18, avenue de la plage - Chez Aritz Alves

[Aritz Alves Alarcón]

Un modeste appartement cabine de 60 m² avec vue sur la plage principale de San Juán, tout de même.

[Bérénice Vailland-Natache]

SMS | DeBrattTelecom | 09:33
Bonjour mon chéri, juste un message pour te dire que je pense fort à toi et que tu me manques. On se voit quand ? Gros bisous !

[Aritz Alves Alarcón]

[Nino Martinez]

Nino tapotait sur son téléphone pour envoyé un message groupé à ses amis politiques qu'il estimait .

- Chers tous, afin de fêter ensemble la fin des élections, toutes couleurs confondues, je vous invite chez moi dans ma petite maisonnette dans les bois, pour une grande garden party , style guinguette paysanne, avec du bon vin du saucisson, du fromage et de la bonne musique ! J'ai la chance d'avoir un immense jardin en pleine nature.
Merci de me répondre pour que je m'organise, j’espère vous compter parmi nous.

Affectueuses pensées

Nino

Nino remit le téléphone dans sa poche, avec un sentiment de joie non dissimulé

[Bérénice Vailland-Natache]

Exténuée après la vol Aspen-Casarastra puis le train pour San Juan, Bérénice se fit déposer en Uber juste devant l'immeuble de chez Aritz. Ce dernier ne l'attendait pas. Une résidente de l'immeuble pénétrait dans le bâtiment à l'instant où Bérénice sortit de la voiture, elle courut pour rattraper la porte avant qu'elle ne se referme.
Une fois les étages avalés, elle sonna à l'appartement d'Aritz.

[Aritz Alves Alarcón]

Aritz était en train de faire une sieste, un repos bien mérité après avoir passé deux jours à Aspen pour introduire ses deux projets de loi devant l'Assemblée Fédérale. Il fut surpris que l'on sonne à sa porte, alors qu'il n'attendait personne aujourd'hui. Il enfila un caleçon et un tee-shirt et alla ouvrir la porte.

- Ah ma chérie ! Je ne t'attendais pas du tout, je te croyais à Aspen ! Ça me fait plaisir de te voir, entre !

Il embrassa tendrement Bérénice et l'invita à entrer dans l'appartement.

- Par contre, ne fais pas attention à mon appartement, je n'ai pas eu le temps de ranger, malheureusement...

[Bérénice Vailland-Natache]

Bérénice lui rendit son baiser puis entra dans l'appartement. Le soleil se couchait, elle s'installa sur le balcon.

- J'ai ramené une bouteille. Et attention, non remboursable.

Elle sortit de son sac à main un Cheval Blanc 97.

- J'ai pas eu le temps de te féliciter pour ta nomination au poste de Ministre... Je suis super fière de toi ! Chez Berdzini, toutes les filles sont méga jalouses... Mais ne prends pas la grosse tête pour autant ! Interdiction de toucher à quelqu'un d'autre, ou bien je t'émascule avant d'envoyer des photos intimes à Frôce people et Baratin.

[Aritz Alves Alarcón]

Aritz alla chercher un ouvre-bouteille et deux verres dans la cuisine. Puis il ouvrit la bouteille et servit le vin dans les deux verres.

- Cheval Blanc 1997... Un cru exceptionnel : robe d'une bonne intensité, nez complexe aux arômes grillés, presque fumés... Ah oui quand-même, t'es une vraie amatrice toi !

Il renifla délicatement son verre, puis fit tourner le fluide dans ce dernier avant d'en prendre une gorgée.

- Merci de tes encouragements, ma chérie. Ne t'inquiètes pas, je n'ai pas l'intention de m'approcher d'une autre femme, qui qu'elle soit. Il faudrait être fou pour aller voir ailleurs alors que j'ai déjà la plus belle femme de la terre pour moi tout seul.

Il posa son verre et l'embrassa tendrement.

- Bon, que me vaut cette visite ? Est-ce que ça signifie que nous allons passer quelques jours ensemble, juste tous les deux ?

[Bérénice Vailland-Natache]

- Je ne sais pas combien de temps je reste... Je peux très bien travailler pour Berdzini ici même, je n'ai aucun dossier qui nécessite d'être physiquement à Aspen. Je suis en train de préparer une campagne de lobbying pour que les médicaments utilisés à Antsiranana dans les campagnes de santé publique soient des princeps Berdzini... J'ai donc besoin de calme...

Bérénice attrapa son chéri par la chemise.

- Mais surtout de toi...

Ils s'embrassèrent.

- Dis-moi, tu m'as trouvée comment au congrès du NPC ?

[Aritz Alves Alarcón]

- Ah, ce fameux congrès… Tu as été d’une nullité inquiétante. Non vraiment, t’as pas du tout assuré…

Voyant la tête déconcertée de Bérénice, il se mit à rire et l’embrassa.

- Je plaisante bien-sûr ! Tu as été rayonnante, comme d’habitude… Tu m’as presque donné envie de rejoindre le PLC, j’ai dit « presque » hein !

Il servit un second verre à Bérénice qui venait de terminer le sien.

- Mais assez parlé travail… Que dirais-tu d’un week-end en amoureux loin d’ici ?