Elections générales 93 : Débat sur l'éducation et la culture

[Vincent De Salvo]

PLC (7/8)

Madame Lacroix-Valmont, j'espère vraiment que vous faites semblant de ne pas comprendre parce que vous êtes mal à l'aise.
Ce n'est pas parce que l'on note un élève qu'on l'isole. Lorsqu'on l'on met un 0 à un enfant ce n'est pas pour l'humilier ou le stigmatiser mais c'est pour tirer la sonnette d'alarme.

Lorsque je parlais de l'augmentation du temps de présence des professeurs dans les écoles, c'est évidemment en grande partie pour donner des cours de soutien aux élèves qui en auraient besoin lors des heures de permanence voir en dehors des heures de cours.
En politique, il y a encore pire que la médiocrité (qui est d'ailleurs subjective), c'est l'hypocrisie. La candidate MAMA, accompagnée de toute la gauche, s'insurge lorsque je dis que les professeurs devraient être plus présents à l'école. Mais c'est la même Aurore Lacroix-Valmont qui vient nous expliquer avec la larme à l’œil que les professeurs devraient disposer de plus de temps pour expliquer ce que les élèves n'ont pas compris.

Je veux dire sincèrement au frôceux que les gens comme madame Lacroix-Valmont sont soit des idéologues, soit des idiots utiles des idéologues qui veulent détruire notre modèle de société traditionnel. Inutile de dire que je mets madame Lacroix-Valmont chez les idiots utiles.
Je les combattrai de toutes mes forces pour défendre mes valeurs.

Enfin, madame Lacroix-Valmont, à ce moment là de la campagne nous sommes tous à égalité devant les frôceux. Vous devriez appliquer vous-même vos préceptes sur l'humilité.

[Aurore Lacroix-Valmont]

MAMA (8/8) :

Mais oui, mais oui, bien sûr. Nous sommes d'affreux terroristes qui ne pensent qu'à déchainer le chaos. Je ne vais pas perdre le peu de temps qu'il me reste pour continuer à déblatérer avec un complotiste. Je laisse ça à vos amis de LR.

Bien, pour résumer la position du MAMA sur l'éducation, nous voulons, non pas que les professeurs travaillent plus pour soutenir les élèves, mais qu'ils puissent le faire directement, pendant leurs cours, en disposant de plus de temps pour chacun d'entre eux. Cela s'appelle alléger les classes.

Nous ferons sauter ce système de notation abject qui ne fait que ranger les élèves avec les bons d'un côté, les mauvais de l'autre. Nous chasserons la compétition à grands coups de balais, pour instaurer un véritable partage, une vraie transmission des savoirs, constructive, pédagogue. Un travail d'équipe dont il a été démontré les principales vertus par ailleurs.

Nous maintiendrons les écoles publiques, gratuites, accessibles à tous, en répartissant les élèves pour qu'il y une mixité sociale. Et nous effectuerons toutes ces actions à tous les niveaux, même, s'il le faut, dans les universités. Cela implique donc que nous embaucherons plus de personnel, pour répondre à nos ambitions.

Enfin sur le plan culturel, nous défendons la diversité, et mettrons un terme à tous les pratiques inhumaines, notamment celles envers les animaux. Toréadors, dompteurs, nous voilà !

Nous voulons une culture gratuite, accessible à tous, car elle est le fondement même de notre société et de notre histoire.

[Vincent De Salvo]

PLC (8/8)

C'est donc ma dernière intervention dans ce débat.

Je sais que j'ai beaucoup plus parlé d'éducation que de culture durant ce débat. J'en suis totalement responsable mais j'assume ce déséquilibre car j'ai entendu trop de choses venant de la gauche qui mettraient en grand danger l'école frôceuse telle que je la conçois.
Ce sujet est trop important, j'ai le devoir moral de combattre frontalement la volonté de destruction d'une école frôceuse digne de ce nom.

Concernant la culture, j'ai déjà eu l'occasion d'exprimer ma vision plusieurs fois avant cette campagne. Je défends un modèle de société traditionnel et conservateur dont les maîtres mots sont le travail, le mérite, l'autorité, la famille ou encore l'excellence. Je me battrai jusqu'à mon dernier souffle mon combattre la gauche avec son idéologie faite de laxisme et de décadence.

Je considère que la Frôce doit assumer ses racines judéo-chrétiennes. Je préconise que cela soit inscrit dans la constitution. Je ne suis pas naïf, je sais bien que la simple majorité au parlement fédéral ne permet pas de modifier la constitution mais ce serait mon idéal.

Culturellement, un individu étranger souhaitant devenir frôceux se doit de s'assimiler à la Frôce. Ce n'est pas à la Frôce de s'adapter à chacun.

J'ai été ravi de pouvoir exprimer mes valeurs et mes convictions. J'ai donné sincèrement ma vérité au frôceux. Les élucubrations de tous les responsables politiques de gauche ne m'empêcheront jamais de dire ce que je pense à mes concitoyen. Le rouleau compresseur de la pensée unique ne me fait pas peur et j'assumerai toujours mes convictions les plus profondes.

Je salue tous mes contradicteurs et je remercie les organisateurs de ce débat.

[Victor Karlsson-Marshall]

UPP (8/8)

Mon temps de parole touchant à sa fin, je tiens à remercier mes interlocuteurs qui ont tous contribué à faire l'intérêt de ce débat.

Pour faire le bilan sur la question de l'éducation, deux choix se présentent aux frôceux. D'une part une droite de la vieille école, adepte de la pédagogie "bourrage de crâne", qui privilégie les élèves avancés et pénalise ceux en difficulté. De l'autre, une gauche qui innove, soutient l'effort pédagogique pour faire évoluer l'école et la rendre plus ouverte, plus accessible, plus épanouissante.
D'une part, une éducation qui délaisse sa mission d'accompagner les enfants dans leur réussite pour se concentrer sur des classements. De l'autre, une éducation qui offre à chacun la possibilité de s'accomplir comme étudiant et comme citoyen.

Et il en va de même pour la culture. D'une part, une politique de conservation. De l'autre, une politique d'ouverture, de défense de nos atouts et de liberté.
Une ouverture de notre culture sur le monde à laquelle j'ai déjà contribué comme Chancelier, avec la signature de 4 nouveaux traités culturels, qui ouvrent de nouvelles opportunités pour notre culture, mais également pour l'éducation. Aussi, nous souhaitons continuer sur cette voie, en facilitant l'accès aux jeunes qui le souhaitent à une année de césure avant l'entrée dans le supérieur au profit d'échanges et de voyages linguistiques et culturels.

Là où d'autres préfèrent des méthodes archaïques qui ont montré leurs limites, nous soutenons l'éducation libre et accessible et l'ouverture culturelle. C'est le choix qui s'offrira à chacun. Et je gage que nos concitoyens sauront préférer ce qu'il y a de mieux pour l'avenir de notre pays et de sa jeune génération.

[Jean Bournay]

FCF - 8/8

Monsieur de Salvo, vous allez nous faire pleurer ! Avec cette gauche qui veut vous faire taire !

Votre société traditionnelle et conservatrice, est une société réactionnaire qui garde dans son coeur les milices italiennes fascistes ! Vous combattez une culture de la démilitarisation, de la compréhension, et du libre-accès à l'éducation et au savoir, et vous soutenez en ne faisant rien pour arrêter une culture du fascisme, de la violence, de la ségrégation, des droits de l'homme bafoués et de l'éducation et du savoir réservés à une élite !

Vos actes vous trahissent et font mentir vos mots rappelons les événements d'Aspen, qui prouvent votre incompétence.

Votre conception de l'école c'est celle des coups de règle sur les doigts, du tabou et du modèle unique. Nous voulons une éducation saine, où tout peut se dire et adaptée à chaque élève. Voilà les propositions de la gauche, toute la gauche, que la gauche, qui vous font tant peur.

Pourquoi ? Car votre modèle est fasciste. Sur quoi repose votre modèle ? Le travail, la famille, la patrie. Vous l'avez dit vous-mêmes. Si vous passez dans les urnes nous n'aurons plus qu'à remettre au goût du jour les lettres de délations et, en levant la main droite tendue, crier à la gloire du Maréchal de Salvo.

Enfin, non ! nos racines judéo-chrétiennes n'ont rien à faire dans la constitution. Nous sommes pas une race !
La constitution doit assurer l'égalité entre toutes et tous et tout un chacun et non la supériorité d'une race judéo-chrétienne parce que "traditionnelle". Votre maître-mot.

D'autant que ces racines ne touchent que certains métropolitains.