Je tiens avant tout à saluer mes adversaires ainsi que partager ma grande joie de pouvoir traiter l’un des thèmes que l’UPP et moi-même concevons comme indispensable à l’ensemble de la société.
Il faut tout de même l’avouer, nous avons délaissé cette notion de culture à tel point, que nous l’avons externalisé à d’autres organismes qui pour certains n’ont pas suffisamment joué le jeu.
Je tiens à rappeler que le terme culture ne se concentre pas uniquement autour de la télévision, du cinéma ou encore du patrimoine culturel et historique de notre pays.
La culture, c’est aussi l’enseignement dont bénéficie notre génération par le biais d’un programme éducatif. On note qu’aujourd’hui, ce programme éducatif change fréquemment et est influencé par de nombreux facteurs. Des changements coûteux que l'éducation nationale pourrait bien se passer. Notre objectif est donc simple à l’UPP, c’est donner la possibilité aux professeurs d'écrire eux-mêmes le programme scolaire qui serait validé par la suite par une commission composée majoritairement de professeurs ainsi que par des fonctionnaires d'État compétent en matière de politique éducative que sont les recteurs académiques.
Nous ne pouvons plus tolérer l’ingérence étatique dans la conduite du projet éducative de nos enfants.
En ce qui concerne le secteur de l’audiovisuel public, il est inadmissible de concevoir qu’il est nécessaire pour nos concitoyens d'être assujetti au paiement d’une redevance audiovisuelle. Nous voulons donc les affranchir de ce que nous concevons comme une taxe injuste et inconstitutionnelle.
Démocratiser l'accès à la culture doit nous pousser à reconnaître que celle-ci n’est pas une vulgaire marchandise.