01/01/100 - Actualisation des données économiques frôceuses
L'Agence des Données Publiques a diffusé l'actualisation des données économiques du pays. Tour d'horizon de chaque Province et des résultats au niveau fédéral.
1°) Antsiranana :
Avec une croissance de 6.8%, la Province d'Antsiranana parvient à enrayer le tassement de son économie locale en donnant un coup de punch à la création d'emploi et de richesses.
Bon indicateur du développement économique, l'augmentation du PIB, qui est passé, en 10 années, d'environ 64 milliards de pluzins à presque 73 milliards.
Autre donnée positive, la baisse du chômage, qui passe de 14.9% à 12.07%, soit une baisse de 2.83%.
La diminution de la durée de travail de 36 à 32 heures a donc bien eu les effets escomptés et ce, malgré l'augmentation du taux horaire minimal de 2.3 plz à 5 plz.
Malgré une augmentation (+ 2% entre 089 et 100), Antsiranana reste la deuxième province de Frôce a avoir une dépense publique faible, à environ 19% par rapport à son PIB.
2°) Catalogne :
Fortement rétractée sur les mandats Karlson et Marshall en raison de l'inactivité politique, l'économie catalane avait pâti de résultats négatifs lors de la dernière actualisation.
Cinq années auront suffi pour inverser la tendance mais aussi pour relancer le dynamisme de cette Province, considérée par tous les économistes comme la plus riche et la plus développée de Frôce.
Premier indicateur, la croissance, en nette hausse avec + 3.5%. Les mesures prises sous le Gouvernorat Citron et plus récemment Petchkine ont permis un retour des investisseurs.
Celui-ci se traduit par la plus forte baisse du chômage enregistrée sur l'ensemble du territoire. La Catalogne passe de 7.38% de chômeurs à 4.52% (soit une baisse de 2.86%).
La Catalogne reprend sa place de Province la plus dynamique de la Frôce métropolitaine mais au détriment de la dépense publique, qui en 5 ans est passée de 80 milliards de pluzins et 96 milliards de pluzins.
Un décrochage budgétaire qui inquiète les experts, d'autant qu'il s'est beaucoup accéléré sur les deux dernières années.
3°) Septimanie :
En tête sur le taux de croissance en 095, la Septimanie a vu son activité économique se tarir et affiche désormais une croissance à + 2.9%. Un taux toujours maintenu par l'activité touristique, ce qui accrédite la politique appliquée par la majorité depuis une décennie.
Sur le plan du chômage, la Septimanie s'en sort bien puisque le taux est passé de 8.18% à 6.81%, soit une baisse de 1.37%, ce qui est mieux que l'exercice précédent. Une situation qui s'explique par la souplesse de la Province en matière de politique d'emploi.
Contre toute attente, la Septimanie est la seule Province qui a réussi à diminuer sa dépense publique, la passant de 47 milliards de pluzins en 095 à 46.8 milliards en 100. Une diminution timide, certes, mais qui témoigne d'une orthodoxie budgétaire compte tenu de l'instauration du coûteux système d'imposition négative.
La Septimanie conserve, à l'heure actuelle, son rang de première destination touristique frôceuse.
4°) Transalpie :
Bastion du PLC depuis cinq ans, la Transalpie bénéficie d'une croissance en hausse, à 4.5% contre 2.05% lors de la dernière actualisation. Une augmentation liée à la réforme fiscale De Salvo, qui a consisté en la suppression de toutes les taxes hormis la TVA.
Une politique libérale qui, selon les économistes fait ses preuves. Le niveau de vie en Transalpie augmente, l'implantation d'entreprises aussi et la richesse également.
Néanmoins, comme le soulignent quelques experts, l'absence de politique sociale et d'insertion professionnelle a entraîné une hausse du chômage qui passe ainsi de 5.99% à 6.31%, soit une hausse de 0.32%. Pas de quoi s'affoler pour l'instant, mais une hausse à surveiller de près.
La principale cause de cette hausse vient de l'augmentation de la durée légale de travail, passée de 36 à 39 heures. Les entreprises transalpiennes, en dépit d'une fiscalité qui leur est largement favorable, n'ont pas créé de nouveaux postes voire en ont même détruit.
Avec une dépense publique stable, la Transalpie se pose comme un autre modèle de gestion budgétaire à travers le territoire.
5°) Tyrsènie :
La situation en Tyrsènie, quant à elle, s'avère beaucoup plus tendue et problématique. A défaut d'une activité politique nourrie, le taux de croissance chute lourdement, passant de 2.74% à 0.7%. L'économie tyrséenne se retrouve en perte de vitesse et l'augmentation du taux horaire pourrait ne pas y être pour rien.
En effet le modèle économique de la Tyrsènie repose sur l'artisanat et l'agriculture, deux secteurs économiques où la précarité des rendements est forte et où du coup, l'investissement en est directement impacté.
Sur le plan de l'emploi, la Province s'en sort un peu mieux, avec une baisse de 0.60% ce qui ramène le taux de 10.64% à 10.04%. Des embauches fragiles qui ne permettent pas à la Tyrsènie de passer en dessous des 10%. Elle demeure donc la province métropolitaine où le chômage est le plus élevé.
En 5 ans, elle détrône également la Septimanie au niveau de la dépense publique, passant de 86 milliards à 88 milliards de pluzins. Au vu de son PIB, les dépenses publiques occupent actuellement une charge de 30%, un taux alarmant pour nombre d'experts.
6°) Norijo :
Bien que le Marquisat ne soit pas énormément dépendant de l'économie frôceuse, il profite d'un taux de croissance en évolution, passant de 2% à 5% sur cet exercice.
Une croissance qui profite directement à l'emploi, puisque le taux de chômage, systémique là-bas, passe de 3.70% à 3.50%.
A noter également, une amélioration sensible du taux horaire qui passe de 6.12 plz à 7.80 plz et marque une fois encore l'enrichissement de ce qui est considéré par tous, comme un paradis fiscal national.
Même avec un budget en hausse de 2 millions de pluzins, Norijo reste la Province la moins dépensière du pays.
7°) Etat Fédéral :
Globalement, sur tout la Frôce, le taux de croissance est de 3,26% ce qui place le pays parmi les mieux lotis sur le continent européen.
Même chose pour le taux de chômage moyen qui continue de baisser. Il était de 9.3% en 095, il est de 7.9% en 100.
En ce qui concerne l'emploi, on constate également une diminution du temps hebdomadaire moyen, de 35.7h en 095 à 34.8h en 100.
La plus forte évolution se situe au niveau du taux horaire moyen, qui passe de 6.84 pluzins à 8.35 pluzins, la plus forte hausse jamais enregistré depuis la Révolution.
C'est le signe selon les analystes que globalement les pouvoirs publics et la croissance profitent à une hausse du niveau de vie global.
En ce qui concernent les dépenses publiques, l'état fédéral est bon élève puis en 095, celles-ci s'élevaient à 73.8 milliards de pluzins. Aujourd'hui, elles sont de 71.5 milliards de pluzins. En légère baisse donc. Voilà qui réjouira les contribuables !