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Je me suis rendu hier dans la zone industrielle d'Assolac et suis allé visiter une usine d'agroalimentaire. Cela m'a fait quelque chose dans la mesure où ma mère a travaillé toute sa vie à l'usine et aussi parce que j'y ai moi-même passé plusieurs étés pour financer, dans ma jeunesse mes études.
Encore et toujours, les conditions de travail sont pénibles : travail en trois-huit, gestes manutentionnaires répétitifs, bruits, risques élevés d'accident du travail.
Et les salariés sont assez inquiet. Partout en Europe, ils voient la flexibilisation du travail, les licenciements... A l'échelle d'une mairie, il faut pouvoir trouver des solutions.
Il faut pouvoir réagir à l'urgence : imaginons qu'une usine ferme. Il faut pouvoir aider le plus immédiatement possible les salariés. Il faut, à mon avis,
créer un Service d'Aide Sociale d'Urgence (SASU) afin de traiter les cas de précarités spontanés dans le but d'apporter un soutien financier.
La précarité, le chômage, est une pente glissante vers l'exclusion sociale, aussi faut-il pouvoir garantir des droits fondamentaux pour toute personne touchée par la pauvreté continue. C'est une solution à moyen terme qu'il faut trouver et qui permettra à nos concitoyens de vivre dans une certaine stabilité en attendant de rebondir. Il faut éviter de rajouter encore plus de difficulté à une situation déjà difficile. Pour cela, je pense
poser des arrêter municipaux pour augmenter le temps d'interdiction des expulsions et négocier avec les instances plus haute de la
possibilité pour un locataire de ne pas être expulsé après décision de justice, mais d'avoir un délai supplémentaire pour se mettre à jour dans l'acquittement de ses charges.
Je suis convaincu aussi que la simple passivité, la simple réaction, soit suffisante pour protéger les salariés et les ouvriers. Il faut mettre les salariés au cœur de leurs droits. Il faut être dans l'action. A l'échelle d'une nation, ou d'une province, j'aurais organisé des doléances sur les condition de travail, mais que faire à l'échelle d'une mairie ? Et bien, nous pouvons créer au sein du conseil municipale un
bureau des conditions de travail, composé de salariés volontaire, syndicaliste ou non, dont la mission serait de rédiger de nouveaux droits pour les salariés. Ce texte, nous le ferons monter à la province.