

La manière dont vous vous êtes introduit en parlant de moi sort quand-même du champ du respect :Vincent De Salvo a écrit :Madame +CharlotteLamrabet je suis désolé de vous le dire mais je n'ai eu aucune vulgarité ni grossièreté à votre endroit
Si vous aviez accompagné cette attaque d'arguments concrets, vos propos auraient déjà été plus recevables. Mais je crains que des arguments pour appuyer votre thèse, il n'en existe pas car elle est fondamentalement erronée et mensongère. En témoignent notre historique de votes et nos interventions à l'Assemblée Fédérale, où le MPD a bien davantage joué le rôle d'un opposant à la majorité actuelle que le PLC.Vincent De Salvo a écrit :le MPD mené par madame Lamrabet nous offre un spectacle pathétique de bien-pensance à l'égard du PLC et a l'air d'être en osmose avec l'actuel gouvernement de gauche. Pour une responsable politique se disant de droite, cela est quand même assez gênant. Mais j'espère qu'elle va reprendre ses esprits durant la prochaine campagne et ne plus se tromper d'adversaire!
Être en désaccord avec une autre formation politique, ce n'est pas du dénigrement. Proférer des accusations mensongères et dénuées d'arguments - souvent vulgaires et primaires, ça c'est bel et bien du dénigrement. En témoignent les récentes sorties d'Eliott Marshall et Eduardo Belfort, notamment. Que le PLC se plaigne d'un mauvais relationnel avec le MPD alors qu'il en est le principal responsable, c'est assez fort de café !J'ai voulu souligner le fait que le MPD et le PLC sont censés être alliés, vous étiez même présente au congrès fondateur du PLC et que ces derniers temps vous faisiez une campagne de dénigrement de notre parti que je juge inappropriée tandis que je vous trouve très complaisante avec le gouvernement (c'est un avis n'y voyez pas une insulte). Je le pense donc je le dis, même si je ne fais que démarrer en politique.
Et par ailleurs, le MPD et le PLC n'ont signé aucune clause consistant en une alliance. Le MPD ne doit rien au PLC et le PLC ne doit rien au MPD. Une alliance, elle se crée sur des convictions et des idées communes. Le PLC de 090 n'est plus celui de 088, de l'eau a coulé sous les ponts depuis et le PLC s'est radicalisé à tel point que nous ne pouvons plus nous y associer. Ce n'est un secret pour personne.
Le corpus idéologique du PLC actuel est détestable et ses idées nauséabondes, je le maintiens. Revisionnez le congrès fondateur du PLC, vous verrez qu'il a été tenu sur des bases autrement réjouissantes que la piètre ligne idéologique qui est actuellement sienne. Ma présence à ce congrès ne vaut pas un soutien inconditionnel et illimité, ça va sans dire. Et pour votre bonne information, Eduardo Belfort était également présent au congrès annuel du MPD en 088.Vincent De Salvo a écrit :Pour moi le MPD et le PLC ont vocation à travailler ensemble, mais quand la dirigeante du MPD juge le corpus idéologique du PLC "détestable" et ses idées "nauséabondes" alors qu'elle a assisté à son congrès fondateur ça pose un problème de crédibilité.
Et oui effectivement, le MPD se retrouve davantage dans l'humanisme du centre frôceux que dans la course effrénée au radicalisme sociétal opérée par le PLC. Nous croyons en la pertinence d'une droite responsable et apte à dialoguer avec le centre.
Pour éviter les chamailleries, il faut s'abstenir de les commencer. Eliott Marshall et Eduardo Belfort, principaux portes voix du PLC,J'ai souligné aussi et surtout que le vrai adversaire n'était pas le MPD mais la coalition gouvernementale. Et je vais me tenir à cela car je pense que nos chamailleries sont contre productives et ce sont encore une fois les électeurs qui vont payer l'addition.
seraient bien aimables d'intégrer ce principe.
Quoi qu'il en soit, j'ai cessé de croire en l'hypothèse que nos formations puissent à nouveau travailler ensemble. Le MPD ne cautionne pas l'attitude enfantine des dirigeants du PLC qui ne fait qu'amenuiser le niveau du débat public. Et j'ajoute que nous n'apprécions pas l'arrogance de votre parti qui veut se placer au-dessus du MPD, se croyant tout permis et demandant beaucoup pour ne rien donner en retour.