Elections générales 93 : Débat sur l'éducation et la culture
- Anastasia Mendoza Ojeda
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Re: Elections générales 93 : Débat sur l'éducation et la culture
CUL (4/8)
Je trouve indécent que l'on puisse s'étrangler devant le coût de l'éducation pour le contribuable, on parle d'assurer l'avenir de notre pays, pas d'acheter une sixième Pegaso à un directeur de cabinet.
Au contraire, il ne faut pas hésiter à investir massivement sur l'enseignement, c'est un moyen de limiter les incivilités à la source et donc de renforcer notre sécurité, c'est un moyen de donner une grande image de la Frôce à l'international, c'est le moyen de former des travailleurs et cadres d'excellence et c'est surtout le moyen le plus efficace de faire fonctionner l'ascenseur social.
Fédéraliser l'éducation serait stupide, tout d'abord nous ne parlons pas la même langue dans le quotidien, un programme tourné autour de l'italien n'aurait aucun sens en Septimanie, ensuite notre fonctionnement économique est différent, donc nos débouchés sont différents.
Vous parlez d'inaction des provinces, mais dans votre province de Tyrsènie, le Code de l'Education a été réécrit il y a moins de deux ans sous le mandat de monsieur Von Bertha.
Encore une fois, la droite vous enfume de belles formules vides et de l'éternel appel au privé magique, pour éviter un débat de fond.
Comment justifier que la Septimanie soit la seule province à suivre les recommandations des spécialistes du sommeil de l'enfant ?
Comment justifier que la Septimanie soit la seule province à initier des expérimentations éducatives pour améliorer notre système ?
Comment justifier que la Septimanie soit la seule province à agir vraiment pour la socialisation des enfants en développant la restauration scolaire ?
La réponse, est que pour la CUL, se soucier des enfants, ce n'est pas faire une déclaration puritaine pour rassurer, c'est agir véritablement.
Je trouve indécent que l'on puisse s'étrangler devant le coût de l'éducation pour le contribuable, on parle d'assurer l'avenir de notre pays, pas d'acheter une sixième Pegaso à un directeur de cabinet.
Au contraire, il ne faut pas hésiter à investir massivement sur l'enseignement, c'est un moyen de limiter les incivilités à la source et donc de renforcer notre sécurité, c'est un moyen de donner une grande image de la Frôce à l'international, c'est le moyen de former des travailleurs et cadres d'excellence et c'est surtout le moyen le plus efficace de faire fonctionner l'ascenseur social.
Fédéraliser l'éducation serait stupide, tout d'abord nous ne parlons pas la même langue dans le quotidien, un programme tourné autour de l'italien n'aurait aucun sens en Septimanie, ensuite notre fonctionnement économique est différent, donc nos débouchés sont différents.
Vous parlez d'inaction des provinces, mais dans votre province de Tyrsènie, le Code de l'Education a été réécrit il y a moins de deux ans sous le mandat de monsieur Von Bertha.
Encore une fois, la droite vous enfume de belles formules vides et de l'éternel appel au privé magique, pour éviter un débat de fond.
Comment justifier que la Septimanie soit la seule province à suivre les recommandations des spécialistes du sommeil de l'enfant ?
Comment justifier que la Septimanie soit la seule province à initier des expérimentations éducatives pour améliorer notre système ?
Comment justifier que la Septimanie soit la seule province à agir vraiment pour la socialisation des enfants en développant la restauration scolaire ?
La réponse, est que pour la CUL, se soucier des enfants, ce n'est pas faire une déclaration puritaine pour rassurer, c'est agir véritablement.
Re: Elections générales 93 : Débat sur l'éducation et la culture
PAS (3/8)
Nul ne s’étrangle sur le coût de l’éducation Madame Ojeda, évitez donc les raccourcis douteux. Nous vous parlons de mieux orienter les dépenses en matière d’éducation, et en ce sens oui l’ensemble des provinces a encore du chemin à parcourir, la vôtre en premier lieu.
En Septimanie, vous avez volontiers dégagé du budget pour mener des expérimentations, comme vous dites. Le propre d’une expérience, c’est qu’on n’est pas sûr de son résultat. Vos investissements ont été en effet hasardeux. Vous n’avez pas hésité à vous appuyer sur des concepts qui ne font en rien l’unanimité comme la fumeuse pseudo-science. N’oubliez pas que ce n'est pas parce que beaucoup de principes zététiques affichés sont bons, que tout ce que disent les zététiciens est à croire sur parole.
Nos enfants et nos enseignants ne sont pas des rats de laboratoire. Plutôt qu’expérimenter de manière aventureuse, le PAS propre d’investir dans les fondamentaux de l’éducation, dont vous ne parlez absolument jamais.
Nous proposons quatre piliers pour refondre notre éducation :
Revaloriser l’enseignement dans les zones sensibles sur le modèle de l'administration renforcée.
Former les enseignants aux meilleures pratiques, en ce sens nous privilégions la méthode Montessori qui privilégie l'expérience, comme cela est fait en Finlande
Laisser place à l’interdisciplinarité dans les programmes, sur le modèle de la Pologne, qui se situe 20 points au-dessus de la moyenne de l'OCDE en maths et en compréhension de l'écrit.
Lutter contre l’élitisme des établissements secondaires, aucune sélectivité relative à la CSP ne sera tolérée.
Une éducation accessible et adaptée à tous, c’est notre ambition.
Nul ne s’étrangle sur le coût de l’éducation Madame Ojeda, évitez donc les raccourcis douteux. Nous vous parlons de mieux orienter les dépenses en matière d’éducation, et en ce sens oui l’ensemble des provinces a encore du chemin à parcourir, la vôtre en premier lieu.
En Septimanie, vous avez volontiers dégagé du budget pour mener des expérimentations, comme vous dites. Le propre d’une expérience, c’est qu’on n’est pas sûr de son résultat. Vos investissements ont été en effet hasardeux. Vous n’avez pas hésité à vous appuyer sur des concepts qui ne font en rien l’unanimité comme la fumeuse pseudo-science. N’oubliez pas que ce n'est pas parce que beaucoup de principes zététiques affichés sont bons, que tout ce que disent les zététiciens est à croire sur parole.
Nos enfants et nos enseignants ne sont pas des rats de laboratoire. Plutôt qu’expérimenter de manière aventureuse, le PAS propre d’investir dans les fondamentaux de l’éducation, dont vous ne parlez absolument jamais.
Nous proposons quatre piliers pour refondre notre éducation :
Revaloriser l’enseignement dans les zones sensibles sur le modèle de l'administration renforcée.
Former les enseignants aux meilleures pratiques, en ce sens nous privilégions la méthode Montessori qui privilégie l'expérience, comme cela est fait en Finlande
Laisser place à l’interdisciplinarité dans les programmes, sur le modèle de la Pologne, qui se situe 20 points au-dessus de la moyenne de l'OCDE en maths et en compréhension de l'écrit.
Lutter contre l’élitisme des établissements secondaires, aucune sélectivité relative à la CSP ne sera tolérée.
Une éducation accessible et adaptée à tous, c’est notre ambition.
- Vincent De Salvo
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Re: Elections générales 93 : Débat sur l'éducation et la culture
PLC (1/8)
Bonsoir à tous et merci aux organisateurs de ce débat.
Je suis très heureux que nous puissions débattre sur l'éducation et la culture, ces questions me tiennent à cœur et je veux expliquer aux frôceux ma vision des choses et ma vérité.
Tout d'abord, je veux parler d'éducation, au sens littéral du terme.
L'éducation d'un enfant est réservée aux parents de celui-ci. Ce n'est pas à l'état, à l'école ou à qui que ce soit d'autre d'assurer l'éducation d'un enfant à la place de ses parents.
Je considère que l'école doit être un lieu d'apprentissage, de sociabilisation, de travail et d'excellence.
Les maîtres et les professeurs doivent avoir de l'autorité et ont la mission d'inculquer les savoirs fondamentaux aux élèves. Ils est inacceptable qu'ils puissent outrepasser leurs fonctions pour faire de l'idéologie auprès des élèves. Un professeur libéral-conservateur doit traiter le fils d'un communiste exactement comme les autres élèves.
Je ne peux pas accepter le refrain sur l'inégalité des chances à l'école, des milliers de frôceuses et de frôceux venant de familles modestes ont accomplis de grandes études à force de travail et de mérite.
Je viens personnellement d'une famille aisée mais c'est en travaillant et en faisant des sacrifices que j'ai obtenu mes diplômes.
Je rêve que la Frôce soit en tête des classements mondiaux sur l'instruction. Mais pour cela il faudrait que le travail, le mérite et l'excellence soient au centre de tout ce qu'il se passe à l'école.
Il faut cesser les inepties comme supprimer les notes ou baisser le niveau des examens pour que plus de candidats les obtiennent.
Je prône le sérieux face au laxisme.
Bonsoir à tous et merci aux organisateurs de ce débat.
Je suis très heureux que nous puissions débattre sur l'éducation et la culture, ces questions me tiennent à cœur et je veux expliquer aux frôceux ma vision des choses et ma vérité.
Tout d'abord, je veux parler d'éducation, au sens littéral du terme.
L'éducation d'un enfant est réservée aux parents de celui-ci. Ce n'est pas à l'état, à l'école ou à qui que ce soit d'autre d'assurer l'éducation d'un enfant à la place de ses parents.
Je considère que l'école doit être un lieu d'apprentissage, de sociabilisation, de travail et d'excellence.
Les maîtres et les professeurs doivent avoir de l'autorité et ont la mission d'inculquer les savoirs fondamentaux aux élèves. Ils est inacceptable qu'ils puissent outrepasser leurs fonctions pour faire de l'idéologie auprès des élèves. Un professeur libéral-conservateur doit traiter le fils d'un communiste exactement comme les autres élèves.
Je ne peux pas accepter le refrain sur l'inégalité des chances à l'école, des milliers de frôceuses et de frôceux venant de familles modestes ont accomplis de grandes études à force de travail et de mérite.
Je viens personnellement d'une famille aisée mais c'est en travaillant et en faisant des sacrifices que j'ai obtenu mes diplômes.
Je rêve que la Frôce soit en tête des classements mondiaux sur l'instruction. Mais pour cela il faudrait que le travail, le mérite et l'excellence soient au centre de tout ce qu'il se passe à l'école.
Il faut cesser les inepties comme supprimer les notes ou baisser le niveau des examens pour que plus de candidats les obtiennent.
Je prône le sérieux face au laxisme.
VINCENT DE SALVO
Président du Parti Libéral-Conservateur
Gouverneur de Transalpie
Député fédéral
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- Jean Bournay
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Re: Elections générales 93 : Débat sur l'éducation et la culture
FCF - (2/8)
Monsieur De Salvo, croyez-moi, la classe sociale du foyers des élèves est d'une certaine importance. Les classes aisées auront plus de moyens pour apprendre, des livres, du matériel informatique personnel, des transports personnels pour les amener chez eux plus vite, une salle personnelle chez eux pour travailler, un climat familial serein. Les classes pauvres n'auront rien de ça, devront travailler dans une pièce commune avec le vacarme qu'on connait, entre une famille inquiète chaque jour de savoir s'il y aura assez pour passer l'hiver et si l'huissier ne viendra pas et devront parfois aider tel ou tel parent, s'occuper des frères et soeurs quand les parents travaillent. C'est un climat inapproprié pour les études, vous en conviendrez et c'est terrible.
Si les classes modestes peuvent accomplir de grandes études ça sera au prix de grands efforts, de terribles efforts. Plus que vos sacrifices, je le pense.
L'instruction, doit donc être gratuite mais cela doit s'accompagner d'une réforme globale et sociale.
Pour revenir à l'éducation, j'entends du Parti Agraire Social qu'il faut se rapprocher du privé, je m'y oppose. M.Washington, vous dîtes que les privés prennent en compte les réalités économiques et vont répondre aux difficultés du système éducatif frôceux ? En France, pour la SNCF, on leur a préconisé de supprimer tous les droits des cheminots et les lignes non-rentables. Voilà ce que feront les privés avec l'éducation frôceuse. L'éducation universelle ne rapporte pas un sou, seul l'état ne cherche pas le profit, c'est à lui d'agir, sans le privé.
Monsieur De Salvo, croyez-moi, la classe sociale du foyers des élèves est d'une certaine importance. Les classes aisées auront plus de moyens pour apprendre, des livres, du matériel informatique personnel, des transports personnels pour les amener chez eux plus vite, une salle personnelle chez eux pour travailler, un climat familial serein. Les classes pauvres n'auront rien de ça, devront travailler dans une pièce commune avec le vacarme qu'on connait, entre une famille inquiète chaque jour de savoir s'il y aura assez pour passer l'hiver et si l'huissier ne viendra pas et devront parfois aider tel ou tel parent, s'occuper des frères et soeurs quand les parents travaillent. C'est un climat inapproprié pour les études, vous en conviendrez et c'est terrible.
Si les classes modestes peuvent accomplir de grandes études ça sera au prix de grands efforts, de terribles efforts. Plus que vos sacrifices, je le pense.
L'instruction, doit donc être gratuite mais cela doit s'accompagner d'une réforme globale et sociale.
Pour revenir à l'éducation, j'entends du Parti Agraire Social qu'il faut se rapprocher du privé, je m'y oppose. M.Washington, vous dîtes que les privés prennent en compte les réalités économiques et vont répondre aux difficultés du système éducatif frôceux ? En France, pour la SNCF, on leur a préconisé de supprimer tous les droits des cheminots et les lignes non-rentables. Voilà ce que feront les privés avec l'éducation frôceuse. L'éducation universelle ne rapporte pas un sou, seul l'état ne cherche pas le profit, c'est à lui d'agir, sans le privé.
OMNIUM TERRARUM PROLETARII CONIUNGITE
Merci Victor !
Orateur National du Front Communiste ☭
Ex-Ministre de la Santé et de la Protection Sociale
Député Fédéral
Député Provincial de Septimanie
Maire de la Commune Républicaine Socialiste de Farellia
Merci Victor !
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Ex-Ministre de la Santé et de la Protection Sociale
Député Fédéral
Député Provincial de Septimanie
Maire de la Commune Républicaine Socialiste de Farellia
- Nicolas Lubenac
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Re: Elections générales 93 : Débat sur l'éducation et la culture
MPD (1/8)
Je risque de surprendre mes détracteurs habituels mais je suis personnellement en faveur du système actuel mixte public/privé.
D'une part je considère que l'éducation doit rester une mission régalienne des Provinces et d'une autre je considère que les parents doivent rester libre de confier leurs enfants à un établissement privé, religieux ou non.
La marotte habituel quand on parle d'éducation c'est l'égalité ou plutôt si vous me permettez l'expression l'inégalité des chances. Oui, l'égalité des chances n'existe pas et c'est un idéal que nous tentons d'atteindre toujours sans succès.
Gommer les inégalités sociales au nom de cette chimère est selon moi inutile car on le constate toujours aujourd'hui, les inégalités prospèrent toujours.
Oui il faut promouvoir la mixité sociale car l'école ne doit pas se ghettoïser. Face aux ravages des inégalités sociales, il faut attendre plus d'investissement des professeurs qui ne peuvent plus se contenter de venir faire leurs cours et corriger les copie. Il faut installer une permanence et généraliser le travail au sein de l'établissement en-dehors des heures de cours. Un professeur doit être consacré à une tâche qui devrait être la première de toutes avant de simplement transmettre les savoirs: faire réussir TOUS ses élèves.
Peut-on vraiment fermer les yeux quand on voit que dans les classes de collège et de lycée les classes sont généralement fracturées en deux groupes, ceux qui s'en sortent et ceux qui rament ?
Cessons de donner 5-6 classes à des professeurs et recrutons-en pour que chacun n'en ait que 2-3 à gérer.
Je risque de surprendre mes détracteurs habituels mais je suis personnellement en faveur du système actuel mixte public/privé.
D'une part je considère que l'éducation doit rester une mission régalienne des Provinces et d'une autre je considère que les parents doivent rester libre de confier leurs enfants à un établissement privé, religieux ou non.
La marotte habituel quand on parle d'éducation c'est l'égalité ou plutôt si vous me permettez l'expression l'inégalité des chances. Oui, l'égalité des chances n'existe pas et c'est un idéal que nous tentons d'atteindre toujours sans succès.
Gommer les inégalités sociales au nom de cette chimère est selon moi inutile car on le constate toujours aujourd'hui, les inégalités prospèrent toujours.
Oui il faut promouvoir la mixité sociale car l'école ne doit pas se ghettoïser. Face aux ravages des inégalités sociales, il faut attendre plus d'investissement des professeurs qui ne peuvent plus se contenter de venir faire leurs cours et corriger les copie. Il faut installer une permanence et généraliser le travail au sein de l'établissement en-dehors des heures de cours. Un professeur doit être consacré à une tâche qui devrait être la première de toutes avant de simplement transmettre les savoirs: faire réussir TOUS ses élèves.
Peut-on vraiment fermer les yeux quand on voit que dans les classes de collège et de lycée les classes sont généralement fracturées en deux groupes, ceux qui s'en sortent et ceux qui rament ?
Cessons de donner 5-6 classes à des professeurs et recrutons-en pour que chacun n'en ait que 2-3 à gérer.
- Aurore Lacroix-Valmont
- Député fédéral
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- Date de naissance du personnage :
Re: Elections générales 93 : Débat sur l'éducation et la culture
MAMA (2/8) :
Eh bien, non, Monsieur Lubenac.
L'égalité des chances existe, je vous assure. Il suffit de le vouloir pour faire en sorte que chacun puisse réussir. Il n'y a pas, comme vous essayez de le faire croire, des esprits supérieurs plus intelligents que d'autres.
Vous confondez égalité des chances et égalité sociale. L'égalité des chances c'est de faire en sorte que chacun puisse bénéficier des mêmes droits en matière d'éducation et de développement personnel quelle que soit son origine sociale.
Prenons l'exemple d'un fils d'ouvrier, issu d'un foyer modeste qui bénéficie de l'accès à l'éducation gratuitement, par les établissements publics. Il dispose du même droit que vous, puisque vous avez élève dans ces écoles. C'est l'égalité des chances, la base de la réussite de notre modèle d'éducation, soit dit en passant.
Seulement, ce fils d'ouvrier ressort de l'école en connaissant la différence entre égalité des chances et égalité sociale, là où vous même, malgré tout le bagage prestigieux que vous avez pu avoir, l'ignorez. D'une façon plus directe, on peut donc bien dire que cette égalité des chances, elle lui a réussi.
Autrement, ce n'est pas le travail des professeurs de s'investir encore davantage contre les inégalités sociales. C'est le job de l'état, ça, des provinces. Les professeurs ont déjà fort à faire de leur quotidien, en accompagnant les élèves au plus près, on va pas en plus leur coller une mission de député, sauf si vous voulez leur laisser les commandes ? Non ? Voilà, c'est bien ce qu'il me semblait...
Eh bien, non, Monsieur Lubenac.
L'égalité des chances existe, je vous assure. Il suffit de le vouloir pour faire en sorte que chacun puisse réussir. Il n'y a pas, comme vous essayez de le faire croire, des esprits supérieurs plus intelligents que d'autres.
Vous confondez égalité des chances et égalité sociale. L'égalité des chances c'est de faire en sorte que chacun puisse bénéficier des mêmes droits en matière d'éducation et de développement personnel quelle que soit son origine sociale.
Prenons l'exemple d'un fils d'ouvrier, issu d'un foyer modeste qui bénéficie de l'accès à l'éducation gratuitement, par les établissements publics. Il dispose du même droit que vous, puisque vous avez élève dans ces écoles. C'est l'égalité des chances, la base de la réussite de notre modèle d'éducation, soit dit en passant.
Seulement, ce fils d'ouvrier ressort de l'école en connaissant la différence entre égalité des chances et égalité sociale, là où vous même, malgré tout le bagage prestigieux que vous avez pu avoir, l'ignorez. D'une façon plus directe, on peut donc bien dire que cette égalité des chances, elle lui a réussi.
Autrement, ce n'est pas le travail des professeurs de s'investir encore davantage contre les inégalités sociales. C'est le job de l'état, ça, des provinces. Les professeurs ont déjà fort à faire de leur quotidien, en accompagnant les élèves au plus près, on va pas en plus leur coller une mission de député, sauf si vous voulez leur laisser les commandes ? Non ? Voilà, c'est bien ce qu'il me semblait...
Ministre Fédéral de la Diplomatie et de Défense
- Anastasia Mendoza Ojeda
- Gouverneur
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Re: Elections générales 93 : Débat sur l'éducation et la culture
CUL (5/8)
Madame de Kervern, je suis très fière de tenter des choses lorsqu'elles ont une base intéressante posée par la recherche, ce qui est ici le cas avec les travaux du professeur Heppel, les chances de réussite sont hautes pour un investissement qui est au final très faible par rapport à la valeur d'une avancée éducative. Il ne faut pas être réfractaire à l'innovation sous peine de scléroser son modèle.
Vous évoquez vos quatre piliers en insinuant bien que je les avais délaissés, j'ai parlé de la méthode Montessori dans ma première intervention. Je ne savais pas que l'effet secondaire de recevoir un œuf était de causer l'amnésie.
Par ailleurs, la méthode Montessori prône des dispositions alternatives du mobilier scolaire, chose qui fait partie des avantages de "Classes sans chaussures".
Concernant les dires du représentant du PLC, je rappelle que la Frôce a d'excellentes places aux classements PISA. Et c'est justement parce que nous avons prôné une éducation populaire, rationalisée et ouverte. Le culte de l'excellence, ça donne le classement de la France.
Si 95 élèves valent 12/20, la mission est plus réussie que si 15 élèves valent 20/20 avec le reste en échec. Elle l'est car nous avons besoin d'une société qui ne laisse personne derrière, nous avons besoin d'une société bien éduquée pour faire face à ses devoirs démocratiques et nous avons besoin d'un ascenseur social fort pour que la paix sociale règne partout sur le territoire.
Et nous ne perdons rien, car l'excellence se manifestera de toutes façons dans l'enseignement supérieur bien plus que dans le scolaire.
Madame de Kervern, je suis très fière de tenter des choses lorsqu'elles ont une base intéressante posée par la recherche, ce qui est ici le cas avec les travaux du professeur Heppel, les chances de réussite sont hautes pour un investissement qui est au final très faible par rapport à la valeur d'une avancée éducative. Il ne faut pas être réfractaire à l'innovation sous peine de scléroser son modèle.
Vous évoquez vos quatre piliers en insinuant bien que je les avais délaissés, j'ai parlé de la méthode Montessori dans ma première intervention. Je ne savais pas que l'effet secondaire de recevoir un œuf était de causer l'amnésie.
Par ailleurs, la méthode Montessori prône des dispositions alternatives du mobilier scolaire, chose qui fait partie des avantages de "Classes sans chaussures".
Concernant les dires du représentant du PLC, je rappelle que la Frôce a d'excellentes places aux classements PISA. Et c'est justement parce que nous avons prôné une éducation populaire, rationalisée et ouverte. Le culte de l'excellence, ça donne le classement de la France.
Si 95 élèves valent 12/20, la mission est plus réussie que si 15 élèves valent 20/20 avec le reste en échec. Elle l'est car nous avons besoin d'une société qui ne laisse personne derrière, nous avons besoin d'une société bien éduquée pour faire face à ses devoirs démocratiques et nous avons besoin d'un ascenseur social fort pour que la paix sociale règne partout sur le territoire.
Et nous ne perdons rien, car l'excellence se manifestera de toutes façons dans l'enseignement supérieur bien plus que dans le scolaire.
- Alex Baldouin
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- Enregistré le : 22 mars 2018, 14:28
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Re: Elections générales 93 : Débat sur l'éducation et la culture
LR (1/8)
Mes chers camarades, les membres de La République n'ont pas encore eu le temps d'exposer leur programme en la matière d'éducation. Tout d'abord, nous avons bien entendu vos différents points de vue sur la question et nous rejoignons juste une seule chose avec vous tous, nous ne sommes pas ici pour parler politique et intérêt personnel mais bien pour améliorer le quotidien de nos jeunes qui sont l'avenir de notre Nation.
En ce qui nous concerne, si l'objectif est évidemment de revenir à une République centralisée, il faudra un petit moment de réadaptation. Nous souhaitons donc dans un premier temps réintégrer l'éducation dans les capacités du gouvernement fédéral et non provincial. L'éducation c'est celle des jeunes de toute une nation et il n'est pas possible de faire des différences.
De plus, nous souhaitons revenir à l'uniforme obligatoire pour tous. Ce n'est pas, comme certains pourraient le dire, une manière d'imposer un je ne sais quel autoritarisme. Il s'agit d'une mesure d'égalité. Il n'y aura aucune différence selon les élèves et leur classe sociale. Ne souhaitons nous pas une équité pour tous?
Par la suite, nous souhaitons intégrer un cours de civisme et droit dès le plus jeune âge. Il est important que chacun de nos jeunes connaissent le fonctionnement de nos institutions, leurs droits et leurs devoirs mais pas seulement. Ce cours aurait par exemple pour objectif d'éduquer aux médias et à l'Internet. C'est en faisant cela que nous préparerons mieux nos jeunes à leur futur.
En bref, nous souhaitons une éducation moderne et futuriste.
Mes chers camarades, les membres de La République n'ont pas encore eu le temps d'exposer leur programme en la matière d'éducation. Tout d'abord, nous avons bien entendu vos différents points de vue sur la question et nous rejoignons juste une seule chose avec vous tous, nous ne sommes pas ici pour parler politique et intérêt personnel mais bien pour améliorer le quotidien de nos jeunes qui sont l'avenir de notre Nation.
En ce qui nous concerne, si l'objectif est évidemment de revenir à une République centralisée, il faudra un petit moment de réadaptation. Nous souhaitons donc dans un premier temps réintégrer l'éducation dans les capacités du gouvernement fédéral et non provincial. L'éducation c'est celle des jeunes de toute une nation et il n'est pas possible de faire des différences.
De plus, nous souhaitons revenir à l'uniforme obligatoire pour tous. Ce n'est pas, comme certains pourraient le dire, une manière d'imposer un je ne sais quel autoritarisme. Il s'agit d'une mesure d'égalité. Il n'y aura aucune différence selon les élèves et leur classe sociale. Ne souhaitons nous pas une équité pour tous?
Par la suite, nous souhaitons intégrer un cours de civisme et droit dès le plus jeune âge. Il est important que chacun de nos jeunes connaissent le fonctionnement de nos institutions, leurs droits et leurs devoirs mais pas seulement. Ce cours aurait par exemple pour objectif d'éduquer aux médias et à l'Internet. C'est en faisant cela que nous préparerons mieux nos jeunes à leur futur.
En bref, nous souhaitons une éducation moderne et futuriste.
Re: Elections générales 93 : Débat sur l'éducation et la culture
PAS (4/8)
Il ne suffit pas d'affirmer haut et fort quelque-chose pour que cela devienne mécaniquement vrai, Madame Ojeda. La zététique aurait au moins pu vous gratifier d'un tel principe.
Vous nous vantez les louanges de votre expérience de "classe sans chaussures" en ne retenant qu'un simple paramètre de la méthode Montessori. Rien ne prouve qu'en permettant aux enfants de s'asseoir sur le sol, on améliore graduellement leur bien-être. La pédagogie Montessori, c'est avant tout viser le développement naturel de l'enfant sur le long terme. Et pour cela, il faut mettre en place un dispositif bien plus complet qu'une simple moquette dans la salle de classe.
Le PAS propose l'équipement des salles de classe en maternelle et en primaire avec tout un panel d'objets qui permettront à l'enfant de se développer sur le plan personnel et d'avoir envie d'apprendre. Nous prônons également une mise en retrait des éducateurs et enseignants, l'un des principes fondamentaux de la méthode Montessori, c'est de favoriser l'autonomie de l'enfant, mais aussi sa faculté à s'autocontrôler. Vous voyez, il est tout à fait possible de faire les choses autrement qu'à moitié.
J'aurais aimé que Monsieur Bournay écoute ma première intervention ici-même, cela m'aurait évité de répéter qu'en aucun cas, le PAS ne propose de rentabiliser l'éducation. Nous voulons que le budget soit investi de manière pertinente, dans ce qui fonctionne. Tous les Gouverneurs ne se prennent pas pour Crésus comme Madame Ojeda.
Quant aux propos des deux intervenants d'extrême-droite, ils symbolisent à eux seuls la conception rétrograde que cette mouvance se fait de l'éducation et de notre société, c'est d'une tristesse...
Il ne suffit pas d'affirmer haut et fort quelque-chose pour que cela devienne mécaniquement vrai, Madame Ojeda. La zététique aurait au moins pu vous gratifier d'un tel principe.
Vous nous vantez les louanges de votre expérience de "classe sans chaussures" en ne retenant qu'un simple paramètre de la méthode Montessori. Rien ne prouve qu'en permettant aux enfants de s'asseoir sur le sol, on améliore graduellement leur bien-être. La pédagogie Montessori, c'est avant tout viser le développement naturel de l'enfant sur le long terme. Et pour cela, il faut mettre en place un dispositif bien plus complet qu'une simple moquette dans la salle de classe.
Le PAS propose l'équipement des salles de classe en maternelle et en primaire avec tout un panel d'objets qui permettront à l'enfant de se développer sur le plan personnel et d'avoir envie d'apprendre. Nous prônons également une mise en retrait des éducateurs et enseignants, l'un des principes fondamentaux de la méthode Montessori, c'est de favoriser l'autonomie de l'enfant, mais aussi sa faculté à s'autocontrôler. Vous voyez, il est tout à fait possible de faire les choses autrement qu'à moitié.
J'aurais aimé que Monsieur Bournay écoute ma première intervention ici-même, cela m'aurait évité de répéter qu'en aucun cas, le PAS ne propose de rentabiliser l'éducation. Nous voulons que le budget soit investi de manière pertinente, dans ce qui fonctionne. Tous les Gouverneurs ne se prennent pas pour Crésus comme Madame Ojeda.
Quant aux propos des deux intervenants d'extrême-droite, ils symbolisent à eux seuls la conception rétrograde que cette mouvance se fait de l'éducation et de notre société, c'est d'une tristesse...
- Nicolas Lubenac
- Messages : 46
- Enregistré le : 30 déc. 2017, 21:18
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Re: Elections générales 93 : Débat sur l'éducation et la culture
MPD (2/8)
Madame De Kervern, je suis autant d'extrême-droite que vous êtes d'extrême-gauche alors je vous prie de cesser vos commentaires déplacés et diffamatoires.
Madame Lacroix-Valmont, l'égalité des chances est quelque chose qui n'est pas atteignable à 100% que vous le vouliez ou non. Ce n'est pas en prônant une égalité parfaite dans le traitement des élèves que les inégalités vont être gommées. Les solutions que vous prônez c'est de donner une échelle de même taille pour tous, or tout le monde ne fait pas la même taille et celui qui est plus grand pourra toujours autant profiter de son avantage.
Un professeur ne peut pas se contenter de transmettre des savoirs comme vous semblez le défendre. Un suivi des élèves est indispensable car dans le cas contraire l'Etat prodigue des savoirs qui passent à la trappe. Que de potentiel perdu.
Il revient donc à l'Etat de mettre en place par l'intermédiaire des professeurs des moyens pour accompagner les élèves en difficulté. Il n'est pas nécessaire de doubler le temps de travail des professeurs comme vous semblez l'imaginer, non sans exagération ridicule, mais d'instaurer des plages horaires supplémentaires dédiés à l'accompagnement personnalisé individuel de chaque élève en difficulté.
Si pour vous c'est trop demander, alors vous n'avez rien compris à la nécessité de rapprocher les élèves en difficulté à l'équipe pédagogique.
Quant aux méthodes alternatives prônées par certaines personnes ici, je n'aurais pas assez de temps pour dire tout le mal que j'en pense...
Madame De Kervern, je suis autant d'extrême-droite que vous êtes d'extrême-gauche alors je vous prie de cesser vos commentaires déplacés et diffamatoires.
Madame Lacroix-Valmont, l'égalité des chances est quelque chose qui n'est pas atteignable à 100% que vous le vouliez ou non. Ce n'est pas en prônant une égalité parfaite dans le traitement des élèves que les inégalités vont être gommées. Les solutions que vous prônez c'est de donner une échelle de même taille pour tous, or tout le monde ne fait pas la même taille et celui qui est plus grand pourra toujours autant profiter de son avantage.
Un professeur ne peut pas se contenter de transmettre des savoirs comme vous semblez le défendre. Un suivi des élèves est indispensable car dans le cas contraire l'Etat prodigue des savoirs qui passent à la trappe. Que de potentiel perdu.
Il revient donc à l'Etat de mettre en place par l'intermédiaire des professeurs des moyens pour accompagner les élèves en difficulté. Il n'est pas nécessaire de doubler le temps de travail des professeurs comme vous semblez l'imaginer, non sans exagération ridicule, mais d'instaurer des plages horaires supplémentaires dédiés à l'accompagnement personnalisé individuel de chaque élève en difficulté.
Si pour vous c'est trop demander, alors vous n'avez rien compris à la nécessité de rapprocher les élèves en difficulté à l'équipe pédagogique.
Quant aux méthodes alternatives prônées par certaines personnes ici, je n'aurais pas assez de temps pour dire tout le mal que j'en pense...