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- Début du débat : Vendredi 11 mai
- Fin du débat : Dimanche 20 mai à 21 heures
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Nous avons, selon les provinces, des dispositifs législatifs très stricts à l'égard du privé. Il faut assouplir tout cela, pour permettre de nouvelles opportunités à nos enfants. Je suis persuadé qu'intégrer une école, financée par des investisseurs, assure un meilleur avenir.
Bon nombre d'ingénieurs, ou de médecins, voire de professeurs, sont issus d'établissements privés. Il s'agit d'un gage d'excellence, bien souvent de renommée internationale.
Aujourd'hui, l'argument phare consiste à mettre aux citoyens de la poudre aux yeux. On leur dit, avec le public, l'école est gratuite, elle est ouverte à tous. Avec le privé, elle sera payante, sélective. Mais désolé de le dire, l'école n'est pas gratuite. Elle est financée par les impôts. Elle est coûteuse, elle n'est pas toujours efficace. Elle revient aussi cher, si ce n'est plus aux frôceux. Basculer l'enseignement dans le privé, reviendrait à donner des largesses à nos finances publiques. Et cet argent, mieux employé, pourrait servir à l'égalité des chances, à aider les foyers les plus défavorisés, à accompagner et promouvoir le soutien scolaire, les cours à distance, par exemple.
L'état serait désengagé de l'éducation mais pourrait prendre sa part d'investissement. Je vous parle d'un idéal que nous aimerions atteindre, mais aujourd'hui, il est un fait incontestable. Le privé est étouffé, bridé, honni. Et ce n'est pas normal. Le RPL défend la liberté sur tous les domaines et ce ne sont pas les chantiers qui manquent. Reste que l'état doit avoir un rôle minimal, propice à l'émancipation.
Miser sur la libération à tout prix du privé face à des normes soi-disant excessives, c'est ce qui a mené au drame de la Grenfell Tower, les positions absolues sont rarement bonnes, une norme peut être bonne comme elle peut être mauvaise, à nous de nous restreindre à ce qui est utile.
En ce qui concerne l'enseignement, l'offre publique est utile car elle favorise l'ascenseur social, donc une société qui reconnait le mérite et le talent des individus plutôt que leur capital hérité, un basculement total sur le privé diviserait l'éducation entre les écoles les plus chères qui auront inévitablement les plus grands moyens et les moins chères, au rabais, proposant un enseignement bas de gamme, s'il n'est pas directement subventionné par des grandes entreprises qui voudront les transformer en vecteur de culte de l'obéissance.
Vous défendez la liberté des riches de rester à leur place, je préfère défendre la liberté de chacun à démontrer ses capacités à armes égales.
Cela ne veut pas dire que nous n'avons pas besoin de liberté et d'audace dans l'éducation, nous devons être ouverts aux travaux novateurs des spécialistes au lieu de nous en tenir à l'école de papa, j'ai appuyé dans ce sens en Septimanie avec "classes sans chaussures" pour favoriser le bien-être des élèves et les horaires centrés sur le matin pour tirer le maximum du rythme biologique naturel des plus jeunes, et nous pouvons aller encore plus loin en expérimentant à grande échelle les écoles Montessori.
L'égalité n'empêchera par l'ambition, tel est notre credo.
Votre parallèle avec le drame de la Grenfell Tower est plutôt douteux. D'autant que je ne vois pas le rapport avec notre sujet ni avec mon propos. Je n'ai pas parlé de normes de sécurité, j'ai parlé de libérer l'investissement du privé dans l'éducation, c'est complètement différent.
Vous me parlez des classes sans chaussures, et vous faites bien. Rappelez-vous la polémique que cela avait provoqué au moment où vous avez décidé de cette mesure. Laisser les écoles libres d'appliquer les dispositifs d'éducation qui leur conviennent éviterait de tels débats. Qui sommes-nous, politiques, pour dire que telle ou telle méthode d'éducation ne doit pas être utilisée ou vaut moins qu'un autre ?
En laissant libre choix aux établissements privés, vous leur permettez d'expérimenter. Et si ça ne fonctionne pas, cela se ressentira sur les résultats, donc sur la réputation de l'établissement. Toutes les écoles privées ont intérêt à faire valoir la réussite, ce qui n'est pas toujours le cas de l'école publique. Quant aux frais, vous oubliez la règle de la concurrence qui veut que les tarifs se régulent d'eux-mêmes.
Mais je suis sensible à votre engagement pour l'égalité et je crois qu'en la matière, nous aurions fort à faire et à proposer. C'est pourquoi nous souhaitons instaurer un chèque éducation, destiné aux plus modestes, qui leur permettra de payer les frais de scolarité. Ces foyers pourront toujours rallonger l'enveloppe s'ils veulent un établissement plus cher. Le but n'est pas non plus d'encourager les inégalités d'accès à l'éducation, loin de là et au contraire, même !
Concernant la Grenfell Tower, la comparaison est très adaptée, elle montre l'absurdité des raisonnements absolus, or je pense que le RPL s'est enfermé dans un raisonnement absolu sur l'éducation en voyant le privé comme systématiquement bon, alors que dans les pays où le service public n'est pas aussi proéminent, on voit que le privé peut échouer dans les grandes largeurs.
En ce qui concerne ma politique, s'il fallait reculer à la première critique, on ne gouvernerait plus. Le recul se justifie lorsqu'il est clair qu'une immense majorité de la population est si hostile au texte qu'on peut estimer qu'il ne défend plus l'intérêt général ou lorsque le maintien du texte entrainerait des inconvénients supérieurs à ses avantages.
Concernant "Classes sans chaussures", les critiques ont été :
- Un journal qui me soupçonne de vouloir transformer la Septimanie en Scandinavie, je doute que la neige artificielle tienne très bien à Uzarie.
- Un des délires habituels de Lisa Reyes, on serait plus avancés en disant que l'eau ça mouille.
- Une offensive de mes concurrents aux dernières provinciales, un an et demi après que le décret ne soit signé, un peu tard pour un retrait.
Bref, rien qui ne justifie de reculer, nous regarderons durant ce mandat les résultats, si le dispositif ne marche pas, il sera retiré, c'est important d'admettre la possibilité d'avoir tort dans la vie.
Je ne crois pas en votre chèque éducation, les écoles sauront que les parents disposent de ces montants et augmenteront leurs tarifs en conséquence, une entreprise capitaliste ayant toujours vocation à maximiser ses profits, tout ce que ce chèque fera, ce sera engraisser les propriétaires d'écoles privées.
J'ai écouté votre échange avec attention. Je suis quelque peu dubitatif. Mme Mendoza, votre vision du privé est la même que celle des communistes. Pourtant, il peut y avoir des vertus dans le privé. Assouplir les législations en matière d'éducation avec les établissements privés n'est pas une mauvaise idée. Bien sûr, l'état doit quand même garder le contrôle, notamment sur les tarifs pratiqués, sur le programme scolaire. Il faut un équilibre et celui-ci est possible, il fonctionne dans de nombreux pays étrangers.
Par contre, je suis dubitatif sur les prétendues "avancées" dans les méthodes d'éducation. Autant pour les rythmes scolaires, cela se justifie, autant pour votre histoire de "classes-babouches" à la noix, j'émets une forte réserve. On va quand même pas faire croire aux gens qu'avoir des enfants pieds nus en classe, ça fait exploser le taux de réussite.
Il eut été souhaitable, sans doute, en Septimanie, de mettre en avant l'aspect apprentissage, de valoriser les travaux manuels, qui apportent non seulement au développement personnel mais aussi à la recherche d'un métier plus tard. Je me suis toujours étonné que mes enfants n'aient pas des cours de bricolage, par exemple. Ca peut paraitre dérisoire, mais ça permet d'être autonome, de savoir se débrouiller, voire, peut-être de développer des passions pour les domaines manuels, l'artisanat.
Pour le chèque éducation, l'idée n'est pas mauvaise, mais plutôt que de servir à payer les frais de scolarité, il devrait financer les fournitures, qui représentent un coût important, chaque année.
Libéraliser les règles sur l'enseignement privé, nous l'avons fait, en sortant le privé de la carte scolaire et en assouplissant les conditions de financement. Je ne mets pas en garde contre l'existence d'un enseignement privé, mais sur le fait de voir le privé comme la panacée, l'absolutisme n'est que piètre conseiller.
"Classes sans chaussures" se base sur des travaux du professeur Stephen Heppell. J'ai estimé que s'il y avait un moyen d'optimiser les résultats des élèves sans que leur bonheur soit impacté, c'est une mesure d'utilité publique, c'est pourquoi j'ai ordonné une expérimentation à grande échelle, pour m'assurer du bien-fondé de ce constat et voir son adaptation à nos spécificités culturelles.
Quand on parle d'éducation je préfère me baser sur des travaux universitaires réputés que sur un prétendu bon sens. Quand un stylo ne fonctionne pas dans l'espace, le bon sens, c'est prendre un crayon de papier, la recherche c'est faire un stylo spécial car les mines sont dangereuses.
En ce qui concerne les travaux manuels, je dois rappeler que l'économie de la Septimanie n'est pas celle de la Tyrsènie, la Tyrsènie est une région essentiellement agricole, la Septimanie est une région essentiellement touristique, qui s'appuie donc plus sur les prestations de service que sur les travaux manuels. Vu le taux de chômage dans les deux provinces, je pense que notre approche est la bonne, mais ceci est un autre débat.
Vouloir adapter l'enseignement aux spécificités du marché du travail, c'est une chose, mais au moins adaptez-la au marché du travail local pour éviter le non-sens économique.
Je suis un petit peu inquiète et atterrée de ce que j'entends, notamment du côté du RPL. Privatiser les écoles, tout laisser dans les mains du privé, c'est assez angoissant et consternant.
L'éducation n'est pas une banque ! C'est le secteur le plus important, dans notre pays. C'est grâce à elle que nos enfants apprennent à lire, à compter, à écrire, qu'ils se construisent culturellement et psychiquement. C'est grâce à notre éducation que nous sommes capables de penser, de réfléchir, de proposer et même de débattre. L'émancipation des esprits, la liberté telle que vous prétendez la défendre, c'est justement la possibilité pour les gens de se libérer de leurs chaines ! Qu'elles soient sociales, économiques ou spirituelles !
Où est la liberté, où est l'émancipation lorsqu'un enfant ne peut se rendre à l'école parce qu'il n'a pas d'argent ? Où est l'égalité lorsque l'éducation se fait sélective avant même l'apprentissage des bases ?
Je ne peux concevoir l'école autrement que comme un service public, rendu à tous les frôceux.
Je ne peux l'imaginer autrement que gratuite, financée par le contribuable, au titre de la réussite et de l'égalité entre tous.
Vouloir céder ce pilier de notre démocratie à des investisseurs privés, aux profits, est une grosse erreur, dont nous ne nous remettrions pas, et dont nous ne voulons pas.
Qu'adviendra-t-il de l'apprentissage des langues régionales, des langues mortes ? Que fera le privé des classes à bas effectif ? Tout cela va disparaitre, au nom des bénéfices.
Et une fois de plus, l'argent est, encore et encore, le maître mot du libéralisme. Coûter moins pour rapporter plus. L'esclavagisme, version moderne.
Je rejoins Mme.Lacroix-Valmont, l'école doit être un droit universel, gratuit et public. Les propositions du RPL c'est l'oligarchie et chaque avancée de l'école, publique, laïque, universelle, sera perdue avec sa privatisation. L'école est faillible et a encore des failles, c'est inexorable, mais là, ça reviendrait à tout détruire car il y a encore quelques améliorations à apporter. Qui détruirait vingt étages d'immeubles car une tuile est bancale ? Le RPL !
Vous nous parlez de la régulation des tarifs avec la concurrence, je n'y crois pas. L'éducation ne doit pas avoir de prix. De même quiconque aura un monopole dans telle ou telle région pourra gonfler ses prix sans que rien ni personne ne puisse y faire quelque chose sinon l'État par un de vos mirobolants chèques.
Je rejoins Mmme.Ojeda sur les chèques qui ne feront qu'augmenter le prix des écoles. Là, l'État s'il veut rendre l'école universelle, devra payer les coûts de fonctionnement de l'école, mais également les profits des entreprises privées que réclameront les firmes capitalistes dans leurs frais. Ce qui endettera l'État surtout si vous souhaitez réduire les impôts "coûteux".
En économie capitaliste, il y a toujours des dettes créées par le besoin de profits, elle n'a donc rien à faire à l'école et ne doit pas gangrener l'éducation.
Qu'importe les écoles privées ou publiques, le critère principal reste le programme éducatif et la taille. Le premier devant se baser selon nous, sur la réflexion personnelle et sur le développement de son opinion individuelle, la seconde devant être modeste pour un meilleur environnement, suivi et une meilleure réussite.
Ex-Ministre de la Santé et de la Protection Sociale
Député Fédéral
Député Provincial de Septimanie
Maire de la Commune Républicaine Socialiste de Farellia
Vous savez pourquoi l’éducation coûte cher à notre pays ? On a préféré faire la sourde oreille, jetée aux oubliettes l’organisation de l’école et reléguer ce thème pendant plusieurs décennies. Pendant tout ce temps, l’école s’est diversifiée en renforçant les inégalités. Des inégalités qui influencent la cohésion nationale, le développement de la citoyenneté ainsi que le niveau d'enseignement.
L’éducation n’est plus fédérale. On dépense beaucoup plus pour former les élèves de la capitale que ceux de Gambino. On est littéralement en train de tuer l’école publique et on n’aura même pas eu besoin des établissements privés pour nous y aider. Nos politiques d’éducation sont dépourvus de bon sens, elles sont complètement désuètes. Les établissements privés s’y prennent mieux que nous. Eux au moins, ils allouent un budget raisonnable et prennent en compte les réalités économiques.
L’éducation est un secteur qui se développe sans cesse. Le taux de natalité reste conséquent et nos jeunes compatriotes pour la grande majorité continuent après le BNES. Nos projets et notre vision pour l'école publique de demain ne sont pas conformes. Nous ne sommes plus aptes à décider seul, il nous faut prendre en considération l’opinion publique à présent. Organiser un référendum afin de demander à tous nos concitoyens en âge de pouvoir comprendre, de décider de l’avenir de l’éducation.
Je suis pour ma part favorable à un renforcement de l’équilibre entre privé et publique au sein de notre pays. Il est important même vital d’établir de nouvelles relations et une meilleure coopération plus transparente avec l’éducation privée et publique de notre pays. Cela se fait déjà.