Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité
- Lena Finacci-Voligni
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Re: Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité
ADF (2/8) :
Je regrette que ce débat soit tombé dans un duel libéraux contre conservateurs. Je ne crois pas que ça soit ça cela qui soit attendu par les frôceux. Les gens se moquent éperdument de savoir lequel des camps a tort ou raison. Ils veulent des solutions à leurs problèmes, pas des mesures dogmatiques.
La troisième voie économique, c'est de prendre le meilleur de chaque système et d'en épurer le pire. C'est admettre que l'état a sa place dans l'économie, qu'il joue un rôle d'arbitre mais qu'il donne aux entreprises la possibilité de s'adapter facilement aux conditions du marché.
La réalité économique ce n'est pas riche contre pauvres, ça n'a rien à voir avec Germinal. Nous avons passé cette époque ! Aujourd'hui, le travail apporte un développement personnel et il aide à la cohésion sociale. Ce n'est plus un outil d'exploitation comme au siècle dernier.
Ce n'est pas pour autant que les injustices ont disparu, elles ont pris une autre forme, et comme hier, il convient de les combattre. Cela passe par une intransigeance concernant les discriminations à l'embauche, l'atteinte à la parité salariale, les écarts de salaires. Nous sommes favorables au principe du salaire maximal ne dépassant pas 20 fois le salaire minimal dans une entreprise.
Nous soutenons le principe de participation salariale aux bénéfices de l'entreprise, comme principe prioritaire de reversion des dividendes. S'il y a du bénéfice, il doit d'abord aller à ceux qui ont mouillé leur maillot, aux salariés. Et ensuite aux actionnaires.
Trop peu d'entreprises proposent ce système, qui est pourtant essentiel à leur viabilité et à leur productivité.
Je regrette que ce débat soit tombé dans un duel libéraux contre conservateurs. Je ne crois pas que ça soit ça cela qui soit attendu par les frôceux. Les gens se moquent éperdument de savoir lequel des camps a tort ou raison. Ils veulent des solutions à leurs problèmes, pas des mesures dogmatiques.
La troisième voie économique, c'est de prendre le meilleur de chaque système et d'en épurer le pire. C'est admettre que l'état a sa place dans l'économie, qu'il joue un rôle d'arbitre mais qu'il donne aux entreprises la possibilité de s'adapter facilement aux conditions du marché.
La réalité économique ce n'est pas riche contre pauvres, ça n'a rien à voir avec Germinal. Nous avons passé cette époque ! Aujourd'hui, le travail apporte un développement personnel et il aide à la cohésion sociale. Ce n'est plus un outil d'exploitation comme au siècle dernier.
Ce n'est pas pour autant que les injustices ont disparu, elles ont pris une autre forme, et comme hier, il convient de les combattre. Cela passe par une intransigeance concernant les discriminations à l'embauche, l'atteinte à la parité salariale, les écarts de salaires. Nous sommes favorables au principe du salaire maximal ne dépassant pas 20 fois le salaire minimal dans une entreprise.
Nous soutenons le principe de participation salariale aux bénéfices de l'entreprise, comme principe prioritaire de reversion des dividendes. S'il y a du bénéfice, il doit d'abord aller à ceux qui ont mouillé leur maillot, aux salariés. Et ensuite aux actionnaires.
Trop peu d'entreprises proposent ce système, qui est pourtant essentiel à leur viabilité et à leur productivité.
- Nathan Brimont
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Re: Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité
RPL (8/8) :
Monsieur Karlsson, je ne suis pas de mauvaise foi à votre égard, j'en attends donc tout autant de la vôtre. Le RPL n'a jamais adopté de posture qui irait à l'encontre de la Frôce. Or, ne pas intervenir en Antsiranana aurait été contre l'intérêt du pays et son unité. Vous ne ferez croire à personne que les libertariens sont de dangereux anarchistes menaçants. Changez de disque.
Je respecte chacun d'entre vous et sa vision. Celle du RPL est claire, elle ne nage pas entre deux eaux. Elle est pour l'interventionnisme minimal de l'état. L'économie se gère déjà toute seule. Elle se régule d'elle-même de par les lois du marché. Si aujourd'hui, l'économie dysfonctionne ou ne porte pas suffisamment ses fruits, c'est parce que l'état tente de la juguler et lui impose des règles. Toutes les normes, toutes les charges pèsent et étouffe l'énorme potentiel qui est le nôtre.
La solidarité ne doit pas être associée au bridage. Parce que plus vous allez brider, plus vous affaiblirez le principe de solidarité. Vous n'obtiendrez pas de l'unité par la contrainte, vous l'obtiendrez par la réussite. Personne n'a envie de monter trop haut dans un système qui pénalisent celles et ceux qui prospèrent. Et ceux-là ne veulent plus payer pour s'être investi.
Vous créez vous-même l'exil fiscal, la problématique de l'inflation, les disparités de salaires. Vous rendez vous-même le climat économique totalement morose de par vos choix inconséquents. Si les électeurs nous font confiance, nous donnerons à tous un bon bol d'air. Car oui, nous préférons la liberté au fouet.
Monsieur Karlsson, je ne suis pas de mauvaise foi à votre égard, j'en attends donc tout autant de la vôtre. Le RPL n'a jamais adopté de posture qui irait à l'encontre de la Frôce. Or, ne pas intervenir en Antsiranana aurait été contre l'intérêt du pays et son unité. Vous ne ferez croire à personne que les libertariens sont de dangereux anarchistes menaçants. Changez de disque.
Je respecte chacun d'entre vous et sa vision. Celle du RPL est claire, elle ne nage pas entre deux eaux. Elle est pour l'interventionnisme minimal de l'état. L'économie se gère déjà toute seule. Elle se régule d'elle-même de par les lois du marché. Si aujourd'hui, l'économie dysfonctionne ou ne porte pas suffisamment ses fruits, c'est parce que l'état tente de la juguler et lui impose des règles. Toutes les normes, toutes les charges pèsent et étouffe l'énorme potentiel qui est le nôtre.
La solidarité ne doit pas être associée au bridage. Parce que plus vous allez brider, plus vous affaiblirez le principe de solidarité. Vous n'obtiendrez pas de l'unité par la contrainte, vous l'obtiendrez par la réussite. Personne n'a envie de monter trop haut dans un système qui pénalisent celles et ceux qui prospèrent. Et ceux-là ne veulent plus payer pour s'être investi.
Vous créez vous-même l'exil fiscal, la problématique de l'inflation, les disparités de salaires. Vous rendez vous-même le climat économique totalement morose de par vos choix inconséquents. Si les électeurs nous font confiance, nous donnerons à tous un bon bol d'air. Car oui, nous préférons la liberté au fouet.
- Olivier Brimont
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Re: Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité
PAS (8/8) :
A l'instar de l'ADF, je me désole de voir une sempiternelle guerre persévérer.
Le PAS se retrouve totalement dans les propos de Madame Voligini et il est agréable de trouver autour de ce débat, un groupe politique qui soit pas soit un nationaliste, soit un ultra-libéral, soit un communiste, soit un faux-socialiste menaçant les services publics.
De la même façon que nous nous retrouvons aussi dans le message écologique du MAMA ou encore protectionniste de LR.
Nous avons créé le PAS pour proposer une économie pragmatique. Arrêtons de ne penser qu'à la production et réfléchissons à la façon dont nous pouvons améliorer les choses. Le dialogue social n'est pas l'affaire de l'état, il doit appartenir aux salariés, aux syndicats et aux entrepreneurs. L'état doit simplement s'assurer qu'il se déroule dans les meilleurs conditions.
Nous voulons une économie au service de chacun et non l'inverse. Au nom du profit aujourd'hui, nous abandonnons nos villages, nous abandonnons les zones rurales, les exploitations agricoles individuelles. Nous sommes tombés dans une société de consommation, de gaspillage, d'obsolescence programmée. Il faut que cela change, nous devons en revenir aux comportements de nos ancêtres, à des choses simples, comme les économies d'énergie, le compostage, la consigne.
Car contrairement à la légende capitaliste, nos ressources ne sont pas illimitées. Elles sont précieuses. Nous ne proposons pas qu'un troisième voie, mais une vraie révolution. Et ce débat aura permis aux citoyens d'en prendre conscience, ce soir, et de constater que la droite moderne n'est pas la caricature servie par la gauche ou les extrêmes. La droite utile, c'est le PAS.
A l'instar de l'ADF, je me désole de voir une sempiternelle guerre persévérer.
Le PAS se retrouve totalement dans les propos de Madame Voligini et il est agréable de trouver autour de ce débat, un groupe politique qui soit pas soit un nationaliste, soit un ultra-libéral, soit un communiste, soit un faux-socialiste menaçant les services publics.
De la même façon que nous nous retrouvons aussi dans le message écologique du MAMA ou encore protectionniste de LR.
Nous avons créé le PAS pour proposer une économie pragmatique. Arrêtons de ne penser qu'à la production et réfléchissons à la façon dont nous pouvons améliorer les choses. Le dialogue social n'est pas l'affaire de l'état, il doit appartenir aux salariés, aux syndicats et aux entrepreneurs. L'état doit simplement s'assurer qu'il se déroule dans les meilleurs conditions.
Nous voulons une économie au service de chacun et non l'inverse. Au nom du profit aujourd'hui, nous abandonnons nos villages, nous abandonnons les zones rurales, les exploitations agricoles individuelles. Nous sommes tombés dans une société de consommation, de gaspillage, d'obsolescence programmée. Il faut que cela change, nous devons en revenir aux comportements de nos ancêtres, à des choses simples, comme les économies d'énergie, le compostage, la consigne.
Car contrairement à la légende capitaliste, nos ressources ne sont pas illimitées. Elles sont précieuses. Nous ne proposons pas qu'un troisième voie, mais une vraie révolution. Et ce débat aura permis aux citoyens d'en prendre conscience, ce soir, et de constater que la droite moderne n'est pas la caricature servie par la gauche ou les extrêmes. La droite utile, c'est le PAS.
- Lena Finacci-Voligni
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Re: Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité
ADF (3/8) :
Hélas, le laisser-faire absolu est aussi efficace que le communisme forcené, Monsieur Brimont.
Votre anarchisme économique ne règlera pas les problèmes sociaux et économiques du pays. S'il fonctionnait, les Etats-Unis seraient un el dorado ou tout le monde serait heureux riche et épanoui ! Or, c'est loin d'être le cas. C'est même tout l'inverse ! Si l'état se désengage, il n'y aura plus personne pour contrôler et pour s'assurer que les plus pauvres soient aidés et qu'il n'y ait pas d'abus. Qu'aurait donné le scandale EWI sans contrôle ?
La vie en société nécessite des règles, sinon c'est le chaos. Et cela se vérifie à tous les niveaux, dans tous les domaines.
La transition écologique de l'économie est d'autant plus importante qu'elle va fortement protéger la condition humaine, en limitant les désastres liés au réchauffement climatique, à l'empoisonnement de nappes phréatiques ou encore à la pollution. Seul l'état peut la coordonner. Seul lui peut la corréler aux enjeux sanitaires, aux transports, à la politique urbaine dans nos villes, à l'énergie.
Même chose pour la justice sociale. Seul l'état peut lutter contre les inégalités. L'ADF est favorable au système de la carotte et du bâton. Les entreprises qui favorisent la discrimination, qui ne respectent ni parité, ni embauche de travailleurs handicapés, doivent payer une réparation à la société, une amende. Et celles qui dépassent les objectifs doivent être récompensés, encouragées.
La confiance n'exclut pas le contrôle. Il ne doit jamais en être question. Le fait de promouvoir un interventionnisme d'état modéré n'est pas une atteinte aux libertés, c'est le meilleur moyen de les préserver.
Hélas, le laisser-faire absolu est aussi efficace que le communisme forcené, Monsieur Brimont.
Votre anarchisme économique ne règlera pas les problèmes sociaux et économiques du pays. S'il fonctionnait, les Etats-Unis seraient un el dorado ou tout le monde serait heureux riche et épanoui ! Or, c'est loin d'être le cas. C'est même tout l'inverse ! Si l'état se désengage, il n'y aura plus personne pour contrôler et pour s'assurer que les plus pauvres soient aidés et qu'il n'y ait pas d'abus. Qu'aurait donné le scandale EWI sans contrôle ?
La vie en société nécessite des règles, sinon c'est le chaos. Et cela se vérifie à tous les niveaux, dans tous les domaines.
La transition écologique de l'économie est d'autant plus importante qu'elle va fortement protéger la condition humaine, en limitant les désastres liés au réchauffement climatique, à l'empoisonnement de nappes phréatiques ou encore à la pollution. Seul l'état peut la coordonner. Seul lui peut la corréler aux enjeux sanitaires, aux transports, à la politique urbaine dans nos villes, à l'énergie.
Même chose pour la justice sociale. Seul l'état peut lutter contre les inégalités. L'ADF est favorable au système de la carotte et du bâton. Les entreprises qui favorisent la discrimination, qui ne respectent ni parité, ni embauche de travailleurs handicapés, doivent payer une réparation à la société, une amende. Et celles qui dépassent les objectifs doivent être récompensés, encouragées.
La confiance n'exclut pas le contrôle. Il ne doit jamais en être question. Le fait de promouvoir un interventionnisme d'état modéré n'est pas une atteinte aux libertés, c'est le meilleur moyen de les préserver.
- Aurore Lacroix-Valmont
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Re: Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité
MAMA(5/8) :
Monsieur Baldouin, je vais faire une parenthèse car votre propos me hérisse les cheveux et je pense qu'il ne mérite même pas que l'on s'y attarde, mais soutenir l'investissement dans les énergies fossiles c'est être plus bête que ses pieds et ne rien avoir compris au défi de la transition écologique.
Pour parler de ce Far-West, car il n'y a pas d'autres mots, que veut mettre en place le RPL, aidé par le PLC et une frange de la droite, le MAMA est catégorique. L'état n'a pas encore suffisamment les moyens pour réguler l'économie. Nous les lui donnerons, ce sera notre priorité AB-SO-LUE.
Aujourd'hui, en Frôce, ceux qui travaillent le font pour survivre, pour payer leurs factures à la fin du mois. Et pendant ce temps, 82% des richesses sont détenues par 1% de la population. C'est insupportable ! C'est inacceptable.
Mais pas de panique, l'état va venir donner un grand coup de balais, en commençant par aller chercher les richesses là où elles sont et les partager avec les plus modestes. Il jouera pleinement pour l'intérêt général en coursant les patrons voyous, les experts des paradis fiscaux. Il les amènera devant les tribunaux, devant leurs responsabilités.
Le MAMA s'assurera aussi que l'état frôceux protège et préserve les moyens de production. Un entrepreneur qui veut délocaliser ne pourra pas transférer son matériel de production, celui-ci serai confisqué par l'état et mis à disposition d'un repreneur.
Le temps des pinailleries et des concessions alambiquées pour protéger un système toujours plus injuste est révolu. Tant mieux !
Monsieur Baldouin, je vais faire une parenthèse car votre propos me hérisse les cheveux et je pense qu'il ne mérite même pas que l'on s'y attarde, mais soutenir l'investissement dans les énergies fossiles c'est être plus bête que ses pieds et ne rien avoir compris au défi de la transition écologique.
Pour parler de ce Far-West, car il n'y a pas d'autres mots, que veut mettre en place le RPL, aidé par le PLC et une frange de la droite, le MAMA est catégorique. L'état n'a pas encore suffisamment les moyens pour réguler l'économie. Nous les lui donnerons, ce sera notre priorité AB-SO-LUE.
Aujourd'hui, en Frôce, ceux qui travaillent le font pour survivre, pour payer leurs factures à la fin du mois. Et pendant ce temps, 82% des richesses sont détenues par 1% de la population. C'est insupportable ! C'est inacceptable.
Mais pas de panique, l'état va venir donner un grand coup de balais, en commençant par aller chercher les richesses là où elles sont et les partager avec les plus modestes. Il jouera pleinement pour l'intérêt général en coursant les patrons voyous, les experts des paradis fiscaux. Il les amènera devant les tribunaux, devant leurs responsabilités.
Le MAMA s'assurera aussi que l'état frôceux protège et préserve les moyens de production. Un entrepreneur qui veut délocaliser ne pourra pas transférer son matériel de production, celui-ci serai confisqué par l'état et mis à disposition d'un repreneur.
Le temps des pinailleries et des concessions alambiquées pour protéger un système toujours plus injuste est révolu. Tant mieux !
Ministre Fédéral de la Diplomatie et de Défense
- Philippe Chartier
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Re: Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité
ADF (4/8) :
Ne tombons pas dans la caricature. Il n'y a pas que des voyous, ils sont même en minorité.
Les entrepreneurs qui veulent juste exercer leur activité et survivre eux-aussi, ils existent. Et on peut légitimement se poser la question du sort qui leur est réservé dans un état de contrôle économique. Il faut donner la priorité des rétributions aux salariés, oui. Mais il faut aussi penser à l'investissement, car une entreprise ne gagne pas son chiffre d'affaire en claquant des doigts. Elle doit faire des choix, prendre des risques, parfois acheter, et pour ça, il faut qu'elle ait quand même une marge, qu'elle puisse maintenir les emplois et protéger ses salariés.
Prétendre que les problèmes de tous les travailleurs vont se régler parce que l'état contrôle tout et fait la chasse aux voyous, c'est réducteur et simpliste comme approche. Nous ne sommes pas opposés, par exemple, à des réductions de charges, mais ça ne sera pas sans rien en face, il faudra une contrepartie, qui aille dans le sens des combats que mènent l'ADF.
Sur la question de la fiscalité, nous devons aussi réfléchir à une personnalisation en fonction des provinces. Selon les secteurs en difficulté ou à valoriser, il est utile et intéressant de proposer des charges moins élevées. Cela peut préserver les emplois.
On a très peu abordé le commerce international, et c'est dommage ! Il y a beaucoup à dire là-dessus, car la vérité, c'est que la Frôce pêche dans ce domaine, alors qu'il est un formidable levier. Nous ne valorisons pas assez nos entreprises !
Ne tombons pas dans la caricature. Il n'y a pas que des voyous, ils sont même en minorité.
Les entrepreneurs qui veulent juste exercer leur activité et survivre eux-aussi, ils existent. Et on peut légitimement se poser la question du sort qui leur est réservé dans un état de contrôle économique. Il faut donner la priorité des rétributions aux salariés, oui. Mais il faut aussi penser à l'investissement, car une entreprise ne gagne pas son chiffre d'affaire en claquant des doigts. Elle doit faire des choix, prendre des risques, parfois acheter, et pour ça, il faut qu'elle ait quand même une marge, qu'elle puisse maintenir les emplois et protéger ses salariés.
Prétendre que les problèmes de tous les travailleurs vont se régler parce que l'état contrôle tout et fait la chasse aux voyous, c'est réducteur et simpliste comme approche. Nous ne sommes pas opposés, par exemple, à des réductions de charges, mais ça ne sera pas sans rien en face, il faudra une contrepartie, qui aille dans le sens des combats que mènent l'ADF.
Sur la question de la fiscalité, nous devons aussi réfléchir à une personnalisation en fonction des provinces. Selon les secteurs en difficulté ou à valoriser, il est utile et intéressant de proposer des charges moins élevées. Cela peut préserver les emplois.
On a très peu abordé le commerce international, et c'est dommage ! Il y a beaucoup à dire là-dessus, car la vérité, c'est que la Frôce pêche dans ce domaine, alors qu'il est un formidable levier. Nous ne valorisons pas assez nos entreprises !
- Anastasia Mendoza Ojeda
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Re: Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité
CUL (6/8)
Puisque l'on parle beaucoup des travailleurs, il me semble important d'évoquer le rôle des syndicats dans la vie d'entreprise, l'entreprise fonctionne mieux lorsqu'elle n'est pas qu'un lien de subordination, mais un véritable partenariat, et on n'atteint cet état de partenariat qu'en rééquilibrant les forces entre employeurs et salariés le capitalisme favorisant par nature l'employeur, il nous revient de placer le salarié dans les meilleures dispositions.
Et la loi ne suffit pas à le faire, il y a bien trop de contextes différents pour qu'une loi générale soit pertinente en entreprise, pour renforcer les salariés, il faut renforcer leur posture dans les négociations, et par conséquent leurs négociateurs, c'est à dire les syndicats.
Pour renforcer les syndicats, il me semble important tout d'abord de renforcer la démocratie d'entreprise, la légitimité étant la clé pour toute négociation, il sera ainsi hors de question qu'un accord collectif soit signé sans le soutien de syndicats représentant au moins 50 % des salariés de la branche ou de l'entreprise selon le niveau de négociation, les employeurs n'auront plus aucun moyen de contourner la représentation majoritaire, que ce soit par un référendum interne aux accents de chantage face à des salariés peu rompus à la négociation ou que ce soit par un accord minoritaire qui étrangement lie tout le monde.
C'est aussi renforcer les protections des représentants syndicaux face aux sanctions disciplinaires, notre arsenal répressif actuel est bien trop léger face à ces tactiques de pourrissement, ainsi la violation des protections dues à un représentant syndical devront désormais relever du droit pénal, pour faire disparaitre l'immunité de fait des grandes entreprises.
Puisque l'on parle beaucoup des travailleurs, il me semble important d'évoquer le rôle des syndicats dans la vie d'entreprise, l'entreprise fonctionne mieux lorsqu'elle n'est pas qu'un lien de subordination, mais un véritable partenariat, et on n'atteint cet état de partenariat qu'en rééquilibrant les forces entre employeurs et salariés le capitalisme favorisant par nature l'employeur, il nous revient de placer le salarié dans les meilleures dispositions.
Et la loi ne suffit pas à le faire, il y a bien trop de contextes différents pour qu'une loi générale soit pertinente en entreprise, pour renforcer les salariés, il faut renforcer leur posture dans les négociations, et par conséquent leurs négociateurs, c'est à dire les syndicats.
Pour renforcer les syndicats, il me semble important tout d'abord de renforcer la démocratie d'entreprise, la légitimité étant la clé pour toute négociation, il sera ainsi hors de question qu'un accord collectif soit signé sans le soutien de syndicats représentant au moins 50 % des salariés de la branche ou de l'entreprise selon le niveau de négociation, les employeurs n'auront plus aucun moyen de contourner la représentation majoritaire, que ce soit par un référendum interne aux accents de chantage face à des salariés peu rompus à la négociation ou que ce soit par un accord minoritaire qui étrangement lie tout le monde.
C'est aussi renforcer les protections des représentants syndicaux face aux sanctions disciplinaires, notre arsenal répressif actuel est bien trop léger face à ces tactiques de pourrissement, ainsi la violation des protections dues à un représentant syndical devront désormais relever du droit pénal, pour faire disparaitre l'immunité de fait des grandes entreprises.
- Lena Finacci-Voligni
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Re: Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité
ADF (5/8) :
En Transalpie, il y a eu une initiative intéressante sur les syndicats, avec la mise en place syndicats de service. Cette méthode est utilisée dans les pays du nord de l'Europe, la Suède notamment.
Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle est efficace. En fait le système est simple. La loi fixe la base, les règles en matière de droit du travail. Chaque syndicat dispose après d'une grande largesse pour négocier, directement avec l'entrepreneur, de nouveau avantages, dont il fait bénéficier ses adhérents.
Nous sommes soucieux de laisser la liberté d'adhérer à un syndicat aux salariés. Mais conscient que le rapport de force doit être équilibré. Les syndicats auraient donc l'appui de leurs adhérents et donc un poids conséquent pour améliorer les conditions de travail.
Ce système peut sans doute être amélioré, il s'agit d'une première et il a été mis en place dans une seule province ! Rien n'empêche de le compléter avec d'autres mesures. Après, il faut aussi se méfier des référendums internes, dans le sens où l'avis des salariés peut aussi mettre à mal la position des syndicats. Il faudrait en définir les règle et rester prudents, attentifs sur les éventuelles retombées.
Nous soutenons totalement un renforcement des protections des représentants du personnel. A l'inverse de notre voisin frôceux, nous militons pour conserver des instances indépendantes les unes des autres, même si complémentaires, à savoir CHSCT, CE et DP. La fusion de ces instances ne ferait qu'affaiblir leur poids et leurs prérogatives ! Nous doterons les CHSCT d'un budget propre, les rendant indépendants sur les expertises.
En Transalpie, il y a eu une initiative intéressante sur les syndicats, avec la mise en place syndicats de service. Cette méthode est utilisée dans les pays du nord de l'Europe, la Suède notamment.
Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle est efficace. En fait le système est simple. La loi fixe la base, les règles en matière de droit du travail. Chaque syndicat dispose après d'une grande largesse pour négocier, directement avec l'entrepreneur, de nouveau avantages, dont il fait bénéficier ses adhérents.
Nous sommes soucieux de laisser la liberté d'adhérer à un syndicat aux salariés. Mais conscient que le rapport de force doit être équilibré. Les syndicats auraient donc l'appui de leurs adhérents et donc un poids conséquent pour améliorer les conditions de travail.
Ce système peut sans doute être amélioré, il s'agit d'une première et il a été mis en place dans une seule province ! Rien n'empêche de le compléter avec d'autres mesures. Après, il faut aussi se méfier des référendums internes, dans le sens où l'avis des salariés peut aussi mettre à mal la position des syndicats. Il faudrait en définir les règle et rester prudents, attentifs sur les éventuelles retombées.
Nous soutenons totalement un renforcement des protections des représentants du personnel. A l'inverse de notre voisin frôceux, nous militons pour conserver des instances indépendantes les unes des autres, même si complémentaires, à savoir CHSCT, CE et DP. La fusion de ces instances ne ferait qu'affaiblir leur poids et leurs prérogatives ! Nous doterons les CHSCT d'un budget propre, les rendant indépendants sur les expertises.
- Victor Karlsson-Marshall
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Re: Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité
UPP (7/8)
Monsieur Brimont, je ne suis pas de mauvaise foi, et je suis heureux de voir que vous réalisiez que là est la question : intervenir ou ne pas intervenir. L'État devait intervenir en Antsiranana et il l'a fait, fort heureusement. La seule chose qu'il vous faut dès lors admettre, c'est qu'avec votre tout-privatisé, ni l'Antsiranana ni aucune localité en difficulté ne pourrait bénéficier d'un soutien assuré en cas de difficultés. Là où vous prônez l'idéologique pur, nous préférons une vision réaliste qui prend en compte les réalités et les faillibilités d'un système géré par et pour le profit.
Et l'on voit les failles de ce système quand on pense à l'environnement : les plus grandes entreprises ont déjà la pleine liberté d'investir dans des solutions écologiques, et pourtant à ce niveau-là, dans beaucoup de secteurs, on stagne - quand on ne régresse pas carrément, comme on le voit chez certains constructeurs automobiles qui trafiquent leurs véhicules les plus polluants en les faisant passer pour écologique.
Promouvoir un système qui sanctionne et décourage la pollution et privilégie les solutions écologiques, c'est investir sur le long terme pour la durabilité de notre économie, mais aussi pour la santé de chacun, et par extension, pour réduire les dépenses de soins des maladies liées à la pollution - ce qui donne des travailleurs en meilleure forme physique et donc plus productifs.
L'action de l'État dans l'économie n'est pas nuisible, elle est essentielle pour faire avancer la société, et un mécanisme comme la taxation ne doit pas être vu comme une confiscation, mais comme un moyen d'orienter l'économie et la production dans la meilleure direction pour l'intérêt général.
Monsieur Brimont, je ne suis pas de mauvaise foi, et je suis heureux de voir que vous réalisiez que là est la question : intervenir ou ne pas intervenir. L'État devait intervenir en Antsiranana et il l'a fait, fort heureusement. La seule chose qu'il vous faut dès lors admettre, c'est qu'avec votre tout-privatisé, ni l'Antsiranana ni aucune localité en difficulté ne pourrait bénéficier d'un soutien assuré en cas de difficultés. Là où vous prônez l'idéologique pur, nous préférons une vision réaliste qui prend en compte les réalités et les faillibilités d'un système géré par et pour le profit.
Et l'on voit les failles de ce système quand on pense à l'environnement : les plus grandes entreprises ont déjà la pleine liberté d'investir dans des solutions écologiques, et pourtant à ce niveau-là, dans beaucoup de secteurs, on stagne - quand on ne régresse pas carrément, comme on le voit chez certains constructeurs automobiles qui trafiquent leurs véhicules les plus polluants en les faisant passer pour écologique.
Promouvoir un système qui sanctionne et décourage la pollution et privilégie les solutions écologiques, c'est investir sur le long terme pour la durabilité de notre économie, mais aussi pour la santé de chacun, et par extension, pour réduire les dépenses de soins des maladies liées à la pollution - ce qui donne des travailleurs en meilleure forme physique et donc plus productifs.
L'action de l'État dans l'économie n'est pas nuisible, elle est essentielle pour faire avancer la société, et un mécanisme comme la taxation ne doit pas être vu comme une confiscation, mais comme un moyen d'orienter l'économie et la production dans la meilleure direction pour l'intérêt général.
Père, Époux, Chancelier Suprême, Citoyen.
Co-président-fondateur de The European LGBT Foundation
4ème Chancelier Suprême de la Fédération de Frôce et de Madagascar (92-94)
2ème Gouverneur de Catalogne (90-92)
3ème Président de l'Assemblée Fédérale (91-92)
2ème Vice-Chancelier de la Fédération (89-90)
Ancien Maire de Pastelac
Prince dans une dimension parallèle
Biographie | Pluzin | Résidence
- Philippe Chartier
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Re: Elections générales 93 : Débat sur l'économie et la fiscalité
ADF (6/8) :
Vous ne pouvez pas affirmer que les entreprises n'ont pas innové dans les solutions écologiques, bien que je sois d'accord avec vous sur le fait que l'économie doit être régulée.
Les entreprises ont permis la mise sur le marché de voitures hybrides, électriques, à l'étranger, on voit que des moteurs à hydrogènes ont été mis au point, par le secteur privé. Les choses sont en train de bouger. Les panneaux photovoltaïques pullulent de plus en plus, des entreprises s'y sont même positionnées comme expertes.
Il y a des fraudeurs partout, ça n'est pas une généralité. Cela doit amener à une remise en question dans la façon dont nous aidons les entreprises. Préférons-nous récompenser les efforts ou jouer l'indifférence ?
C'est peut-être ce qui a le plus manqué au Gouvernement Fédéral, d'ailleurs. Une politique économique en faveur de l'innovation. Vous savez que la Frôce voit son nombre de brevets en perpétuelle augmentation. Si nous parvenons aux responsabilités, nous proposons de les valoriser. Cette fameuse transition écologique, dont nous parlons, elle a besoin d'un coup de pouce. Je regrette par exemple que le Ministre du Budget Fédéral n'ait pas remplacé le parc automobile des hauts fonctionnaires par des véhicules propres, pour encourager les constructeurs et aussi les citoyens.
Je regrette que de grands travaux énergétiques n'aient pas été lancés sur les bâtiments publics. Vous nous faites un beau discours mais tous ces actes manqués, c'est dommage ! Parce que franchement, ce n'était pas les opportunités qui manquaient !
Vous ne pouvez pas affirmer que les entreprises n'ont pas innové dans les solutions écologiques, bien que je sois d'accord avec vous sur le fait que l'économie doit être régulée.
Les entreprises ont permis la mise sur le marché de voitures hybrides, électriques, à l'étranger, on voit que des moteurs à hydrogènes ont été mis au point, par le secteur privé. Les choses sont en train de bouger. Les panneaux photovoltaïques pullulent de plus en plus, des entreprises s'y sont même positionnées comme expertes.
Il y a des fraudeurs partout, ça n'est pas une généralité. Cela doit amener à une remise en question dans la façon dont nous aidons les entreprises. Préférons-nous récompenser les efforts ou jouer l'indifférence ?
C'est peut-être ce qui a le plus manqué au Gouvernement Fédéral, d'ailleurs. Une politique économique en faveur de l'innovation. Vous savez que la Frôce voit son nombre de brevets en perpétuelle augmentation. Si nous parvenons aux responsabilités, nous proposons de les valoriser. Cette fameuse transition écologique, dont nous parlons, elle a besoin d'un coup de pouce. Je regrette par exemple que le Ministre du Budget Fédéral n'ait pas remplacé le parc automobile des hauts fonctionnaires par des véhicules propres, pour encourager les constructeurs et aussi les citoyens.
Je regrette que de grands travaux énergétiques n'aient pas été lancés sur les bâtiments publics. Vous nous faites un beau discours mais tous ces actes manqués, c'est dommage ! Parce que franchement, ce n'était pas les opportunités qui manquaient !