Frôce - Micronation virtuelle - RPG Politique

UDC (4/5)

A moins de vivre aux Etats-Unis, une Constitution ça se change, la liberté sera là tant qu'il n'existera pas de restriction autre que son existence.
Ce qui manque aux lycéens, c'est avant tout qu'on leur dise qu'on leur fait confiance et que leurs idées ont de la valeur.

Actuellement, les lycéens sont bridés dans leur inventivité, les structures imposées sont la marque d'un manque de confiance, entre manque de moyens, manque d'attributions et composition les freinant au profit d'intervenants tiers.
Mais ils sont aussi bridés par l'atmosphère ambiante à chaque fois qu'ils exposent leurs préoccupations, où les esprits moqueurs s'empressent d'y voir un simple moyen de manquer les cours sans s'intéresser un seul instant aux racines du problème.

Il y a besoin d'une réforme radicale pour montrer aux lycéens qu'on leur fait confiance et qu'ils peuvent pleinement s'exprimer.

Comme l'a suggéré monsieur Bournay, l'initiative n'est pas vouée à se limiter strictement au lycée, à l'avenir on peut envisager l'étendre au collège si le fonctionnement lycéen est un succès.

Les élèves sont les citoyens de demain, en leur offrant une véritable expérience de la démocratie, ils seront à la fois des citoyens pleinement impliqués, que ce soit durant les élections ou en dehors et les meilleurs garants de celle-ci, loin des tentations autoritaires qui secouent certains pays occidentaux actuellement.

Et c'est cette importance qui me fait penser qu'il serait également profitable d'étendre cette expérimentation au collège, si bien entendu le fonctionnement lycéen apporte une satisfaction suffisante à ceux-ci.

PSDF 4/5:

Nous sommes tous d'accord sur le fait qu'il est impératif de rénover la démocratie lycéenne.
Le degré de démocratie d'un pays passe aussi par la place qu'occupent les jeunes dans la vie publique et ça passe avant tout par les établissements scolaires.
Plutôt que d'imposer un uniforme de manière verticale, aller dans la direction d'une démocratie lycéenne rénovée est une bonne chose.
L'uniforme renvoie au siècle dernier, époque où la démocratie en Frôce était franchement un art abstrait. L'imposer serait donc à mon sens un retour en arrière alors que ce débat a permis de soulever les bonnes questions et dessiner la direction à prendre pour l'école de demain.

Personne sur ce plateau ne semble favorable au retour de l'uniforme, ce qui est dommage car nous aurions pu confronter les différents points de vue. Mais d'un côté je me réjouis de voir que l'unanimité est contre ce symbole de l'école paternaliste et autoritaire. A nous d'inventer l'ère de l'école inclusive et horizontale afin que chacun se sente à sa place et valorisé dans le rôle qu'il occupe dans le communauté scolaire.
Si je suis reconduit à la tête de la Catalogne, j'appliquerai ce qui vient d'être dit au nom de la nécessité de rénover la démocratie lycéenne.

FCF - (4/5)

Certes, Madame Voligni, une Constitution ça se change. Un règlement imposé par la Province aux lycées, c'est déjà autre chose. C'est pour cette raison, que je préfère ne rien imposer mais seulement proposer.

Ensuite, je crois que nous sommes parfaitement d'accord que les cadres imposés par la société aux lycées sont inacceptables et que, la seule utilité des cadres est de les briser. L'uniforme était un de ceux-là.

Une école horizontale serait un grand progrès pour que les futurs citoyens aient conscience que la verticalité ne fait pas tout. Et quand ils feront la Frôce de demain, ils y penseront. Leur supprimer ces fardeaux de postulats surannés ce serait les préparer à l'avenir. Mais, le but premier n'est pas de faire d'eux, de bons citoyens, le but premier est qu'ils vivent leur vie comme il leur faut la vivre et que, s'ils veulent agir, ils puissent agir à leur échelle, la seule échelle qui vaille : l'échelle humaine.

Cette démocratie lycéenne est plutôt une liberté lycéenne, la liberté de s'engager ou non, la liberté d'être solitaire ou d'être solidaire, d'en être un seul ou d'avancer en ligue ou en troupe.
Naturellement, partout où nous le pourrons, le Front Communiste s'investira en faveur de cette libération lycéenne, de cette destruction de cadre en règle.

J'espère que demain, on verra l'uniforme scolaire comme on voit aujourd'hui, les règles en bois pour frapper sur les doigts. Et qu'ils finiront comme le MPD et Agnès Dorgelle : dans un musée des horreurs.