Elections générales 89 : Editoriaux en Tyrsènie
- Alessandra Ansaldi
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Re: Elections générales 89 : Editoriaux en Tyrsènie
Editorial d'Alessandra Ansaldi (LE) pour Le Manifeste
Travailleurs,
On soupçonne souvent l'écologie politique d'être l'apanage de quelques élitistes aspinois, coupés des réalités dès leur plus tendre enfance, uniquement destinés à aider quelques amis riches sous le faux semblant du discours à la mode du moment.
Le mouvement Les Ecologistes! n'est pas et ne se situera jamais dans cette veine, je suis une véritable enfant du pays, je vis en Trysènie et plus particulièrement à Malte depuis ma naissance, on ne peut pas en dire autant du Gouverneur sortant, ancien maire d'un arrondissement d'Aspen alors qu'il se plait tant à vanter la ruralité et mon soutien aux travailleurs de Tyrsènie n'est pas que de façade.
Le Gouverneur sortant se jettera des lauriers, comme il sait si bien le faire, au sujet de la réduction de la semaine de travail à 34 heures. La réduction du temps de travail est souhaitable, l'emploi se raréfie, il est préférable de le partager plutôt que d'abdiquer face au chômage, l'objectif peut sembler louable, mais encore une fois le loup se cache dans les détails, un véritable procédé de technocrate.
Le Gouverneur sortant se vante d'un SMC fixe à 1470 plz pour les travailleurs à temps plein. Le salaire minimal pour un ouvrier tyrsène avec la semaine de 36 heures était de 1591,20 plz, un temps partiel à 34 heures par semaine pouvait prétendre à 1502,80 plz mensuels. Le Gouverneur sortant se vante donc de faire baisser vos salaires. Avec un ami pareil, les travailleurs n'ont pas besoin d'ennemis.
Ne vous trompez pas au moment du vote, ralliez vous plutôt à une véritable amie des travailleurs de cette province, je ne reviendrai pas sur le principe des 34 heures qui est bon, mais il me semble urgent de réparer l'injustice du SMC fixe. Il est donc primordial de rétablir le SMC horaire à un taux qui garantit le retour à vos salaires d'antan. Cela veut dire un passage du SMC horaire à 10,80 plz ce qui équivaut à 1591,20 plz par mois, le même chiffre qu'avant la réforme, avec 2 heures de travail en moins.
Il est également urgent d'assurer une sécurité digne de ce nom, les démunis sont les premières victimes de l'insécurité. Aider la classe ouvrière c'est aussi améliorer vraiment la sécurité, et non faire de l’esbroufe comme le Gouverneur sortant, je doute sincèrement qu'enfermer deux cousins qui couplent ensemble, punir ceux qui disent du mal de l'Empereur et faire des blagues sur l'usage de têtes de porc vous protège quand vous rentrez du travail.
La bonne politique de sécurité, c'est une politique autour du respect, les citoyens doivent respecter l'autorité de la police, la police doit respecter les citoyens sans déborder de ses attributions. Un problème majeur de la police actuelle est que l'on prend de jeunes gaillards fougueux auxquels on promet de l'action permanente à grand renfort de propagande télévisée, alors que le véritable métier du gardien de la paix comporte beaucoup de phases d'attente.
Pour une police du respect, nous devons revoir totalement la police, il doit y avoir une formation académique forte, pour transmettre le sens de la diplomatie. Concilier la nécessité de stopper les malfrats et la nécessité d'éviter que les démunis soient systématiquement brutalisés et humiliés par quelques brebis galeuses, c'est tout à fait possible par deux choses, plus de moyens humains pour réduire le stress et une formation véritablement adaptée aux missions des agents de la paix.
Travailleurs,
On soupçonne souvent l'écologie politique d'être l'apanage de quelques élitistes aspinois, coupés des réalités dès leur plus tendre enfance, uniquement destinés à aider quelques amis riches sous le faux semblant du discours à la mode du moment.
Le mouvement Les Ecologistes! n'est pas et ne se situera jamais dans cette veine, je suis une véritable enfant du pays, je vis en Trysènie et plus particulièrement à Malte depuis ma naissance, on ne peut pas en dire autant du Gouverneur sortant, ancien maire d'un arrondissement d'Aspen alors qu'il se plait tant à vanter la ruralité et mon soutien aux travailleurs de Tyrsènie n'est pas que de façade.
Le Gouverneur sortant se jettera des lauriers, comme il sait si bien le faire, au sujet de la réduction de la semaine de travail à 34 heures. La réduction du temps de travail est souhaitable, l'emploi se raréfie, il est préférable de le partager plutôt que d'abdiquer face au chômage, l'objectif peut sembler louable, mais encore une fois le loup se cache dans les détails, un véritable procédé de technocrate.
Le Gouverneur sortant se vante d'un SMC fixe à 1470 plz pour les travailleurs à temps plein. Le salaire minimal pour un ouvrier tyrsène avec la semaine de 36 heures était de 1591,20 plz, un temps partiel à 34 heures par semaine pouvait prétendre à 1502,80 plz mensuels. Le Gouverneur sortant se vante donc de faire baisser vos salaires. Avec un ami pareil, les travailleurs n'ont pas besoin d'ennemis.
Ne vous trompez pas au moment du vote, ralliez vous plutôt à une véritable amie des travailleurs de cette province, je ne reviendrai pas sur le principe des 34 heures qui est bon, mais il me semble urgent de réparer l'injustice du SMC fixe. Il est donc primordial de rétablir le SMC horaire à un taux qui garantit le retour à vos salaires d'antan. Cela veut dire un passage du SMC horaire à 10,80 plz ce qui équivaut à 1591,20 plz par mois, le même chiffre qu'avant la réforme, avec 2 heures de travail en moins.
Il est également urgent d'assurer une sécurité digne de ce nom, les démunis sont les premières victimes de l'insécurité. Aider la classe ouvrière c'est aussi améliorer vraiment la sécurité, et non faire de l’esbroufe comme le Gouverneur sortant, je doute sincèrement qu'enfermer deux cousins qui couplent ensemble, punir ceux qui disent du mal de l'Empereur et faire des blagues sur l'usage de têtes de porc vous protège quand vous rentrez du travail.
La bonne politique de sécurité, c'est une politique autour du respect, les citoyens doivent respecter l'autorité de la police, la police doit respecter les citoyens sans déborder de ses attributions. Un problème majeur de la police actuelle est que l'on prend de jeunes gaillards fougueux auxquels on promet de l'action permanente à grand renfort de propagande télévisée, alors que le véritable métier du gardien de la paix comporte beaucoup de phases d'attente.
Pour une police du respect, nous devons revoir totalement la police, il doit y avoir une formation académique forte, pour transmettre le sens de la diplomatie. Concilier la nécessité de stopper les malfrats et la nécessité d'éviter que les démunis soient systématiquement brutalisés et humiliés par quelques brebis galeuses, c'est tout à fait possible par deux choses, plus de moyens humains pour réduire le stress et une formation véritablement adaptée aux missions des agents de la paix.
- Olivier Brimont
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Re: Elections générales 89 : Editoriaux en Tyrsènie
Editorial d'Olivier Brimont - MPD
Notre Terroir, Notre Fierté (journal agricole)
Notre Terroir, Notre Fierté (journal agricole)
En politique, il y a ceux qui se préoccupent du terroir, de l'agriculture, des traditions, de la chasse, de nos savoir-faire. Et puis il y a les autres, ceux qui vont chercher à récupérer l'électorat en faisant de belles promesses. Sauf qu'une fois au pouvoir, adieu les engagements. Difficile pour ceux qui, comme moi et mes amis du MPD, cherchent à mettre le paquet sur ces domaines, sur ce que je vais vulgariser en appelant la ruralité.
Il y a tellement de choses à dire sur la ruralité que je vais devoir synthétiser. Nous vivons dans une époque où l'on déplace la responsabilité des uns sur autres, le plus souvent ceux qui sont éloignés de l'élitisme. Les paysans, qui vivent à des kilomètres des villes. Qui survivent. En trente ans, pas un seul gouvernement n'a daigné mener une politique en faveur de l'agriculture et de la ruralité.
Je vous parle d'une vraie politique avec une pierre angulaire : rétablir l'ordre des choses. La priorité, ça n'est pas de regrouper les gens dans des viviers urbains, de les entasser dans des grands bâtiments, dans la pollution. Notre société lobotomise nos terroirs. Elle les esseule, elle les méprise et les méconnais. Et pourtant, c'est dans nos terroirs que nous avons le plus de richesse. Ce sont les agriculteurs, qui les premiers, s'adaptent aux contraintes environnementales. Les vrais, pas ceux qui sont surexploités par des multinationales pour produire, encore et encore, au détriment des sols, au détriment de leur santé.
L'ordre des choses, c'est de dire que nos campagnes sont prioritaires. Ce sont elles qui souffrent des déserts médicaux, elles qui souffrent du manque de transport. On les asphixie, on les assassine. Il est temps que ça change. Le programme que j'ai l'honneur de défendre prévoit une véritable révolution de notre façon de voir les choses.
C'est le retour du service public dans les zones rurales. C'est le renforcement des coopératives, des maisons culturelle et gastronomiques. C'est une vraie aide aux agriculteurs, une vraie reconnaissance de leur travail. C'est aussi et surtout, un retour aux sources, un réapprentissage de la vie de nos ancêtres. Le travail de la terre, la chasse, cette discipline noble, injustement décriée, alors que les chasseurs sont les premiers garants de la biodiversité et du bien-être animal. Un peu partout, on entend l'écho de tel ou tel scandale dans les abattoirs. Personne n'en parle. Personne n'évoque le fait que l'industrie déraisonnée tue notre agriculture et nos éleveurs. On demande toujours plus à la terre que ce qu'elle peut nous donner.
La qualité baisse, le rendement aussi et qui trinque ? Toujours les mêmes. La Province de Tyrsénie est un trésor. J'ose le mot. Elle regroupe des savoir-faire inédits, viticoles, apicoles, agricoles. Nous avons des fromages, des épices, des arômes. Nous possédons les plus belles campagnes de Frôce.
Notre société est devenue insatiable car elle a perdu la notion du labeur. Réapprenons lui, ensemble à se réaccomoder et à être fière de ses terroirs, de sa ruralité. Nous le faisons pour nos agriculteurs, mais nous le faisons aussi pour nos enfants. Parce que le terroir, c'est notre première école. Nous sommes des enfants des pays, nous gagnons tous à retrouver nos racines.
Ensemble, redonnons vie et fierté à nos zones rurales et à tous leurs acteurs !
- Claude Morvan
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Re: Elections générales 89 : Editoriaux en Tyrsènie
Edito dans le journal ouvrier :
Chers camarades, vous me connaissez. Personnellement, peut-être. Je suis coutumier des visites en usine, des pauses café dans les vestiaires des abattoirs, des scieries, des chaînes de production. Souvent, je suis regardé de travers. Et je vous comprends. Quoi attendre de la part d'un politique, qui vit bien, qui est bien payé, qui ne connaît pas la dureté d'un quotidien payé au SMC ?
Je sais les inquiétudes des ouvriers. Sur la retraite, sur la pénibilité, sur la sécurité, sur l'avenir de vos enfants. Sachez que je fais de mon mieux, sur tous ces fronts, pour que demain soit plus facile à vivre qu'aujourd'hui. Nous avons déjà beaucoup avancé.
Décortiquons une journée de travailleur, ensemble. Vous partez au boulot. Dans la journée, vous travaillez environ vingt minutes de moins qu'avant, soit deux heures par semaine, et sans changement de rémunération. Cela vous libère du temps pour vos enfants, vos loisirs, votre repos. Vous rentrez du travail. Vous aimez passer du temps avec vos enfants mais honnêtement, l'aide aux devoirs, c'est pas votre fort après une journée à l'usine. Avec le nouveau service public du soutien scolaire, heureusement, ils ont fait leurs devoirs à l'école avec des professeurs pédagogues et spécialisés. Vous voulez qu'ils réussisent et qu'ils fassent ce qu'ils ont envie, et vous sentez que cette mesure les aide en même temps qu'elle vous enlève de la pression.
Je n'ai pas eu le temps d'avancer sur la rémunération, sur les retraites, sur le logement. J'ai travaillé beaucoup, mais il reste beaucoup à faire. Concernant les retraites, je mettrai en place en Tyrsénie un système à points prenant en compte la pénibilité accumulée tout au long de la vie. Pour un ouvrier ayant commencé à travailler à 18 ans, je ferai en sorte que l'âge de départ à la retraite à taux plein soit de 55 ans. Comme je l'ai dit pendant les débats, je reconnaîtrai également le burn-out comme maladie professionnelle. Dans les entreprises qui font des bénéfices, je m'assurerai que le pourcentage d'augmentation des dividendes des actionnaires soit similaire au pourcentage d'augmentation des salaires.
Voilà une action publique pertinente et efficace. Qui peut croire que la gauche sociétale agit pour vous, alors qu'ils ne se préoccupent que des films pornographiques, de la drogue et aucunement de votre qualité de vie et de l'avenir de vos enfants ? J'ai l'ultime conviction que les ouvriers vivront mieux après mon second mandat qu'avant celui-ci, et je ne croit pas qu'il existe beaucoup de provinces comme celle-ci. Cette province de Tyrsénie est unique car ici, nous avons l'amour du travail, l'amour des valeurs centenaires qui forgent notre caractère et notre façon de voir le monde. Je ne partage pas votre quotidien de labeur et de douleurs, mais je partage ce qui nous rend unique et ce qui nous rapproche : notre Province et nos valeurs.
Chers camarades, vous me connaissez. Personnellement, peut-être. Je suis coutumier des visites en usine, des pauses café dans les vestiaires des abattoirs, des scieries, des chaînes de production. Souvent, je suis regardé de travers. Et je vous comprends. Quoi attendre de la part d'un politique, qui vit bien, qui est bien payé, qui ne connaît pas la dureté d'un quotidien payé au SMC ?
Je sais les inquiétudes des ouvriers. Sur la retraite, sur la pénibilité, sur la sécurité, sur l'avenir de vos enfants. Sachez que je fais de mon mieux, sur tous ces fronts, pour que demain soit plus facile à vivre qu'aujourd'hui. Nous avons déjà beaucoup avancé.
Décortiquons une journée de travailleur, ensemble. Vous partez au boulot. Dans la journée, vous travaillez environ vingt minutes de moins qu'avant, soit deux heures par semaine, et sans changement de rémunération. Cela vous libère du temps pour vos enfants, vos loisirs, votre repos. Vous rentrez du travail. Vous aimez passer du temps avec vos enfants mais honnêtement, l'aide aux devoirs, c'est pas votre fort après une journée à l'usine. Avec le nouveau service public du soutien scolaire, heureusement, ils ont fait leurs devoirs à l'école avec des professeurs pédagogues et spécialisés. Vous voulez qu'ils réussisent et qu'ils fassent ce qu'ils ont envie, et vous sentez que cette mesure les aide en même temps qu'elle vous enlève de la pression.
Je n'ai pas eu le temps d'avancer sur la rémunération, sur les retraites, sur le logement. J'ai travaillé beaucoup, mais il reste beaucoup à faire. Concernant les retraites, je mettrai en place en Tyrsénie un système à points prenant en compte la pénibilité accumulée tout au long de la vie. Pour un ouvrier ayant commencé à travailler à 18 ans, je ferai en sorte que l'âge de départ à la retraite à taux plein soit de 55 ans. Comme je l'ai dit pendant les débats, je reconnaîtrai également le burn-out comme maladie professionnelle. Dans les entreprises qui font des bénéfices, je m'assurerai que le pourcentage d'augmentation des dividendes des actionnaires soit similaire au pourcentage d'augmentation des salaires.
Voilà une action publique pertinente et efficace. Qui peut croire que la gauche sociétale agit pour vous, alors qu'ils ne se préoccupent que des films pornographiques, de la drogue et aucunement de votre qualité de vie et de l'avenir de vos enfants ? J'ai l'ultime conviction que les ouvriers vivront mieux après mon second mandat qu'avant celui-ci, et je ne croit pas qu'il existe beaucoup de provinces comme celle-ci. Cette province de Tyrsénie est unique car ici, nous avons l'amour du travail, l'amour des valeurs centenaires qui forgent notre caractère et notre façon de voir le monde. Je ne partage pas votre quotidien de labeur et de douleurs, mais je partage ce qui nous rend unique et ce qui nous rapproche : notre Province et nos valeurs.
Député fédéral Terroirs & Solidarité | Ancien gouverneur de Tyrsénie | Ancien maire de Gagliano
- Léo Dowranl
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Re: Elections générales 89 : Editoriaux en Tyrsènie
Editorial de Léo Dowranl pour Le Manifeste
Mon engagement politique vient de la vie. Je me souviens un jour d'une discussion à l'époque où je travaillais à l'usine pour financer mes études : il y avait deux femmes et je crois que l'une a dit être là sans avoir le choix. « Il faut bien travailler ». L'autre, d'accord avec elle, avait pourtant répondu « qu'est-ce qui nous empêche de dire ça suffit ? ». « Ce serait bien, mais on a des enfants, des prêts, on ne peut plus aussi facilement partir qu'avant »...
On a beau dire que les conditions de travail se sont améliorés, on ne peut dire que les mauvaises conditions de travail ont totalement disparu. Surtout, de nouvelles formes sont apparus, qui sont d'ordres globaux et reprennent le constat émis par ces femmes : les ouvriers vivent la précarité et cela même dans l'emploi.
Une précarité liée à la flexibilité : un salarié doit venir quand il y a du besoin ; il n'y a plus de rythme, mais un travail au compte goutte ; cela peut être un coup la nuit de 22h à 6h00 puis un coup le jour. Il n'y a aucune considération sanitaire pour l'équilibre biologique du corps.
Une précarité liée à l'état actuel du marché : les ouvriers ont peur, voyant le nombre de fermetures d'usines augmenter, de se retrouver au chômage avec peu de qualification.
Une précarité financière : les salaires n'augmentent pas assez par rapport au coût de la vie, mais en même temps, on ne peut aller chercher mieux ailleurs au risque de se retrouver sans rien.
Il y a une peur de l'exclusion qui conduit à accepter de se plier aux conditions de travail. Ce que ces femmes avaient conscience d'avoir perdu, c'était l'emprise sur leurs vies.
Je ne suis pas pour le grand soir, mais je suis pour que le travail soit libre, pour qu'il n'empêche personne de vivre sa vie comme il l'entend. Il faut être libre de travailler autant que libre dans son travail.
La politique de Tyrsènie doit donc proposer des mesures qui protègent les ouvriers de cette précarité globale. Je compte engager une réforme du code du travail qui limite la flexibilité à outrance : je vais encadrer plus sérieusement les changements d'horaires dans la semaine pour que cela se fasse de manière plus équitable collectivement entre salariés, dans le respect de la santé de tous, et donc moins fréquemment individuellement pour chacun, avec une prise en compte de la situation familiale : on ne peut changer comme cela les horaires d'un père de famille ou d'une femme enceinte.
Dans la même perspective, pour que les ouvriers soient libres dans leur travail, il faut qu'ils puissent avoir des pouvoirs de décision. Par exemple, concernant la pénibilité, je compte créer au sein des conventions collectives, une commission sur la pénibilité et la retraite composée de syndicats, d'entrepreneurs, de salariés non-syndiqués, de professionnel du droit du travail et de la santé qui s'entendront sur un âge de départ aménagé pour chaque corps de métier. Cette commission ira de paire avec la réforme des caisses de retraites en caisses « Retraite et pénibilité », qui comptabilisera le temps passé par un salarié sous tel corps de métier et évaluera son droit de partir à la retraite de manière anticipée.
En résumé, il ne faut pas que la politique abandonne le travail, et je serai celui qui n'oubliera pas la condition ouvrière.
Mon engagement politique vient de la vie. Je me souviens un jour d'une discussion à l'époque où je travaillais à l'usine pour financer mes études : il y avait deux femmes et je crois que l'une a dit être là sans avoir le choix. « Il faut bien travailler ». L'autre, d'accord avec elle, avait pourtant répondu « qu'est-ce qui nous empêche de dire ça suffit ? ». « Ce serait bien, mais on a des enfants, des prêts, on ne peut plus aussi facilement partir qu'avant »...
On a beau dire que les conditions de travail se sont améliorés, on ne peut dire que les mauvaises conditions de travail ont totalement disparu. Surtout, de nouvelles formes sont apparus, qui sont d'ordres globaux et reprennent le constat émis par ces femmes : les ouvriers vivent la précarité et cela même dans l'emploi.
Une précarité liée à la flexibilité : un salarié doit venir quand il y a du besoin ; il n'y a plus de rythme, mais un travail au compte goutte ; cela peut être un coup la nuit de 22h à 6h00 puis un coup le jour. Il n'y a aucune considération sanitaire pour l'équilibre biologique du corps.
Une précarité liée à l'état actuel du marché : les ouvriers ont peur, voyant le nombre de fermetures d'usines augmenter, de se retrouver au chômage avec peu de qualification.
Une précarité financière : les salaires n'augmentent pas assez par rapport au coût de la vie, mais en même temps, on ne peut aller chercher mieux ailleurs au risque de se retrouver sans rien.
Il y a une peur de l'exclusion qui conduit à accepter de se plier aux conditions de travail. Ce que ces femmes avaient conscience d'avoir perdu, c'était l'emprise sur leurs vies.
Je ne suis pas pour le grand soir, mais je suis pour que le travail soit libre, pour qu'il n'empêche personne de vivre sa vie comme il l'entend. Il faut être libre de travailler autant que libre dans son travail.
La politique de Tyrsènie doit donc proposer des mesures qui protègent les ouvriers de cette précarité globale. Je compte engager une réforme du code du travail qui limite la flexibilité à outrance : je vais encadrer plus sérieusement les changements d'horaires dans la semaine pour que cela se fasse de manière plus équitable collectivement entre salariés, dans le respect de la santé de tous, et donc moins fréquemment individuellement pour chacun, avec une prise en compte de la situation familiale : on ne peut changer comme cela les horaires d'un père de famille ou d'une femme enceinte.
Dans la même perspective, pour que les ouvriers soient libres dans leur travail, il faut qu'ils puissent avoir des pouvoirs de décision. Par exemple, concernant la pénibilité, je compte créer au sein des conventions collectives, une commission sur la pénibilité et la retraite composée de syndicats, d'entrepreneurs, de salariés non-syndiqués, de professionnel du droit du travail et de la santé qui s'entendront sur un âge de départ aménagé pour chaque corps de métier. Cette commission ira de paire avec la réforme des caisses de retraites en caisses « Retraite et pénibilité », qui comptabilisera le temps passé par un salarié sous tel corps de métier et évaluera son droit de partir à la retraite de manière anticipée.
En résumé, il ne faut pas que la politique abandonne le travail, et je serai celui qui n'oubliera pas la condition ouvrière.
Gouverneur de la Province de Tyrsènie
Secrétaire Général de l'UPP
Député Fédéral
- Léo Dowranl
- Electeur
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Re: Elections générales 89 : Editoriaux en Tyrsènie
Editorial de Léo Dowranl pour Notre Terroir, Notre Fierté (journal agricole)
L'une des choses que j'ai le plus apprécié durant mon enfance c'était que ma grand-mère me raconte son quotidien à la ferme : la fabrique du beurre, l'élevage bovin, la culture de la vigne, la moisson. Une vie simple mais riche dont on en retrouve l'héritage en Tyrsènie. Avec une agriculture à 95 % biologique, notre monde paysan fait figure d'exemple au niveau européen.
Je dis paysan, au lieu d'agriculteur, non par mépris comme certains pourraient le penser, mais parce que le paysan est celui qui, dans le sens du mot, travail pour son pays. Et quiconque veut faire de la politique ne doit l'oublier sous aucun prétexte.
Le gouvernement provincial actuel a peu fait pour le monde paysan, hormis la loi ESPACE. Je rappelle même que Monsieur Morvan a exprimé son mépris du monde paysan lors du débat des précédentes élections provinciales. J'avais proposé de faire vivre la vocation paysanne et faire transmettre le savoir paysan dans nos écoles par une proposition des projets éducatifs de potagers au sein des écoles, et ce dernier m'a rit au nez. Et pourtant, le monde paysan doit se renouveler s'il ne va pas voir les fermes et les champs vendus faute de reprise familiale ou de reprise par un autre exploitant.
L'enjeu d'une politique agricole est de faire perdurer le monde paysan, ce qui n'est pas chose aisée : il faut protéger les cultures de terroir et de qualité de la mondialisation, de la concurrence européenne, et en même temps aider une nouvelle génération, de culture plus ouverte à l'écologie, d'avoir une place rentable.
Pour protéger l'huile d'olive de Seggiano, le vin de Bolgheri, les Ricciarelli, il faut instaurer un label de qualité d'origine protégée qui puisse garantir à ces produits d'intégrer plus facilement les circuits courts, et qui limite le droit aux grandes surfaces d'en produire des semblables et de faire une énorme marge sur ces produits au détriment de nos paysans.
Mais il ne faut pas seulement protéger notre terroir et le savoir-faire paysan, il faut renforcer la solidarité paysanne et faire rentrer l'agriculture dans ce que je défend depuis longtemps : l’Économie Sociale et Solidaire. Certes, nous avons la CUCMA, à laquelle je souhaite y apporter un soutien financier pour aider nos paysans à se fournir en matériel agricole sans se ruiner avec des prêts bancaires non-remboursables, au point de les voir travailler à perte, mais aussi soutenir les exploitations qui s'engagent dans la voie du progrès écologique et social : si un exploitant décide d'investir dans les emplois de proximités, dans l'agriculture biologique, dans le reversement d'une partie de sa production aux associations d'aide au pauvre, il rentrera dans l'ESS et bénéficiera d'investissements publics pour l'aider.
Et puis, il faut aider cette nouvelle génération de paysan qui souhaite revenir à cette agriculture d’en-temps, celle de nos grands-parents, par la paysannerie autosuffisante des éco-villages, en les faisant eux aussi rentrer dans l'ESS. Protéger les anciens, et les nouveaux, tel est mon objectif. Objectif qui ne se réalisera pas sans une transmission des savoirs. Voilà encore une chose non abordé par le gouvernement provincial précédent : les écoles agricoles ! Si je suis gouverneur de Tyrsènie, je m'engage à améliorer la qualité de formation des jeunes qui souhaitent reprendre la ferme de leur père ou de leur grand-père.
Le monde paysan est une grande et belle famille ; toute politique paysanne se doit de l'être aussi.
L'une des choses que j'ai le plus apprécié durant mon enfance c'était que ma grand-mère me raconte son quotidien à la ferme : la fabrique du beurre, l'élevage bovin, la culture de la vigne, la moisson. Une vie simple mais riche dont on en retrouve l'héritage en Tyrsènie. Avec une agriculture à 95 % biologique, notre monde paysan fait figure d'exemple au niveau européen.
Je dis paysan, au lieu d'agriculteur, non par mépris comme certains pourraient le penser, mais parce que le paysan est celui qui, dans le sens du mot, travail pour son pays. Et quiconque veut faire de la politique ne doit l'oublier sous aucun prétexte.
Le gouvernement provincial actuel a peu fait pour le monde paysan, hormis la loi ESPACE. Je rappelle même que Monsieur Morvan a exprimé son mépris du monde paysan lors du débat des précédentes élections provinciales. J'avais proposé de faire vivre la vocation paysanne et faire transmettre le savoir paysan dans nos écoles par une proposition des projets éducatifs de potagers au sein des écoles, et ce dernier m'a rit au nez. Et pourtant, le monde paysan doit se renouveler s'il ne va pas voir les fermes et les champs vendus faute de reprise familiale ou de reprise par un autre exploitant.
L'enjeu d'une politique agricole est de faire perdurer le monde paysan, ce qui n'est pas chose aisée : il faut protéger les cultures de terroir et de qualité de la mondialisation, de la concurrence européenne, et en même temps aider une nouvelle génération, de culture plus ouverte à l'écologie, d'avoir une place rentable.
Pour protéger l'huile d'olive de Seggiano, le vin de Bolgheri, les Ricciarelli, il faut instaurer un label de qualité d'origine protégée qui puisse garantir à ces produits d'intégrer plus facilement les circuits courts, et qui limite le droit aux grandes surfaces d'en produire des semblables et de faire une énorme marge sur ces produits au détriment de nos paysans.
Mais il ne faut pas seulement protéger notre terroir et le savoir-faire paysan, il faut renforcer la solidarité paysanne et faire rentrer l'agriculture dans ce que je défend depuis longtemps : l’Économie Sociale et Solidaire. Certes, nous avons la CUCMA, à laquelle je souhaite y apporter un soutien financier pour aider nos paysans à se fournir en matériel agricole sans se ruiner avec des prêts bancaires non-remboursables, au point de les voir travailler à perte, mais aussi soutenir les exploitations qui s'engagent dans la voie du progrès écologique et social : si un exploitant décide d'investir dans les emplois de proximités, dans l'agriculture biologique, dans le reversement d'une partie de sa production aux associations d'aide au pauvre, il rentrera dans l'ESS et bénéficiera d'investissements publics pour l'aider.
Et puis, il faut aider cette nouvelle génération de paysan qui souhaite revenir à cette agriculture d’en-temps, celle de nos grands-parents, par la paysannerie autosuffisante des éco-villages, en les faisant eux aussi rentrer dans l'ESS. Protéger les anciens, et les nouveaux, tel est mon objectif. Objectif qui ne se réalisera pas sans une transmission des savoirs. Voilà encore une chose non abordé par le gouvernement provincial précédent : les écoles agricoles ! Si je suis gouverneur de Tyrsènie, je m'engage à améliorer la qualité de formation des jeunes qui souhaitent reprendre la ferme de leur père ou de leur grand-père.
Le monde paysan est une grande et belle famille ; toute politique paysanne se doit de l'être aussi.
Gouverneur de la Province de Tyrsènie
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Re: Elections générales 89 : Editoriaux en Tyrsènie
Editorial de Léo Dowranl pour La Lumière
Je respecte la foi et la liberté de chacun d'avoir un culte religieux qui lui est propre. Je ne juge point et suis une personne neutre en tant que laïque.
Ces dernières années, les rapports entre la laïcité et la religion sont devenus compliqués : on en a oublié la philosophie au cœur de ce rapport, au profit de surenchères de réactions inappropriées.
Selon moi, la laïcité signifie la neutralité de l’État et sa séparation avec toute Église. Cela ne doit pas se traduire par une neutralité de nos concitoyens ou de la société. Libre est celui de se rendre à la messe, libre est celui de faire le ramadan, libre doit rester celui de faire les moadim.
La foi de chacun ne peut vivre dans une société faite de tensions. Aussi, je souhaiterais repenser notre politique d'instruction religieuse. De quelle forme doit-elle être : prosaïque ? Ethnologique ? Sociologique ? Choisir l'un à la place de l'autre n'est pas une bonne voie. Je pense qu'il faudrait plus s'inspirer du modèle Allemand qui le propose de manière facultative, mais aller plus loin qu'eux en proposant plusieurs formes d'instruction religieuse : il faut permettre à la fois une étude du phénomène religieux dans une perspective laïque et philosophique, mais aussi, donner la possibilité d’accéder à des modules plus centrés sur une religion en particulier comme le christianisme, l'islam, la religion juive... animés par des représentants officiels et mandatés de ces religions. Ceci n'est pas anti-laïque puisque l'enseignement reste facultatif, non financé par la province, et que cela ne concerne pas un contenu noté.
La laïcité ne doit donc pas être une interdiction de la foi, mais doit en être une libération dans l'égalité et la liberté de chacun d'avoir son culte.
En effet, notre province de Tyrsènie a la chance de posséder un patrimoine culturel et religieux d'exception : la Chiesa dello Spirito Santo à Gagliano, la Basilica di Santa Croce à Assolac ou encore la Cattedrale di Sant'Agata à Gambino. Dans le respect de la foi de chacun et dans l'optique d'ouvrir à la culture nos concitoyens, il faut repenser le statu de ces édifices, leurs donner un statu hybride d'édifices culturels et cultuels. En faisant cela, la province, si j'en suis le gouverneur, ouvrira un audit de l'état de vétusté de ce patrimoine et aidera à en financer la rénovation à hauteur de 30%. Ce n'est pas parce qu'on défend la laïcité qu'on doit laisser un patrimoine tomber en ruine.
En résumé, je dirais que je défend une laïcité ouverte. Je ne fais guère comme monsieur Morvan qui a voulu imposer la dîme à nos concitoyens. La vie financière d'une Église doit être relative aux dons de ses fidèles et on ne peut l'imposer aux non-croyants. Je suis quelqu'un animé d'un esprit de tolérance. Je regarde les croyants sans leur mettre d'étiquettes. Je dirais même plus que je suis comme Aristide Briand : que l'on porte un voile, une croix ou une kippa, je ne le vois pas. Cela ne fait aucune différence pour moi car je respecte la foi et sa pratique libre pour tous. De la même manière, proposer des menus adaptés dans nos cantines est une manière de ne pas voir, de ne pas poser un regard qui juge sur ceux qui croient. Ou si nous devons voir quelque chose, ce doit être des personnes libres heureuses dans leur foi.
Je respecte la foi et la liberté de chacun d'avoir un culte religieux qui lui est propre. Je ne juge point et suis une personne neutre en tant que laïque.
Ces dernières années, les rapports entre la laïcité et la religion sont devenus compliqués : on en a oublié la philosophie au cœur de ce rapport, au profit de surenchères de réactions inappropriées.
Selon moi, la laïcité signifie la neutralité de l’État et sa séparation avec toute Église. Cela ne doit pas se traduire par une neutralité de nos concitoyens ou de la société. Libre est celui de se rendre à la messe, libre est celui de faire le ramadan, libre doit rester celui de faire les moadim.
La foi de chacun ne peut vivre dans une société faite de tensions. Aussi, je souhaiterais repenser notre politique d'instruction religieuse. De quelle forme doit-elle être : prosaïque ? Ethnologique ? Sociologique ? Choisir l'un à la place de l'autre n'est pas une bonne voie. Je pense qu'il faudrait plus s'inspirer du modèle Allemand qui le propose de manière facultative, mais aller plus loin qu'eux en proposant plusieurs formes d'instruction religieuse : il faut permettre à la fois une étude du phénomène religieux dans une perspective laïque et philosophique, mais aussi, donner la possibilité d’accéder à des modules plus centrés sur une religion en particulier comme le christianisme, l'islam, la religion juive... animés par des représentants officiels et mandatés de ces religions. Ceci n'est pas anti-laïque puisque l'enseignement reste facultatif, non financé par la province, et que cela ne concerne pas un contenu noté.
La laïcité ne doit donc pas être une interdiction de la foi, mais doit en être une libération dans l'égalité et la liberté de chacun d'avoir son culte.
En effet, notre province de Tyrsènie a la chance de posséder un patrimoine culturel et religieux d'exception : la Chiesa dello Spirito Santo à Gagliano, la Basilica di Santa Croce à Assolac ou encore la Cattedrale di Sant'Agata à Gambino. Dans le respect de la foi de chacun et dans l'optique d'ouvrir à la culture nos concitoyens, il faut repenser le statu de ces édifices, leurs donner un statu hybride d'édifices culturels et cultuels. En faisant cela, la province, si j'en suis le gouverneur, ouvrira un audit de l'état de vétusté de ce patrimoine et aidera à en financer la rénovation à hauteur de 30%. Ce n'est pas parce qu'on défend la laïcité qu'on doit laisser un patrimoine tomber en ruine.
En résumé, je dirais que je défend une laïcité ouverte. Je ne fais guère comme monsieur Morvan qui a voulu imposer la dîme à nos concitoyens. La vie financière d'une Église doit être relative aux dons de ses fidèles et on ne peut l'imposer aux non-croyants. Je suis quelqu'un animé d'un esprit de tolérance. Je regarde les croyants sans leur mettre d'étiquettes. Je dirais même plus que je suis comme Aristide Briand : que l'on porte un voile, une croix ou une kippa, je ne le vois pas. Cela ne fait aucune différence pour moi car je respecte la foi et sa pratique libre pour tous. De la même manière, proposer des menus adaptés dans nos cantines est une manière de ne pas voir, de ne pas poser un regard qui juge sur ceux qui croient. Ou si nous devons voir quelque chose, ce doit être des personnes libres heureuses dans leur foi.
Gouverneur de la Province de Tyrsènie
Secrétaire Général de l'UPP
Député Fédéral
- Jean Zveri
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- Enregistré le : 26 août 2017, 17:01
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Re: Elections générales 89 : Editoriaux en Tyrsènie
Editorial de Jean Zveri, pour La Lumière
Je puise mes valeurs, mes envies, ma volonté de combattre pour les plus pauvres et les oubliés de notre société dans un Évangile conçu comme un instrument de lutte pour la justice sociale. J’ai militer contre toutes les guerres et pour toutes les causes du tiers-monde. Je suis un croyant engagé.
Né d’un père ouvrier et d’une mère au foyer, aîné de huit enfants, j’ai du quitter l’école à 16 ans pour “trimer” au côté de mon père chez Kent et Derek. Je sais ce que veut dire le mot “solidarité”. Lorsque j’ai du travailler pour financer mes études de droit, j’ai cru naïvement que la société m’aiderait dans ma volonté de m’élever et dans ma soif d’apprendre. Mais nous étions en plein rétablissement de notre démocratie et notre pays avait d’autres priorités, ce que j’ai accepté.
Mais, notre pays a avancé, difficilement, vers une société plus juste, plus ouverte. Je ne veux pas que notre jeunesse puisse connaître les même difficultés que j’ai eu à surmonter pour m’imposer dans un pays qui, il y a encore peu de temps, n’accordait que peu de valeur à l’amour de son prochain tout en préférant dans son adoration de l’argent et de la luxure.
Mon métier d’avocat m’a permis de voir le vrai visage de notre pays. J’ai touché du doigt les problèmes rencontrés par les plus pauvres pour se loger, se nourrir, trouver un emploi… J’ai défendu des locataires qui étaient obligés de vivre dans des taudis indignes d’une société moderne. J’ai plaidé dans des affaires où de grandes sociétés ne voyaient que le profit de leurs actionnaires, traitaient leurs clients comme des vaches à lait et leurs salariés comme des moins que rien.
Quelle société voulons-nous ? Celle défendue par les droites extrêmes, refermée sur elle-même et gardant toutes ses richesses pour soi ou une société ouverte, aimant partager, ouvrant son coeur et ses bras au plus souffrant, aux oubliés de la vie et du monde moderne.
Je ne prétends pas que les valeurs chrétiennes sont un pis-aller. Mais elles permettent de s’ouvrir aux autres. Ces mêmes valeurs chrétiennes, ont pendant des années, été dévoyées par des prêcheurs politiques, plus préoccupés par leurs carrières que par le bonheur des habitants de notre région. Ces hommes et femmes ont fait de la politique leurs métiers, leur raison de vivre. Je ne suis pas un politicien. J’ai travaillé avant de me lancer dans l’arène sanglante et sans pitié de la politique. J’ai milité aux Jeunesses Imbertistes, à la LISP puis au MESS, j’ai commencé au bas de l’échelle. Les tractages sous la pluie, la mise sous enveloppe des professions de foi, soutenir des candidats battus d’avance … tout cela je l’ai fait.
Je ne suis qu’un homme, si vous m’en jugez digne, je me mets à votre disposition pour faire de notre grande et belle région le porte-drapeau des valeurs chrétiennes de partage, d’amour de son prochain et de la défense des plus souffrants.
Né d’un père ouvrier et d’une mère au foyer, aîné de huit enfants, j’ai du quitter l’école à 16 ans pour “trimer” au côté de mon père chez Kent et Derek. Je sais ce que veut dire le mot “solidarité”. Lorsque j’ai du travailler pour financer mes études de droit, j’ai cru naïvement que la société m’aiderait dans ma volonté de m’élever et dans ma soif d’apprendre. Mais nous étions en plein rétablissement de notre démocratie et notre pays avait d’autres priorités, ce que j’ai accepté.
Mais, notre pays a avancé, difficilement, vers une société plus juste, plus ouverte. Je ne veux pas que notre jeunesse puisse connaître les même difficultés que j’ai eu à surmonter pour m’imposer dans un pays qui, il y a encore peu de temps, n’accordait que peu de valeur à l’amour de son prochain tout en préférant dans son adoration de l’argent et de la luxure.
Mon métier d’avocat m’a permis de voir le vrai visage de notre pays. J’ai touché du doigt les problèmes rencontrés par les plus pauvres pour se loger, se nourrir, trouver un emploi… J’ai défendu des locataires qui étaient obligés de vivre dans des taudis indignes d’une société moderne. J’ai plaidé dans des affaires où de grandes sociétés ne voyaient que le profit de leurs actionnaires, traitaient leurs clients comme des vaches à lait et leurs salariés comme des moins que rien.
Quelle société voulons-nous ? Celle défendue par les droites extrêmes, refermée sur elle-même et gardant toutes ses richesses pour soi ou une société ouverte, aimant partager, ouvrant son coeur et ses bras au plus souffrant, aux oubliés de la vie et du monde moderne.
Je ne prétends pas que les valeurs chrétiennes sont un pis-aller. Mais elles permettent de s’ouvrir aux autres. Ces mêmes valeurs chrétiennes, ont pendant des années, été dévoyées par des prêcheurs politiques, plus préoccupés par leurs carrières que par le bonheur des habitants de notre région. Ces hommes et femmes ont fait de la politique leurs métiers, leur raison de vivre. Je ne suis pas un politicien. J’ai travaillé avant de me lancer dans l’arène sanglante et sans pitié de la politique. J’ai milité aux Jeunesses Imbertistes, à la LISP puis au MESS, j’ai commencé au bas de l’échelle. Les tractages sous la pluie, la mise sous enveloppe des professions de foi, soutenir des candidats battus d’avance … tout cela je l’ai fait.
Je ne suis qu’un homme, si vous m’en jugez digne, je me mets à votre disposition pour faire de notre grande et belle région le porte-drapeau des valeurs chrétiennes de partage, d’amour de son prochain et de la défense des plus souffrants.
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Jean Zveri
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