Elections générales 92 : Débat - Justice et Sécurité interieure
- Mats Maessen
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Re: Elections générales 92 : Débat - Justice et Sécurité interieure
MAMA (9/10)
Monsieur Valmont, votre temps de parole ne vous autorisera pas à me répondre, mais je souhaite tout de même réagir à vos derniers propos.
Je me méfie de votre mentalité qui consisterait presque à vouloir remplacer les procès équitables par les procès-verbaux. Au final, on ne parle pas d'une alternative au procès, mais d'une substitution qui ne permet pas au citoyen de se défendre. Je ne dis pas que je suis fondamentalement opposé à l'idée du procès-verbal pour le harcèlement de rue, mais je crains les abus qui pourraient en découler.
Toutefois, cela reste une bonne piste de réflexion, attention tout de même à la défendre avec les bons arguments.
Par contre, je ne suis pas du tout d'accord avec votre vision de la liberté d'expression. Je me répète un peu, mais la liberté n'est pas le seul droit qui existe. D'autres droits doivent être défendus, et cela implique de limiter quelques domaines de la liberté.
L'injure, l'insulte, la diffamation sont des atteintes aux droits individuels. Il s'agit de violences, et chacun a le droit de ne pas subir de violence. Il ne s'agit pas là de protéger les idées, mais de protéger les personnes.
Pour moi, l'intention de nuire en cas de diffamation n'est qu'une circonstance aggravante. La diffamation par négligence ou par refus de se renseigner avant de s'exprimer est tout aussi condamnable que la diffamation volontaire.
Et au risque de passer pour celui qui veut limiter la parole de tout le monde, je suis également en désaccord avec madame Ojeda quand elle affirme son opposition aux lois mémorielles. Il ne s'agit pas de donner une version officielle de l'histoire, mais d'interdire la banalisation ou la négation de crimes contre l'humanité.
Monsieur Valmont, votre temps de parole ne vous autorisera pas à me répondre, mais je souhaite tout de même réagir à vos derniers propos.
Je me méfie de votre mentalité qui consisterait presque à vouloir remplacer les procès équitables par les procès-verbaux. Au final, on ne parle pas d'une alternative au procès, mais d'une substitution qui ne permet pas au citoyen de se défendre. Je ne dis pas que je suis fondamentalement opposé à l'idée du procès-verbal pour le harcèlement de rue, mais je crains les abus qui pourraient en découler.
Toutefois, cela reste une bonne piste de réflexion, attention tout de même à la défendre avec les bons arguments.
Par contre, je ne suis pas du tout d'accord avec votre vision de la liberté d'expression. Je me répète un peu, mais la liberté n'est pas le seul droit qui existe. D'autres droits doivent être défendus, et cela implique de limiter quelques domaines de la liberté.
L'injure, l'insulte, la diffamation sont des atteintes aux droits individuels. Il s'agit de violences, et chacun a le droit de ne pas subir de violence. Il ne s'agit pas là de protéger les idées, mais de protéger les personnes.
Pour moi, l'intention de nuire en cas de diffamation n'est qu'une circonstance aggravante. La diffamation par négligence ou par refus de se renseigner avant de s'exprimer est tout aussi condamnable que la diffamation volontaire.
Et au risque de passer pour celui qui veut limiter la parole de tout le monde, je suis également en désaccord avec madame Ojeda quand elle affirme son opposition aux lois mémorielles. Il ne s'agit pas de donner une version officielle de l'histoire, mais d'interdire la banalisation ou la négation de crimes contre l'humanité.

« La democràcia és un dret natural i un privilegi, però és sobretot una oportunitat. »
Max Mattinen, 19 mai 12
- Anastasia Mendoza Ojeda
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Re: Elections générales 92 : Débat - Justice et Sécurité interieure
CUL (7/10)
La dépénalisation n'est pas l'autorisation de l'injure, simplement un retour à sa fonction essentielle, qui est un conflit entre deux individus, dont la place est devant une juridiction civile. La pénalisation de l'injure est une considération moraliste surannée qui a la vilaine manie d'encombrer le tribunal pénal qui a des missions autrement plus importantes.
Concernant les lois mémorielles, je ne suis pas d'accord avec votre point de vue monsieur Maessen, censurer, c'est donner l'impression qu'il y a quelque chose d'essentiel de caché, on le voit par exemple avec le fait que quand un humoriste médiocre est censuré, il devient immédiatement une icône de la résistance pour des personnes qui trouvaient son humour exécrable 10 minutes plus tôt, bref ça nourrit la théorie du complot.
Quand il existe un risque immédiat, comme pour l'incitation à la haine, cet effet pervers est acceptable car moindre par rapport au gain social.
Quelle serait la perte sociale de laisser ces sinistres individus se faire remettre en place par de véritables historiens plutôt que les censurer et les entourer d'un halo victimaire ? Les seules victimes, ce sont les personnes exterminées, pas cette bande de menteurs.
Il est important de rechercher un équilibre des droits, nous ne sommes pas aux Etats-Unis, un pays qui sombre chaque jour dans la décadence de par son absolutisme pitoyable, mais il est également important de choisir la liberté quand deux alternatives servent également l'utilité, c'est la marque de la confiance que nous accordons au peuple.
La dépénalisation n'est pas l'autorisation de l'injure, simplement un retour à sa fonction essentielle, qui est un conflit entre deux individus, dont la place est devant une juridiction civile. La pénalisation de l'injure est une considération moraliste surannée qui a la vilaine manie d'encombrer le tribunal pénal qui a des missions autrement plus importantes.
Concernant les lois mémorielles, je ne suis pas d'accord avec votre point de vue monsieur Maessen, censurer, c'est donner l'impression qu'il y a quelque chose d'essentiel de caché, on le voit par exemple avec le fait que quand un humoriste médiocre est censuré, il devient immédiatement une icône de la résistance pour des personnes qui trouvaient son humour exécrable 10 minutes plus tôt, bref ça nourrit la théorie du complot.
Quand il existe un risque immédiat, comme pour l'incitation à la haine, cet effet pervers est acceptable car moindre par rapport au gain social.
Quelle serait la perte sociale de laisser ces sinistres individus se faire remettre en place par de véritables historiens plutôt que les censurer et les entourer d'un halo victimaire ? Les seules victimes, ce sont les personnes exterminées, pas cette bande de menteurs.
Il est important de rechercher un équilibre des droits, nous ne sommes pas aux Etats-Unis, un pays qui sombre chaque jour dans la décadence de par son absolutisme pitoyable, mais il est également important de choisir la liberté quand deux alternatives servent également l'utilité, c'est la marque de la confiance que nous accordons au peuple.
- Vincent De Salvo
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PLC (8/10)
La sécurité routière est une lutte de tous les instants, chaque décès sur les routes est un décès de trop. Je prône là encore une sévérité maximale pour les infractions. Un conducteur qui ne respecte pas les règles se met en danger mais il met aussi en danger la vie d'autrui. Je pense qu'il faut avoir conscience de la responsabilité que l'on a lorsque l'on est au volant. Les sanctions mises en place pour sanctionner les infractions routière ne le sont pas dans le but de faire du chiffre mais pour protéger nos concitoyens en dissuadant les potentiels délinquants routiers de commettre des infractions.
Je suis tout à fait d'accord avec Mme Mendoza Ojeda sur le fait de construire des routes plus sures, rien ne doit être laissé au hasard dans ce combat.
Il est inconcevable de désarmer la police. Bien évidemment, je rêve que toutes les interpellations se fassent sans violence, malheureusement cela ne dépend pas des policiers mais surtout des individus qui sont interpellés.
Par contre, il est évident qu'un agent de police ne peut pas avoir tous les droits et je suis enclin à sanctionner durement les bavures et les excès de zèle.
Concernant les lois mémorielles, je pense que notre état doit exprimer son point de vue sur les événements historiques mais je ne veux pas qu'elles soient poussées à l'extrême en interdisant tout point de vu contraire.
La sécurité routière est une lutte de tous les instants, chaque décès sur les routes est un décès de trop. Je prône là encore une sévérité maximale pour les infractions. Un conducteur qui ne respecte pas les règles se met en danger mais il met aussi en danger la vie d'autrui. Je pense qu'il faut avoir conscience de la responsabilité que l'on a lorsque l'on est au volant. Les sanctions mises en place pour sanctionner les infractions routière ne le sont pas dans le but de faire du chiffre mais pour protéger nos concitoyens en dissuadant les potentiels délinquants routiers de commettre des infractions.
Je suis tout à fait d'accord avec Mme Mendoza Ojeda sur le fait de construire des routes plus sures, rien ne doit être laissé au hasard dans ce combat.
Il est inconcevable de désarmer la police. Bien évidemment, je rêve que toutes les interpellations se fassent sans violence, malheureusement cela ne dépend pas des policiers mais surtout des individus qui sont interpellés.
Par contre, il est évident qu'un agent de police ne peut pas avoir tous les droits et je suis enclin à sanctionner durement les bavures et les excès de zèle.
Concernant les lois mémorielles, je pense que notre état doit exprimer son point de vue sur les événements historiques mais je ne veux pas qu'elles soient poussées à l'extrême en interdisant tout point de vu contraire.
VINCENT DE SALVO
Président du Parti Libéral-Conservateur
Gouverneur de Transalpie
Député fédéral
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- Jean Bournay
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Re: Elections générales 92 : Débat - Justice et Sécurité interieure
FCF - (8/10)
Pour les routes j'en réponds, il faut rendre piétons tous nos centres-villes. Sauf pour les véhicules publiques et privés pour des raisons de santé, essentiellement ou de livraisons nécessitant un véhicule frigorifique par exemple. Ensuite supprimons la propriété privée de véhicules autres que véhicules d'occasion ou non-fonctionnels. Là on met en place un système d'utilisation de véhicules publiques, des sortes de Vélib' avec des voitures et possiblement en dehors du territoire, afin d'opérer la transition écologique vers de véhicules à PAC immédiatement et avec un regard avisé sur la situation. Ne permettons à la rigueur de posséder qu'aux habitants ruraux éloignés de centres-villes ou de villages desservis par des transports en commun. Et enfin pour que tout ceci soit un cercle vertueux, développons les transports en commun à des prix bas pour permettre à tous de pouvoir se mouvoir écologiquement, avec bien moins d'accidents de la route.
Non il ne faut pas désarmer la police, mais il faut n'utiliser la police armée que très rarement sinon ça va démocratiser l'armement et d'ici 15 ans, il y en aura pour vous dire que tout le monde doit pouvoir avoir un flingue chez lui, d'ici 20 ans qu'on doit apprendre le maniement des armes à la maternelle !
L'usage d'armes est le dernier recours de la police, nous devons raréfier au maximum son usage, car il est utopique de le faire disparaître du jour au lendemain.
Pour les lois mémorielles, je suis contre la censure, point. Il faut qu'on apprenne à trouver dégueulasse un négationniste et ainsi chacun de ses propos sera du vent aux yeux de tous, censurer c'est légitimer son combat.
Pour les routes j'en réponds, il faut rendre piétons tous nos centres-villes. Sauf pour les véhicules publiques et privés pour des raisons de santé, essentiellement ou de livraisons nécessitant un véhicule frigorifique par exemple. Ensuite supprimons la propriété privée de véhicules autres que véhicules d'occasion ou non-fonctionnels. Là on met en place un système d'utilisation de véhicules publiques, des sortes de Vélib' avec des voitures et possiblement en dehors du territoire, afin d'opérer la transition écologique vers de véhicules à PAC immédiatement et avec un regard avisé sur la situation. Ne permettons à la rigueur de posséder qu'aux habitants ruraux éloignés de centres-villes ou de villages desservis par des transports en commun. Et enfin pour que tout ceci soit un cercle vertueux, développons les transports en commun à des prix bas pour permettre à tous de pouvoir se mouvoir écologiquement, avec bien moins d'accidents de la route.
Non il ne faut pas désarmer la police, mais il faut n'utiliser la police armée que très rarement sinon ça va démocratiser l'armement et d'ici 15 ans, il y en aura pour vous dire que tout le monde doit pouvoir avoir un flingue chez lui, d'ici 20 ans qu'on doit apprendre le maniement des armes à la maternelle !
L'usage d'armes est le dernier recours de la police, nous devons raréfier au maximum son usage, car il est utopique de le faire disparaître du jour au lendemain.
Pour les lois mémorielles, je suis contre la censure, point. Il faut qu'on apprenne à trouver dégueulasse un négationniste et ainsi chacun de ses propos sera du vent aux yeux de tous, censurer c'est légitimer son combat.
OMNIUM TERRARUM PROLETARII CONIUNGITE
Merci Victor !
Orateur National du Front Communiste ☭
Ex-Ministre de la Santé et de la Protection Sociale
Député Fédéral
Député Provincial de Septimanie
Maire de la Commune Républicaine Socialiste de Farellia
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Ex-Ministre de la Santé et de la Protection Sociale
Député Fédéral
Député Provincial de Septimanie
Maire de la Commune Républicaine Socialiste de Farellia
- Arthur Lubenac
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Re: Elections générales 92 : Débat - Justice et Sécurité interieure
MPD - 8/10
Sur le sujet de la sécurité routière, il est sans doute temps de faire preuve de sévérité exemplaire pour mettre fin aux comportements déviants sur les routes.
Trop d'automobilistes ne respectent pas aujourd'hui les limitations de vitesse. Sur ce sujet là je veux serrer la vis et généraliser les radars tronçons sur les autoroutes. Il est aujourd'hui trop facile de rouler à 150 km/h avec des applications adaptées. Avec moi tout cela sera fini.
Non seulement je souhaite l'interdiction de ces applications mais en plus je veux la fin de la signalisation des contrôles radar. C'est trop facile de ralentir seulement au panneau qui avertit le contrôle.
Je souhaite également une multiplication des voitures civiles à radar embarqué, mission confiée à des sociétés privées.
Je n'ai pas honte de dire que je veux créer une peur de l'excès de vitesse, c'est mon but.
Concernant le taux d'alcoolémie il est temps que l'on passe à 0 gramme par litre. Pas un verre avant la conduite vous m'entendez ? Boire ou conduire, il faudra désormais clairement choisir.
Ces mesures sont nécessaires pour diminuer drastiquement la mortalité sur les routes. Ce ne sont pas des décisions faciles mais il faut aujourd'hui les prendre et je m'y engage.
En contrepartie pour ne pas écraser les automobilistes honnêtes qui peuvent faire des écarts malgré eux, je souhaite que les PV qui comptabilise des excès de vitesse de moins de 5 km/h ne soient pas assorti d'une amende mais d'un avertissement. Trois avertissements cumulés déboucheraient sur une perte de points et une amende.
Sur le sujet de la sécurité routière, il est sans doute temps de faire preuve de sévérité exemplaire pour mettre fin aux comportements déviants sur les routes.
Trop d'automobilistes ne respectent pas aujourd'hui les limitations de vitesse. Sur ce sujet là je veux serrer la vis et généraliser les radars tronçons sur les autoroutes. Il est aujourd'hui trop facile de rouler à 150 km/h avec des applications adaptées. Avec moi tout cela sera fini.
Non seulement je souhaite l'interdiction de ces applications mais en plus je veux la fin de la signalisation des contrôles radar. C'est trop facile de ralentir seulement au panneau qui avertit le contrôle.
Je souhaite également une multiplication des voitures civiles à radar embarqué, mission confiée à des sociétés privées.
Je n'ai pas honte de dire que je veux créer une peur de l'excès de vitesse, c'est mon but.
Concernant le taux d'alcoolémie il est temps que l'on passe à 0 gramme par litre. Pas un verre avant la conduite vous m'entendez ? Boire ou conduire, il faudra désormais clairement choisir.
Ces mesures sont nécessaires pour diminuer drastiquement la mortalité sur les routes. Ce ne sont pas des décisions faciles mais il faut aujourd'hui les prendre et je m'y engage.
En contrepartie pour ne pas écraser les automobilistes honnêtes qui peuvent faire des écarts malgré eux, je souhaite que les PV qui comptabilise des excès de vitesse de moins de 5 km/h ne soient pas assorti d'une amende mais d'un avertissement. Trois avertissements cumulés déboucheraient sur une perte de points et une amende.
Maire d'Anglès
3ème Chancelier Suprême de la Fédération de Frôce et de Madagascar
- Karl Lacroix-Hanke
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Re: Elections générales 92 : Débat - Justice et Sécurité interieure
ADF - Au Centre ! (7/10) :
Je ne suis pas d'accord avec vous, Monsieur Lubenac. J'ai malheureusement la fâcheuse impression que l'Etat, enfin les états, car ce n'est pas propre qu'à la Frôce, ne prennent pas la question de la sécurité routière au sérieux.
Dans tous les autres domaines, la santé publique, par exemple, dès que quelque chose peut nuire à la vie de concitoyens, il y a des mesures qui sont prises, pour interdire, restreindre et encadrer. Dans les secteur automobile, il n'y a rien.
Et je crois que c'est vraiment là qu'est le coeur du problème. Plutôt que de vouloir lutter pour une chimère, qui est en quelque sorte de censurer des applications qui n'ont pas que des travers, à quand un traitement du problème à la source ?
Je ne trouve pas normal, par exemple, que des voitures citadines puissent aller jusqu'à 230 km/h, quand on sait que la vitesse maximale sur autoroute est de 130km/h ! Je ne trouve pas normal non plus que les constructeurs n'intègrent pas un régulateur de vitesse sur tous les modèles, par défaut. Ou encore qu'il ne mette pas en place d'un éthylomètre pour démarrer le moteur. Ces technologies, ils les ont créées et elles fonctionnent. Mais ils n'ont aucune obligation de les prévoir en standards sur leurs modèles. Nous les y obligerons.
La sécurité routière nécessite que nous changions aussi les comportements, en sécurisant les accès piétons, en renforçant les moyens de locomotion alternatifs, notamment. Et puis la question de fond : sommes-nous prêts à privilégier les vies humaines, plutôt que les finances publiques ?
Je ne suis pas d'accord avec vous, Monsieur Lubenac. J'ai malheureusement la fâcheuse impression que l'Etat, enfin les états, car ce n'est pas propre qu'à la Frôce, ne prennent pas la question de la sécurité routière au sérieux.
Dans tous les autres domaines, la santé publique, par exemple, dès que quelque chose peut nuire à la vie de concitoyens, il y a des mesures qui sont prises, pour interdire, restreindre et encadrer. Dans les secteur automobile, il n'y a rien.
Et je crois que c'est vraiment là qu'est le coeur du problème. Plutôt que de vouloir lutter pour une chimère, qui est en quelque sorte de censurer des applications qui n'ont pas que des travers, à quand un traitement du problème à la source ?
Je ne trouve pas normal, par exemple, que des voitures citadines puissent aller jusqu'à 230 km/h, quand on sait que la vitesse maximale sur autoroute est de 130km/h ! Je ne trouve pas normal non plus que les constructeurs n'intègrent pas un régulateur de vitesse sur tous les modèles, par défaut. Ou encore qu'il ne mette pas en place d'un éthylomètre pour démarrer le moteur. Ces technologies, ils les ont créées et elles fonctionnent. Mais ils n'ont aucune obligation de les prévoir en standards sur leurs modèles. Nous les y obligerons.
La sécurité routière nécessite que nous changions aussi les comportements, en sécurisant les accès piétons, en renforçant les moyens de locomotion alternatifs, notamment. Et puis la question de fond : sommes-nous prêts à privilégier les vies humaines, plutôt que les finances publiques ?
ABBC3_SPOILER_SHOW
- Olivier Brimont
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Re: Elections générales 92 : Débat - Justice et Sécurité interieure
MPD - L'Original (8/10) :
On ne doit pas pouvoir tout dire dans l'espace public. Je ne suis donc pas favorable à un dépénalisation de l'injure, au contraire, nous devons durcir les règles en la matière. Je crois que personne n'aime se faire injurier et que la Constitution garantit à chacun d'être respecté dans son intégrité et sa personne. Le manque de respect ne doit pas devenir une norme mais quelque chose que nous devons combattre, car il menace la sécurité et la bonne entente entre les citoyens.
Par contre, je rejoins Madame Mendoza sur l'équilibre des droits mais pas avec le même point de vue. Comme l'a souligné Monsieur Maessen, la liberté d'expression n'est pas un chèque en blanc. Nous devons absolument garantir qu'elle s'exerce dans le cadre de la loi et du respect, oui le respect, encore et toujours.
J'en veux pour exemple ce débat, où nous nous écharpons tous sur des sujets où nous avons des idées différentes. Et à l'exception de Monsieur Bournay et de Madame Reyes, chacun s'exprime ici dans le respect de l'autre, malgré les désaccords.
C'est ce type d'atmosphère que nous souhaitons préservé, l'expression de la diversité, tant qu'elle ne nuit pas aux autres et qu'elle ne remet pas en cause laur intégrité.
Alors, effectivement, cela peut poser des questions sur la censure, seulement, permettez-moi de vous dire que si nous avions censuré Zemmour, en France, pour ses propos révisionnistes, le débat n'aurait pas été rouvert et n'aurait pas entrainé encore et toujours des mouvances complotistes exacerbées. En tant qu'autorité publique, nous devons accepter de prendre nos responsabilités.
On ne doit pas pouvoir tout dire dans l'espace public. Je ne suis donc pas favorable à un dépénalisation de l'injure, au contraire, nous devons durcir les règles en la matière. Je crois que personne n'aime se faire injurier et que la Constitution garantit à chacun d'être respecté dans son intégrité et sa personne. Le manque de respect ne doit pas devenir une norme mais quelque chose que nous devons combattre, car il menace la sécurité et la bonne entente entre les citoyens.
Par contre, je rejoins Madame Mendoza sur l'équilibre des droits mais pas avec le même point de vue. Comme l'a souligné Monsieur Maessen, la liberté d'expression n'est pas un chèque en blanc. Nous devons absolument garantir qu'elle s'exerce dans le cadre de la loi et du respect, oui le respect, encore et toujours.
J'en veux pour exemple ce débat, où nous nous écharpons tous sur des sujets où nous avons des idées différentes. Et à l'exception de Monsieur Bournay et de Madame Reyes, chacun s'exprime ici dans le respect de l'autre, malgré les désaccords.
C'est ce type d'atmosphère que nous souhaitons préservé, l'expression de la diversité, tant qu'elle ne nuit pas aux autres et qu'elle ne remet pas en cause laur intégrité.
Alors, effectivement, cela peut poser des questions sur la censure, seulement, permettez-moi de vous dire que si nous avions censuré Zemmour, en France, pour ses propos révisionnistes, le débat n'aurait pas été rouvert et n'aurait pas entrainé encore et toujours des mouvances complotistes exacerbées. En tant qu'autorité publique, nous devons accepter de prendre nos responsabilités.
- Anastasia Mendoza Ojeda
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Re: Elections générales 92 : Débat - Justice et Sécurité interieure
CUL (8/10)
Un tribunal civil est là pour les différends qui opposent strictement deux individus, les injures sont un différend entre individus, mais elles ne nuisent pas profondément à la société. Le juge civil a toute sa place, il prononcera même probablement des dommages et intérêts plus lourds que le juge pénal qui doit également composer avec une amende. Le renvoi de l'injure vers le droit civil, c'est au contraire une marque de respect envers l'individu.
Il ne faut pas confondre injure et diffamation, la diffamation confère des qualités fausses à une personne, cela change les interactions sociales, en cela, l'action pénale est parfaitement justifiée vu les risques de l'altération de la considération portée à l'individu dans ses interactions sociales, il n'est plus la seule personne qui peut se retrouver gênée par la situation.
Il ne faut pas non plus confondre injure et harcèlement, l'injure correspond à une seule occurrence, qui est souvent issue de la colère de l'un et qui occasionne rarement plus que la colère de l'autre. Le harcèlement correspond à une répétition qui peut être dévastatrice psychologiquement, entrainant des risques de suicide, hors de question de dépénaliser une quelconque sorte de harcèlement donc.
Dépénaliser l'injure, cela ne veut pas dire "open bar" sur les atteintes à l'image d'un individu, cela veut dire rendre au juge civil un domaine qui lui revient de droit, comme lorsque l'adultère a été dépénalisé. La réprobation de l'adultère est toujours existante, son jugement est simplement passé entre les mains adéquates, et ce sera la même chose pour l'injure.
Un tribunal civil est là pour les différends qui opposent strictement deux individus, les injures sont un différend entre individus, mais elles ne nuisent pas profondément à la société. Le juge civil a toute sa place, il prononcera même probablement des dommages et intérêts plus lourds que le juge pénal qui doit également composer avec une amende. Le renvoi de l'injure vers le droit civil, c'est au contraire une marque de respect envers l'individu.
Il ne faut pas confondre injure et diffamation, la diffamation confère des qualités fausses à une personne, cela change les interactions sociales, en cela, l'action pénale est parfaitement justifiée vu les risques de l'altération de la considération portée à l'individu dans ses interactions sociales, il n'est plus la seule personne qui peut se retrouver gênée par la situation.
Il ne faut pas non plus confondre injure et harcèlement, l'injure correspond à une seule occurrence, qui est souvent issue de la colère de l'un et qui occasionne rarement plus que la colère de l'autre. Le harcèlement correspond à une répétition qui peut être dévastatrice psychologiquement, entrainant des risques de suicide, hors de question de dépénaliser une quelconque sorte de harcèlement donc.
Dépénaliser l'injure, cela ne veut pas dire "open bar" sur les atteintes à l'image d'un individu, cela veut dire rendre au juge civil un domaine qui lui revient de droit, comme lorsque l'adultère a été dépénalisé. La réprobation de l'adultère est toujours existante, son jugement est simplement passé entre les mains adéquates, et ce sera la même chose pour l'injure.
- Mats Maessen
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Re: Elections générales 92 : Débat - Justice et Sécurité interieure
MAMA (10/10)
L'enjeu de limiter la liberté d'expression sur certains sujets, ce n'est pas de mettre en place des tabous, mais de répondre à un problème d'intérêt général. C'est pour cela que nous sommes plusieurs ici à vouloir apporter une réponse pénale aux injures, diffamations, harcèlements et propos négationnistes.
Néanmoins, il existe au moins un tabou en Frôce qu'il faut lever.
Dans l'ensemble des provinces de Frôce, il est interdit de prononcer un outrage envers les symboles nationaux ou révolutionnaires. En gros, il est interdit de manquer de respect au drapeau national, comme si ce drapeau avait des droits.
Et comme la loi est assez floue sur le sujet, et qu'il appartient au juge de préciser avec la jurisprudence, avec la même loi, nous pourrions tout simplement interdire les critiques contre le régime ou le parasite impérial qui dirige notre pays sans aucune légitimité.
Le MAMA ne réclame pas le retour à la République, même si j'y suis favorable à titre personnel, mais je pose la question de ces tabous qui entravent inutilement notre liberté d'expression.
Condamner quelqu'un pour avoir brulé un drapeau, c'est affirmer qu'il peut exister des crimes sans victimes, sans que le droit de qui que ce soit ne soit atteint ou même menacé. Les idées, les concepts, les symboles n'ont aucun droit, et si je continue d'affirmer que nous avons le droit de ne pas être insulté, je ne reconnais aucun droit à ne pas être offensé dans ses convictions.
Il faut donc supprimer le délit d'outrage aux symboles nationaux ou révolutionnaires, qui est un dispositif dépassé, autoritaire, liberticide et contraire aux droits de l'homme.
L'enjeu de limiter la liberté d'expression sur certains sujets, ce n'est pas de mettre en place des tabous, mais de répondre à un problème d'intérêt général. C'est pour cela que nous sommes plusieurs ici à vouloir apporter une réponse pénale aux injures, diffamations, harcèlements et propos négationnistes.
Néanmoins, il existe au moins un tabou en Frôce qu'il faut lever.
Dans l'ensemble des provinces de Frôce, il est interdit de prononcer un outrage envers les symboles nationaux ou révolutionnaires. En gros, il est interdit de manquer de respect au drapeau national, comme si ce drapeau avait des droits.
Et comme la loi est assez floue sur le sujet, et qu'il appartient au juge de préciser avec la jurisprudence, avec la même loi, nous pourrions tout simplement interdire les critiques contre le régime ou le parasite impérial qui dirige notre pays sans aucune légitimité.
Le MAMA ne réclame pas le retour à la République, même si j'y suis favorable à titre personnel, mais je pose la question de ces tabous qui entravent inutilement notre liberté d'expression.
Condamner quelqu'un pour avoir brulé un drapeau, c'est affirmer qu'il peut exister des crimes sans victimes, sans que le droit de qui que ce soit ne soit atteint ou même menacé. Les idées, les concepts, les symboles n'ont aucun droit, et si je continue d'affirmer que nous avons le droit de ne pas être insulté, je ne reconnais aucun droit à ne pas être offensé dans ses convictions.
Il faut donc supprimer le délit d'outrage aux symboles nationaux ou révolutionnaires, qui est un dispositif dépassé, autoritaire, liberticide et contraire aux droits de l'homme.

« La democràcia és un dret natural i un privilegi, però és sobretot una oportunitat. »
Max Mattinen, 19 mai 12
- Anastasia Mendoza Ojeda
- Gouverneur
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Re: Elections générales 92 : Débat - Justice et Sécurité interieure
CUL (9/10)
Je ne puis que rejoindre les propos de monsieur Maessen sur les symboles nationaux, ces restrictions sont clairement contraires au principe de liberté d'expression et alourdissent inutilement les tribunaux, nous avons été quasi-unanimes pour critiquer le délire de lèse-majesté de Claude Morvan, mais ceci répond aux mêmes mécanismes.
Ce mécanisme sale, c'est le patriotisme forcé. Je n'ai rien contre les gens qui aiment sincèrement et spontanément leur pays, il y a énormément de choses à aimer en Frôce, la fierté est au contraire un sentiment qui peut offrir une grande stabilité. Le patriotisme forcé, c'est la propagande qui cherche à vous faire comprendre qu'un vrai citoyen ça doit beugler l'hymne du matin au soir, vénérer son drapeau à un point où les islamistes semblent modérés dans leur adulation d'Allah et considérer les soldats comme des dieux.
Les sociétés occidentales modernes avaient eu le bon goût de s'éloigner progressivement de cet état de propagande, mais encore une fois, la détestable culture étasunienne a donné un second souffle à cette attitude irresponsable. S'éloigner de cette pratique, ce serait non seulement un acte de bon sens, mais aussi un acte de résistance à l'invasion des pensées par la morale étasunienne et enfin un fier service rendu à notre justice.
Les tabous en général nous empêchent d'être libres, encore une fois j'en appelle mes compatriotes à la raison utilitariste, centrer le droit sur l'utilité sociale et non sur la morale qu'elle soit issue de pensées de gauche ou de droite, c'est le seul moyen d'aboutir à la meilleure société possible.
Je ne puis que rejoindre les propos de monsieur Maessen sur les symboles nationaux, ces restrictions sont clairement contraires au principe de liberté d'expression et alourdissent inutilement les tribunaux, nous avons été quasi-unanimes pour critiquer le délire de lèse-majesté de Claude Morvan, mais ceci répond aux mêmes mécanismes.
Ce mécanisme sale, c'est le patriotisme forcé. Je n'ai rien contre les gens qui aiment sincèrement et spontanément leur pays, il y a énormément de choses à aimer en Frôce, la fierté est au contraire un sentiment qui peut offrir une grande stabilité. Le patriotisme forcé, c'est la propagande qui cherche à vous faire comprendre qu'un vrai citoyen ça doit beugler l'hymne du matin au soir, vénérer son drapeau à un point où les islamistes semblent modérés dans leur adulation d'Allah et considérer les soldats comme des dieux.
Les sociétés occidentales modernes avaient eu le bon goût de s'éloigner progressivement de cet état de propagande, mais encore une fois, la détestable culture étasunienne a donné un second souffle à cette attitude irresponsable. S'éloigner de cette pratique, ce serait non seulement un acte de bon sens, mais aussi un acte de résistance à l'invasion des pensées par la morale étasunienne et enfin un fier service rendu à notre justice.
Les tabous en général nous empêchent d'être libres, encore une fois j'en appelle mes compatriotes à la raison utilitariste, centrer le droit sur l'utilité sociale et non sur la morale qu'elle soit issue de pensées de gauche ou de droite, c'est le seul moyen d'aboutir à la meilleure société possible.