Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité
- Aurore Lacroix-Valmont
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Re: Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité
MAMA (6/8) :
Je ne partage pas votre enthousiasme et votre vénération pour les systèmes scandinaves. Déjà d'une part parce que nous devons comparer ce qui est comparable. Et ensuite parce que ces systèmes ne règlent en rien les injustices sociales. Ils sont inégalitaires.
Si un syndicat n'a pas signé un accord, alors ses adhérents ne peuvent pas en bénéficier. Ce n'est pas ce que nous voulons. Le MAMA veut que TOUS les travailleurs bénéficient des avantages, quels que soient leur syndicat. Désolée, mais les conditions de travail, ce n'est pas la pizzeria du coin où chacun choisit ses ingrédients dans son coin !
Nous voulons l'égalité. Et nous voulons également que les Conseils d'Administration et les Assemblées Générales comprennent un collège de salariés et de représentants, à 51% du pouvoir de décision. Les employés font vivre leur entreprise, de part leur travail. Il est normal qu'ils puissent être décisionnaires et qu'ils aient la possibilité de l'orienter en faveur de leurs droits et de leur situation.
Nous parlons beaucoup de travail, et ça me dérange profondément. Car on ne peut ignorer ceux qui ne travaillent pas, surtout dans un débat sur l'économie. Parce que ces personnes là ne sont pas hors système ! Elles ne méritent pas de mépris ! Chômeurs ou retraités, nous devons les inclure dans ce débat, parce qu'ils ont leur pierre à apporter à l'édifice ! Ce ne sont pas des lépreux qui doivent se cacher !
L'économie solidaire, celle qu'ils utilisent parfois, est une pépite inestimable. Je m'enflamme à peine en disant qu'il s'agit de l'avenir de notre pays ! Le MAMA souhaite la développer activement.
Je ne partage pas votre enthousiasme et votre vénération pour les systèmes scandinaves. Déjà d'une part parce que nous devons comparer ce qui est comparable. Et ensuite parce que ces systèmes ne règlent en rien les injustices sociales. Ils sont inégalitaires.
Si un syndicat n'a pas signé un accord, alors ses adhérents ne peuvent pas en bénéficier. Ce n'est pas ce que nous voulons. Le MAMA veut que TOUS les travailleurs bénéficient des avantages, quels que soient leur syndicat. Désolée, mais les conditions de travail, ce n'est pas la pizzeria du coin où chacun choisit ses ingrédients dans son coin !
Nous voulons l'égalité. Et nous voulons également que les Conseils d'Administration et les Assemblées Générales comprennent un collège de salariés et de représentants, à 51% du pouvoir de décision. Les employés font vivre leur entreprise, de part leur travail. Il est normal qu'ils puissent être décisionnaires et qu'ils aient la possibilité de l'orienter en faveur de leurs droits et de leur situation.
Nous parlons beaucoup de travail, et ça me dérange profondément. Car on ne peut ignorer ceux qui ne travaillent pas, surtout dans un débat sur l'économie. Parce que ces personnes là ne sont pas hors système ! Elles ne méritent pas de mépris ! Chômeurs ou retraités, nous devons les inclure dans ce débat, parce qu'ils ont leur pierre à apporter à l'édifice ! Ce ne sont pas des lépreux qui doivent se cacher !
L'économie solidaire, celle qu'ils utilisent parfois, est une pépite inestimable. Je m'enflamme à peine en disant qu'il s'agit de l'avenir de notre pays ! Le MAMA souhaite la développer activement.
Ministre Fédéral de la Diplomatie et de Défense
- Anastasia Mendoza Ojeda
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Re: Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité
CUL (7/8)
Madame Lacroix a tout à fait raison de parler des personnes qui se retrouvent hors du monde du travail, puisqu'il s'agit d'un enjeu majeur pour notre modèle de société. Il faut en terminer avec l'insupportable culpabilisation des chômeurs qui devient le discours dominant, parce que chaque humain a son utilité dans la société.
Prenons l'exemple d'une taille de haie, lorsqu'elle est faite pas un prestataire privé, on parle de création de valeur, lorsqu'elle est faite par des services municipaux, on parle de charge publique, lorsqu'elle est faite par le tenancier des lieux, on parle de jardinage. La réalité, c'est que dans les trois cas, le résultat c'est une haie taillée.
Le travail domestique, la contribution à une forme de solidarité et la création artistique sont des exemples parmi tant d'autres de l'utilité humaine loin du salariat, il faut en cesser avec le rapport sacré de la société au travail, il est faux et n'est certainement plus désirable.
J'en avais déjà parlé, je suis favorable à l'établissement d'un minimum de décence par le biais de l'imposition négative, cela marque une simplification massive par rapport aux anciens minimas, la fin des humiliants contrôles sociaux qui accablaient de stressaient bien plus de frôceux démunis qu'ils n'attrapaient de vrais tricheurs et la reconnaissance par la société de toutes les autres formes d'utilité sociale de l'individu.
L'imposition négative, ce n'est pas la récompense de l'oisiveté que veut vous faire imaginer la droite, c'est la reconnaissance de toutes les formes de travail. Ce n'est pas simplement payer pour les autres, c'est la première pierre d'une nouvelle organisation sociale.
Madame Lacroix a tout à fait raison de parler des personnes qui se retrouvent hors du monde du travail, puisqu'il s'agit d'un enjeu majeur pour notre modèle de société. Il faut en terminer avec l'insupportable culpabilisation des chômeurs qui devient le discours dominant, parce que chaque humain a son utilité dans la société.
Prenons l'exemple d'une taille de haie, lorsqu'elle est faite pas un prestataire privé, on parle de création de valeur, lorsqu'elle est faite par des services municipaux, on parle de charge publique, lorsqu'elle est faite par le tenancier des lieux, on parle de jardinage. La réalité, c'est que dans les trois cas, le résultat c'est une haie taillée.
Le travail domestique, la contribution à une forme de solidarité et la création artistique sont des exemples parmi tant d'autres de l'utilité humaine loin du salariat, il faut en cesser avec le rapport sacré de la société au travail, il est faux et n'est certainement plus désirable.
J'en avais déjà parlé, je suis favorable à l'établissement d'un minimum de décence par le biais de l'imposition négative, cela marque une simplification massive par rapport aux anciens minimas, la fin des humiliants contrôles sociaux qui accablaient de stressaient bien plus de frôceux démunis qu'ils n'attrapaient de vrais tricheurs et la reconnaissance par la société de toutes les autres formes d'utilité sociale de l'individu.
L'imposition négative, ce n'est pas la récompense de l'oisiveté que veut vous faire imaginer la droite, c'est la reconnaissance de toutes les formes de travail. Ce n'est pas simplement payer pour les autres, c'est la première pierre d'une nouvelle organisation sociale.
- Philippe Chartier
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Re: Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité
ADF (7/8) :
C'est rassurant de voir que nous parvenons à nous rejoindre sur l'objectif humaniste que nous devons donner à l'économie.
Seulement, je ne peux m'empêcher d'écouter les propos du MAMA et de l'UPP, en pensant : mais, vous êtes aux responsabilités, pourquoi ne l'avez-vous pas fait avant ?
Vous avez un bilan en matière d'économie, puisque vous menez actuellement la majorité. Je suis déçu de voir que ce qui a été fait n'a pas permis d'améliorer la condition humaine dans l'économie. Je ne vais pas remettre sur la table les réformes ratées dans les transports, mais je pense que vous n'avez pas de vision économique de long terme.
Sur le concept d'imposition négative, l'ADF s'était déjà exprimé avec curiosité sur ce dispositif. Il est simple, oui, mais coûteux. Tout comme un revenu universel. A investir sur quelque chose de ce type, nous préfèrerions un revenu universel, qui permettrait à chacun de vivre décemment. Il serait versé aux plus modestes et dégressif.
Nous maintiendrions les impôts sur les revenus, qui rapportent quand même une certaine somme, à leur niveau actuel, qui nous parait équilibré.
Il conviendrait aussi de revoir ce que nous avions soutenu lorsque nous étions aux responsabilités, sur l'ISF, afin d'en augmenter le taux. Cette mesure n'a pas été bonne. L'ADF doit reconnaitre une erreur de jugement et arranger la situation, ne serait-ce que par respect pour nos électeurs.
Sur la politique fiscale, nous soutenons le fait d'adapter l'impôt autant que possible aux individus, grâce à 1 progressivité généralisée.
C'est rassurant de voir que nous parvenons à nous rejoindre sur l'objectif humaniste que nous devons donner à l'économie.
Seulement, je ne peux m'empêcher d'écouter les propos du MAMA et de l'UPP, en pensant : mais, vous êtes aux responsabilités, pourquoi ne l'avez-vous pas fait avant ?
Vous avez un bilan en matière d'économie, puisque vous menez actuellement la majorité. Je suis déçu de voir que ce qui a été fait n'a pas permis d'améliorer la condition humaine dans l'économie. Je ne vais pas remettre sur la table les réformes ratées dans les transports, mais je pense que vous n'avez pas de vision économique de long terme.
Sur le concept d'imposition négative, l'ADF s'était déjà exprimé avec curiosité sur ce dispositif. Il est simple, oui, mais coûteux. Tout comme un revenu universel. A investir sur quelque chose de ce type, nous préfèrerions un revenu universel, qui permettrait à chacun de vivre décemment. Il serait versé aux plus modestes et dégressif.
Nous maintiendrions les impôts sur les revenus, qui rapportent quand même une certaine somme, à leur niveau actuel, qui nous parait équilibré.
Il conviendrait aussi de revoir ce que nous avions soutenu lorsque nous étions aux responsabilités, sur l'ISF, afin d'en augmenter le taux. Cette mesure n'a pas été bonne. L'ADF doit reconnaitre une erreur de jugement et arranger la situation, ne serait-ce que par respect pour nos électeurs.
Sur la politique fiscale, nous soutenons le fait d'adapter l'impôt autant que possible aux individus, grâce à 1 progressivité généralisée.
- Aurore Lacroix-Valmont
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Re: Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité
MAMA (7/8) :
Sauf erreur de ma part, le MAMA n'était pas à l'économie. Sinon la droite en aurait entendu parler et nous aurait fait caliméro. Du reste, nous avons soutenu les projets qui allaient dans le sens de l'évolution sociale et il y en a eu dans ce Gouvernement. Ne gardez pas que l'égarement qui a été fait sur la réforme des transports et qui a été retiré. Je trouve que c'est une bonne chose qu'un Gouvernement se ravise sur un projet où il se rend compte d'une erreur, ce n'est pas un aveu de faiblesse.
Maintenant, les chantiers sont énormes et si l'ADF se sent d'aider, ma foi, elle dispose de sièges à l'Assemblée Fédérale et peut proposer des lois...
J'ai parlé tout à l'heure de l'économie solidaire. Elle repose sur 3 principes majeurs.
L'éthique. Nous ferons tout pour que les entreprises placent les individus au centre de leur réussite, que les excédents servent à tous et n'enrichissent pas qu'une partie de la population.
La démocratie. C'est le coeur de l'économie solidaire, elle ne passe pas par un système de Bourse, par la dictature du profit et du capital. Elle s'exerce pleinement entre les citoyens et ce sont eux qui en sont maîtres.
Enfin, la solidarité. Sans elle, notre pays n'est rien. Sans elle, la justice, l'égalité, n'existent plus. Beaucoup ici ont l'honneur d'être Députés, ou Ministres, de bien gagner leur vie. Cela a toujours été une fierté pour moi, de contribuer à la solidarité nationale, de se dire que cet argent va servir aux plus démunis et non pas à améliorer une confort personnel déjà bien confortable.
Sauf erreur de ma part, le MAMA n'était pas à l'économie. Sinon la droite en aurait entendu parler et nous aurait fait caliméro. Du reste, nous avons soutenu les projets qui allaient dans le sens de l'évolution sociale et il y en a eu dans ce Gouvernement. Ne gardez pas que l'égarement qui a été fait sur la réforme des transports et qui a été retiré. Je trouve que c'est une bonne chose qu'un Gouvernement se ravise sur un projet où il se rend compte d'une erreur, ce n'est pas un aveu de faiblesse.
Maintenant, les chantiers sont énormes et si l'ADF se sent d'aider, ma foi, elle dispose de sièges à l'Assemblée Fédérale et peut proposer des lois...
J'ai parlé tout à l'heure de l'économie solidaire. Elle repose sur 3 principes majeurs.
L'éthique. Nous ferons tout pour que les entreprises placent les individus au centre de leur réussite, que les excédents servent à tous et n'enrichissent pas qu'une partie de la population.
La démocratie. C'est le coeur de l'économie solidaire, elle ne passe pas par un système de Bourse, par la dictature du profit et du capital. Elle s'exerce pleinement entre les citoyens et ce sont eux qui en sont maîtres.
Enfin, la solidarité. Sans elle, notre pays n'est rien. Sans elle, la justice, l'égalité, n'existent plus. Beaucoup ici ont l'honneur d'être Députés, ou Ministres, de bien gagner leur vie. Cela a toujours été une fierté pour moi, de contribuer à la solidarité nationale, de se dire que cet argent va servir aux plus démunis et non pas à améliorer une confort personnel déjà bien confortable.
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- Anastasia Mendoza Ojeda
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Re: Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité
CUL (8/8)
Je vois que vous comprenez mal l'imposition négative et le revenu universel, monsieur Chartier, le but de l'imposition négative est d'arriver aux effets d'un revenu universel en dépensant bien moins.
Concrètement, un revenu universel, c'est dire qu'on donne 1000 plz chaque mois à tout frôceux majeur, sans aucune condition de ressources et que cette somme s'ajoute à tout gain potentiel. L'allocation que vous proposez, c'est un revenu minimal garanti comme le RMG actuel mais en aucun cas un revenu universel.
L'imposition négative, c'est par exemple donner 50 % de l'écart avec 2000 plz à tous ceux qui gagnent moins de 2000 plz par mois. Ainsi une personne sans ressource reçoit 1000 plz, une personne travaillant à temps partiels gagnant 800 plz par mois, reçoit un bonus de 600 plz et un travailleur à temps plein percevant 1200 plz par mois reçoit 400 plz supplémentaires et bien entendu une personne gagnant plus de 2000 plz ne reçoit rien.
On focalise la dépense sur ceux qui en ont besoin, tout en s'assurant que les taux ne découragent jamais le travail salarié, tout le monde peut ainsi vivre dans la dignité avec une dépense bien moindre.
Nous pensons que l'imposition négative est un principe d'avenir car la société ne peut plus se reposer sur le salariat comme modèle d'intégration sociale, la robotisation détruit trop d'emplois, car nous devons reconnaitre l'utilité hors salariat et car nul ne mérite la misère, pas même le plus oisif d'entre nous.
Je vois que vous comprenez mal l'imposition négative et le revenu universel, monsieur Chartier, le but de l'imposition négative est d'arriver aux effets d'un revenu universel en dépensant bien moins.
Concrètement, un revenu universel, c'est dire qu'on donne 1000 plz chaque mois à tout frôceux majeur, sans aucune condition de ressources et que cette somme s'ajoute à tout gain potentiel. L'allocation que vous proposez, c'est un revenu minimal garanti comme le RMG actuel mais en aucun cas un revenu universel.
L'imposition négative, c'est par exemple donner 50 % de l'écart avec 2000 plz à tous ceux qui gagnent moins de 2000 plz par mois. Ainsi une personne sans ressource reçoit 1000 plz, une personne travaillant à temps partiels gagnant 800 plz par mois, reçoit un bonus de 600 plz et un travailleur à temps plein percevant 1200 plz par mois reçoit 400 plz supplémentaires et bien entendu une personne gagnant plus de 2000 plz ne reçoit rien.
On focalise la dépense sur ceux qui en ont besoin, tout en s'assurant que les taux ne découragent jamais le travail salarié, tout le monde peut ainsi vivre dans la dignité avec une dépense bien moindre.
Nous pensons que l'imposition négative est un principe d'avenir car la société ne peut plus se reposer sur le salariat comme modèle d'intégration sociale, la robotisation détruit trop d'emplois, car nous devons reconnaitre l'utilité hors salariat et car nul ne mérite la misère, pas même le plus oisif d'entre nous.
- Philippe Chartier
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Re: Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité
ADF (8/8) :
Je vois que nous arrivons à la fin de notre temps de parole alors je vais essayer d'être synthétique.
L'ADF défend une ligne médiane en matière économique, ni trop rigide, ni trop souple. Nous sommes attachés à un interventionnisme d'état, lorsqu'il s'avère nécessaire.
Nous prônons une fiscalité juste et souhaitons revenir notamment sur la baisse de l'ISF. Nous voulons également mener une politique de valorisation au niveau des entreprises, en réduisant les charges, en contrepartie d'avancées sociales, de créations d'emploi et de maintien de l'activité en Frôce.
Nous voulons engager une politique d'investissement, dans les secteurs porteurs mais aussi ceux en difficulté. Ce plan de relance doit permettre une modernisation de nos entreprises, un gain en compétitivité mais aussi le bien-être salarial et des augmentations de rémunération.
Pour les consommateurs, nous maintiendrons des taux de TVA bas pour les produits de première nécessité. Nous serons vigilants à la politique monétaire, qui peut avoir une incidence sur les prix.
Nous irons plus loin dans la transparence entre les banques et les clients, en donnant plus de droits aux titulaires de comptes.
Enfin, sur le commerce international, nous nous inscrirons dans une logique de donnant-donnant, en consolidant les relations commerciales avec nos principaux alliés de la CIPNA.
Nous n'hésiterons pas à nous servir de l'économie comme arme diplomatique, en appliquant des sanctions aux états voyous qui piétinent la condition humain.
Les défis économiques de demain nécessitent une réponse sérieuse, rigoureuse, volontariste et pragmatique. C'est la position et le projet défendu par l'ADF, depuis toujours.
Je vois que nous arrivons à la fin de notre temps de parole alors je vais essayer d'être synthétique.
L'ADF défend une ligne médiane en matière économique, ni trop rigide, ni trop souple. Nous sommes attachés à un interventionnisme d'état, lorsqu'il s'avère nécessaire.
Nous prônons une fiscalité juste et souhaitons revenir notamment sur la baisse de l'ISF. Nous voulons également mener une politique de valorisation au niveau des entreprises, en réduisant les charges, en contrepartie d'avancées sociales, de créations d'emploi et de maintien de l'activité en Frôce.
Nous voulons engager une politique d'investissement, dans les secteurs porteurs mais aussi ceux en difficulté. Ce plan de relance doit permettre une modernisation de nos entreprises, un gain en compétitivité mais aussi le bien-être salarial et des augmentations de rémunération.
Pour les consommateurs, nous maintiendrons des taux de TVA bas pour les produits de première nécessité. Nous serons vigilants à la politique monétaire, qui peut avoir une incidence sur les prix.
Nous irons plus loin dans la transparence entre les banques et les clients, en donnant plus de droits aux titulaires de comptes.
Enfin, sur le commerce international, nous nous inscrirons dans une logique de donnant-donnant, en consolidant les relations commerciales avec nos principaux alliés de la CIPNA.
Nous n'hésiterons pas à nous servir de l'économie comme arme diplomatique, en appliquant des sanctions aux états voyous qui piétinent la condition humain.
Les défis économiques de demain nécessitent une réponse sérieuse, rigoureuse, volontariste et pragmatique. C'est la position et le projet défendu par l'ADF, depuis toujours.
- Aurore Lacroix-Valmont
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Re: Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité
MAMA (8/8) :
On ne va pas se leurrer, la politique économique et fiscale qui a été menée, des années durant par la droite, n'a réglé aucun problème.
L'injustice sociale, la pauvreté, la précarité sont toujours là, elles n'ont en rien disparu.
Les chantres du libéralisme vous proposent encore et toujours plus de liberté, plus de dérégulation. Le MAMA veut l'inverse.
J'ai pu exposer la vision de notre parti tout au long de ce débat. La Frôce a besoin de s'attaquer de front aux problèmes économiques et sociaux qu'elle rencontre. Nous n'allons pas attendre que le Salut vienne d'un hypothétique Messie. Nous allons l'obtenir par nous-même, en nous émancipant du Capital.
Nous aspirons à ce que l'économie soit au service des citoyens, au service du pays, et non l'inverse. Nous combattrons sans discontinuer l'exploitation moderne, les exilés fiscaux, les actionnaires, au profit des travailleurs, des personnes en difficulté.
Notre économie sera solidaire. Elle sera franche, sincère, éthique, transparente. Elle sera porteuse d'espoir pour ceux dont l'horizon, aujourd'hui est noir.
Notre économie sera écologique, axée et reposant sur le respect de notre environnement, des hommes, des animaux, de la flore.
Notre économie sera celle du partage et de l'égalité, elle donnera à ceux qui sont en bas de l'échelle les moyens et la dignité de grimper !
Le prochaine Gouvernement, s'il est de Gauche et s'il est soutenu par le MAMA, devra s'engager sur cette voie à 200%. Nous ne pouvons plus laisser faire les choses, il est temps de réagir et proposer un autre monde, une autre Frôce, rouge, altermondialiste, profondément solidaire et progressiste !
On ne va pas se leurrer, la politique économique et fiscale qui a été menée, des années durant par la droite, n'a réglé aucun problème.
L'injustice sociale, la pauvreté, la précarité sont toujours là, elles n'ont en rien disparu.
Les chantres du libéralisme vous proposent encore et toujours plus de liberté, plus de dérégulation. Le MAMA veut l'inverse.
J'ai pu exposer la vision de notre parti tout au long de ce débat. La Frôce a besoin de s'attaquer de front aux problèmes économiques et sociaux qu'elle rencontre. Nous n'allons pas attendre que le Salut vienne d'un hypothétique Messie. Nous allons l'obtenir par nous-même, en nous émancipant du Capital.
Nous aspirons à ce que l'économie soit au service des citoyens, au service du pays, et non l'inverse. Nous combattrons sans discontinuer l'exploitation moderne, les exilés fiscaux, les actionnaires, au profit des travailleurs, des personnes en difficulté.
Notre économie sera solidaire. Elle sera franche, sincère, éthique, transparente. Elle sera porteuse d'espoir pour ceux dont l'horizon, aujourd'hui est noir.
Notre économie sera écologique, axée et reposant sur le respect de notre environnement, des hommes, des animaux, de la flore.
Notre économie sera celle du partage et de l'égalité, elle donnera à ceux qui sont en bas de l'échelle les moyens et la dignité de grimper !
Le prochaine Gouvernement, s'il est de Gauche et s'il est soutenu par le MAMA, devra s'engager sur cette voie à 200%. Nous ne pouvons plus laisser faire les choses, il est temps de réagir et proposer un autre monde, une autre Frôce, rouge, altermondialiste, profondément solidaire et progressiste !
Ministre Fédéral de la Diplomatie et de Défense
- Vincent De Salvo
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Re: Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité
PLC (4/8)
Je suis très opposé à l'idée d'imposition négative de madame Mendoza Ojeda, malheureusement son temps de parole est terminé et elle ne pourra pas me répondre. Je vais donc faire rapidement.
Cette forme de fiscalité conditionnerait un citoyen frôceux à préférer gagner 1800 pluzins que 2200 pluzins par mois. C'est une attaque directe au travail.
Je pense que les ménages frôceux subissent un matraquage fiscal qui doit cesser. Vous rendez-vous tous bien compte de tous les impôts que les frôceux doivent payer? L'Impôt sur le revenu, la taxe sur les circuits longs de distribution, la taxe provinciale sur les produits pétroliers, la taxe sur les ordures ménagères, la taxe professionnelle, la taxe sur la propriété immobilière, la taxe sur les établissements bancaires etc...
Je préconise qu'une grande partie de tout ce racket soit purement supprimée. En remplacement, je considère que la solution serait de mettre en place une "Fair Tax". Cette dernière serait une taxe unique sur la vente entre 23 et 25%.
Procéder comme cela permettrait de desserrer l'étau fiscal autour de nos concitoyens.
Cette taxe est perçue à chaque vente. Les frôceux ne sont donc pas les seuls à régler cette taxe. Tous les non citoyens frôceux, comme les touristes ou autres, y sont soumis exactement de la même façon que les citoyens frôceux.
Je suis idéologiquement opposé à une imposition importante, chaque individu mérite de profiter du fruit de son travail et de ne pas se faire piller par l'état.
Je suis très opposé à l'idée d'imposition négative de madame Mendoza Ojeda, malheureusement son temps de parole est terminé et elle ne pourra pas me répondre. Je vais donc faire rapidement.
Cette forme de fiscalité conditionnerait un citoyen frôceux à préférer gagner 1800 pluzins que 2200 pluzins par mois. C'est une attaque directe au travail.
Je pense que les ménages frôceux subissent un matraquage fiscal qui doit cesser. Vous rendez-vous tous bien compte de tous les impôts que les frôceux doivent payer? L'Impôt sur le revenu, la taxe sur les circuits longs de distribution, la taxe provinciale sur les produits pétroliers, la taxe sur les ordures ménagères, la taxe professionnelle, la taxe sur la propriété immobilière, la taxe sur les établissements bancaires etc...
Je préconise qu'une grande partie de tout ce racket soit purement supprimée. En remplacement, je considère que la solution serait de mettre en place une "Fair Tax". Cette dernière serait une taxe unique sur la vente entre 23 et 25%.
Procéder comme cela permettrait de desserrer l'étau fiscal autour de nos concitoyens.
Cette taxe est perçue à chaque vente. Les frôceux ne sont donc pas les seuls à régler cette taxe. Tous les non citoyens frôceux, comme les touristes ou autres, y sont soumis exactement de la même façon que les citoyens frôceux.
Je suis idéologiquement opposé à une imposition importante, chaque individu mérite de profiter du fruit de son travail et de ne pas se faire piller par l'état.
VINCENT DE SALVO
Président du Parti Libéral-Conservateur
Gouverneur de Transalpie
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Maire d'Aspen
- Elias Zimmerman
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Re: Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité
LR (5/8)
Je crois qu'il n'y a pas de solution possible avec les dirigeants communo-socialistes. Non mais franchement, écoutez-vous un peu ! Si nous restons dans le cadre d'une économie socialiste, nous allons droit dans le mur, c'est moi qui vous le dis. Je crois en effet que c'est essentiellement cette idéologie socialiste moisie qui chez nous comme ailleurs agrave profondément la crise et le bon fonctionnement de l'Etat. Je partage d'ailleurs totalement les vues du RPL de Monsieur Brimont à ce sujet.
Dans tous les pays occidentaux - car oui nous faisons partie de l'Occident même si certaines personnes se complaisent à lécher les babouches des iraniens et les pieds sales des communistes cubains - qui ne sont pas en régime socialiste, ils sont en train de résoudre les problèmes. Il faut, à mon sens, tourner le dos au socialisme et tourner le dos à la politique que l'on mène dans ce pays depuis de trop nombreuses années.
Je voudrais rappeler que nous n'avons jamais véritablement appliqué une politique libérale dans ce pays.
Je crois qu'il n'y a pas de solution possible avec les dirigeants communo-socialistes. Non mais franchement, écoutez-vous un peu ! Si nous restons dans le cadre d'une économie socialiste, nous allons droit dans le mur, c'est moi qui vous le dis. Je crois en effet que c'est essentiellement cette idéologie socialiste moisie qui chez nous comme ailleurs agrave profondément la crise et le bon fonctionnement de l'Etat. Je partage d'ailleurs totalement les vues du RPL de Monsieur Brimont à ce sujet.
Dans tous les pays occidentaux - car oui nous faisons partie de l'Occident même si certaines personnes se complaisent à lécher les babouches des iraniens et les pieds sales des communistes cubains - qui ne sont pas en régime socialiste, ils sont en train de résoudre les problèmes. Il faut, à mon sens, tourner le dos au socialisme et tourner le dos à la politique que l'on mène dans ce pays depuis de trop nombreuses années.
Je voudrais rappeler que nous n'avons jamais véritablement appliqué une politique libérale dans ce pays.
Vice-président de La République
Ancien ministre fédéral de la Diplomatie et de la Défense
Ancien maire de Monticello
Ancien Député fédéral
Biographie | Pluzin
Ancien ministre fédéral de la Diplomatie et de la Défense
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Ancien Député fédéral
Biographie | Pluzin
- Vincent De Salvo
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Re: Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité
PLC (5/8)
Il y a des choses intéressantes dans l'intervention de monsieur Zimmerman. Décidément, le parti La République nous offre un nouveau visage plus crédible durant cette campagne. C'est appréciable, non seulement pour la l'avenir de la droite mais aussi pour le débat public. J'espère que ce début de sérieux se poursuivra.
Pour en revenir au propos de monsieur Zimmerman, il a tout à fait raison de souligner (dans son style particulier) que la Frôce est un pays occidental. Je ne veux pas mélanger tous les débats mais forcément, la politique économique d'un pays est liée à sa culture. Le rapport de force d'état à état peut s'avérer très défavorable pour une nation lorsqu'elle applique une politique économique à total contre courant de ses voisins. Les risques d'isolement sont très élevés.
L'ancien ministre fédéral de la diplomatie et de la défense a également raison de rappeler les nombreux échecs des gouvernements socialistes dans nos pays voisins. La France ne s'est toujours pas remise du bref virage socialiste du président Mitterrand tandis que l'Espagne paie toujours les pots cassés de la folle gouvernance socialiste de monsieur Zapatero.
Les socialistes sont des drogués de la dépense publique. Le matraquage fiscal, qui est le point d'orgue de leur idéologie, prend les ménages à la gorge et anéanti la croissance ainsi que le pouvoir d'achat.
L'état ne peut pas tout gérer, ce n'est pas son rôle. L'économie a besoin de flexibilité pour être efficace et elle s'auto-régule, un hyper interventionnisme de l'état est totalement contre productif.
La Frôce a besoin d'une véritable politique libérale assumée.
Il y a des choses intéressantes dans l'intervention de monsieur Zimmerman. Décidément, le parti La République nous offre un nouveau visage plus crédible durant cette campagne. C'est appréciable, non seulement pour la l'avenir de la droite mais aussi pour le débat public. J'espère que ce début de sérieux se poursuivra.
Pour en revenir au propos de monsieur Zimmerman, il a tout à fait raison de souligner (dans son style particulier) que la Frôce est un pays occidental. Je ne veux pas mélanger tous les débats mais forcément, la politique économique d'un pays est liée à sa culture. Le rapport de force d'état à état peut s'avérer très défavorable pour une nation lorsqu'elle applique une politique économique à total contre courant de ses voisins. Les risques d'isolement sont très élevés.
L'ancien ministre fédéral de la diplomatie et de la défense a également raison de rappeler les nombreux échecs des gouvernements socialistes dans nos pays voisins. La France ne s'est toujours pas remise du bref virage socialiste du président Mitterrand tandis que l'Espagne paie toujours les pots cassés de la folle gouvernance socialiste de monsieur Zapatero.
Les socialistes sont des drogués de la dépense publique. Le matraquage fiscal, qui est le point d'orgue de leur idéologie, prend les ménages à la gorge et anéanti la croissance ainsi que le pouvoir d'achat.
L'état ne peut pas tout gérer, ce n'est pas son rôle. L'économie a besoin de flexibilité pour être efficace et elle s'auto-régule, un hyper interventionnisme de l'état est totalement contre productif.
La Frôce a besoin d'une véritable politique libérale assumée.
VINCENT DE SALVO
Président du Parti Libéral-Conservateur
Gouverneur de Transalpie
Député fédéral
Maire d'Aspen