Re: +AlbaVittorini
Posté : 18 août 2017, 00:02


+
Alors que j'avais inscrit dans ma pratique gouvernementale, la volonté de ne pas réaliser de communication sur Pluzin, je pense que l'heure est suffisamment grave aujourd'hui pour outrepasser cette règle.
Le pays a été atteint de plein fouet par le terrorisme islamiste. A l'heure où j'écris ces mots, ce sont 13 morts et une cinquantaine de blessés que nous devons déplorer, revendiqués au nom d'un djihad de pacotille, prétexte à l'épanchement des instincts humains les plus bas. Je me joins donc à la souffrance des blessés, et partage la peine de leurs familles, ainsi que celles ayant à affronter la terrible épreuve du décès de l'un de leurs proches.
Nous le savons désormais, cette folie frappe n'importe où. Et ce quel que soit le niveau de sécurité ou de répression. Des attentats ont été commis en France, en Belgique, au Royaume-Uni, mais aussi en Russie. Ceux qui veulent croire que la peur et le retranchement préservent des drames, doivent s'interroger sur leurs propres motivations profondes. Sous d'honorables desseins, ils creusent le sillon que les harangueurs thanatophores s'empressent de remplir de leur fiel, causant toujours plus de victimes.
Le gouvernement a fait le choix d'assumer un texte proclamant la liberté d'aller et venir, en tant que principe fondamental de l’État de droit. Je ne cèderais donc ni à la peur, ni à l'intimidation. Je ne me rangerais pas du côté de ceux qui réclament un retrait du texte supprimant les frontières. Le contexte particulier de ce jour, me renforce au contraire dans ma position : celle de refuser de concéder la moindre once de sécurisation outrancière de notre société. Nous sommes libres jusqu'à ce que nous renoncions à être des individus. Nous serons en sécurité, si nous nous refusons ce statut, et que nous abrasons toutes nos particularités et toutes nos différences, afin de présenter le moins de risques possibles.
J'ai bien conscience que ce choix est coûteux. A tel point d'ailleurs, que j'écris ce pluz depuis ma chambre d'hôpital.
La terreur ne peut pas l'emporter. Car si elle l'emporte, nous n'existons plus. Ce n'est pas le choix d'un acte bien-pensant et bienveillant. Je sais que le danger existe, et qu'il est puissant. Mais le gouvernement se doit de faire preuve d'une exigence de liberté maximale, par réalisme, justement : sacrifier un peu liberté contre un peu de sécurité, c'est compromettre les deux, disait Franklin. Or nous avons besoin des deux pour affronter la barbarie.
Le pays a été atteint de plein fouet par le terrorisme islamiste. A l'heure où j'écris ces mots, ce sont 13 morts et une cinquantaine de blessés que nous devons déplorer, revendiqués au nom d'un djihad de pacotille, prétexte à l'épanchement des instincts humains les plus bas. Je me joins donc à la souffrance des blessés, et partage la peine de leurs familles, ainsi que celles ayant à affronter la terrible épreuve du décès de l'un de leurs proches.
Nous le savons désormais, cette folie frappe n'importe où. Et ce quel que soit le niveau de sécurité ou de répression. Des attentats ont été commis en France, en Belgique, au Royaume-Uni, mais aussi en Russie. Ceux qui veulent croire que la peur et le retranchement préservent des drames, doivent s'interroger sur leurs propres motivations profondes. Sous d'honorables desseins, ils creusent le sillon que les harangueurs thanatophores s'empressent de remplir de leur fiel, causant toujours plus de victimes.
Le gouvernement a fait le choix d'assumer un texte proclamant la liberté d'aller et venir, en tant que principe fondamental de l’État de droit. Je ne cèderais donc ni à la peur, ni à l'intimidation. Je ne me rangerais pas du côté de ceux qui réclament un retrait du texte supprimant les frontières. Le contexte particulier de ce jour, me renforce au contraire dans ma position : celle de refuser de concéder la moindre once de sécurisation outrancière de notre société. Nous sommes libres jusqu'à ce que nous renoncions à être des individus. Nous serons en sécurité, si nous nous refusons ce statut, et que nous abrasons toutes nos particularités et toutes nos différences, afin de présenter le moins de risques possibles.
J'ai bien conscience que ce choix est coûteux. A tel point d'ailleurs, que j'écris ce pluz depuis ma chambre d'hôpital.
La terreur ne peut pas l'emporter. Car si elle l'emporte, nous n'existons plus. Ce n'est pas le choix d'un acte bien-pensant et bienveillant. Je sais que le danger existe, et qu'il est puissant. Mais le gouvernement se doit de faire preuve d'une exigence de liberté maximale, par réalisme, justement : sacrifier un peu liberté contre un peu de sécurité, c'est compromettre les deux, disait Franklin. Or nous avons besoin des deux pour affronter la barbarie.