Elections générales 92 : Débat - Justice et Sécurité interieure

[Gabriel Von Bertha]

ADF - 3/10

Monsieur Valmont, je pense que vous n'avez pas dû bien saisir ma proposition, ou n'ai-je pas été assez clair sur celle-ci.
Nous souhaitons réformer les centres éducatifs fermés pour qu'ils prennent la direction que j'ai proposé: c'est à dire alliant un parcours scolaire et un parcours extrascolaire et citoyen.
Les centre éducatifs fermés deviendront alors des établissements scolaires spécialisés avec internat où un juge de l'enfant pourrait envoyer tout enfant multi-récidiviste, ou enfant en danger par manque de d'encadrement parental ou de projet de vie. Il y aurait alors deux types d'établissements pour éviter les mélanges de genre: des établissements où serait affecté des enfants en internat 5/7 (jours) pour retrouver leurs familles le week-ends, et des établissements en internat 7/7 (jours) où l'enfant serait isolé de la famille jusqu'à ce que l'on puisse remarqué un changement de comportement. Ainsi, nous aurions un parcours scolaire et personnalisé pour chaque enfant en difficulté. Le juge de l'enfant garderait un droit de regard sur toutes décisions prises dans l'intérêt de l'enfant. Des passerelles seraient possible entre chaque établissement. L'établissement scolaire spécialisé serait alors la norme pour encadrer les élèves en difficulté familiale ou pénale et la prison pour mineur la dernière des options.

L'encadrement et le soutien scolaire et extrascolaire et la naissance d'un projet de vie pour l'enfant doit rester notre priorité. J'ai le sentiment qu'allier parcours scolaire et citoyen est le juste milieu nécessaire et bénéfique à la construction d'un jeune dérouté par la Vie et son environnement.

[Simon Brexel]

MAMA 1/10:
C'est drôle de voir Mr Karl Lacroix-Hanke proposer que les médias fassent des reportages sur les prisons, alors que sa coalition a œuvrer pour supprimer l'audiovisuel public...
Bref, le MAMA est favorable à la mise en place de peines alternatives, tel que le travail d’intérêt général. Celui-ci permettrait à ces personnes, qui ont commis des erreurs, d'aider la société, sans pour autant prendre le travail de la population. C'est une équation complexe, mais le faire est une nécessité. Nous pensons que, ces condamnés peuvent par exemple, aller réconforter des enfants dans un hôpital, aider des personnes en difficultés à travers des associations caritatives, faire du soutien scolaire après l'école à des enfants, plein de mesures comme ça sont possibles!
Ensuite, la dépénalisation de la drogue me paraît également comme un bel avantage: elle permettrait l'encadrement de la vente, mais aussi le redéploiement des forces de polices qui y étaient consacrées, vers de la police de proximité. Cette dépénalisation aura aussi comme but de prendre en charge les personnes dépendantes.
Je pense qu'envoyer des jeunes à l'armée n'est pas une solution convenable. Il est hors de question d'augmenter les effectifs de l'armée, car il faudrait passer par là si cette mesure est prise, à la place de la police de proximité, qui est pour moi, prioritaire.
Celle-ci aura comme objectif de rassurer, de renseigner, d'aider les commerçants, les touristes, les jeunes, les retraités... Elle sera présente partout: dans les villes, dans les campagnes, dans les parcs, dans les centre commerciaux.
Merci à tous!

[Jean Bournay]

FCF - (3/10)

Monsieur.De Salvo un militaire n'est qu'un chien à son maître que vous ne le vouliez ou non, la société l'a ainsi fait et quand il se détourne de cet usage, il est puni, que vous le vouliez ou non. Elle peut bien se battre et défendre, c'est à cause de l'armée que le monde se bat et se défend.
13 ans, bien sûr c'est peu, mais c'est à cet âge-là que notre système éducatif humaniste aura développé l'esprit critique et surtout que l'enfant est en capacité d'assumer ses actes de tout temps.

Et ne parlons pas des propositions de M.Von Bertha et celles de M.Brimont, elles sont les deux extrêmes des parents. Le premier veut créer des camps de concentration pour éduquer des enfants sans parent ou presque, un véritable traumatisme pour un enfant, s'il en est. Et l'autre veut que les parents soient tous des éducateurs modèles sans enseignement aucun.
Nous sommes centristes ici. Nous voulons certes des lieux où l'enfant sera éduqué prioritairement s'il a commis des actes illégaux mais nous voulons aussi que ses parents, doués de raison grâce à l'éducation humaniste que nous voulons prodiguer mais pas forcément fiable pour toute la population, soient en mesure de faire contre-poids à cette institution nouvelle et apporte doublement la raison à l'enfant sans le traumatiser en l'éloignant de ceux qui l'ont aimé pendant presque deux décennies selon les 16 ans que vous proposez.

Pour les enfants nous refuserons toujours la prison jusqu'à 18 ans, et l'internat de M.Von Bertha en est une à nos yeux.

[Karl Lacroix-Hanke]

ADF - Au Centre (3/10)

Monsieur Brexel, jusqu'à présent, aucun reportage sur les prisons n'a été diffusé nulle part sur le public. Je vais simplement me contenter de vous renvoyer à vos fiches pour y trouver des arguments qui ne soient pas complètement hors sujet. Sachez qu'à titre personnel, je considère que les reportages sur les prisons sont une idée à exploiter par les médias. Il leur revient d'en faire ce qu'ils entendent, je ne cautionne pas que les politiques puissent s'immiscer dans les lignes éditorialistes.

En ce qui concerne la dépénalisation de la drogue, si vous parlez des drogues douces, c'est déjà fait. Si vous parlez de toutes les drogues, j'ose espérer que vous plaisantez. Car si ça n'est pas le cas, je me demande à quel moment vous avez perdu l'esprit !

Sur les drogues, je suis personnellement favorable à l'encadrement pour les drogues douces et à l'interdiction pour les drogues dures. Elles n'ont pas le même impact et ne doivent donc pas bénéficier de la même méthode de traitement par l'état. Je suis partisan, en complément, de la mise en place de dispositif d'accompagnement et d'aides sur les personnes qui utilisent des drogues, quelque soit leur genre. Je ne serais pas opposé à la mise en place de salles de shoot, pour des raisons sanitaires, par exemple. Mais la drogue ne doit pas être banalisée. Nous avons eu la bêtise de le faire avec l'alcool ou le tabac et nous en avons vu les résultats.

Par contre, dans la lutte contre les trafics, le principe de marchandage aurait toute sa place. Il permettrait de faciliter le démantèlement des réseaux.

[Vincent De Salvo]

PLC (2/10)

Mr Bournay, je vais essayer de répondre à vos balbutiements, à ce que j'ai compris en tous cas.
Sur le fond, je vous répète que je n'accepte pas que vous parliez comme cela des militaires, ce manque de respect est abject, pas seulement pour l'institution qu'ils représentent, mais pour les êtres humains qu'ils sont.
Je vais brièvement vous rappeler quelques principes basiques. il y a des rapports de forces entre les états, chaque état a des intérêts qui lui sont propres, cela peut engendrer des conflits géopolitiques et dans les cas les plus extrêmes des guerres. Il est très compliqué de mener une politique étrangère efficace sans armée. Votre antimilitarisme primaire et non argumenté est au niveau de votre dialectique, médiocre. J'espère que vous le savez mais je me dois de vous dire que vous êtes à des années lumières du niveau de Victor Hugo sur la critique du militarisme.
Et les enfants ont des parents pour les éduquer comme ils le souhaitent, vous pouvez donc vous garder votre "système éducatif humaniste".
Sur la forme, je vous invite, si vous en êtes capable, à vous exprimer plus clairement de façon à ce que nous puissions débattre sereinement. Les frôceux méritent de l'intelligibilité dans ce débat important.

Je conclurai cette intervention en disant ma très forte hostilité à la dépénalisation de la consommation de drogues, qu'elles soient "dures" ou "douces".
Je considère que toutes les drogues sont néfastes, les différencier entre elles est déjà une première erreur, mais les dépénaliser serait une catastrophe.

[Olivier Brimont]

MPD - L'Original (4/10) :

En matière de drogues, nous ne sommes pas non plus favorables à la dépénalisation et nous attendons les résultats des mesures prises précédemment sur ce sujet pour revenir en arrière. Nous doutons en effet de l'efficacité du renoncement politique en la matière.

J'ose quand même espérer que la soupe gauchiste contient des mesures fortes contre les terroristes, à défaut d'en contenir contre les délinquants en tout genre.

En ce qui nous concerne, nous proposons un laxisme et une tolérance zéro. Cela se traduit par une première mesure phare : la déchéance de nationalité. A l'inverse d'un de nos voisins, nous irons jusqu'au bout de ce projet. Nous refusons de voir des terroristes salir la nationalité frôceuse. Ces gens ne méritent pas de l'avoir.

Nous pronons également une expulsion systématique des personnes partis combattre à l'étranger dans des rangs terroristes. Si toutes les provinces s'y mettent, cela entrainera à terme une expulsion du territoire fédéral. Ce qui non seulement protège les citoyens mais rend l'endoctrinement en Frôce beaucoup plus compliqué.

Nous avons également besoin de symboles forts, aussi, nous permettrons à la Justice de saisir tous les biens des personnes parties se battre à l'étranger, dans des rangs terroristes.

Nous voulons également continuer à déployer les coopérations renforcées entre les services de renseignement de la Frôce et ceux de pays étrangers. Nous pensons que la lutte contre le terrorisme passe aussi par la diplomatie et la coopération internationale.

[Victor Karlsson-Marshall]

UPP (1/10)

Bonjour à tous.

Je dois dire que déjà, les propositions que j'entends ici, de la part de mes contradicteurs conservateurs notamment, prêtent à sourire.
Tandis que nos voisins français se ridiculisaient dans un débat sur une mesure inutile et illégale - je le rappelle, les conventions internationales interdisent de créer des apatrides - nous avions jusque-là la chance d'élever un peu le débat.
Et maintenant, on aimerait faire croire que l'on peut endiguer le terrorisme à coup de mesures "symboliques". Se contenter de ce genre de politique n'est pas tant laxiste qu'inutile. Penser qu'il est préférable qu'un terroriste revenu en Frôce soit remis en liberté à l'étranger est d'ailleurs une erreur monumentale.

Il n'y a pas des milliers de façon d'endiguer la prolifération de groupes terroristes organisés : une augmentation des effectifs et des moyens affectés aux services de renseignements et la continuité de la coopération entre services de renseignements est une première étape.

Concernant la dépénalisation, soyons réalistes. Évidemment que personne n'est favorable à une banalisation des drogues néfastes.
Mais dépénaliser ne revient pas à banaliser, cela revient à traiter les toxicomanes en malades et non en criminels, et c'est une avancée. On a vu les résultats au Portugal : un pays qui connaissait des taux très élevés de toxicomanie, qui aujourd'hui, presque 20 ans après la dépénalisation de toutes les drogues, se retrouve avec un des taux les plus bas d'Europe.
La drogue est néfaste, mais c'est d'abord un problème de santé publique et doit être traité comme tel. Soigner plutôt que sanctionner est le meilleur moyen d'apporter de l'aide aux victimes de la drogue.

[Olivier Brimont]

MPD - L'Original (5/10) :

Donc, pour résumer, à Karlsson-UPP-land, nous resterons bras balants à voir des terroristes faire de joyeux aller-retours entre leurs centres d'entrainement et la Frôce. Nous les regarderons se créer un réseau d'influence dans leur quartier, sans broncher, enrôler des complices, relayer dans leur cercle des enseignements intégristes.

Et puis nous assisterons ensuite à l'inélectuable, aux attentats, aux morts, à la détresse des proches, des familles. Et les questions fuseront : comment le gouvernement a-t-il pu permettre à des personnes connues des services de renseignement de rester ici, dans notre pays ? Comment a-t-il pu leur laisser l'argent et leurs biens pour préparer les attaques ? Pourquoi n'a-t-il rien prévu pour enrayer la machine infernale ?

Les yeux dans les yeux, Monsieur Karlsson, demain, quand ces questions vous seront posées, si par grand malheur, vous devenez Chancelier ou Gouverneur, aurez-vous le courage d'y répondre aussi promptement que vous vous gaussez aujourd'hui des propositions sensées que j'ai formulées ? Je suis persuadé que non. Je crois que comme bien souvent, la gauche se repliera dans sa grande lâcheté, en accusant ceux qui l'ont précédé aux responsabilités ou tout autre épouvantail, en se dérobant aux grandes décisions essentielles pour privilégier une doctrine passéiste et moribonde qui empoisonne le monde entier.

Voilà la terrible réalité. Quant aux drogués, vous jouez un peu avec les résultats. Au Portugal, le trafic est illégal et sur cette question, rien n'a été résolu. Le trafic n'a pas disparu, au contraire.

[Victor Karlsson-Marshall]

UPP (2/10)

Bien sûr que non, montrez-vous un peu plus attentif et logique, Monsieur Brimont. La stratégie d'expulser à tout va ne résout en rien le problème, et c'est même le meilleur moyen de laisser des cellules terroristes proliférer à l'étranger et préparer des attentats sur notre sol.
Un individu qui rentre de ce genre d'endroits doit être mis en détention, parce qu'il peut avoir l'intention de commettre des actes graves, mais aussi parce qu'à coup sûr, il est en possession d'information sur son réseau, informations difficile à récupérer si on se contente de le renvoyer.

Mais il est aussi intéressant de noter qu'aujourd'hui, nous savons et nous pouvons soigner les personnes endoctrinées. Bien sûr, les personnes ayant commis des actes graves aux côtés de terroristes doivent répondre de leurs actes. Mais le dés-endoctrinement est essentiel, pour prévenir l'endoctrinement dans les prisons et sur les réseaux sociaux.
Traiter le problème de l'endoctrinement, cela revient à s'attaquer au problème à la racine. Préserver nos concitoyens, y compris les plus jeunes, d'idéologies dangereuses.

Pour le reste (la surveillance des réseaux, d'éléments potentiellement dangereux, la lutte contre le recrutement, etc...), cela relève des services de renseignements et nous investirons une réforme profonde de ces services, de même que de l'ensemble de la police frôceuse, pour une meilleure coordination entre les autorités en charge de la sécurité de nos concitoyens.

Si par ce "grand malheur", j'étais élu, Monsieur Brimont, je ne perdrais pas de vue ma responsabilité d'assurer la sécurité de mes concitoyens. Et cela nécessite un niveau de réflexion un peu plus poussé que ce dont vous faites preuve ici.

[Jean Bournay]

FCF - (4/10)

M.De Salvo, un militaire n'est autorisé à avoir aucun esprit. Il sont abrutis par l'état. Voilà ce qu'il fallait comprendre. Ma rhétorique n'est pas haute mais votre compréhension est sans égale dans les bas-fonds.

Ensuite, la déchéance de nationalité, c'est une sanction nulle, au point de vue que ça ne vaut rien. Aux yeux d'un apatride, ça n'a aucune valeur. Croyez-vous que son plus grand bien est de voter ? D'avoir un appartement ? Un service de l'état ? Non ! Les virer du sol frôceux n'en fera que des martyrs aux yeux des plus influençables, pas des ennemis. Pareil pour vos actions symboliques.

M.Brimont vous êtes d'un ridicule, vous voulez tout dégager en pensant que les gens ne vont rien voir et que rien ne va revenir. Si tout le monde faisait ça, on nous renverrait des terroristes d'Espagne, de France, d'Italie, de Madagascar, etc, etc. ça serait la valse du terrorisme pour au final que tout le monde s'en prenne dans la gueule parce que personne ne savait rien des terroristes qu'on envoyait chez eux.

Pour la drogue, celle à usage médicale sera dépénalisée totalement si nous sommes élus. Douce ou dure, qu'importe si elle peut améliorer la vie de malades graves. Du reste nous sommes en accord total avec l'UPP.

Je finirais par décerner le prix du meilleur scénario catastrophe à M.Brimont qui nous a fait une démonstration formidable de son imagination bien que les raisons soient capilotractées, l'état mort sous le terrorisme était d'un original....époustouflant on dirait du LePen fille.