Elections générales 90 : Débat sur la diplomatie et la défense
- Anastasia Mendoza Ojeda
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Re: Elections générales 90 : Débat sur la diplomatie et la défense
CUL (4/10)
Je ne puis que me désoler du fait que mes contradicteurs n'aient visiblement pas écouté l'intégralité de mon intervention, je n'ai aucunement envisagé de dissoudre les forces de police, monsieur Lacroix, j'ai même parlé de renforcer le rôle de la police fédérale du fait d'un modèle sans armée, et je respecte pleinement le travail de la police territoriale septimane. Je doute que ce genre de procès d'intention convaincra les électeurs qui savent ce que fais réellement au pouvoir sur les 2 dernières mandatures.
Et j'ai bien parlé de police fédérale et non de police territoriale madame Alvarez. Il est quand même dommage que dans un débat sur la diplomatie, domaine où la capacité d'écoute est constitutive de l'excellence, plusieurs responsables nationaux de grands partis politiques montrent qu'ils n'ont qu'une capacité limitée pour l'écoute.
Je vois aussi que vous parlez de guerre contre le prétendu État Islamique, monsieur Lacroix. Que ce soit clair, une guerre ne peut opposer que deux États souverains légitimes, Daesh n'est pas un État souverain mais un groupe terroriste, dire que l'on lui fait la guerre c'est lui accorder beaucoup trop d'honneurs, c'est même servir sa légitimité comme pseudo-califat.
Les victimes de Daesh sont des victimes du terrorisme, pas des personnes tuées par des soldats au cours d'une guerre entre deux États légitimes, les mots ont un sens, et dans ce cas-ci, mal les employer ce n'est que rendre un piètre hommage aux victimes du terrorisme.
Je ne puis que me désoler du fait que mes contradicteurs n'aient visiblement pas écouté l'intégralité de mon intervention, je n'ai aucunement envisagé de dissoudre les forces de police, monsieur Lacroix, j'ai même parlé de renforcer le rôle de la police fédérale du fait d'un modèle sans armée, et je respecte pleinement le travail de la police territoriale septimane. Je doute que ce genre de procès d'intention convaincra les électeurs qui savent ce que fais réellement au pouvoir sur les 2 dernières mandatures.
Et j'ai bien parlé de police fédérale et non de police territoriale madame Alvarez. Il est quand même dommage que dans un débat sur la diplomatie, domaine où la capacité d'écoute est constitutive de l'excellence, plusieurs responsables nationaux de grands partis politiques montrent qu'ils n'ont qu'une capacité limitée pour l'écoute.
Je vois aussi que vous parlez de guerre contre le prétendu État Islamique, monsieur Lacroix. Que ce soit clair, une guerre ne peut opposer que deux États souverains légitimes, Daesh n'est pas un État souverain mais un groupe terroriste, dire que l'on lui fait la guerre c'est lui accorder beaucoup trop d'honneurs, c'est même servir sa légitimité comme pseudo-califat.
Les victimes de Daesh sont des victimes du terrorisme, pas des personnes tuées par des soldats au cours d'une guerre entre deux États légitimes, les mots ont un sens, et dans ce cas-ci, mal les employer ce n'est que rendre un piètre hommage aux victimes du terrorisme.
- Karl Lacroix-Hanke
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Re: Elections générales 90 : Débat sur la diplomatie et la défense
ADF-H (5/10) :
Dans ce cas, mea culpa, j'avais cru comprendre le contraire. Permettez-moi également de vous rappeler que le principe de la diplomatie est aussi de faire preuve de tolérance. Pas besoin de crier au procès d'intention, ça n'était pas l'objet de mon propos.
Pour vous répondre, effectivement, l'état islamique n'est pas un état reconnu. Il n'en demeure pas moins qu'il s'est constitué autour d'institutions, autour d'une armée, qu'il a occupé des zones appartenant à de vrais états reconnus. Ce n'est pas parce qu'il n'était pas reconnu qu'il n'était pas un état. Le fait qu'il soit terroriste est indéniable mais il y a des états terroristes. Ce fut le cas par le passé du Soudan, notamment.
Parler de guerre contre le terrorisme n'est pas infamant. C'est la réalité du terrain. Une guerre s'appelle une guerre, que vous le vouliez ou non. Les victimes du terrorisme sont des victimes de guerre. Et à ce titre, elles méritent d'ailleurs un devoir de mémoire.
Bref, je vais rebondir sur le Plan de Condition Sociale des Militaires, proposé par le MPD et qui me parait être une excellente idée. L'ADF avait déjà contribué, dans le passé, par l'action de Pierre Ladan à renforcer le bien être de nos soldats, elle continuera à soutenir ces causes. Il faut beaucoup de courage pour s'engager sous les drapeaux, à l'heure où nous n'avons pas de service militaire obligatoire et où l'armée de métier est devenue une vocation, plus qu'une obligation. Un soldat bien dans sa tête et dans sa vie personnelle est un soldat efficace, encore plus compétent et dévoué à la Frôce !
Dans ce cas, mea culpa, j'avais cru comprendre le contraire. Permettez-moi également de vous rappeler que le principe de la diplomatie est aussi de faire preuve de tolérance. Pas besoin de crier au procès d'intention, ça n'était pas l'objet de mon propos.
Pour vous répondre, effectivement, l'état islamique n'est pas un état reconnu. Il n'en demeure pas moins qu'il s'est constitué autour d'institutions, autour d'une armée, qu'il a occupé des zones appartenant à de vrais états reconnus. Ce n'est pas parce qu'il n'était pas reconnu qu'il n'était pas un état. Le fait qu'il soit terroriste est indéniable mais il y a des états terroristes. Ce fut le cas par le passé du Soudan, notamment.
Parler de guerre contre le terrorisme n'est pas infamant. C'est la réalité du terrain. Une guerre s'appelle une guerre, que vous le vouliez ou non. Les victimes du terrorisme sont des victimes de guerre. Et à ce titre, elles méritent d'ailleurs un devoir de mémoire.
Bref, je vais rebondir sur le Plan de Condition Sociale des Militaires, proposé par le MPD et qui me parait être une excellente idée. L'ADF avait déjà contribué, dans le passé, par l'action de Pierre Ladan à renforcer le bien être de nos soldats, elle continuera à soutenir ces causes. Il faut beaucoup de courage pour s'engager sous les drapeaux, à l'heure où nous n'avons pas de service militaire obligatoire et où l'armée de métier est devenue une vocation, plus qu'une obligation. Un soldat bien dans sa tête et dans sa vie personnelle est un soldat efficace, encore plus compétent et dévoué à la Frôce !
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- Anastasia Mendoza Ojeda
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Re: Elections générales 90 : Débat sur la diplomatie et la défense
CUL (5/10)
Monsieur Lacroix, un État, cela implique d'avoir le contrôle légitime d'un territoire, même si l'on omettait le caractère légitime, le contrôle est loin d'être effectif, Daesh est chassé de plus en plus de zones par l'armée loyaliste comme par les kurdes et nous pouvons espérer un anéantissement rapide de son potentiel d'occupation de terres, même s'il faudra hélas bien plus de temps pour mettre fin à ses opérations terroristes.
Et un État souverain, cela implique une reconnaissance internationale, je n'ai vu aucun pays ouvrir d'ambassade de l’État Islamique sur ses terres.
Non Daesh n'est pas un État, c'est faire trop d'honneur que nommer cette organisation terroriste ainsi, et il n'y a donc pas de guerre potentielle contre lui, seulement des opérations anti-terroristes.
Et non les victimes du terrorisme ne sont pas des victimes de guerre, une guerre implique une relation d'égal à égal, d'état souverain contre état souverain. Il n'y a pas de bon côté dans une guerre, même lors de la seconde guerre mondiale, rappelons le bombardement lâche de populations civiles à Dresde.
Dans une opération de maintien de l'ordre, ce qui est le cas de l'anti-terrorisme, il n'y a qu'un seul côté légitime, celui de l'ordre. C'est différent de tomber contre un égal ou contre un bandit.
Parler de la lutte contre le terrorisme comme d'une guerre, c'est préparer la population à une guerre véritable, en lui faisant croire qu'il peut y avoir des gentils dans une guerre et en lui faisant croire que la guerre n'est pas une chose révolue en Europe.
Monsieur Lacroix, un État, cela implique d'avoir le contrôle légitime d'un territoire, même si l'on omettait le caractère légitime, le contrôle est loin d'être effectif, Daesh est chassé de plus en plus de zones par l'armée loyaliste comme par les kurdes et nous pouvons espérer un anéantissement rapide de son potentiel d'occupation de terres, même s'il faudra hélas bien plus de temps pour mettre fin à ses opérations terroristes.
Et un État souverain, cela implique une reconnaissance internationale, je n'ai vu aucun pays ouvrir d'ambassade de l’État Islamique sur ses terres.
Non Daesh n'est pas un État, c'est faire trop d'honneur que nommer cette organisation terroriste ainsi, et il n'y a donc pas de guerre potentielle contre lui, seulement des opérations anti-terroristes.
Et non les victimes du terrorisme ne sont pas des victimes de guerre, une guerre implique une relation d'égal à égal, d'état souverain contre état souverain. Il n'y a pas de bon côté dans une guerre, même lors de la seconde guerre mondiale, rappelons le bombardement lâche de populations civiles à Dresde.
Dans une opération de maintien de l'ordre, ce qui est le cas de l'anti-terrorisme, il n'y a qu'un seul côté légitime, celui de l'ordre. C'est différent de tomber contre un égal ou contre un bandit.
Parler de la lutte contre le terrorisme comme d'une guerre, c'est préparer la population à une guerre véritable, en lui faisant croire qu'il peut y avoir des gentils dans une guerre et en lui faisant croire que la guerre n'est pas une chose révolue en Europe.
- Karl Lacroix-Hanke
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Re: Elections générales 90 : Débat sur la diplomatie et la défense
ADF-H (6/10) :
Hélas,non. La guerre n'est pas une chose révolue et je suis désolé de vous l'apprendre. Vous oubliez la guerre du Kosovo qui a frappé le Sud de l'Europe, il y a plusieurs années. Vous oubliez que nous avons frôlé la catastrophe en Ukraine. Et aujourd'hui, les agissements de Donald Trump au Moyen-Orient, qui est la porte de l'Europe, risquent de provoquer une escalade de violence et une véritable guerre de religions.
Appelez DAESH comme vous le voulez, mais nous ne sommes pas le seul pays à dire que nous sommes en guerre contre le terrorisme. La guerre évoque des images fortes à tous. Ce n'est pas la soutenir que d'en parler. Je préfère que les gens soient préparés à l'idée que nous avons un ennemi à notre démocratie, plutôt que de devoir expliquer, comme lors des attentats de janvier à Paris, aux gens que le terrorisme était bien présent et qu'il pouvait s'en prendre à des innocents.
Reste que le terrorisme est un problème bien réel. Le maintien de l'ordre ne suffit pas à le combattre. Vous connaissez mal les missions de nos agents antiterroristes. Ils infiltrent, au péril de leur vie, communiquent avec d'autres services de renseignement pour recouper les informations. Ce n'est pas du maintien de l'ordre, c'est bien plus important que ça. Rappelons qu'il existe dans nos propres forces, les CUTER, créées par l'ADF il y a plus de 30 ans, commandos dont le rôle n'est pas de maintenir l'ordre mais de neutraliser toute menace. Il y a une nuance. Les terroristes n'ont que faire de l'ordre et du droit. Ce qui leur importe c'est le nombre de morts.
Hélas,non. La guerre n'est pas une chose révolue et je suis désolé de vous l'apprendre. Vous oubliez la guerre du Kosovo qui a frappé le Sud de l'Europe, il y a plusieurs années. Vous oubliez que nous avons frôlé la catastrophe en Ukraine. Et aujourd'hui, les agissements de Donald Trump au Moyen-Orient, qui est la porte de l'Europe, risquent de provoquer une escalade de violence et une véritable guerre de religions.
Appelez DAESH comme vous le voulez, mais nous ne sommes pas le seul pays à dire que nous sommes en guerre contre le terrorisme. La guerre évoque des images fortes à tous. Ce n'est pas la soutenir que d'en parler. Je préfère que les gens soient préparés à l'idée que nous avons un ennemi à notre démocratie, plutôt que de devoir expliquer, comme lors des attentats de janvier à Paris, aux gens que le terrorisme était bien présent et qu'il pouvait s'en prendre à des innocents.
Reste que le terrorisme est un problème bien réel. Le maintien de l'ordre ne suffit pas à le combattre. Vous connaissez mal les missions de nos agents antiterroristes. Ils infiltrent, au péril de leur vie, communiquent avec d'autres services de renseignement pour recouper les informations. Ce n'est pas du maintien de l'ordre, c'est bien plus important que ça. Rappelons qu'il existe dans nos propres forces, les CUTER, créées par l'ADF il y a plus de 30 ans, commandos dont le rôle n'est pas de maintenir l'ordre mais de neutraliser toute menace. Il y a une nuance. Les terroristes n'ont que faire de l'ordre et du droit. Ce qui leur importe c'est le nombre de morts.
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- Eric Valmont
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Re: Elections générales 90 : Débat sur la diplomatie et la défense
RPL (4/10)
Le terrorisme est un mode d’action qui consiste à créer de la terreur par une action, comme il peut être un acte de rétorsion en réponse à ce qui est considéré comme une agression. C'est pour cela qu'au RPL nous préférons envisager une réponse non-agressive pour lutter contre le terrorisme. Mais refuser la violence ne signifie pas nier le conflit, ou ne rien faire, mais le terrorisme a de multiples facettes, et il faut pour le combattre que le droit soit adapté à chaque forme de façon spécifique et non de manière indifférenciée.
Tout le monde parle de Daesh, seulement Daesh est un symptôme d’un mal plus profond. Car même si nous arrivions à le vaincre, les djihadistes radicaux dans le monde continueraient de présenter une menace. ce qu'il faut donc prendre en considération, c’est comment ce groupe terroriste a vu le jour, et combattre tout le réseau international d’idéologies islamiques radicales et terroristes, et cette lutte ne pourra pas se faire en envoyant des militaires dans les zones de conflits.
Ce que nous proposons c’est d’abord de commencer la lutte ici, chez-nous, là où cela s’impose, pour éviter que nos jeunes soient ciblés pour le recrutement. Et pour ce faire il est primordial de travailler en coopération avec les communautés musulmanes et leurs dirigeants. Ensuite, s’il doit y avoir une intervention dans les zones de conflits, nous préférons opter pour une alternative crédible aux interventions militaires, par le biais de missions d’information, de médiation, de coopération et de formation adaptées à chaque situation, dans le but de réduire ou si possible de faire cesser la violence, et de créer les conditions d’une solution politique et pacifique du conflit.
Le terrorisme est un mode d’action qui consiste à créer de la terreur par une action, comme il peut être un acte de rétorsion en réponse à ce qui est considéré comme une agression. C'est pour cela qu'au RPL nous préférons envisager une réponse non-agressive pour lutter contre le terrorisme. Mais refuser la violence ne signifie pas nier le conflit, ou ne rien faire, mais le terrorisme a de multiples facettes, et il faut pour le combattre que le droit soit adapté à chaque forme de façon spécifique et non de manière indifférenciée.
Tout le monde parle de Daesh, seulement Daesh est un symptôme d’un mal plus profond. Car même si nous arrivions à le vaincre, les djihadistes radicaux dans le monde continueraient de présenter une menace. ce qu'il faut donc prendre en considération, c’est comment ce groupe terroriste a vu le jour, et combattre tout le réseau international d’idéologies islamiques radicales et terroristes, et cette lutte ne pourra pas se faire en envoyant des militaires dans les zones de conflits.
Ce que nous proposons c’est d’abord de commencer la lutte ici, chez-nous, là où cela s’impose, pour éviter que nos jeunes soient ciblés pour le recrutement. Et pour ce faire il est primordial de travailler en coopération avec les communautés musulmanes et leurs dirigeants. Ensuite, s’il doit y avoir une intervention dans les zones de conflits, nous préférons opter pour une alternative crédible aux interventions militaires, par le biais de missions d’information, de médiation, de coopération et de formation adaptées à chaque situation, dans le but de réduire ou si possible de faire cesser la violence, et de créer les conditions d’une solution politique et pacifique du conflit.
Re: Elections générales 90 : Débat sur la diplomatie et la défense
PLC (4/10)
C’est une bêtise que de croire que l’interventionnisme militaire n'est pas efficace ou que c'est une des causes du terrorisme, c’est plutôt le contraire, c’est le fait de ne pas intervenir qui peut accroître la menace. La violence n’engendre pas la violence comme semblent le penser beaucoup de personnes dans ce débat. Bien sûr qu’il y a des victimes dans toute guerre, des dommages collatéraux, mais ils sont acceptables si le but attendu est supérieur au coût possible en vies humaines.
Le terrorisme n’a pas besoin des interventions pour se développer. Si la communauté internationale et si la Frôce étaient intervenues au début en Syrie cela aurait permis de ne pas laisser Daesh s’enraciner la-bas, et par la même occasion de sauver la vie ceux qui sont morts par la suite, Il faut le reconnaître la non-intervention dans ce pays a été le début de l’expansion fulgurante de Daesh. C'est pourquoi le PLC veut aider le régime en place à se débarrasser des terroristes de Daesh et des tout autant terroristes de l'opposition "modérée". Nous avons commis l'erreur de ne pas l'aider au début, ne commettons pas cette erreur encore une fois.
Quant à notre méfiance envers l’Iran et notre refus de coopérer avec, ne vous en déplaise, c’est parce que ce pays demeure un des principaux sponsors du terrorisme dans le monde, c'est est une culture bien enraciné dans ce pays, puisque le régime iranien soutient les groupes et les mouvements terroristes comme le Hezbollah, les Houthis ou encore Daesh... c’est pour cela qu’il faut l’isoler et non pas lui offrir l’ouverture dont il a besoin pour développer le terrorisme.
C’est une bêtise que de croire que l’interventionnisme militaire n'est pas efficace ou que c'est une des causes du terrorisme, c’est plutôt le contraire, c’est le fait de ne pas intervenir qui peut accroître la menace. La violence n’engendre pas la violence comme semblent le penser beaucoup de personnes dans ce débat. Bien sûr qu’il y a des victimes dans toute guerre, des dommages collatéraux, mais ils sont acceptables si le but attendu est supérieur au coût possible en vies humaines.
Le terrorisme n’a pas besoin des interventions pour se développer. Si la communauté internationale et si la Frôce étaient intervenues au début en Syrie cela aurait permis de ne pas laisser Daesh s’enraciner la-bas, et par la même occasion de sauver la vie ceux qui sont morts par la suite, Il faut le reconnaître la non-intervention dans ce pays a été le début de l’expansion fulgurante de Daesh. C'est pourquoi le PLC veut aider le régime en place à se débarrasser des terroristes de Daesh et des tout autant terroristes de l'opposition "modérée". Nous avons commis l'erreur de ne pas l'aider au début, ne commettons pas cette erreur encore une fois.
Quant à notre méfiance envers l’Iran et notre refus de coopérer avec, ne vous en déplaise, c’est parce que ce pays demeure un des principaux sponsors du terrorisme dans le monde, c'est est une culture bien enraciné dans ce pays, puisque le régime iranien soutient les groupes et les mouvements terroristes comme le Hezbollah, les Houthis ou encore Daesh... c’est pour cela qu’il faut l’isoler et non pas lui offrir l’ouverture dont il a besoin pour développer le terrorisme.
- Anastasia Mendoza Ojeda
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Re: Elections générales 90 : Débat sur la diplomatie et la défense
CUL (6/10)
Que la Frôce ne soit pas le seul pays à se servir de la mémoire des victimes du terrorisme à fin de propagande belliciste ne change rien au fait qu'appeler guerre une chose qui n'en est pas une relève de la propagande belliciste. Le nombre ne fait pas la vérité.
Le simple fait que vous parliez d'utiliser des images fortes montre que vous ne cherchez pas à définir avec le recul que l'on attend d'une figure d'autorité raisonnable pour la nation, cela montre que vous cherchez à induire une émotion spécifique, et je pense que le résultat recherché est une tolérance renforcée au fait guerrier, pour justifier des dépenses pharaoniques dans l'industrie de l'armement, il faut bien maintenir Kent & Derek à flots, braves gens.
La lutte contre le terrorisme passe avant tout par les services de renseignement, qui ne sont pas rattachés au ministère de la défense mais au ministère de la justice sous la Constitution actuelle, et il est hors de question de les affaiblir. Quand vous entendez parler d'un attentat neutralisé, ce n'est pas le travail de l'armée, ce sont les services de renseignement, qu'ils soient frôceux ou étrangers, qui ont réussi à intercepter un faisceau d'indices suffisant et qui ont transmis le dossier à la police, or nous n'avons aucune intention de mettre à mal la police.
Cependant, les pouvoirs des services de renseignement ne doivent pas venir sans responsabilité, ainsi nous sommes favorables à un contrôle du juge sur le non-débordement de ses missions, ce qui inclut de ne pas utiliser les procédés spécifiques au terrorisme sur d'autres affaires. Nous ne cèderons pas nos libertés aux terroristes.
Que la Frôce ne soit pas le seul pays à se servir de la mémoire des victimes du terrorisme à fin de propagande belliciste ne change rien au fait qu'appeler guerre une chose qui n'en est pas une relève de la propagande belliciste. Le nombre ne fait pas la vérité.
Le simple fait que vous parliez d'utiliser des images fortes montre que vous ne cherchez pas à définir avec le recul que l'on attend d'une figure d'autorité raisonnable pour la nation, cela montre que vous cherchez à induire une émotion spécifique, et je pense que le résultat recherché est une tolérance renforcée au fait guerrier, pour justifier des dépenses pharaoniques dans l'industrie de l'armement, il faut bien maintenir Kent & Derek à flots, braves gens.
La lutte contre le terrorisme passe avant tout par les services de renseignement, qui ne sont pas rattachés au ministère de la défense mais au ministère de la justice sous la Constitution actuelle, et il est hors de question de les affaiblir. Quand vous entendez parler d'un attentat neutralisé, ce n'est pas le travail de l'armée, ce sont les services de renseignement, qu'ils soient frôceux ou étrangers, qui ont réussi à intercepter un faisceau d'indices suffisant et qui ont transmis le dossier à la police, or nous n'avons aucune intention de mettre à mal la police.
Cependant, les pouvoirs des services de renseignement ne doivent pas venir sans responsabilité, ainsi nous sommes favorables à un contrôle du juge sur le non-débordement de ses missions, ce qui inclut de ne pas utiliser les procédés spécifiques au terrorisme sur d'autres affaires. Nous ne cèderons pas nos libertés aux terroristes.
Re: Elections générales 90 : Débat sur la diplomatie et la défense
MPD (8/10)
Pourtant si, M.Braun, la violence appelle à la violence tout comme l’injustice peut appeler à l'injustice, c’est bien là pourquoi la plupart des révolutions se sont perverties en dictatures. Et c’est Vaclav Havel, grand opposant tchèque au communisme, qui le disait.
En diplomatie, la même logique s’applique. L’interventionnisme occidental en Libye, par exemple, a donné le pouvoir à des groupuscules djihadistes qui y font régner une violence absolue. En Afghanistan, l’intervention américaine n’a fait que renforcer la légitimité des Talibans aux yeux d’une partie de la population, qui voit en eux des opposants crédibles à l’impérialisme.
Le MPD pense qu’il appartient à chaque peuple de décider pour lui-même. La Syrie étant débarrassée de l’État islamique, c’est maintenant aux Syriens de décider de leur avenir. La loi du plus fort n’a jamais fonctionné, ce dont les Américains peuvent témoigner, étant les plus forts mais les plus vaincus.
Avec le MPD aux commandes, la Frôce n’ira pas jouer aux petits soldats de plomb à l’étranger sous le commandement de Donald Trump ou de l’OTAN. Car oui, dans une guerre on joue des vies humaines. Pas seulement celles des civils, celles de nos militaires également. C’est en ce sens que nous croyons au potentiel de la CIPNA, qui est l’une des seules organisations internationales à privilégier la médiation plutôt que l’intervention.
Le travail doit se faire sur la coopération et la médiation, et une fois n’est pas coutume, je suis d’accord avec Mme Mendoza sur la question du terrorisme. Faisons donc de la Frôce une plaque tournante du renseignement antiterroriste, nous en avons les moyens !
Pourtant si, M.Braun, la violence appelle à la violence tout comme l’injustice peut appeler à l'injustice, c’est bien là pourquoi la plupart des révolutions se sont perverties en dictatures. Et c’est Vaclav Havel, grand opposant tchèque au communisme, qui le disait.
En diplomatie, la même logique s’applique. L’interventionnisme occidental en Libye, par exemple, a donné le pouvoir à des groupuscules djihadistes qui y font régner une violence absolue. En Afghanistan, l’intervention américaine n’a fait que renforcer la légitimité des Talibans aux yeux d’une partie de la population, qui voit en eux des opposants crédibles à l’impérialisme.
Le MPD pense qu’il appartient à chaque peuple de décider pour lui-même. La Syrie étant débarrassée de l’État islamique, c’est maintenant aux Syriens de décider de leur avenir. La loi du plus fort n’a jamais fonctionné, ce dont les Américains peuvent témoigner, étant les plus forts mais les plus vaincus.
Avec le MPD aux commandes, la Frôce n’ira pas jouer aux petits soldats de plomb à l’étranger sous le commandement de Donald Trump ou de l’OTAN. Car oui, dans une guerre on joue des vies humaines. Pas seulement celles des civils, celles de nos militaires également. C’est en ce sens que nous croyons au potentiel de la CIPNA, qui est l’une des seules organisations internationales à privilégier la médiation plutôt que l’intervention.
Le travail doit se faire sur la coopération et la médiation, et une fois n’est pas coutume, je suis d’accord avec Mme Mendoza sur la question du terrorisme. Faisons donc de la Frôce une plaque tournante du renseignement antiterroriste, nous en avons les moyens !
- Eric Valmont
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Re: Elections générales 90 : Débat sur la diplomatie et la défense
RPL (5/10)
Comme les disent mesdames Mendoza et Álvarez, le travail des renseignements est très important, et s’il nous est souvent reproché une soi-disant naïveté face aux enjeux de sécurité au nom de la liberté de tout un chacun. Nous sommes tout à fait conscients qu’il nous faut accepter certaines restrictions et certaines concessions, notamment dans le cas des affaires de terrorisme. Cependant la lutte contre le terrorisme ne doit pas être un prétexte pour imposer un régime autoritaire et coercitif.
Par ailleurs, il me semble que le PLC confond la puissance avec la force. Ils pensent qu’en intervenant militairement dans d’autres pays ou en faisant miroiter une armée forte, les terroristes vont avoir peur, or, beaucoup de puissances mondiales qui ont même la force de frappe nucléaire sont constamment la cible d’attentats terroristes.
En nous posant comme pays non-agressif, nous renforçons notre neutralité et comme nous l’avons déjà dit un peu plus tôt et comme le dit également madame Alvarez, le travail doit se faire sur la coopération, la médiation, et le dialogue.
En outre, si nous voyons aujourd’hui dans le monde entier et en Frôce particulièrement une crise de réfugiés et de migrants c’est justement à cause des interventions militaires et du conflits armées entre certains pays et les groupes terroristes. C’est pourquoi nous pensons au RPL, qu’il faut ouvrir nos frontières et accueillir et prendre en charge ces migrants qui ont dans la majorité du quitter leur pays à contre cœur. C’est une façon de remédier à cette tragique crise humanitaire.
Comme les disent mesdames Mendoza et Álvarez, le travail des renseignements est très important, et s’il nous est souvent reproché une soi-disant naïveté face aux enjeux de sécurité au nom de la liberté de tout un chacun. Nous sommes tout à fait conscients qu’il nous faut accepter certaines restrictions et certaines concessions, notamment dans le cas des affaires de terrorisme. Cependant la lutte contre le terrorisme ne doit pas être un prétexte pour imposer un régime autoritaire et coercitif.
Par ailleurs, il me semble que le PLC confond la puissance avec la force. Ils pensent qu’en intervenant militairement dans d’autres pays ou en faisant miroiter une armée forte, les terroristes vont avoir peur, or, beaucoup de puissances mondiales qui ont même la force de frappe nucléaire sont constamment la cible d’attentats terroristes.
En nous posant comme pays non-agressif, nous renforçons notre neutralité et comme nous l’avons déjà dit un peu plus tôt et comme le dit également madame Alvarez, le travail doit se faire sur la coopération, la médiation, et le dialogue.
En outre, si nous voyons aujourd’hui dans le monde entier et en Frôce particulièrement une crise de réfugiés et de migrants c’est justement à cause des interventions militaires et du conflits armées entre certains pays et les groupes terroristes. C’est pourquoi nous pensons au RPL, qu’il faut ouvrir nos frontières et accueillir et prendre en charge ces migrants qui ont dans la majorité du quitter leur pays à contre cœur. C’est une façon de remédier à cette tragique crise humanitaire.
- Eduardo Belfort
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Re: Elections générales 90 : Débat sur la diplomatie et la défense
PLC (4/10)
Lorsque je serai Chancelier, ma stratégie en matière de politique étrangère reposera sur un axe central, à savoir celui de la lutte contre l'islam radical, à toutes les échelles.
Parler de "terrorisme", c'est se voiler la face. Le danger majeur auquel la Frôce et le monde sont confrontés de nos jours, c'est l'islamisme radical. Cela doit être dit, de la manière la plus explicite possible. Pour l'emporter, il faut commencer par désigner l'ennemi par son nom.
Mais il semblerait que je sois le seul ici à avoir ce courage. Personne ici sur ce plateau n'ose appeler l'ennemi par son nom. Aucun de vous n'est donc digne de la fonction de Chancelier Suprême. Parmi tous les motifs qui font de chacun d'entre vous n'est absolument pas digne d'être à la tête de notre Nation - et croyez-moi, elles sont nombreuses et accablantes - je me dois d'ajouter celle là.
Ma stratégie en matière de politique étrangère impliquera la destruction pure et simple des matrices de tout groupe djihadiste, parmi lesquels l'Etat Islamique ou encore d'Al-Quaeda. Ma stratégie, qui est vraiment la meilleure qui soit, impliquera également la traque des réseaux djihadistes, partout dans le monde. Y compris sur internet. Je ne leur laisserai aucun répit. Je les traquerai jusqu'au dernier et ce, jusque dans leurs caves d'arriérés !
Je me rapprocherai enfin des plus grandes puissances de ce monde afin de mettre en place une coalition destinée à mettre hors d'état de nuire les cafards islamiques qui pullulent sur la surface de ce globe. Il faudra y inclure tous les pays qui sont réellement déterminés à combattre l'islam radical.
Lorsque je serai Chancelier, ma stratégie en matière de politique étrangère reposera sur un axe central, à savoir celui de la lutte contre l'islam radical, à toutes les échelles.
Parler de "terrorisme", c'est se voiler la face. Le danger majeur auquel la Frôce et le monde sont confrontés de nos jours, c'est l'islamisme radical. Cela doit être dit, de la manière la plus explicite possible. Pour l'emporter, il faut commencer par désigner l'ennemi par son nom.
Mais il semblerait que je sois le seul ici à avoir ce courage. Personne ici sur ce plateau n'ose appeler l'ennemi par son nom. Aucun de vous n'est donc digne de la fonction de Chancelier Suprême. Parmi tous les motifs qui font de chacun d'entre vous n'est absolument pas digne d'être à la tête de notre Nation - et croyez-moi, elles sont nombreuses et accablantes - je me dois d'ajouter celle là.
Ma stratégie en matière de politique étrangère impliquera la destruction pure et simple des matrices de tout groupe djihadiste, parmi lesquels l'Etat Islamique ou encore d'Al-Quaeda. Ma stratégie, qui est vraiment la meilleure qui soit, impliquera également la traque des réseaux djihadistes, partout dans le monde. Y compris sur internet. Je ne leur laisserai aucun répit. Je les traquerai jusqu'au dernier et ce, jusque dans leurs caves d'arriérés !
Je me rapprocherai enfin des plus grandes puissances de ce monde afin de mettre en place une coalition destinée à mettre hors d'état de nuire les cafards islamiques qui pullulent sur la surface de ce globe. Il faudra y inclure tous les pays qui sont réellement déterminés à combattre l'islam radical.
Président d'honneur du Parti Libéral-Conservateur
Député fédéral
Maire de Symphorien
Ancien Gouverneur de Transalpie
Ancien Premier Ministre de Transalpie
Ancien Président de l'Assemblée Fédérale
Biographie | Pluzin
Député fédéral
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