Sans proportionnalité des peines et des procédures, nous nous retrouverons avec des crimes et délits disproportionnés. Les propos de monsieur Valbonesi résument bien la mentalité mortifère de la droite : si ce n'est pas blanc, c'est noir. Si vous ne voulez pas la mise à mort des délinquants, vous voulez la mise en liberté de tous les criminels.
C'est ce discours dangereux qui fait qu'on a un droit déraisonnable, une police qui ne sait plus avoir le sens de la mesure, et une justice qui ne sait plus remplir son rôle car elle est prise en étau entre les lois mal écrites et le discours politique irresponsable.
C'est ce discours dangereux qui empêche de traiter correctement le problème du délit et du crime, car la droite enfermée dans son idéologie démagogique se fiche des solutions, tout est dans la communication et la manipulation des peurs.
Au MARR, nous cherchons les solutions. Nous ne cherchons pas à nous faire élire sur l'insécurité, nous cherchons comment la réduire.
Cela invite d'une part à rejeter les fausses solutions, comme ces balivernes sur les migrants. La question de la migration n'est pas un problème policier, mais un problème social. Commençons déjà par traiter les migrants de manière humaine, et vous verrez, la délinquance baissera rapidement.
Enfin, la confiance entre les policiers et les citoyens doit se construire et se mériter, pas s'obtenir de force par l'installation de caméras à tous les coins de rue.
Elections générales 88 : Débat sur la sécurité
- Mats Maessen
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Re: Elections générales 88 : Débat sur la sécurité

« La democràcia és un dret natural i un privilegi, però és sobretot una oportunitat. »
Max Mattinen, 19 mai 12
Re: Elections générales 88 : Débat sur la sécurité
Liste RPL :
Je souhaite rebondir sur les propos de Monsieur Maessen qui a soulevé une question très intéressante. Celle de la confiance entre les citoyens et les forces de l’ordre.
Le RPL ne souhaite pas dissoudre la police mais la recentrer sur la seule mission qu’elle devrait endosser : protéger les citoyens frôceux. Cette protection passe nécessairement par l’instauration de liens de proximité et de confiance entre policiers et citoyens.
Nous voulons faire des policiers de réels gardiens de la paix au service des citoyens et non pas de l’État. Le rôle de la police ne doit pas être celui de réprimer aveuglément pour répondre à des logiques de chiffres et d’intérêts politiques. Au fond, l’autoritarisme policier ne fait que générer la violence et le rejet de la part d’individus qui refusent la soumission à un État injuste et liberticide. En somme, plus la police est répressive, plus la délinquance est forte.
Pour instaurer un climat de confiance, il faudrait que les citoyens n’aient pas peur de se recevoir un coup de matraque au coin de la tête dès lors qu’ils expriment une opinion hostile au pouvoir en place, par exemple. Nous devons permettre à chacun de disposer de ses libertés individuelles et faire des forces de l’ordre une véritable garante de ces dernières.
Le RPL propose de fonctionner en bonne intelligence. Si aujourd’hui la police suscite le rejet d’une part importante de la population, c’est car elle constitue davantage un outil de répression politique qu’une force de défense des citoyens.
Je souhaite rebondir sur les propos de Monsieur Maessen qui a soulevé une question très intéressante. Celle de la confiance entre les citoyens et les forces de l’ordre.
Le RPL ne souhaite pas dissoudre la police mais la recentrer sur la seule mission qu’elle devrait endosser : protéger les citoyens frôceux. Cette protection passe nécessairement par l’instauration de liens de proximité et de confiance entre policiers et citoyens.
Nous voulons faire des policiers de réels gardiens de la paix au service des citoyens et non pas de l’État. Le rôle de la police ne doit pas être celui de réprimer aveuglément pour répondre à des logiques de chiffres et d’intérêts politiques. Au fond, l’autoritarisme policier ne fait que générer la violence et le rejet de la part d’individus qui refusent la soumission à un État injuste et liberticide. En somme, plus la police est répressive, plus la délinquance est forte.
Pour instaurer un climat de confiance, il faudrait que les citoyens n’aient pas peur de se recevoir un coup de matraque au coin de la tête dès lors qu’ils expriment une opinion hostile au pouvoir en place, par exemple. Nous devons permettre à chacun de disposer de ses libertés individuelles et faire des forces de l’ordre une véritable garante de ces dernières.
Le RPL propose de fonctionner en bonne intelligence. Si aujourd’hui la police suscite le rejet d’une part importante de la population, c’est car elle constitue davantage un outil de répression politique qu’une force de défense des citoyens.
- Alessandra Ansaldi
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Re: Elections générales 88 : Débat sur la sécurité
Il y a un effort commun à consentir pour rétablir une confiance mutuelle entre les forces de l'ordre et le public.
Un effort de moyens doit être fait, s'il ne s'agit pas d'excuser certains incidents, ils ne sont guère surprenant dans un contexte où notre police est sous-équipée, mal payée et mal considérée. Il ne faudra pas hésiter à recruter plus d'agents et à mieux les payer, notre sécurité a un prix et nous devons être prêts le payer.
Un effort de respect également, on ne peut tolérer le fait que certaines personnes s'en sortent à trop bon compte après une arrestation, cela diminue le prestige des gardiens de la paix.
Nous prônons une approche équilibrée, d'un côté construire des places de prison en prenant bien sur soin de séparer petits délinquants et grands criminels et mettre en place des peines plancher pour les crimes et délits les plus graves.
Mais de l'autre côté, nous devons continuer à chercher des peines alternatives efficaces pour les primo-délinquants, pour cela augmenter le nombre de places disponibles pour le service militaire adapté est indispensable.
Un effort de moyens doit être fait, s'il ne s'agit pas d'excuser certains incidents, ils ne sont guère surprenant dans un contexte où notre police est sous-équipée, mal payée et mal considérée. Il ne faudra pas hésiter à recruter plus d'agents et à mieux les payer, notre sécurité a un prix et nous devons être prêts le payer.
Un effort de respect également, on ne peut tolérer le fait que certaines personnes s'en sortent à trop bon compte après une arrestation, cela diminue le prestige des gardiens de la paix.
Nous prônons une approche équilibrée, d'un côté construire des places de prison en prenant bien sur soin de séparer petits délinquants et grands criminels et mettre en place des peines plancher pour les crimes et délits les plus graves.
Mais de l'autre côté, nous devons continuer à chercher des peines alternatives efficaces pour les primo-délinquants, pour cela augmenter le nombre de places disponibles pour le service militaire adapté est indispensable.
- Anastasia Mendoza Ojeda
- Gouverneur
- Messages : 949
- Enregistré le : 15 juin 2017, 21:18
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Re: Elections générales 88 : Débat sur la sécurité
Cet équilibre que vous prônez, c'est un équilibre de dupes, nous le savons tous.
Les juges ont tendance à vite remplir les places de prison inoccupées, 15 000 places de plus, ce n'est pas un choix vers une plus grande marge de manoeuvre, c'est un pas vers une plus grande population carcérale, or nous savons tous qu'une grande population carcérale n'est pas un gage de sécurité, demandez le aux étasuniens.
Et surtout que dire des peines plancher qui sont la négation des vertus de l'individualisation des peines ?
Imaginons par exemple qu'une brave mère de famille soit prise en train de magouiller sur les comptes de son entreprise.
Si on regarde la justice d'un pur point de vue punitif, de la prison ferme ne serait pas absurde, on a vu des personnes aller en prison pour des préjudices d'un montant bien plus faibles.
Mais nous devons prendre en compte l'utilité sociale, en mettant cette femme en prison on peut :
- Déstabiliser son mari voire briser son couple.
- Déstabiliser ses enfants, et la délinquance nait des contextes difficiles.
- L'exposer à des individus bien plus dangereux.
Une peine de prison, c'est quand l'utilité sociale d'enfermer une personne devient supérieure aux inconvénients causés, cela demande beaucoup d'intelligence, et je crois en nos juges pour en faire preuve, mais en aucun cas des limites arbitraires ultra-répressives.
Les juges ont tendance à vite remplir les places de prison inoccupées, 15 000 places de plus, ce n'est pas un choix vers une plus grande marge de manoeuvre, c'est un pas vers une plus grande population carcérale, or nous savons tous qu'une grande population carcérale n'est pas un gage de sécurité, demandez le aux étasuniens.
Et surtout que dire des peines plancher qui sont la négation des vertus de l'individualisation des peines ?
Imaginons par exemple qu'une brave mère de famille soit prise en train de magouiller sur les comptes de son entreprise.
Si on regarde la justice d'un pur point de vue punitif, de la prison ferme ne serait pas absurde, on a vu des personnes aller en prison pour des préjudices d'un montant bien plus faibles.
Mais nous devons prendre en compte l'utilité sociale, en mettant cette femme en prison on peut :
- Déstabiliser son mari voire briser son couple.
- Déstabiliser ses enfants, et la délinquance nait des contextes difficiles.
- L'exposer à des individus bien plus dangereux.
Une peine de prison, c'est quand l'utilité sociale d'enfermer une personne devient supérieure aux inconvénients causés, cela demande beaucoup d'intelligence, et je crois en nos juges pour en faire preuve, mais en aucun cas des limites arbitraires ultra-répressives.
- Léo Dowranl
- Electeur
- Messages : 338
- Enregistré le : 15 juin 2017, 22:35
- Sexe du personnage : ---
- Date de naissance du personnage :
Re: Elections générales 88 : Débat sur la sécurité
Je remarque que personne n'a parlé de ce qui touche encore une partie de notre territoire : le crime organisé. Dans ma province, il existe encore une grande influence de la Mafia. Et dans la continuité du travail du défunt Giovanni Falcone, notre politique doit lutter au mieux par exemple contre la Cosa Nostra qui, par ses impôts, ses différentes pressions sur nos concitoyens, monopolise les bienfaits de l'intérêt général et asphyxie l'économie.
Pour permettre cette lutte, il devient urgent de mettre en place une meilleure protection des témoins afin d'éviter la loi du silence par le procès en huis-clos, la protection de l’identité, faciliter pour le témoin et sa famille de déménager ou/et de changer de nom, et une protection policière renforcée. Il faut aussi le renouvellement du parc informatique et le renforcement, la restructuration des douanes pour lutter contre les trafics d’armes, de drogues et d’êtres humains.
De la même manière, si on veut lutter contre le terrorisme, il va falloir que les députés planchent sur la légitimité et l'efficacité de l'utilisation des nouvelles technologies pour améliorer la captation de données informatiques et mieux identifier le téléphone et le numéro utilisé par un suspect pour pouvoir ensuite le placer sur écoute pour améliorer la captation de données informatiques dans des limites raisonnables.
Bien sûr, il va falloir aussi augmenter le nombre d'agent de la Police Nationale dans les ZSP et le nombre d'agent du Corps de Gendarmerie et des Douanes.
Pour permettre cette lutte, il devient urgent de mettre en place une meilleure protection des témoins afin d'éviter la loi du silence par le procès en huis-clos, la protection de l’identité, faciliter pour le témoin et sa famille de déménager ou/et de changer de nom, et une protection policière renforcée. Il faut aussi le renouvellement du parc informatique et le renforcement, la restructuration des douanes pour lutter contre les trafics d’armes, de drogues et d’êtres humains.
De la même manière, si on veut lutter contre le terrorisme, il va falloir que les députés planchent sur la légitimité et l'efficacité de l'utilisation des nouvelles technologies pour améliorer la captation de données informatiques et mieux identifier le téléphone et le numéro utilisé par un suspect pour pouvoir ensuite le placer sur écoute pour améliorer la captation de données informatiques dans des limites raisonnables.
Bien sûr, il va falloir aussi augmenter le nombre d'agent de la Police Nationale dans les ZSP et le nombre d'agent du Corps de Gendarmerie et des Douanes.
Gouverneur de la Province de Tyrsènie
Secrétaire Général de l'UPP
Député Fédéral