besoin de liberté.

Re: Antsiranana 88 : Débat sur le travail et les affaires sociales

Posté : 12 juil. 2017, 20:51
par Julien Citron
Vos positions sont enclines à mettre le feu aux poudres monsieur Nomenjanahary. Je suis parfaitement conscient qu'une partie de la population se sent exploitée et je me sent de son côté mais il n'est pas certain que vos méthodes vont contribuer à arranger les choses. Je prône le dialogue puis l'action et je rappelle que j'ai promis lors de la campagne une augmentation des salaires minimum de 10% et plus si cela s'avère possible.
Je suis le candidat du dialogue qui refuse à la fois la toute-puissance des entrepreneurs et la violence employée par certains pour tenter d'inverser le rapport de force car cela ne produit rien de bon.