+ Valentin Ravioli a écrit :Dit-elle en sachant que chaque point que je décris est historiquement vrai et qu'elle se prépare à une démonstration de whataboutism.
L'essentiel de votre message initial était - au contraire du mien - un adage de croyances mythologiques, ce qui explique l'absence de justifications historiques de votre part.
Votre réponse à mon message est, lui, un concentré de mauvaise foi motivé par une convulsion idéologique préoccupante.
Valentin Ravioli a écrit :Ah tiens d'un seul coup ça parle de communisme et plus de socialisme ? Mais passons...
Le communisme n'est ni plus ni moins qu'une continuité du socialisme. Karl Marx, que vous devez à coup sûr chérir, posait le socialisme comme préalable au communisme. Le communisme originellement fut le besoin d'établir la dictature du prolétariat après avoir socialisé les moyens de production.
Valentin Ravioli a écrit :Tellement semblables qu'Hitler a vite fait bannir le KPD. Avec des amis pareils, pas besoin d'ennemis.
Tellement semblables que les Fronts Populaires français et espagnols se sont constitués en réaction à la montée du fascisme.
Et hop, mauvais exemple. Le Front Populaire espagnol, par exemple, n'a pas eu pour composantes originelles que des entités socialistes. Il comprenait également l'Union Républicaine (réformiste et républicaine) et fut grandement appuyé par des mouvements nationalistes galléguistes.
Valentin Ravioli a écrit :L'esprit de soumission, principalement incarné par Neville Chamberlain, Premier ministre conservateur du Royaume-Uni.
L'esprit de soumission, tel que vous le nommez grossièrement et injustement, n'était ni plus ni moins qu'une volonté de la part de Chamberlain de ne pas engager son peuple dans un combat pour lequel il n'avait pas les armes. En bon communiste, j'imagine que le fait de faire saigner délibérément son peuple pour montrer qu'on a la plus grosse ne vous dérange pas, mais chacun ses principes.
Les accords de Munich, au fond, c'est avant tout l'aveu de faiblesse de la France et en premier lieu de son dirigeant Daladier, membre du Parti Radical (socialiste et solidariste à cette époque). La France avait besoin de Royaume-Uni pour résister à Hitler, le Royaume-Uni avait juste besoin, pour conserver son intégrité, de ne pas s'engouffrer dans une guerre qu'il n'avait pas la capacité de maîtriser.
Vu que vous êtes un spécialiste absolu de la Seconde Guerre mondiale et puisque nous parlons de soumission, que pensez-vous donc du pacte germano-soviétique, durant lequel l'URSS passa un accord avec Hitler portant sur l'annexion de territoires comme la Finlande ?
Valentin Ravioli a écrit :Votre citation était inconnue avant 2007, année où elle a été révélée par Pierre Marie Gallois sur Radio Courtoisie, média souvent critiqué pour son biais d'extrême droite, aucun historien sérieux ne l'a reprise.
J'ai pris la peine de vérifier vos dires et évidemment, ils sont archi faux. Les premières traces de cette citation remontent à 1998, elle n'est en aucun cas l'invention de Pierre-Marie Gallois. De nombreux historiens, notamment français, l'ont reprise (F. Guelton, J. Le Groignec, J. Marcandat...). Par ailleurs, il ne me semble pas que vous soyez en mesure de juger du sérieux des historiens qui étudient l'histoire depuis plusieurs décennies.
Valentin Ravioli a écrit :Une coopération si idyllique que l'Humanité est restée interdit pendant toute la période de domination du régime de Vichy.
Le journal communiste L'Humanité a été interdit par le gouvernement de Daladier, membre du Parti Radical socialiste, républicain et solidariste. D'ailleurs, vous semblez oublier que les responsables de ce journal avaient, à l'époque, tenté de négocier avec les services allemands la reparution du journal en l'échange d'une ligne éditoriale plus neutre. Pour votre culture, voici un petit extrait de l'Humanité du 4 juillet 1940, les mots parlent d'eux-mêmes :
« Il est particulièrement réconfortant en ces temps de malheur de voir de nombreux travailleurs parisiens s’entretenir avec les soldats allemands, soit dans la rue, soit au bistro du coin. Bravo camarades, continuez même si cela ne plaît pas à certains bourgeois aussi stupides que malfaisants ! La fraternité des peuples ne sera pas toujours une espérance, elle deviendra une réalité vivante. »
Valentin Ravioli a écrit :Comme si vous n'aviez aucun intérêt à faire croire qu'Hitler était de gauche...
Effectivement, je n'ai aucun intérêt à ça, n'étant partisan ni d'un camp, ni de l'autre, que je considère tous deux comme les pires ignominies de l'histoire de l'humanité. Chose qui n'est pas votre cas, vous l'Antifa communiste affirmé.
Valentin Ravioli a écrit :Nous avons donc un parti nationaliste, un homme politique conservateur et de grands industriels.
Quelle injustice de les considérer comme de droite et non comme socialistes.
Il serait bon que vous essayiez d'apprendre ce qu'est réellement le conservatisme. Vous êtes totalement hors des clous, c'en devient désolant. De plus, il vous faut aussi savoir que l'électorat d'Hitler n'était pas composé que des catégories que vous citez. Près d'un tiers de ses électeurs étaient issus du monde ouvrier.
Valentin Ravioli a écrit :Je vous déconseille d'émettre une telle recommandation, avec une meilleure instruction vous perdriez neuf dixièmes de vos membres.
Ne vous en faites pas pour nous. Nous ne distribuons pas des fusils et des bananes pour obtenir de nouveaux membres, nous.